Finalement ce qu’il y a de bien avec l’histoire c’est que
tout se recoupe !
Regardez ce cher Yann Moix, né en 1968 à Nevers, écrivain
et réalisateur français que dans l’article sur mon blog en forme de lettre ouverte aux dirigeants membres
du front National, j’ai
gentiment accusé, outre d’être le complice de madame Vanessa Burggraf, la
folliculaire stipendiée (non madame cela n’est pas une injure), d’avoir la tête
patibulaire mais presque.
Patibulaire peut-être mais bien pleine. Monsieur Moix
obtenait le prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel en 1996, puis le prix Renaudot pour Naissance en 2013. Son premier
long-métrage, Podium, adapté de son
propre roman, remportera un important succès en 2004. Depuis 2015, il est
chroniqueur dans l'émission marxiste culturelle On n'est pas couché animée par monsieur L. Ruquier.
Marxiste culturel monsieur Moix ? Certainement mais
avec une nuance… ce cher monsieur a rejoint aujourd’hui et depuis 2013 des «intellectuels»
dont les voix s'élèvent contre la campagne antisémite BDS initialisée par
l’ensemble de la gauche française NPA, PIR, EELV, PC se disant F, PS, CGT,Front de Gauche et son Parti marxiste
MRAP, SNES-FSU, etc. etc.. Il s'agit à la fois de philosophes, comme Alain
Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy, d'écrivains comme Pascal Bruckner, Mohamed
Sifaoui et Yann Moix, de politiciens très souvent marxistes culturels comme
Bertrand Delanoë, le président François Hollande, Anne Hidalgo, Jean-Marie Le
Guen et monsieur l’ancien ministre de l’intérieur monsieur Valls, d'artistes ou
d'hommes de théâtre et de médias comme Yvan Attal, Pierre Arditi, Michel
Boujenah, Patrick Bruel, Bernard Murat et Pierre Lescure, de présidents
d'associations, comme Dominique Sopo (SOS-Racisme), Arielle Schwab (UEJF) et
d'historiens ou géopolitologues, comme Georges Bensoussan et Frédéric Encel. Ces
personnes sont en effet signataires d'un texte intitulé «Le boycott d'Israël est une arme indigne», dans lequel il est
notamment indiqué : «L'illégalité de la
démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la
confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel
dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords,
acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au
Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un État palestinien viable et
démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se
trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la
paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire
coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie
partagées».
Mais déjà Yann Moix en vadrouille à Avignon à l’été 2009,
lisant dans la gazette d’Utopia (les cinémas marxistes culturels d’ultra gauche)
le texte concernant le film Le temps
qu’il reste se laisse aller le lendemain 18 août 2009 dans le journal de «droite» Le Figaro à un texte d’humeur. Dans cet article de réaction,
intitulé avec une certaine raison «Une
utopie pourrie», le réalisateur de Podium dénonce l’association des termes «milice» et «juives» dans le texte de la gazette de l’Utopia. Mais aussi
l’emploi des expressions «lobotomisation
sioniste» et «un non-sens en guise
d’Etat». Pour monsieur Moix : «Ce
n’est pas Alain Soral qui a écrit cela, ni Robert Faurisson, ni Dieudonné. Ce
n’est pas Robert Brasillach, ou plutôt si : ce sont les Brasillach d’aujourd’hui»
Et d’ajouter que «croyant défendre la
cause palestienne, ils exacerbent en réalité la haine des Israéliens». Après
lecture de ce billet, l’Association culturelle juive des Alpilles avait assigné
le gérant d’Utopia Avignon, Patrick Guivarch, pour provocation à la violence et
à la haine et injures publiques. L’association avait été déboutée. Quelques
mois plus tard, Patrick Guivarch et les responsables des cinémas Utopia ont
décidé de réagir en attaquant Yann Moix et Le Figaro pour «injures publiques»
devant le TGI de Paris. Dans un communiqué publié sur le site du réseau, ils dénonçaient
«le préjudice du verbiage nauséabond de
Monsieur Moix», et présentaient ce nouveau procès comme «l’occasion de dénoncer l’amalgame de plus
en plus récurrent (…) entre critique de la politique du gouvernement d’Israël
et antisémitisme».
Bernard Henri Levy, Le Crif, l’UPJF (l’Union des Patrons
Juifs de France)… soutenaient Moix et relayaient son texte. Moix comparait le
tract du cinéma Utopia sur le film franco-israélo-palestinien du réalisateur
Elia Suleiman militant de la campagne BDS contre Israël Le Temps qui reste à la prose de Robert Brasillach. Brasillach qui près
avoir lu Mein Kampf, écrit en 1935 : «C'est
très réellement le chef-d'œuvre du crétinisme excité… Cette lecture m'a affligé».
Brasillach qui en 1943, avec Claude Jeantet sur le front de l'Est rendre visite
aux soldats de la Légion des Volontaires Français Contre le Bolchevisme et se
rendant à Katyń, aux côtés du journaliste Fernand de Brinon, constatera le
premier les fosses communes récemment découvertes et en tire un article
documenté avec photos qui paraît dans Je
suis partout, dans lequel il souligne la responsabilité des communistes d’URSS
dans le massacre de plusieurs milliers d’officiers polonais dont on sait
aujourd’hui qu’il y avait parmi eux plusieurs centaines de juifs. Je sais il
est difficile de parler publiquement de Robert Brasillach, excepté dans les
milieux autorisés, c’est-à-dire ceux qui ne le sont pas par le Saint-Siège de
la bienpensance marxiste culturelle, sous peine d’être considèré comme un
horrible facho, un monstre faisant l’apologie des pires crimes contre l’humanité́,
alors qu’il ne s’agit que d’évoquer, avec admiration, la mémoire d’un écrivain
d’immense culture, d’un érudit de talent et de conviction. Ce qui me peine,
m’attriste, m’horripile et me révolte le plus dans l’histoire de l’auteur de Comme le temps passe, c’est que
soixante-dix ans après sa mort, il continue de faire figure de coupable absolu,
définitif, impardonnable. Rebatet a été́ republié, Céline suscite des débats,
voire des controverses… Brasillach est maintenu enseveli dans un silence total.
Il fut condamné à mort pour intelligence avec l’ennemi, il demeure ignoré et
interdit, si ce n’est vilipendé par les ennemis de l’intelligence. Monsieur le
marxiste culturel Moix sera toutefois condamné ainsi que son journal pour «délit d’injures publiques envers
particuliers» en octobre 2010.
Mais ce qui est intéressant dans l’histoire c’est que
monsieur Moix est depuis novembre 2011, membre du comité d'honneur de l'Institut
d'études lévinassiennes.
L'Institut d'études lévinassiennes a été fondé en l'an
2000, à Jérusalem, par les «philosophes»
français Benny Lévy, Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy. Il rassemble des
philosophes qui partagent le même intérêt pour l'œuvre d'Emmanuel Levinas.
Emmanuel Levinas était un philosophe français d'origine lituanienne, naturalisé
français en 1930. Il a reçu dès son enfance une éducation juive traditionnelle,
principalement axée sur la Torah. La philosophie de Levinas est centrée sur la
question éthique et métaphysique d'autrui et il étend ses recherches à la
philosophie de l'histoire et à la phénoménologie de l'amour. Il est également
l'un des premiers à introduire en France la pensée de Heidegger et celle de Husserl son élève.
L’ennui qui fait un peu tache dans l’histoire c’est qu’ Heidegger était le recteur
de l'université de Fribourg et adhérent au parti fasciste brun dit social
nationaliste ou nazi de 1933 à 1944.
Pas si étrange que ça tout de même car Yann Moix a été
soupçonné de frayer avec l’antisémitisme et le négationnisme, lui qui clame
depuis sa naissance béhachélienne à Saint-Germain sa volonté de devenir juif.
Fin 2010, il signe une pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot sur
laquelle figurent les paraphes de Dieudonné, de Robert Faurisson et de Noam
Chomsky. Moix se récriera et jurera qu’il ne savait pas avec qui il signait.
Pourtant, on trouvait dans le premier texte de sa main au sujet de cette
pétition une phrase disant explicitement qu’il savait qu’il signait aux côtés «des pires ordures». De même, Paul-Eric
Blanrue, agitateur connu pour être négationniste, assurera à cette époque que
Yann Moix avait accepté de préfacer son livre pour le moins ambivalent, Le Monde contre soi : anthologie des propos
contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme. Ce livre a été interdit en
novembre 2013 aux motifs «d’injure envers
un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion déterminée»,
de «négation de crime contre
l’humanité» et de «provocation à la
haine raciale», avant d’être à nouveau autorisé à la vente en décembre
2014. De manière générale, le rapport du très marxiste culturel Yann Moix,
issu d’une famille catholique française classique, vis-à-vis du judaïsme est
étrange. Il se qualifie de «marrane»,
clame son désir de vouloir devenir juif, dans cet instinct de revanche sociale
qui caractérise à peu près toute son œuvre.
Et le dimanche 18 octobre 2015, Yann Moix participait à
une manifestation pro-Israël devant l’ambassade israélienne à Paris aux côtés
bien sûr de BHL, mais aussi de groupes sionistes comme le BETAR et la LDJ voilà
ce qui brisque de na pas plaire à ses amis marxistes culturels !
Marxisme culturel ? Système ? Establishment ?
Politiquement correct ?
Oui ce politiquement correct a un nom, ce système a un
nom, c’est le marxisme culturel !
Michel Alain Labet de Bornay dans son livre nommé Note 9 donne l’explication historique et politique de
ce fameux Marxisme Culturel souvent nommé «système»,
«politiquement correct», «classe»,
«freudo-marxisme», «marxisme Occidental», «néo-marxisme», «establishment»,
j’en passe et des meilleures.
Pour pouvoir voter dans quelques jours vous devez savoir
que le débat politique est systématiquement aujourd’hui précédé d'un débat-culturel, le méta-débat,
le cadre conceptuel, ou encore «l'agenda
politique» (anglicisme), ou la Weltanschauung, l’émission de Ruquier avec
Yann Moix en est la preuve. En termes marxistes c’est «l'hégémonie culturelle» ou «l'idéologie
dominante». Le marxisme culturel consiste à modifier le cadre philosophique
classique Greco-latino-judéo chrétien occidental et les valeurs de la
république de manière subtile, en faveur du collectivisme et du communisme,
pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir, le citoyen Macron en est la
plus parfaite représentation. Le marxisme culturel consiste aussi à mentir,
manipuler, désinformer, user d'arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer
des arguments auxquels on ne croit pas soi-même, dans le but de saborder les
sociétés occidentales.
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belles pages entièrement écrites avec deux doigts de l’homme et des lettres
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Sur ce, amis, bonne lecture et meilleures salutations.
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