Suite et fin de « l’affaire » montée par l’organisation marxiste polylogiste MRAP initiatrice de la campagne antisémite BDS, et dite de Brice Hortefeux.
Les marxistes du MRAP ont perdu ! |
Ici reproduit in extenso l’attendu de la décision : « Attendu qu’en prononçant ainsi, la cour d’appel a justifié sa décision ; qu’en effet, d’une part, un propos injurieux, même tenu dans une réunion ou un lieu publics, ne constitue le délit d’injure que s’il a été "proféré", au sens de l’article 23 de la loi sur la presse, c’est-à-dire tenu à haute voix dans des circonstances traduisant une volonté de le rendre public ; que, d’autre part, le droit d’agir reconnu aux associations habilitées par l’article 48 -1 de la même loi n’est prévu que pour les délits limitativement énumérés par ce texte ».
Rappel des faits : Durant l’université d’été de l’UMP, à Seignosse, dans les Landes. Le ministre de l’Intérieur discute avec des jeunes gens de l’UMP : dédicaces, serrages de main, photos etc. etc.
Parmi ses supporters, il y a Amine Benalia-Brouch, manifestement avide de lui serrer la main et d’être pris en photo avec lui.
Bonnes blagues dans l’entourage du ministre : « Ah oui, ça c’est l’intégration... et lui, il parle arabe, hein ! » Humour bien de chez nous à la bonne franquette.
Marie Apathie, secrétaire départementale UMP dans les Landes affirmeras même: « Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière. »
Monsieur Hortefeux renchérit : « Il ne correspond pas du tout au prototype, alors. »
Elle : « C’est notre petit Arabe... »
Le ministre : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. »
Voir ici l'article diffamatoire contre un ministre de la république par l'organisation marxiste MRAP.
Le mouvement marxiste culturel déclare que les propos (privés) de monsieur Hortefeux ne sont pas l’expression d’un racisme « biologique » (hiérarchie des races), mais un racisme culturaliste (hiérarchie des cultures). Ce que les militants d’ultra gauche nomment un « racisme » structurel ».
La hiérarchisation des cultures serait devenue par la grâce de ce mouvement marxiste du racisme. Mais de qui ce moque ce mouvement ?
D’ après ces idéologues marxistes polylogistes dans le cas présent, il s’agirait pour eux d’une représentation qui opposerait non plus les Français aux étrangers, mais des catégories de Français entre eux.
Ceux qui seraient légitimes et ceux qui ne le seraient pas. Ces propos induiraient des représentations « racistes » ou, à tout le moins, « racialistes » de l’identité nationale. Les Français ne seraient pas tout à fait égaux. Certains seraient au cœur de la francité et d’autres à la marge.
On retrouve là le fallacieux discours marxiste culturel des « militants » du MRAP : Lire ici un exemple par MRAP Landes.
Extrait : « … la fédération des Landes du MRAP lutte contre les discriminations qui représentent le racisme dans sa forme structurelle.
Le racisme structurel ? Mais c’est quoi ? Le racisme structurel ou racisme institutionnel selon l’épistémologie marxiste culturelle habituelle aux organisations d’ultra gauche de type MRAP ferait référence aux règles, aux normes, aux routines et aux modes de comportements et d’attitudes qui seraient présents dans les institutions/structures qui feraient obstacle à l’obtention par les minorités ethniques ou religieuses des mêmes droits et des mêmes chances que ceux dont peut disposer la majorité de la population. Il/elle peut être ouvert(e) ou caché(e), intentionnel (le) ou involontaire.”Le racisme institutionnel serait donc le manquement collectif d’une organisation à assurer un service professionnel et approprié aux personnes en raison de leur couleur, de leur culture ou de leur origine ethnique. En savoir plus. »
Revenons un instant sur cette notion marxiste de hiérarchisation des « cultures » qui serait un « racisme » culturel.
Il existe bien dans le monde des hiérarchies de fait des cultures. La culture est un fait anthropologique qui ne réunit pas tous les groupes humains, la diversité de leurs cultures particulières les séparant les uns des autres.
Aussi si l’on cherche à ramener les cultures à l’identité de la culture, il convient de les ordonner selon un critère commun. Dans la mesure où la culture comme fait anthropologique coïncide avec l’opposition à la nature, il est possible d’ordonner les cultures particulières par rapport au degré particulier de leur opposition à la nature. En ce sens il est légitime de hiérarchiser les cultures humaines par rapport à ce critère, c’est-à-dire de leur donner à chacune une place dans un système de valeur.
Les marxistes culturels de type mrapistofurieux avec leur attitude de fanatiques bornés, qui ne peuvent imaginer que quelqu'un puissent être plus raisonnable ou plus intelligent qu'eux-mêmes opposent à ce prétendu « racisme structurel » une notion de « relativisme culturel ».
Ce relativisme ne doit pas être confondu avec la tolérance, car il ne tolère aucune critique ni aucun argument rationnel, puisqu'il les réduit à des assertions elles-mêmes relativistes. Tout énoncé n'est plus que le reflet de la situation sociale, du milieu, de la culture, des préjugés, etc., de la personne qui le formule.
Ainsi mon discours libertarien est qualifié depuis des années par les fanatiques marxistes du MRAP de « fasciste » ou « Facho », « raciste », si ce n’est « nazi » !
De cette façon, ce relativisme marxiste culturel ouvre paradoxalement la voie à l'interventionnisme politique. Par exemple, la liberté d'expression peut être réprimée : puisque tous les arguments se valent, on peut en interdire certains, il suffit de décréter que celui qui les émet est motivé par la "haine" ou le « racisme ».
C’était le cas dans l’affaire Hortefeux comme dans le cas de nombreuses personnes faussement accusées par l’organisation marxiste MRAP de « racisme ».
Le relativisme marxiste Mrapistofurieux se présentant comme une théorie irréfutable, qui n'apporte rien et qui n'explique rien ouvre la voie à l'irrationnel et à l'arbitraire politique tel qu'il existe dans les sociétés collectivistes : "la fin justifie les moyens", "tout est politique".
Il n'y a pas de vérité unique, mais des façons de penser différentes : c'est le polylogisme, qui implique que l'on puisse attribuer a priori, à différents individus, différents modes de raisonnement, divers processus rationnels, ou d'inégales capacités logiques, selon leur appartenance à des catégories déterminées.
Le marxisme et l’idéologie « antiraciste » procèdent à l’évidence de ce genre d'idées fausses (ce qui n'empêche pas les marxistes et autres militants du MRAP d'affirmer que leurs "enseignements" sont objectivement vrais) :
Marx et les marxistes et au premier rang d'entre eux le philosophe « prolétaire » Dietzgen ont enseigné que la pensée est déterminée par la situation de classe de celui qui pense.
Ce que la pensée produit n'est pas la vérité, mais des idéologies. Ce mot signifie, dans le contexte de la philosophie marxiste, un déguisement de l'intérêt égoïste de classe à laquelle appartient l'individu qui pense.
C'est pourquoi il est inutile de discuter quoi que ce soit avec des personnes d'une autre classe sociale.
Les idéologies n'ont pas besoin d'être réfutées par un raisonnement déductif ; elles doivent être démasquées en dénonçant la situation de classe, l'arrière-plan social de leurs auteurs. Ainsi les marxistes ne discutent pas les mérites des théories physiques ; ils dévoilent simplement l'origine bourgeoise des physiciens.
Les marxistes ont eu recours au polylogisme parce qu'ils ne pouvaient pas réfuter par des méthodes logiques les théories développées par les économistes bourgeois ou des déductions tirées des théories démontrant le caractère impraticable du socialisme.
Ne pouvant démontrer rationnellement la solidité de leurs propres thèses ou la fragilité des idées de leurs adversaires, ils ont dénoncé les méthodes logiques acceptées. Le succès de ce stratagème marxiste fut sans précédent. Il a servi de preuve contre toute critique rationnelle aux absurdités de la soi-disant économie et la soi-disant sociologie marxistes. Ce n'est que par supercherie logique du polylogisme que l'étatisme pouvait s'implanter dans les esprits modernes.
Les Nazis utiliseront de la même façon le polylogisme, préparé pour eux par les marxistes. Les opinions qu'ils rejettent sont dites fausses, parce que juives ou non aryennes, de même que pour les marxistes est faux ce qui est "bourgeois" ou non-prolétaire. Les dissidents appartiennent à deux catégories : les étrangers (membres d'une classe non prolétaire, ou d'une race non aryenne) et les traitres (à leur classe, ou à leur race).
Le relativisme culturel poussé à l'extrême aboutit ainsi au totalitarisme collectiviste et aux camps du Goulag :
Le relativisme culturel exprimé par les marxistes et autres « militants » du MRAP est une forme de mépris : On peut juger que les autres ont des mœurs indignes, sauvages, fondées sur des erreurs, arriérées, dangereuses, immorales et s’abstenir d’en faire état et d’intervenir en disant que c’est leur culture qui veut ça.
Par ailleurs, le relativisme culturel qui défend le principe du respect des différences (différentialisme) conduit logiquement à respecter toutes les cultures qui, elles, ne font preuve d’aucun respect.
Par exemple selon un sondage Ifop publié dans le Figaro daté du 25 octobre 2012, 60% des français s’inquiètent (Ont-ils peur ?) de la présence trop visible et envahissante de l’Islam sur leur territoire et 43% le jugent comme une vraie menace sans en préciser la nature.
Sans nul doute le MRAP y verra un relent de « racisme » et dans cette inquiétude dans l’attitude de la majorité des français vis-à-vis de l’invasion de leur territoire par l’Islam, mais c’est faire fi du monstrueux antisémitisme et du racisme que l’on trouve dans les textes fondamentaux de l’Islam et qui nourrit l’action des « radicaux » musulmans. Quand on prétend être la meilleure communauté jamais apparue sur la terre, cela s’appelle comment au fait ? De l’ethno différentialisme ? Du racialisme ? Du racisme cordial ? Du racisme structurel ou du racisme primaire ?
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