lundi 9 juillet 2018

Le vertige du Marxisme Culturel.



Il faut aller chercher au Québec pour avoir enfin une vision incomplète mais assez réaliste du marxisme culturel avec en Janvier 2018 deux beaux articles parus chez  Soverain un vrai média politiquement incorrect ; articles de monsieur Patrice-Hans Perrier écrivain et journaliste québécois.
Le premier article du 21/01/2018 dénommé : Le vertige mortifère du marxisme culturel (Partie 1) nous propose de bien prendre le temps de cerner les causes de la «fuite en avant» qui semble caractériser les errements de l’Occident. Il semblerait pour monsieur Perrier que la faillite des idéologies de la gauche des Lumières coïncide avec la déréliction d’un néolibéralisme qui table de plus en plus sur la division sociale pour imposer sa loi. C’est dans ce contexte que l’on peut  affirmer que les avatars du marxisme culturel ont fini par être récupérés par les marchés financiers. Les théories du genre deviennent les nouveaux évangiles d’un impérialisme planétaire plongé dans une mutation véritablement suicidaire. Tot cela et bel et bon et dans l’ensemble fort juste. Mais monsieur Perrier commence l’historique du marxisme culturel avec Antonio Gramsci, idéologue marxiste «hérétique», réalisant que la Révolution bolchévique n’est pas duplicable en Europe de l’Ouest, avait élaboré une doctrine destinée à contrer l’hégémonie culturelle des classes dominantes.

Si là aussi tout cela  n’est pas faux dans l’absolu c’est faire peu de cas des thèses de Lénine assisté de Willy Münzenberg et Georgi Lukacs
Il faut bien comprendre le rôle de l’ingénierie culturelle marxiste, entre les années 1920 et 1960, si nous voulons être en mesure de saisir la profondeur du phénomène. Bien avant l’intervention gramscienne, les Bolchéviques avaient déjà saisi l’importance d’unir la propagande et la culture afin de pénétrer plus avant au cœur d’un inconscient collectif dont il fallait prendre le contrôle.

En nous parlant du juif Erev Rav Walter Bendix Schönflies Benjamin, penseur qu’il dit gentiment être  «kabbaliste» du marxisme culturel et qui sert à comprendre l’importance capitale du rôle de son rôle dans l’élaboration d’une proto-doctrine de la contreculture, on remonte un peu dans le temps, mais nous n’avons toujours pas les origines et les objectifs du marxisme culturel élaborés par Lénine et ses complices. Benjamin, astucieux idéologue réalise bien sûr que pour mener le combat gramscien du détournement de l’hégémonie culturelle bourgeoise il faut s’approprier la machine de guerre de la culture de masse, repris à l’unisson par les épigones de L'école de Francfort et de leur marxisme inspiré de György Löwinger dit Lukács autre juif Erev Rav complice de crimes contre l’humanité lors de sa brève présence comme  commissaire politique à l'Instruction de la République des conseils de Hongrie du 21 mars au 1er août 1919. Lukács grand instigateur avec Lénine, Willy Münzenberg et Otto Katz dit André Simone des thèses marxistes culturelles dans le monde était un juif Erev Rav qui introduisit aux USA les thèses marxistes culturelles notamment à Hollywood dans le mode du cinéma. Puis très justement monsieur Patrice-Hans Perrier nous dit que la solution finale est, d’abord et avant tout, une approche de la tabula rasa destinée à détruire les anciennes valeurs chrétiennes qui fondaient la doxa bourgeoise.

Dans la deuxième partie du vertige mortifère du marxisme culturel monsieur Perrier nous présente un Walter Benjamin : «lecteur assidu de Baudelaire, fasciné par cette notion de spleen ou de névrose urbaine, à une époque où c’est le transfert des affects sur la marchandise qui préoccupe les donneurs d’ordre du monde de la culture et des communications». Et c’est là que les athéniens s’atteignirent.  On aura compris avec ces deux mots «culture et communisarion» que l’on atteint presque le cœur du sujet. Monsieur Perrier nous affirme justement que cette tactique finira par faire les choux-gras de la psychanalyse, de la sémiotique et des agences de publicité. Mais ce n’est pas fini,  monsieur Perrier commence à ouvrir les yeux lorsqu’il dit : «L’auteur du «Livre des passages» est un publiciste sans le savoir, une sorte d’émule de Willi Münzenberg, l’activiste communiste qui s’est intéressé le premier aux pouvoirs de manipulation de la presse».

Il ne manque plus qu’une rapide mise au point sur ce qu’est le marxisme culturel pour éclairer la lanterne (rouge ?) de  monsieur Perrier. La mise en pratique des théories mortifères de Lénine et de l'École de Francfort qui modernisa le Marxisme classique en une idéologie de combat social et civilisationnel deviendra rapidement du Marxisme culturel, anciennement «Bolchévisme culturel», actuel «Politiquement correct» qui est une puissante arme psychologique de guerre, qui va jusqu'à changer la signification des mots, défiant parfois la logique, afin de manipuler la pensée. Une guerre culturelle est en marche, faite à l'intérieur de la société et par ses membres mêmes, visant en priorité la jeunesse dans sa formation intellectuelle. Le résultat en est généralement la révolte, puis la Révolution. Ce virus des intelligences détruit invariablement toute société qu'il contamine. Voir en cliquant ici les treize commandements du marxisme culturel.
Pour certains Marxistes Culturels distingués comme carrément l’ensemble des «classes» politiques occidentales, le MC si il n’est pas une absurde théorie du complot serait un concept aux limites floues, dont l'usage abusif viserait à déconsidérer leur thèse, nous dirons donc plutôt que le marxisme culturel est une idéologie issue de la propagande marxiste, largement diffusée au début essentiellement par Lénine et Willi Münzenberg, puis par l'école de Francfort en Allemagne jusqu’en 1933 avec Georg Lukács, Max Horkheimer, Marcuse, Erich Fromm, Walter Benjamin un des fondateurs du freudo-marxisme (synonyme de MC Marxisme Culturel), Franz Léopold Neumann,  Ernst Bloch, théorisé partiellement à partir des années 50 aux états unis avec Théodore W. Adorno  et surtout Jurgen Habermas théoricien allemand du MC (Marxisme Culturel qui est dit souvent sciences sociales). Il est avec Axel Honneth l'un des représentants de la deuxième génération de l'École de Francfort, et développe une pensée qui combine le matérialisme historique de Marx avec le pragmatisme américain, la théorie du développement de Piaget et Kohlberg, et la psychanalyse de Freud en deux mots du Marxisme Culturel !

Monsieur Perrier dans cette deuxième partie traitant (et c’est très rare) du marxisme culturel nous affirme très justement que : «ce prurit néomarxiste constitue le limon sur lequel prendra forme la rectitude politique – nouvelle police de la pensée du XXIe siècle. Il fallait bien mener à terme ce projet de déconstruction des repères identitaires et des enjeux langagiers pour qu’en l’absence de consensus social, la nouvelle intelligentsia nous impose sa police de la pensée». CQFD.


L'historien William S. Lind théoricien du marxisme culturel et du concept de guerre de 4e génération ou Patrick Buchanan, ont affirmé en outre que le MC ou marxisme culturel est une souche dominante de la pensée au sein de la gauche américaine, (occultant partiellement sa dimension «internationaliste» de prise du pouvoir mondial) destinée à promouvoir la désagrégation de la culture occidentale. William S. Lind dans the origins of political correctness se demande comme vous et moi d’où vient tout ce dont vous avez entendu parler ce matin - le féminisme des victimes, le mouvement des droits des homosexuels, les statistiques inventées, l'histoire réécrite, les mensonges, les revendications, tout le reste - d'où vient-il ? Pour la première fois de notre histoire, les Américains et les Européens doivent avoir peur de ce qu'ils disent, de ce qu'ils écrivent et de ce qu'ils pensent. Ils doivent avoir peur d'utiliser le mauvais mot, un mot dénoncé comme offensant ou insensible, ou raciste, sexiste ou homophobe. Cherchez pas, le «multiculturalisme» nouveau est arrivé ! Il est évident que ce multiculturalisme avec les invasions immigrationnistes n’est qu’une excroissance du marxisme culturel pour détruire les cultures traditionnelles intrinsèques à la société occidentale pour les remplacer par des sous cultures permettant le contrôle plus facile des «peuples».            
Tout d’abord un constat s’impose, les Marxistes internationalistes et mondialistes légaux ont beaucoup de difficultés à trouver aujourd'hui des «prolétaires» ou des «opprimés»  pour soutenir leurs visées révolutionnaires ou dans le cas des «capitalistes» asservir des «masses» de moins en moins laborieuses (Celles qui font le boulot pour des salaires de misère et des retraites de merde), et l’un comme l’autre vous prennent pour des imbéciles ! (En restant poli).
Pour récupérer le soutien «populaire», les Marxistes Culturels d’aujourd’hui doivent étendre la prétendue défense des «prolétaires» aux «nouveaux prolétaires» que sont désormais les femmes à protéger contre les «hommes machistes» (Sauf dans le cas de l’Islam conquérant mais ceci est une autre histoire); les étrangers contre les «nationaux racistes» ; les homosexuels contre les «homophobes» (Sauf dans le cas de l’Islam conquérant mais ceci etc. etc.) ; les «humanistes, tolérants ; pacifistes et démocrates» contre les «Chrétiens nationalistes et  réactionnaires» ; les délinquants et autres racailles antisémites et albophobe contre la «police violente et agressive» ; comment procéder : pour y arriver, les MC, Marxistes culturels doivent accuser leurs ennemis de racisme, d'antisémitisme, d'homophobie, de fascisme, de nazisme, de conservatisme ; avec quel outil : l’idéologie du «politiquement correct» qui réduit le champ de la liberté d’expression, exclut la mention de certains thèmes dans le débat public et partant empêche toute critique du Marxisme Culturel; pourquoi agir de la sorte : l'objectif des Marxistes culturels est de discréditer la nation, la patrie, les hiérarchies, l'autorité, la famille, le christianisme, les valeurs, l'ordre et la morale pour favoriser l'émergence d'une «nation mondiale ultra égalitaire et multiculturelle sans âme ni racine». Cela bien sûr avec l’aide des ex Mass Médias (Devenues aujourd’hui de simples médias ou ensemble des moyens de diffusion de masse (Organisations de «masse»= base de l’idéologie marxiste) de l'information, de la publicité et de la culture, c'est-à-dire des techniques de propagandes et des instruments audiovisuels et graphiques, capables de transmettre rapidement le même message à destination d'un public très nombreux et très très peut «cultivé».
La suite ici... Chapitre 2 Chapitre 3 chapitre 4

Michel Alain Labet de Bornay


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