De Giesbert à Barbier, en
passant par Ciotti, Pécresse, Valls et Le Pen, tous heureux de se retrouver
dans le confortable refuge de la réprobation, autour d’un caoua ou d’un vin
chaud, pour se réconforter des rigueurs des temps, et souffler un peu entre
gens de bien, communiant sur l’essentiel. Oh, comme elle est confortablement
sympathique, cette couverture de Minute. Ô merveilleux humour Gaulois ! A
ce demander quand même pour qui roule « minute ».
Et c’est donc
immédiatement le Haro sur
le Minute ! Et la Guyane quand est ce qu'elle la retrouve ? |
Et notre premier guignol Ayrault, après une journée de réflexion tout de même, de décider à 22 heures de “saisir le parquet” (pourquoi ? Pour demander l’interdiction de l’hebdomadaire ? Ce n’est pas précisé). Bien avant la décision de notre « Ayrault », dès le milieu de l’après-midi, la couverture de Minute était tweetée et retweetée par le grand concert anonyme des grands humanistes tolérants. Elle devenait incontournable, centrale, rivalisant à elle seule avec les bonnets rouges, les bonnets verts, les portiques, les radars, les rythmes scolaires, les “Hollande démission”, les centres équestres, les plombiers chauffagistes, les Français à bout, Malek Boutih, et le remaniement.
Et Patrick Cohen de rediffuser le matin sur France Inter l’immortel sketch de Desproges, sur Minute, le journal qui permet d’avoir “à la fois la nausée, et les mains sales”.
D’autant que Minute file la métaphore simiesque dans ses pages intérieures aussi : « Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace.
Seule à rester silencieuse dans le concert, Christiane Taubira elle-même, dont l’entourage faisait simplement remarquer que toute réaction n’aurait d’autre effet que de faire grimper les ventes de l’hebdo.
Par une source bien informée, l’institut et le comite d'honneur de Jane Goodall France. ICI semble vouloir déposer aussi une plainte contre Minute pour le tord fait aux grands singes à la suite de leurs comparaisons inacceptables.
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