Une photo postée sur Twitter contredit très nettement
l'impression de foule véhiculée par les images de la chaîne de télévision à la
botte du pouvoir socialiste TF1. Peuple de France cassez vos télévisions !
Les médias vous manipulent !
Melenchon triche.
C'est une photo postée par
le journaliste de France 24 Stefan de Vries qui a mis la twittosphère en
ébullition. Prise depuis un balcon, elle montre le « camarade »trotskiste Jean-Luc Mélenchon lors d'une interview
accordée à TF1 avant la marche "pour la révolution fiscale", dimanche
1er décembre qui a fait un énorme « flop ». Sur ce cliché,
l’apparatchik du Front de gauche se situe entre la caméra de télévision et un
petit groupe d’activistes nidoreux brandissant le drapeau rouge du sang des dizaines de millions de morts
innocents victime de l’idéologie marxiste venus le soutenir. Jusque là, tout va
bien.
Mélenchon, le clown milliardaire.
Le problème, note l'auteur
de la "twitpic", c'est que les images relayées par la chaîne de
télévision marxiste culturelle spécialiste
de l’info truquée donnent une version bien différente de la scène : à la faveur
d'un zoom serré, la vidéo tournée en direct par TF1 laisse croire que Jean-Luc
Mélenchon se situe devant une foule autrement plus importante.
Le fossé visuel entre la
scène photographiée par Stephan de Vries et la même scène filmée par la chaîne
marxiste culturelle TF1 a le don d'interpeller et d'agacer de nombreuses
personnes sur Twitter et sur la toile, où l'on fait circuler massivement les
deux angles de vue. Fait aggravant, « l'affaire » survient dans le
contexte d'une spectaculaire guerre des chiffres : là ou la préfecture évoque à
peine 7.000 manifestants réunis contre « l'injustice fiscale », les
organisateurs communistes en revendiquent 100.000. Pour les opposants au
camarade Jean-Luc Mélenchon, l'affaire est entendue : la fausse impression de
foule donnée par le Journal de Claire Chazal résulterait d'une stratégie
manipulatrice – initiée par le FDG, avec
la complicité de TF1, visant à conforter l'estimation optimiste délivrée par le
camarade trotskiste et ses complices.
Le Front de Gauche ? Des tricheurs !
De fait, ce tout petit groupe
d’une vingtaine de camarades « supporters » s'est installé en
arrière-plan à l'initiative du Front de gauche, a finalement déclaré au
Huffington Post Alexis Corbière, Son
blog. secrétaire national du Parti de gauche (PG) Militant trotskysteen
charge notamment de la lutte contre la fantasmée « extrême droite »,
Conseiller de Paris, premier adjoint à la Maire du 12e
arrondissement et proche de monsieur Mélenchon ? Benoîtement il nous avoue
« Les
images ont une dimension politique [...] » la manipulation, le mensonge
marxiste du Front de Gauche avec la complicité d’une chaîne de télévision c’est
ça la « politique » chez les marxistes ? « Pour présenter une manifestation, on
n'allait pas faire l'interview dans une rue déserte. Il est donc logique
d'avoir voulu donner une dimension militante aux images » Ah oui ;
c’est logique chez les communistes de tromper le peuple ! De prendre les
Français pour des nigauds ! Bas les masques les cocos !
Melenchon ? Un tricheur marxiste !
Que le camarade
milliardaire Mélenchon se plie à cette tricherie, à mise en scène nauséabonde comporte
quelque chose de paradoxal, souligne Samuel Laurent sur le site du
Monde : « Toujours prompt à fustiger les médias et les
journalistes, le dirigeant du Front de gauche n'hésite pas à participer à cette
mise en scène de l'information si elle sert ses intérêts. ».
À ce décalage typiquement marxiste
culturel avec la réalité s'ajoutent les mots de la présentatrice Claire Chazal
: qui en tant que professionnelle ne saurait avoir été abusée par l'effet
d'optique, elle déclare qu'on « aperçoit les gens qui se massent »
derrière l'homme politique (à 4:10 sur le replay) jusqu’ou va se nicher la
complaisance ?
Chazal Mélenchon complices ?
Sur la toile, on joue la
surenchère : une photo représentant le cortège de la manifestation des idiots
utiles se voit accusée de trucage, même si elle provient d'une source soi
disant fiable (l'AFP ou Agence France Peste). Il est vrai que la compression
des plans provoqués par l'abus de copié-collé de feux rouges participe à
amplifier l'impression d'une foule compacte sur le boulevard de l'Hôpital. AFP,
Front de Gauche, TF1, même combat !
L'Agence France Presse est marxiste culturelle !
En tout cas merci à l’apparatchik
Mélenchon, à l’Agence France Putasse à madame Chazal et à TF1 pour cette mise
en scène hautement comique ! Ca me fait penser à Tintin chez les Soviets !
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Actualité > Politique > Interview mise en scène sur TF1 : Mélenchon joue la carte de l'ironie... Interview mise en scène sur TF1 : Mélenchon joue la carte de l'ironie... Publié le 03-12-2013 à 18h41 Renaud Février Par Renaud Février ... et règle ses comptes avec les journalistes et la twittosphère. Partager sur Facebook 35 Partager sur Twitter 63 Partager sur Google+ 2 Partager sur Linkedin 0 Envoyer cet article à un amiRéagir 51 Recevoir les alertes actualité
Jean-Luc Mélenchon interrogé par TF1, le 1er décembre (Capture d'écran/TF1 - @stefandevries/Twitter) Jean-Luc Mélenchon interrogé par TF1, le 1er décembre (Capture d'écran/TF1 - @stefandevries/Twitter) Sur le même sujet
» Mélenchon sur TF1 : le zoom qui fâche » Révolution fiscale : "La stratégie du Front de Gauche est illisible" » Désir : Mélenchon "veut tellement l'échec de la gauche" » "Révolution fiscale" : Mélenchon a marché sur Bercy
"3 décembre, photo truquée : les feuilles sont vertes. Mais photo révélatrice : je suis totalement isolé." C'est par ce tweet, ironique, publié mardi 3 décembre, que Jean-Luc Mélenchon a choisi de répondre à la polémique suscitée par la mise en scène de son interview accordée à TF1 avant la marche "pour la révolution fiscale", dimanche 1er décembre.
Interrogé en direct par Claire Chazal alors qu'il se trouve dans l'avenue des Gobelins à Paris, Jean-Luc Mélenchon apparaît à l'écran devant de nombreux manifestants agitant des drapeaux. Problème : une photo prise par un journaliste de la télévision commerciale des Pays-Bas, RTL4, depuis un balcon à proximité, montre que ce groupe ne compte qu'une dizaine de personnes et n'est présent que pour le décor. Une mise en scène qui peut se comprendre d'un point de vue pratique - l'interview avait lieu avant le début de la manifestation, à l'écart du lieu du rassemblement, dans une rue parallèle où Jean-Luc Mélenchon venait de déjeuner - et médiatique - il fallait "faire nombre" - mais qui a mis la twittosphère en ébullition. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel est saisi.
Il faut préciser que l'affaire tombe mal pour le leader du Front de Gauche, en pleine guerre des chiffres (là ou la préfecture évoque 7.000 manifestants réunis contre "l'injustice fiscale", les organisateurs en revendiquent 100.000), mais également pour TF1, mise en demeure par le CSA pour avoir décalé de quelques secondes le bruit des huées lors de la visite de François Hollande à Oyonnax le 11 novembre. "Complotistes du dimanche"
Mardi, Jean-Luc Mélenchon s'est également fendu d'un billet sur son blog. Il y détaille les conditions de l'interview, rappelle que le Parti de Gauche avait aussi publié une photo de la scène, avant celle du journaliste de RTL4, et dénonce le silence de la presse sur "des barrages filtrant" de CRS pour obliger les manifestants à jeter leurs drapeaux et arracher leurs autocollants en fin de manifestation.
Mais le leader ne s'arrête pas là et décrit la polémique autour de son interview comme "un coup monté bidon", qu'il dénonce à coups de "complotistes du dimanche", de "journalisme du bon monde" "glandeur", et de "vannes caca-boudins qui font du retweet". Jean-Luc Mélenchon se lâche. Et s'en prend pêle-mêle aux journalistes - "contrôlés" par l'Etat - et à la twittosphère. Il va même jusqu'à défendre ardemment TF1, évoquant une sorte de "complot" contre la première chaîne dont la petite soeur, LCI, doit devenir gratuite l'an prochain. Selon lui, les journalistes "qui ont un rond de serviette dans telle ou telle émission d'info en continu" feraient "du zèle" pour descendre TF1, en créant de toute pièce "un petit scandale déontologique". De l'anecdote au complot, il n'y aurait donc qu'un pas...
Actualité > Politique > Interview mise en scène sur TF1 : Mélenchon joue la carte de l'ironie...
RépondreSupprimerInterview mise en scène sur TF1 : Mélenchon joue la carte de l'ironie...
Publié le 03-12-2013 à 18h41
Renaud Février
Par Renaud Février
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"3 décembre, photo truquée : les feuilles sont vertes. Mais photo révélatrice : je suis totalement isolé." C'est par ce tweet, ironique, publié mardi 3 décembre, que Jean-Luc Mélenchon a choisi de répondre à la polémique suscitée par la mise en scène de son interview accordée à TF1 avant la marche "pour la révolution fiscale", dimanche 1er décembre.
Interrogé en direct par Claire Chazal alors qu'il se trouve dans l'avenue des Gobelins à Paris, Jean-Luc Mélenchon apparaît à l'écran devant de nombreux manifestants agitant des drapeaux. Problème : une photo prise par un journaliste de la télévision commerciale des Pays-Bas, RTL4, depuis un balcon à proximité, montre que ce groupe ne compte qu'une dizaine de personnes et n'est présent que pour le décor. Une mise en scène qui peut se comprendre d'un point de vue pratique - l'interview avait lieu avant le début de la manifestation, à l'écart du lieu du rassemblement, dans une rue parallèle où Jean-Luc Mélenchon venait de déjeuner - et médiatique - il fallait "faire nombre" - mais qui a mis la twittosphère en ébullition. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel est saisi.
Il faut préciser que l'affaire tombe mal pour le leader du Front de Gauche, en pleine guerre des chiffres (là ou la préfecture évoque 7.000 manifestants réunis contre "l'injustice fiscale", les organisateurs en revendiquent 100.000), mais également pour TF1, mise en demeure par le CSA pour avoir décalé de quelques secondes le bruit des huées lors de la visite de François Hollande à Oyonnax le 11 novembre.
"Complotistes du dimanche"
Mardi, Jean-Luc Mélenchon s'est également fendu d'un billet sur son blog. Il y détaille les conditions de l'interview, rappelle que le Parti de Gauche avait aussi publié une photo de la scène, avant celle du journaliste de RTL4, et dénonce le silence de la presse sur "des barrages filtrant" de CRS pour obliger les manifestants à jeter leurs drapeaux et arracher leurs autocollants en fin de manifestation.
Mais le leader ne s'arrête pas là et décrit la polémique autour de son interview comme "un coup monté bidon", qu'il dénonce à coups de "complotistes du dimanche", de "journalisme du bon monde" "glandeur", et de "vannes caca-boudins qui font du retweet". Jean-Luc Mélenchon se lâche. Et s'en prend pêle-mêle aux journalistes - "contrôlés" par l'Etat - et à la twittosphère. Il va même jusqu'à défendre ardemment TF1, évoquant une sorte de "complot" contre la première chaîne dont la petite soeur, LCI, doit devenir gratuite l'an prochain. Selon lui, les journalistes "qui ont un rond de serviette dans telle ou telle émission d'info en continu" feraient "du zèle" pour descendre TF1, en créant de toute pièce "un petit scandale déontologique". De l'anecdote au complot, il n'y aurait donc qu'un pas...
Renaud Février - Le Nouvel Observateur