jeudi 11 juin 2009

Masocratie ou demochisme ?

Super Dupont... La France , la France, la France aussi est une démocratie...!

Par Jacques KUPFER Ancien président du Likoud Mondial Président du bloc National des juifs francophones

Nous sommes décidément non seulement un peuple particulier mais nous présentons une pathologie unique au monde. Le terrorisme intellectuel exercé par la gauche dans notre pays par l’intermédiaire de nos medias et les séquelles d’une vie de Galouth n’ont d’égal que le manque de courage de la droite israélienne qui n’ose plus parler librement et clairement, qui semble effrayée d’avoir raison.
La gauche a imposé un langage du "politiquement correct" et affiche une impudence permanente devant ses actions et ses propos les plus déconcertants les plus douloureux et les plus destructeurs sur le plan national. Elle continue encore à se féliciter des accords d’Oslo, à vanter l’héritage de ses signataires, à se féliciter de la destruction du Gouch Katif et de l’invention fantasque d’un "droit palestinien". Les accord d’Oslo ne sont en fait que la concrétisation de ce syndrome scandinave de Stockholm dont elle souffre.
On n’a pas imaginé en France que Daladier puisse être félicité après la seconde guerre mondiale ou porté à la présidence de la république française. Chamberlain en Angleterre est objet de mépris et nul ne songe à expliquer aux générations britanniques montantes l’héritage politique qu’il a laissé.
Nous sommes en état de guerre et dans chaque pays dans cette situation, l’entente avec l’ennemi est passible de peine de mort. Un pays se doit de se défendre contre l’ennemi extérieur mais également contre la cinquième colonne intérieure de ceux que l’ennemi a mobilisé, acheté ou dupé.
JUIF, SIONISTE …ET DEMOCRATIQUE
L’une de ces dramatiques expressions qui sont devenus désormais une obligation est de déclarer qu’Israël est un état juif ET démocratique. Comme si le monde était en admiration devant la démocratie israélienne et nous était reconnaissant de pratiquer les règles inhérentes à ce principe politique. Comme si nos voisins et ennemis étaient mis au ban des nations pour leurs pratiques médiévales, pour leur totalitarisme féodal et dictatorial, pour leurs exécutions barbares, pour l’inexistence du mot "démocratie" en arabe. Comme si le monde était béat d’admiration devant notre système politique qui permet à une cour suprême non élue de dicter des lois et décrets anti-nationaux au peuple d ’Israël et à ses élus "démocratiquement élus". Lorsque nous définissons Israël comme un Etat juif et sioniste, nous affirmons notre caractère unique et éternel.
Nous réaffirmons l’origine et la finalité de notre Etat. Le fait qu’il soit démocratique n’a rien d’exceptionnel, rien d’insolite ni de distinctif et les lois de liberté nous sont connues et furent pratiquées depuis les temps de Moise, de nos Juges, de nos Rois et de nos Prophètes. Mais la gauche nous a créé un réflexe de Pavlov nous amenant à ajouter automatiquement le terme "démocratique" dès que nous parlons de notre Etat. Cette démocratie israélienne pour la gauche n’est pas le système permettant de défendre les intérêts du peuple juif, les expressions de son patriotisme, son aspiration à vivre en sécurité, sa légitime aspiration à la souveraineté sur toutes les parties libérées de la Patrie, son éducation sioniste de la jeunesse. La démocratie pour la gauche israélienne est le bouclier protecteur des ennemis de la nation, la possibilité pour ceux qui rêvent de détruire l’Etat et de massacrer ses habitants juifs, de le clamer haut et fort sous protection policière "démocratique".
C’est la possibilité pour un député arabe en fuite et collaborateur du Hezbollah de percevoir sa retraite, la possibilité pour les familles des terroristes "martyrs" de toucher les allocations familiales, la possibilité pour les arabes résidant sur notre terre de voter et décider de notre avenir.
C’est la possibilité pour une certaine frange de la gauche de collaborer avec nos ennemis et d’expédier aux instances internationales et à la Maison Blanche les photos et rapports concernant la moindre terrasse construite par un pionnier en Judée Samarie. La démocratie israélienne permet à un professeur de l’Université de Jérusalem de nier l’existence du peuple juif et de continuer à percevoir son salaire universitaire payé sut les fonds ramassés auprès des donateurs sionistes de Golah. La démocratie israélienne permet à des députés arabes de cracher leur fiel contre notre pays, son armée et ses représentants et d’être payés par nos impôts. La démocratie israélienne permet de traiter de "fasciste" une proposition de loi portant sur la loyauté à l’Etat et à ses structures, autorise la résidence sur le territoire national de ces "intellectuels juifs" qui organisent le boycott de nos universités israéliennes.
LE CRIME DE LA GAUCHE
Le véritable crime de la gauche contre le peuple juif est sa volonté de continuer la politique de Rome qui a voulu annihiler tout lien entre la terre d’Israël et le peuple d’Israël. C’est ainsi que les Romains ont nommé "Palestina" la terre juive et c’est ainsi que la gauche juive, héritière de l’ennemi romain, continue d’appeler notre terre sous le nom de Palestine, de "territoires", de "territoires occupés" et les squatters des "palestiniens". Ils évitent d’utiliser le véritable nom de "Judée Samarie" et de désigner sa population sous le terme "arabe". La démocratie israélienne ne me permettrait pas de désigner sous le qualificatif de traîtres les membres de "La Paix maintenant", de "BeTselem" ou de déclarer agent de l’étranger un Beilin recevant des fonds des ONG anti-israéliennes de l’Union européenne car ce serait une incitation à la violence !
Et pourtant il ne saurait y avoir que deux possibilités. Il s’agit soit de manœuvres anti-nationales soit de stupide aveuglement de haine de soi, soit de trahison soit de masochisme. La démocratie ne doit pas permettre à ses ennemis de la miner et de détruire les fondements permettant son exercice. Il est temps de dire clairement que nous rejetons la démochisme et la masocratie car nous choisissons le régime de la liberté juive et d’une authentique démocratie.
Si c’est une trahison, les membres de ces mouvements gauchistes qui ont réussi à contaminer même la partie plutôt saine de la gauche juive doivent trouver leur place dans une cellule carcérale. S’il s’agit de pathologie aigue de haine de soi, de masochisme exacerbé, ils doivent trouver leur place dans une cellule capitonnée psychiatrique. Quoi qu’il en soit, la solution est dans une cellule.

C’ est bien vu et merci monsieur Kupfer : Michel Labet

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