lundi 26 juillet 2010

Traversée de la judéophobie planétaire.


Encore des propos "potentiellement" racistes !!!!
Avertissement: article retiré deux fois du Post.fr Islamo marxiste et antisémite. Après lecture et analyse attentive de votre article du 11.07.10 10h03 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du Post.fr. Le motif de retrait de votre article est : Propos potentiellement racistes(Sic) Un article dénonçant l’antisémitisme serait donc raciste pour le Post.fr mais dans quel état j’erre ? Quelle honte !

Les propos racistes, xénophobes, ou de façon générale, étant de nature à inciter à la haine raciale ou à rejeter une personne en raison de ses origines, sont  interdits par la charte du site.
(C'est monsieur Pierre-André Taguieff qui va être content d'avoir été traité de raciste sur le Post.fr !)

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Prêcheurs de haine : Traversée de la judéophobie planétaire, Pierre-André Taguieff, Editions Mille et une nuits, 2004, 962 pages, un livre à relire.

Après son essai La nouvelle judéophobie (éditions Mille et un nuit, 2002), Pierre-André Taguieff avait poursuivi dans le volumineux Prêcheurs de haine sa réflexion sur la vague d'antisémitisme qui touche la France depuis 2000 et sur l'"antisionisme radical".

Loin d’avoir disparu, la haine des Juifs est entrée dans un nouveau régime en se fixant sur Israël, cible d’une guerre médiatique de haute intensité. L’antisionisme islamo marxiste radical, dont l’objectif est la destruction de l’État juif, représente en effet la dernière figure historique prise par la judéophobie. À ce titre, négatrice du droit à l’existence d’une nation, elle constitue l’une des principales formes contemporaines du racisme. Pour comprendre comment s’est accomplie la mondialisation de cette nouvelle configuration antijuive, l’auteur dissèque le nouveau discours de propagande des ennemis déclarés d’Israël tel qu’il s’est développé au cours des années 2000-2010. La nouvelle vision antijuive, qui consiste à «nazifier» les «sionistes» en tant qu’«agresseurs» et à «judaïser » corrélativement les Palestiniens en tant que «victimes», permet d’accuser les «sionistes»’de «génocide» ou de «palestinocide». Ce discours de propagande est replacé dans son contexte international, marqué par une menace islamiste centrée sur l’appel au jihad contre les Juifs.
Analysant divers matériaux symboliques exploités par la nouvelle propagande antijuive images ou discours, P.-A. Taguieff donne à comprendre comment et pourquoi la haine des Juifs, plus d’un demi-siècle après la Shoah, a pu renaître sous les habits neufs de l’«antiracisme» et de l’«anticolonialisme» et, grâce aux médias, se diffuser en recueillant l’assentiment d’individus parfois convaincus d’être étrangers à tout préjugé antijuif.

On remarquera que Taguief ne parle pas d'antisémitisme mais de judéophobie.

En effet d’après lui, le mot « antisémitisme » (Antisemitismus) a été forgé en 1879 par un théoricien raciste allemand, à une époque où l'on croyait à l'existence de la « race sémitique », pour requalifier la vieille « haine des Juifs » sur une base racialiste (« anti-sémitisme »). Ce terme daté, repris comme auto-désignation par les nationalistes antijuifs de la fin du XIXe siècle, est impropre à désigner l'objet de ses investigations, qu'on pourrait caractériser comme la judéophobie « post-antisémite » qui s'est constituée après la Seconde Guerre mondiale. Mon objet est avant tout d'analyser l'émergence d'une nouvelle configuration antijuive, qui ne se réduit à pas à des résurgences ou à des réactivations. Il s'agit d'une configuration idéologique aux dimensions mondiales, où l'on retrouve des mots et des thèmes provenant de diverses traditions antijuives (antijudaïsme chrétien, antisémitisme nationaliste), mais où l'on trouve aussi de nouveaux motifs d'accusation centrés sur « Israël » et le « sionisme » érigés en mythes répulsifs. Pour aller à l'essentiel, la forme argumentative de cette nouvelle pensée-slogan, qui s'est développée depuis la fin des années 60, peut être ainsi résumé : « Les Juifs sont tous des sionistes plus ou moins cachés ; or le sionisme est un colonialisme, un impérialisme et un racisme ; donc les Juifs sont des colonialistes, des impérialistes et des racistes déclarés ou dissimulés ». Le « sionisme » -comme mythe répulsif et non comme réalité sociopolitique- est devenu l'incarnation du mal absolu.

L’ensemble de la « gauche » Française c’est emparé de ces slogans qui fleurissent sur le Net comme pâquerettes au printemps.

Du NPA de Monsieur Besancenot qualifié par certaines mauvaises langues de Nouveau Parti Anti Juif en passant pas les «  médias » au Mrap National islamo marxiste, qualifié par les affreux «  laïcards » de Riposte Laïque de Mouvement pour le Respect et l’Allégeance au Prophète, au Parti socialiste et aux membres de la LDH, tous ce vautrent comme des porcs en bauge dans l’anti judaïsme le plus abject.

L'amalgame polémique « sionisme = racisme », voire « sionisme = nazisme », représente l'un des plus importants héritages de la propagande communiste soviétique dont les principaux thèmes ont été repris d'abord par le monde arabo-musulman, puis, avec quelques additions, par le monde musulman transnational. Il faut rappeler que cette orchestration polémique a rendu possible l'adoption, le 10 novembre 1975, par les Nations unies, de la Résolution 3379 condamnant le « sionisme » défini comme « une forme de racisme et de discrimination raciale » ! Cette résolution dite « antiraciste » a été une grande victoire idéologique du camp communiste soviétique et de l'OLP nationaliste Islamo Marxiste: le nationalisme juif, le sionisme, devenait le seul nationalisme au monde défini officiellement comme « une forme de racisme » donc condamnable par la Convention internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Elle n'a été abrogée, dans ses conclusions du moins, qu'en décembre 1991.

Nous nous trouvons aujourd'hui dans un contexte convulsif marquée par la co-présence de deux configurations antijuives, qui, depuis l'automne 2000, à travers des violences intolérables contre des institutions juives et des individus perçus comme juifs, alimentent la vague judéophobe observable en France comme dans d'autres pays européens.


Deux configurations, nous précise Taguief L'une persistante, et bien connue, le vieil antisémitisme inhérent à l'extrême droite ou au nationalisme xénophobe (en voie de disparition ou anecdotique
dans les marges de l'espace politique (néo-nazis, skinheads, etc.).). L'autre en expansion, dont les principaux vecteurs sont la propagande des réseaux d’ultra gauche marxistes et islamistes radicaux et la démagogie des nouveaux gauchistes marxistes : néo-communistes du PCF et néo-gauchistes, alter mondialistes d’ATTAC, trotskistes du NPA, anarchistes «  Antifa »  et autres libertaires nidoreux, exploitant tous massivement « la cause palestinienne », célébrée comme « cause universelle » par l'ultra gauche. On peut y voir la nouvelle expression du tiers-mondisme communiste et de l'idéologie marxiste révolutionnaire : la fausse image du Palestinien martyr remplace le Prolétaire en « lutte » pour la société communiste.

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3 commentaires:

  1. Je ne suis pas seulement opposé à l'état d'israël, je suis opposé à toute forme de nation. Suis Misanthrope ?

    Ce genre de vérité toute faite, sans démonstration, ni argument vous décrédibilise.

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  2. Quand à Mr Ashram :
    Opposé à toute forme de Nation dites-vous ?

    Et alors, ce n'est que votre opinion ! Pensez-vous être celui qui a forcément raison ?
    Ce n'est pas parce que le parti d'Hitler était Nationaliste, et qu'il est advenu ce qu'il est advenu, qu'il faut condamner aimer sa Nation.

    Ma position est celle-ci (je ne l'assène pas, comme vous assénez vos avis, ce n'est que mon opinion)

    J'aime la Notion de Nation parce que j'aime la notion de diversité, de singularité, de différences, de folklores, de particularité, de fantaisie, de distinction, de différences, d’identité, de nuance, de contraste, de disparité, etc…. etc…
    Vous voyez tout le contraire du racisme.
    Le problème Ashram ne vient pas d’une notion ou d’une Nation, mais de ce qu’on EN FAIT !!!
    Quoi de plus beau que la notion de groupes quand par exemple :
    - Une famille, une Association, une union, une confrérie, une coopération, etc… etc….
    Voila pour moi, si nous abolissions les différences cela amènerait un monde sans nuance, fade, insipide, et ennuyeux. Et nous savons où mène l’ennui « la mère de tous les vices ». Cela deviendrait le chaos !
    Ce n’est pas contre la Nation, ou les Régions qu’il faut se battre, c’est contre la HAINE, tout simplement.
    Alors vous aussi tout comme « pomme » vous me faites rire, car votre combat ne vient en fait que de votre impartialité.
    Et ce sont des gens comme vous qui venez nous traiter d’extrémistes – Non mais on rêve !!

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  3. " Les Juifs sont tous des sionistes plus ou moins cachés "

    Seulement ce sont les sionistes radicaux qui font infuser cet amalgame, et comme le dit votre article, en rajoute à la judéophobie, puisque chaque juif étant identifié à Israël, il devient dans la pensée forcément complice.
    Ce qui arrange bien les ultras...

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