Ici sur Liberté de penser monsieur Jean
Baptiste Noé
écrit un joli petit article qui, comme il est sur Liberté de penser, je me suis
pris la Liberté d’annoter à l’aide de petites parenthèses.
Avant, quand on voulait éviter de penser et
discréditer un adversaire, (On abusait du raisonnement pars pro toto : «Vous aimez les chiens ? Tiens, tiens,
Hitler aussi les aimait beaucoup…» Leo Strauss appelait cela la reductio ad hitlerum qui
est devenue un procédé économique, permettant d’éviter tout débat (dans la doxa
actuelle, comme vous le savez, il n’y plus d’idées justes ou d’idées fausses, mais
seulement des idées «bonnes» ou «mauvaises». En politique comme à
l’usine, il existe trois articles fondamentaux, le 1 : Le chef à raison,
le 2 : Le chef a toujours raison et le 3 : Même si le chef a tort
l’article 1 s’applique. Parmi les épithètes disqualifiantes a fleuri les fameux «rouges-bruns», les «islamofascistes» ou les «nazislamismes»).
Voici deux ans, on lui accolait l’épithète libérale voire ultra-libérale et
extrême-droite (Il y a aussi Droite-Extrême et surtout Ultra Droite beaucoup
plus vilain et méchant, d’aucuns sont mêmes prompt à qualifier un homme dit
d’Ultra Droite de social-nationaliste, de nazillon) ou de nazi, brouuuuu, ça
fait froid dans le dos, tous ses boches verts de gris prêt à nous jeter au
four !
Lorsque l’écrivain Richard Millet avait dû un
jour faire face à la meute des critiques, un journaliste hurluberlu (journalope
merdiatocrasseux marxiste culturel) n’avait même pas hésité à dire qu’il était «pire qu’Hitler» ! C’est quoi, «pire qu’Hitler» ? Moi je sais, c’est le
communiste Robert Mugabe celui qui disait que le racisme ne
prendrait jamais fin tant que les voitures blanches rouleraient avec des pneus
noirs!).
La personne était grillée (comme Jeanne d’Arc) et ne pouvait plus rien
dire : elle se trouvait d’un coup prise dans les filets de l’infamie (ce
qui vaut tout de même mieux pour une femme que d’être prise dans des filets de
maquereaux). Depuis quelque temps, une nouvelle épithète (et pitète quelle va
rester là comme nos zamis les gris) disqualifiante est arrivée :
populiste. Ce qui n’a pas élevé le niveau de la pensée, mais a permis d’étoffer
un peu le vocabulaire consensuel en lui rajoutant un troisième adjectif
infamant. Trump est un populiste, tout comme les partisans du Brexit, Salvini,
Orban et maintenant Bolsonaro (et comme disais Dutronc et moi et moi et moi
avec plusieurs million de Français). Du temps de l’Union soviétique, quand (le
camarade humaniste) Brejnev voulait enfermer un adversaire (ennemi du peuple) en
hôpital psychiatrique il lui accolait l’étiquette titiste, trotskyste, voire
maoïste (pour les juifs s’était : «cosmopolites
sans racines»). Les modes changent ; désormais c’est populiste. Et on
décrit ainsi une vague populiste mondiale qui après l’Europe de l’Est,
l’Angleterre et les États-Unis vient de toucher le Brésil. Ce dernier état figure
désormais sur la liste noire des États (prétendus) voyous (sur cette liste forgée
par les états unis le
Brésil n’apparait pas). En revanche, pas un mot sur (Le marxiste et raciste
Zimbabwe) Cuba, le Venezuela, le Pakistan, ni bien sûr l’Arabie Saoudite. Ce
consentement unanime qui consiste à mettre populiste à toutes les sauces
brouille la réalité et empêche de comprendre ce qui se passe réellement.
Daniele Albertazzi et Duncan McDonnell
définissent le populisme comme une idéologie : « [qui] oppose un peuple vertueux et homogène à un
ensemble d'élites (le plus souvent auto proclamées, genre merdiatocrasseux
du 20heure à la langue de pute et de
bois) et autres groupes d'intérêts
particuliers de la société, accusés de priver (ou tenter de priver) le peuple souverain de ses droits, de ses
biens, de son identité, et de sa liberté d'expression».
Alors Que faire ? Samedi 17 Novembre
s’organise avec le peuple de France une manifestation contre les taxes sur le
carburant. J’irai, parce que j’habite la cambrousse et que je suis obligé de
rouler mais surtout parce que cet état socialiste qui ne veux pas dire son nom
est un état de voleurs ! Chez nous c’est devenu déshabiller Paul pour
habiller Mustapha et toute sa smalah sans compter augmenter le pouvoir d’Aïcha
mais pas celui de Monique. J’ai commencé à travailler à 15 ans, j’ai payé des
cotisations qui m’ont ouvert des droits et l’état socialope de merde vient me
voler et ne respecte pas la république et les contrats passés avec elle alors
Samedi j’y serai ! Bien que je sache que ce blocage est une sorte d’utopie,
cela ne changera malheureusement rien ou pas grand-chose. En revanche si ça
dérape et ça va déraper, l’état fera tous pour cela, il interviendra, par la
force si nécessaire et finira par mater les «rebelles».
Notons quand même que le syndicat Unité SGP Police FO a, de son côté, appelé
ses adhérents à une journée sans contravention, en solidarité avec le
mouvement. Pourtant au final l'état dictateur aura plus de pouvoir sur le
peuple et se targuera même d'avoir ramené le calme. Mais c’est un début, si
vous voulez taper un grand coup, chaque 1er du mois il vous faut retirer un
maximum d'espèce au distributeur... Les banques nous mentent sous couvert de
l'état. La démonétisation forcée en est la preuve. Consommez différemment,
notamment le weekend, n'allez plus dépenser vos sous dans les chaînes pour
acheter de la merde, tentez les indépendants, les brocantes, les petits producteurs,
pour ceux avec un jardin deux ou trois poules c’est sympa !
Ah
et puis ça risque d'être rigolo, le Méchant-Con appelle à protester lui
aussi, que vont faire les «banlieues» et nos «jeunes» chances pour la Rance qui
pue ? Y aura-t-il des «antifas»,
dans la dit raldada avec des «autonomes»
communistes, les «Black Blocs»
ultra-violents pour beaucoup issus de la mouvance anarchiste ou marxiste
culturelle ? N’oubliez jamais que le président de la Ripoublique Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle
avec 20,7 millions de voix, soit 43,6 % des inscrits sur les listes
électorales, une minorité de Français.
Attention des merdias aidés des journalopes
marxistes culturels racontent des conneries comme
les petits trous du cul d'Europe1
Alors comment foutre le bordel gentiment ?
Sans s’arrêter on peut aussi rouler
doucement, disons 30 km/heure en ville, un petit 60 sur route car d’une manière
générale, aucun conducteur ne doit circuler à une vitesse susceptible de gêner
ou de surprendre les autres usagers. Sur route, le Code de la route ne fixe pas
de vitesse minimum, mais il ne faut pas circuler à une vitesse anormalement
réduite par rapport aux conditions de circulation et aux capacités techniques
du véhicule utilisé. Sur autoroute, en revanche, les véhicules circulant sur la
voie la plus à gauche ne doivent pas rouler à moins de 80 km/h. En revanche,
sur la voie la plus à droite, il n’existe pas de vitesse minimale. Et puis oh Dieu merci,
il existe chez nous dans ce beau pays des doigts de l’homme dans le Centre d’Union
Libéral, le carrefour à sens giratoire sans obligation de tours et à vitesse
réduite, à trois ou quatre on peut bloquer une ville d’autant que l’article
R412-9 du Code de la route précise bien qu’«En
marche normale, tout conducteur doit maintenir son véhicule près du bord droit
de la chaussée, autant que le lui permet l’état ou le profil de celle-ci».
On peut faire
le tour complet d’un rond-point tout en restant sur la voie de droite. On s’y
met à cinq, on tourne comme sur un manège dans le calme, dès qu’on entend une
sirène on dégage si on peut ! Une ville avec tous les giratoires bloqués
légalement (rien ne nous empêche de tourner une heure à chaque carrefour, il n’y
a pas de limite de tours !) et en une demi-heure plus rien ne bouge. Elle
n’est pas belle la vie en jaune mon canard ?
NB : Notez aussi qu’aux sorties de
péage il y a des giratoires.
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Michel Alain Labet de Bornay
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