dimanche 14 juillet 2013

Les chiens de banlieue.

8 commentaires:

  1. Voler des cadavres ? Dans la novlangue c est devenu "un acte de malveillance" comment nommera t on un viol bientôt ? Un "acte sexuel à l'encontre de la volonté de la partenaire ?" Et un meurtre ou assassinat ? Une "élimination d'existence volontaire" ?

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  2. ah taubira a de la gueule!...elle cause....mais l a boucle devant les racailles de bretigny!...gouvernement de pourris!

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  3. Episode 1 : Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, a été la première, au micro d’Europe 1, à dénoncer la présence de ces chacals qui dépouillaient les cadavres et les blessés (au point qu’il a été longtemps impossible de les identifier car ils n’avaient plus de papiers d’identité). Elle déclarait : « A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres »

    Aussitôt, Europe 1 titrait (on était le 12 juillet à 22h20) :
    Brétigny : « présents pour dépouiller les cadavres »

    Episode 2 : Le lendemain matin, reprise en main soviétique de l’information par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui nie en bloc toute réalité, et conteste « tout acte commis en bande » sur iTélé. L’idéologie rance du socialisme est à l’œuvre.

    Le ministre relativise les faits jusqu’à la nausée pour que les Français – qui soupçonnent la communauté d’appartenance des bandes de jeunes dépouilleurs de cadavres – ne voient pas les monstres là où il y a des monstres.

    Il affirme « ne pas avoir pas eu connaissance de victimes dépouillées» par des délinquants. S’il dit vrai, c’est qu’il vit coupé du monde, car il n’écoute ni Europe 1, ni France Info, ni BFM, qu’il ne regarde pas France 3, ni ne lit Le Monde, Le Nouvel Obs, Libé, Rue89, et Le Figaro qui en ont tous parlé – sans mentionner internet et les réseaux sociaux.
    Il parle d’ «actes isolés» pour atténuer l’horreur, à moins qu’il veuille dire que chaque cadavre, chaque blessé, dépouillé est un acte isolé,
    il évoque «une personne interpellée» comme si les chacals se limitaient à une ou deux « loups solitaires »,
    Il parle d’une «tentative de vol de portable» d’un secouriste comme d’une anecdote, gommant ainsi le fait que pour tenter de lui voler son portable, il a fallu agresser le secouriste alors qu’il était en train de porter secours aux victimes,
    mais le pompon du foutage de gueule, c’est probablement lorsque le ministre dit que les «pompiers … ont été accueillis de façon un peu rude». Je pense aux pompiers qui ont reçu des pierres alors qu’ils sont là pour sauver des vies, à ces pompiers qui méritent de l’empathie si ce n’est des félicitations, et je pense à une époque pas si lointaine où un Brassens ou un Léo Ferré auraient gueulé : « salaud de ministre. »
    et le ministre de conclure que de «véritables actes commis en bande, non».

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  4. 19/07/13

    Brétigny : les doutes d’un expert

    L’expert de la SNCF émet l’hypothèse que les boulons retrouvés sur place par les enquêteurs n’étaient peut-être pas ceux qui fixaient l’éclisse. Si son hypothèse se révèle juste, deux options sont alors possibles. Soit ce sont des boulons de rechange qui ont été vissés à l’éclisse, en attendant d’avoir le bon modèle pour effectuer une réparation. Ce cas de figure se présente parfois mais il faut alors s’assurer que le modèle utilisé est compatible avec le matériel et, surtout, il doit être temporaire. Soit, et c’est la seconde possibilité, les enquêteurs ont mis sous scellés des boulons qui n’étaient pas ceux de l’éclisse. Ils se seraient alors tout simplement trompés.

    A l’appui de son propos, l’expert de la SNCF constate que, sur les clichés pris après l’accident, les fameux écrous ne sont jamais à la même place. Ce qui prouve qu’ils ont bien été manipulés, rendant possible l’hypothèse d’un cafouillage sur le terrain.

    Trois boulons au lieu de quatre. Enfin, l’expert a observé qu’il n’y avait visiblement pas quatre, mais seulement trois boulons qui maintenaient l’éclisse en place avant l’accident. Un point qui pose la question des contrôles visuels des voies que la compagnie affirme faire. Comment ce boulon manquant a-t-il pu échapper à la vigilance du personnel chargé d’effectuer ces contrôles ?

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  5. Discours de monsieur le président Hollande pour le 14 juillet Laurent Delahousse lui pose la question sur l’affaire de Brétigny :: L’hypothèse de la malveillance n’est pas écartée ?
    François Hollande : On ne doit rien écarter. Mais ce n’est pas l’hypothèse qu’aujourd’hui je privilégie. Je pense que nous sommes devant une défaillance matérielle. Je veux quand même souligner que le conducteur du train a évité une catastrophe et il mérite d’être salué, comme d’ailleurs tous ceux qui se sont mobilisés lorsqu’il y a eu cette catastrophe. Je pense bien sûr aux pompiers, aux urgences, aux cheminots, mais aussi à une population qui est venue spontanément.
    (La population serait venue SPONTANEMENT, Pour agresser les forces de l’ordre, caillasser les pompiers et piller les cadavres ?)
    Sans honte il poursuit : J’ai évoqué le soir même la fraternité, nous sommes le 14 juillet, c’est le moment où nous avons à l’esprit les valeurs. Moi, j’ai été fier, dans cette catastrophe terrible, de voir la dignité des personnes, je pense aux victimes qui ont eu des familles qui ont attendu longtemps, trop longtemps, d’avoir, hélas, l’identification. Donc, il y a dans ces moments-là des valeurs qui l’emportent sur tout le reste.
    Décidément monsieur Hollande vous n’êtes pas mon président !

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  6. Certains estiment très improbable que trois boulons puissent se dévisser au même moment.

    Alors que les trois enquêtes sont toujours en cours pour comprendre ce qui a pu provoquer le déraillement du train Paris-Limoges vendredi dernier à 17h14 à Bretigny-sur-Orge, causant la mort de six personnes, certains syndicats et associations d’usagers relancent la thèse de l’acte de malveillance. Ainsi Didier Le Reste de la CGT cheminots confie «n’exclure aucune hypothèse». À la CFDT cheminots, on explique que ce type d’accident est extrêmement rarissime tout en assurant ne pas «chercher à faire de la polémique sur un malheur». «De mémoire de cheminots, on n’a jamais vu des boulons se dévisser tout seuls, explique Didier Aubert. Et ce n’est pas parce qu’un train est passé au même endroit une demi-heure avant sans problème que les boulons n’étaient pas déjà dévissés à ce moment là».

    Il est en effet très improbable que trois des quatre boulons, qui tiennent attachée la pièce au rail, aient été dévissés en plein jour alors que l’endroit où a eu lieu l’accident se trouve à proximité d’un poste d’aiguillage. Cette infrastructure est en effet occupée par un cheminot chargé de surveiller les voies.

    «À la CFDT, nous n’excluons rien. On ne peut clairement pas écarter la piste de la malveillance. Il n’existe pas de cas où l’on retrouve les boulons défaits. Et trois boulons d’un coup, c’est quand même beaucoup», confie Didier Aubert. [...]

    Pour l’heure, l’éclisse est toujours au centre de l’enquête. «Nous sommes quasiment certains, à 99%, que l’origine immédiate du déraillement c’est le renversement de cette agrafe qui a conduit au déraillement d’un des essieux du train» car «une des voitures porte la trace du heurt avec cette agrafe», a rappelé le patron de la SNCF.

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  7. Hakim, honnête commerçant musulman de Trappes fulmine contre ces étrangers qui « voudront des restaurants ou des cafés ouverts pendant le ramadan » — une « provocation ». Même entre immigrés, la mixité sociale est rejetée. Hakim se plaint de voir les jeunes du quartier « obligés » de se battre avec des Congolais récemment arrivés. Leur tort ? « Ils ne sont pas croyants et vendent de l’alcool devant tout le monde ! »

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  8. Trappes, cité perdue de la République

    Gilet pare-balles recouvrant le teeshirt, Flash-Ball au poing, l’oeil rivé sur les barres HLM, une poignée de gros bras de la Bac (brigade anticriminalité) s’aventurent dans les allées de la cité des Merisiers, à Trappes (Yvelines). À leurs côtés, 400 CRS maintiennent un dispositif qui est allégé de jour en jour.

    La cité retrouve son indépendance. Le calme revient après les émeutes qui ont embrasé cette commune où Benoît Hamon, député de la circonscription devenu ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire, estime qu’il fait « bon vivre ».

    Pour mettre le feu aux poudres, il a pourtant suffi, le 18 juillet, du simple contrôle d’une femme intégralement voilée (lire page 10). Dès le lendemain, à la prière du vendredi, des prêcheurs salafistes dénoncent une « provocation de la police en plein ramadan ». Les réseaux sociaux aidant, des centaines de “jeunes” armés de pierres, boulons et engins incendiaires attaquent le commissariat aux cris de « Allahu akbar ». « C’était Fort Apache et nous étions les tuniques bleues ! », se souvient un policier. Durant trois jours, Trappes et les communes alentour virent à la zone de guerre : explosions, coups de feu, voitures en flammes…

    Détail sur ce champ de bataille : un ordre « venu d’en haut » intime aux CRS de ne surtout pas blesser des assaillants qui recourent aux tirs de mortiers d’artifice et de chevrotine. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a fait de cette émeute une affaire personnelle. La place Beauvau dirige la communication en direct, via la parole calibrée de la préfecture des Yvelines. D’après une source policière, les journalistes ne doivent pas assister aux briefings de la police « où sont annoncées des consignes ministérielles incitant à un simple endiguement des violences ».

    [...]
    Quant à la rénovation urbaine, elle attise la méfiance de ces nouveaux Trappistes, persuadés que les pouvoirs publics complotent pour “blanchir la ville”. Olympe, mère de famille antillaise, estime que les loyers risquent d’augmenter et d’attirer des « bolos » (des Blancs).

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