vendredi 19 septembre 2014

Anne Marie n’aime pas les arbres et l’allergie !




Anne Marie (*) c’est ma copine à moi ! Anne Marie n’est pas sotte,  elle a fait des études supérieures et même des enfants, mais là bon, pas besoin d’études, Anne Marie a même des idées, elle est « féministe » ou du moins elle l’affirme.

Anne Marie est comme moi, elle n’aime pas plus que ça les mahométans et tantes (Attention on a rien contre les gays beurs, les perceuses aujourd’hui s’enfilent de même que les téléphones, alors tout le monde il fait comme il veut avec son Centre d’Union Libéral). Comme madame Tasin et beaucoup d’autres nous affirmons en solidarité laïque haut et fort : « L’Islam est une saloperie ». C’est bien sur une opinion et pas autre chose, ça va de soi, mais c’est mieux quand on le dit et comme ça ça sera dit Rose !.

En fait Anne Marie et moi, on est islamophobes, attention hein, pas des islamophobes de bazar ou de souk pas honteux non plus, ni même haineux comme un militant antisémite du MRAP ou du NPA, ni même laineux comme des moutons de l'aïd, car, mais non monsieur, l’islamophobie comme toute phobie est irraisonnée. Par exemple chez moi la confrontation avec la femme voilée déclenche une angoisse majeure, un état de panique et que je commence à éviter tout ce qui pourrait déclencher une crise, mais j’ai beau faire, elles sont partout. De toute façon il y a des gens très bien à qui ça arrive aussi, par exemple les hexakosioihexekontahexaphobes.

Je vous disais qu’Anne Marie était « féministe » et islamophobe, en fait sans en avoir nettement conscience, elle est une très charmante propagandiste marxiste culturelle un peut comme monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.

Anne Marie me fait penser au personnage de madame la maréchale de Grancey dans l’essai satirique de Voltaire : Femmes, soyez soumises à vos maris
Voltaire ici.
Extrait : « Ses amants l’adoraient, ses amis la chérissaient, et son mari la respectait. » (…) quand elle se vit à cet âge où l’on dit que les belles femmes qui ont de l’esprit passent d’un trône à l’autre, elle voulut lire. (…) L’abbé de Châteauneuf la rencontra un jour toute rouge de colère. « Qu’avez-vous donc, madame ? » lui dit-il. — J’ai ouvert par hasard, répondit-elle, un livre qui traînait dans mon cabinet ; c’est, je crois, quelque recueil de lettres ; j’y ai vu ces paroles: Femmes, soyez soumises à vos maris ; j’ai jeté le livre.
— Comment, madame ! Savez-vous bien que ce sont les Épîtres de saint Paul ?— Il ne m’importe de qui elles sont ; l’auteur est très impoli. Jamais Monsieur le maréchal ne m’a écrit dans ce style ; je suis persuadée que votre saint Paul était un homme très difficile à vivre. ».

Anne Marie, qui sais lire, elle aussi et qui est une belle femme ayant de l’esprit, a lu le Coran ; elle n’aurait pas du ! Mais comment faire autrement quand votre quotidien se trouve tout à coup envahi par une foule de déguisées carnavalesques, de torchonnées et autres burkaquisées de type Belphégor! D’autant que parmi elles se trouve de plus en plus d’occidentales souvent jeunes et converties.

Arrivé là amis lecteurs, vous avez donc comme Anne Marie soif de comprendre ce phénomène et vous pensez que le Coran va vous aider à y voir clair. Que nenni mon zami.

Par exemple dans une traduction de la sourate 33, verset 59 on peut lire : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles, c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées… ».

Jacques Berque dans son essai de traduction du Coran, (A mon avis, le Coran ne doit pas se traduire. Traduire, c’est trahir, suivant en cela la fameuse expression italienne ; traduttore, traduttore) Berque nous précise que le port du voile distingue la femme libre des femmes de conditions inférieures.

Il est extrêmement difficile pour une femme qui travaille au XXIème siècle abreuvée à l’influence toxique du féminisme militant de comprendre que toutes les femmes de la terre ne pensent pas comme elle.

Paradoxalement chez les jeunes converties, il y a tout un discours féministe autour du voile : celles ci se sentent valorisées en tant que femmes par son port parce qu’elles ne se sentent plus simplement comme un corps.

Ces femmes ont l’impression de vivre un retour à un modèle familial plus traditionnel. Pour elles, ce n’est pas un retour en arrière. Pour elles, la révolution féministe marxiste culturelle et la transformation du modèle familial qu’elle a entraînée, ne constitue pas un progrès, mais un avilissement pour la femme. Elles disent : «  Oui, la femme travaille, mais en revenant à la maison, elle s’occupe encore des enfants, donc elle finit par être épuisée.» Ce qui n’est pas faux, n’est ce pas Anne Marie ? Certaines sont en quête d’éthique, parce qu’après la « libération » de la femme, elles ont eu l’impression d’une perte de valeurs et elles ont raison.

Elles estiment donc que l’islam donne une place aux femmes. Ce n’est pas forcément la place qu’on leur attribue dans la société occidentale, mais elles trouvent que la place des femmes dans l’islam est valorisante, c’est de s’occuper des enfants et donc de la société de demain.

C’est cette place de la femme dans la société occidentale d’aujourd’hui qui est en cause. Pas autre chose.

De plus en plus d'experts qui ont étudié le féminisme en détail reconnaissent maintenant que le féminisme existe depuis plus de 100 ans et fait partie du fameux "progressisme" ou communisme de placard  que l’on appelle maintenant marxisme culturel. Ce marxisme culturel vise avant tout la destruction de la famille, le remplacement du père par l'état, de rendre un maximum de femmes dépendantes de l'état, de mettre un maximum de femmes sur le marché du travail, endoctriner les enfants dans les garderies et les écoles de l'état  etc...

Tout aussi paradoxal, ce ne sont pas des femmes qui ont inventé le féminisme mais bien des hommes. Les vrais fondateurs du féminisme ne sont nul autre que Karl Marx et Engels, auteurs de la théorie féministe qui défend l'abolition du capitalisme et l'implantation du socialisme comme forme de libération des femmes, considérant que le système capitaliste entraîne avec lui l’oppression des femmes, c'est-à-dire leur infériorité économique, politique et sociale.

Les Marxistes culturels d'aujourd’hui ont beaucoup de difficultés à trouver des «opprimées» ou des «prolétaires» pour soutenir leurs visées hégémoniques; les nouveaux opprimés sont désormais les femmes à protéger contre les «hommes machistes» sans oublier les étrangers contre les «nationaux racistes»; les homosexuels contre les « homophobes » ; les prétendus humanistes contre les «Chrétiens». Pour arriver à créer ces nouveaux «prolos» et faux «opprimés», les marxistes culturels doivent d’abord accuser leurs contradicteurs de racisme, d'antisémitisme, d'homophobie, de fascisme, de nazisme, de conservatisme et maintenant d’islamophobie. Mais avec quel outil me direz vous ? Mais tout simplement avec l’idéologie du « politiquement correct » qui réduit le champ de la liberté d’expression, exclut la mention de certains thèmes dans le débat public et partant empêche toute critique du marxisme culturel ; et alors, pourquoi agir de la sorte ? L'objectif des Marxistes culturels est de discréditer la nation, la patrie, les hiérarchies, l'autorité, la famille, le christianisme, les valeurs, l'ordre et la morale traditionnelle pour favoriser l'émergence d'une nation mondiale ultra égalitaire et multiculturelle sans âme ni racines.

La femme musulmane voilée affirme elle que le féminisme est une invention occidentale, produit d'une modernité abhorrée.

Henry Makow universitaire canadien a écrit : « Le geste d’un homme ouvrant la porte à une femme illustre comment les hommes et les femmes devraient se comporter. Nous savons tous qu’une femme peut ouvrir la porte elle-même. Mais lorsqu’un homme le fait, il affirme sa féminité, sa beauté et son charme. Lorsqu’elle accepte ce geste, elle valide son pouvoir masculin. Cet échange, une femme abandonnant le pouvoir physique en échange de la protection de l’homme (c’est à dire l’amour) est l’essence de l’hétérosexualité. Afin de se développer émotionnellement, les hommes et les femmes ont besoin de cette validation mutuelle autant qu’ils ont besoin du sexe lui-même. La relation sexuelle est l’expression de ce contrat exclusif. » (…) « Sous l’influence toxique du féminisme, les femmes ouvrent leur propre portes. Aucune identité sexuelle n’est validée ; aucun des deux sexes ne mature émotionnellement. Les hommes se sentent inutiles et impuissants ; les femmes se sentent rejetées et non aimées.»

En quelque sorte l’Islam et son corolaire pour la femme la prise du voile, joueraient le rôle de la "porte" pour que les femmes musulmanes se sentent aimées et intégrées à la société y jouant un rôle social pertinent.

Y a t il une solution ? Sincèrement je ne crois pas, en tout cas pas du coté «féminisme», puisque le port du voile constitue un rejet de ce « féminisme » marxiste culturel, je sais je suis pessimiste. 

La France est un pays sois disant intégrationniste dans lequel l'individu est censé adopter les valeurs communes de la République issue de la Révolution française de 1789 et symbolisées par la devise « Liberté, Égalité, Fraternité ». Les cultures immigrantes et régionales sont invitées à respecter les valeurs et lois nationales pour être rapidement intégrées dans la communauté française globale. L'article 1 de la Constitution de la République française énonce : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».

Sur ce sujet, il conviendrait de légiférer sur une interdiction totale du port du voile islamique dans tous les lieux publics. Mais pour cela il faut du courage !


(1) Anne Marie : Le prénom a été changé.


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