lundi 1 avril 2019

Pourquoi dis-je merci à monsieur Christian Delarue ?




Pour ceux qui suivent mes articles sur Internet depuis plus de 10 ans, ils me savent libertarien minarchiste.

Je vous invite à lire cet article du 11 janvier 2010 : La vraie politique, une perspective d'un économiste Québécois sur l'actualité. Je vous en donne ici un extrait qui représente bien ma propre pensée : «Pour la plupart des gens, la façon de voir la politique est selon le fameux clivage gauche / droite. Pour moi, c’est un anachronisme. Ce clivage est apparu en France en 1789 dans un débat concernant le poids de l’autorité royale face au pouvoir de l’assemblée populaire. Cette façon de faire s’est par la suite propagée à presque tous les systèmes politiques «d’assemblées». Ce clivage convenait peut-être à la réalité de cet espace-temps en particulier, mais il est aujourd’hui totalement incohérent. Le problème avec ce clivage est qu’il y a, autant à gauche qu’à droite, des individus que je qualifierais d’étatistes. La seule différence entre eux est que d’un côté ils veulent utiliser l’État pour grossir le filet social et renforcer l’égalitarisme de la société alors que de l’autre ils veulent utiliser l’État pour obtenir des faveurs économiques pour les entreprises (protectionnisme, subventions) et pour intervenir dans l’économie (plans de relance) et sur la scène internationale (guerres, impérialisme). Qu’ils soient de gauche ou de droite, les étatistes sont tout aussi néfastes pour la société et pour les libertés individuelles. C’est pourquoi les libertariens ne s’identifient pas vraiment à aucune de ces idéologies. Pour approfondir le sujet lire aussi en cliquant ici.

Ceci étant posé, il est un sujet qui devrait faire la une des médias du monde entier et qui est totalement tenu sous le boisseau du politiquement correct. Car pour savoir si vous voulez vraiment vous faire sodomiser avec de la vaseline ou avec du sable il est primordial de me lire !
Avec ici : What is a cultural marxisme publié le 16 janvier 2018 j’avais l’espoir de réveiller un peu les gens. J’écrivais : «Le marxisme culturel se charge de la destruction des valeurs de solidarité telles la famille ou la nation, la destruction des repères culturels et moraux fondateurs en sabotant les morales chrétiennes, l’utilisation dans l’enseignement du sexe et notamment de l’homosexualité pour transgresser la morale traditionnelle et créer de nouvelles revendications clivantes dans la société, l’affaiblissement de l’éducation par une baisse progressive du niveau et une élimination de la sélection afin de faire disparaitre tout repère chez les jeunes, noyautage de la magistrature pour culpabiliser les victimes et exonérer les criminels, création d’une dépendance financière croissante vis à vis de l’état afin de créer une population asservie et assistée, substitution progressive de la famille monoparentale ou homoparentale à la famille traditionnelle comme modèle de société, promotion d’une forme exacerbée de féminisme jouant sur la jalousie entre sexes plutôt que sur leur complémentarité, propagation des grandes peurs écologiques, totalement fictives et manipulées à longueur d’années, voilà qui peut faire préférer la fréquentation des témoins de Jéhovah (à consommer avec modération tout de même) plutôt que des suppôts du marxiste culturel. Mais le marxisme culturel est aujourd’hui triomphant. On peut citer comme victoires du marxisme culturel l’adoption de mesures communistes, sans prise de pouvoir formelle des partis communistes : Monsieur le professeur Ignacio M. García Medina offre une belle présentation dans laquelle il réfléchit à l'assaut marxiste culturel sur l'éducation et la culture avec de nombreux exemples dans son discours du 21 juillet 2016 à la XI Université d'été de l'IJM à Lanzarote. Un léger sursaut très anecdotique a lieu aujourd’hui contre l’idéologie communiste classique notamment chez monsieur Stéphane Courtois. Attention toutefois les marxistes culturels d’aujourd’hui nettement conscient de la chose ont crus trouver la parade en disant : Le marxisme culturel est une théorie du complot, c’est m’sieur Jérôme Jamin un prof belge stalinien de l’Université de Liège en Belgique qui utilise ses fonctions afin de conduire des activités antinationales (Oui, vous avez bien lu antinationales !). Michel Colluci dit Coluche notre grand philosophe Français  disait : «Savez-vous maintenant que les Français ils nous prennent pour des imbéciles ? Ah, puis au début, ça est un peu ! Puis après ça est un gros peu, hein ! Hé, moi, je le sais bien, parce que je suis allé à Calais. Pendant le wikende. C'est parce que ma femme avait gagné des skis nautiques, et puis par chez nous, c'est tout plat, y a pas de lacs en pente, hein !». Monsieur Jamin est donc jusqu’à preuve du contraire un étranger (qui parle pas l’étranger mais pas français tout de même) Coluche disait aussi : «Ce serait raciste de penser que les étrangers n'ont pas le droit d'être cons». Vous allez me : «oui mais certains suisses aussi parlent Français», d’accord Coluche y avait pensé en disant : «Les Belges et les Suisses, c'est les deux seuls qui ont pas compris qu'en fait c'était la même chose. C'est à cause de la distance, là-bas, ils se disent, c'est sûrement pas pareil, mais ils se gourent... Non parce que un vrai con en Suisse, c'est un Belge, mais dans l'ensemble ça valait pas le coup de faire deux pays rien que pour ça, hein, ils auraient pu se démerder... », et aussi : «J'ai eu des plaintes des Suisses: "Monsieur, vous faîtes toute une publicité aux Belges, tout ça. Alors que nous on a les Suisses-Allemands, ils sont largement aussi cons!»
Le gros problème est qu’aujourd’hui cette idéologie est dominante dans le monde entier je vous invite à lire en cliquant ici ; extrait : «Le débat politique est précédé et accompagné d’un débat-culturel, le méta-débat, le cadre conceptuel, la «fenêtre de discours» ou encore «l’agenda politique» (anglicisme), Weltanschauung ou même Zeitgeist. En termes marxistes : «l’hégémonie culturelle» ou «l’idéologie dominante». Le marxisme culturel consiste à modifier ce cadre philosophique de manière subtile, en faveur du collectivisme et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir ultérieure. Il consiste aussi à mentir, manipuler, désinformer, user d’arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer des arguments auxquels on ne croit pas soi-même, dans le but de saborder les sociétés non socialistes». 
Vous avez noté ? Le marxisme culturel consiste à modifier la société de manière subtile, en faveur du collectivisme et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir ultérieure.
Le socialisme et d’autant plus le marxisme culturel étant absurde aussi bien philosophiquement qu’économiquement, plus le socialiste ou le marxiste culturel sera intelligent et informé, moins il sera un idiot utile, et plus il sera un hypocrite et un manipulateur. Les arguments en faveur du socialisme ne sont dès lors pas conceptuellement valables, ni même sincères : ce ne sont que des instruments rhétoriques, ce que François Guillaumat a appelé «faire du bruit avec la bouche» par opposition à un discours rationnel et honnête.
Vous venez Français d’être les témoins d’un pseudo «grand débat». Hors le cadre du débat autorisé s’appelle le «politiquement correct» un synonyme de marxisme culturel : sortir de ce cadre (au-delà des limites de quelques pourcents de divergence idéologique gracieusement autorisées aux x de service) est interdit, soit directement (censure) soit indirectement (limitation de l’accès aux médias, ostracisme, etc.).
Pour vous obliger à enfin réagir j’avais besoin d’un vrai marxiste culturel, le sieur Christian Delarue ici sur: Le grand soir là sur agoravox et son blog sur mediapart.fr
Monsieur Delarue est un vrai marxiste avoué et un délicieux communiste antiraciste. Un poème à lui seul, magnifique exemple du marxiste culturel d’aujourd’hui. Notez que ce cher monsieur est profondément sincère, le marxisme étant une religion séculière, ce brave homme est aussi sincère qu’un curé, un pasteur ou un imam, il a la foi ! Mais il ne fait vraiment pas l’unanimité parmi les marxistes d’ailleurs le grand criminel contre l’humanité Staline lui donnera personnellement sa formulation théorique en 1937 : «Le trotskisme a cessé d’être un courant politique dans la classe ouvrière ; de courant politique qu’il était sept ou huit ans plus tôt, le trotskisme est devenu une bande forcenée et sans principes de saboteurs, d’agents de diversion et d’assassins agissant sur ordre des services d’espionnage des Etats étrangers». L’insulte la plus infamante est sans doute celle d’«hitléro-trotskyste», qui connaît son heure de gloire des années 30 aux années 50 pour dénoncer la complicité et la proximité de nature entre les trotskystes et les ennemis acharnés de l’URSS. Jamais au grand jamais je n’oserais traiter de noms d’oiseaux si horribles ce bien cher desservant du culte marxiste culturel trotskiste, ainsi monsieur Delarue exemplaire fonctionnaire des finances à Rennes peu dormir tranquille…  pour l’instant.
Aux difficultés de circonscrire l'anticommunisme en tant qu'objet d'études politique s'ajoutait l'usage du terme, au cours de l'histoire, par les communistes eux-mêmes : l'accusation d'«anticommunisme» est ainsi employée comme un argument disqualifiant contre leurs adversaires, qualifiés d'«anticommunistes primaires». Les «anticommunistes», terme englobant l'ensemble des opposants au communisme, ont pu ainsi être accusés de relayer la propagande de la CIA, ou être assimilés au néofascisme, voire au néonazisme. Si ce n’est comme moi qualifié de multirécidiviste de la haine raciste. Les communistes ont été, au cours de la Guerre froide, relayés dans cet usage par leurs «compagnons de route», à l'image du ténia Jean-Paul Sartre qui déclarait en 1961 : «un anticommuniste est un chien, je ne sors pas de là, je n'en sortirai plus jamais». Youaf youaf, moi je pisse en levant la patte mais considère les communistes comme des égarés. À l'époque, l'accusation d'anticommunisme sert également à stigmatiser des opposants au stalinisme qui, dénonçant le communisme soviétique comme une imposture, se revendiqueraient eux-mêmes d'une forme alternative du communisme, à l'image des trotskistes comme monsieur Delarue.

ça commence là : Avant-propos










Ouf vous en avez fini !
Normalement après avoir lu cet essai d’ethnologie politique en forme de bonum factum, pour vous la sodomie à sec ou avec vaseline ce sera terminé.
Michel Alain Labet de Bornay



2019. Agence de Presse AIS (Accréditation International System). Trade Mark. Tous droits réservés.
Ce matériel peut être publié, diffusé ou redistribué dans la mesure de la citation de la source.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire