Eh oui, je lis le Figaro, la moins marxiste culturelle
des feuilles de choux subventionnées ou l’on peut retrouver avec plaisir la
prose époustouflante d’un Stéphane Durand Soufflant, celle de monsieur Yvan
Rioufol qu’un marxiste culturel le camarade Philippe
Corcuff, engagé à l’ultra gauche et au parcours atypique, d’un grand
complice de crimes contre l’humanité, d’abord aux Jeunes Socialistes (1976),puis au Parti socialiste (1977-1992),au Mouvement des citoyens (1993-1994),chez
les Les Verts (1994-1997), Allah Ligue communiste révolutionnaire (1999-2009),
puis sans rire SVP au NPA (depuis son congrès de fondation
en février 2009 jusqu'en février 2013), et enfin, un tournant libertaire,
avec son adhésion en février 2013 à la Fédération anarchiste qui prône
une forme de communisme, l’autogestion par la propriété collective des moyens
de production comme en ex URSS (Proudhon, qui fut le premier à se qualifier
d'anarchiste disait : «Le communisme,
pour subsister, supprime tant de mots, tant d'idées, tant de faits, que les
sujets formés par ses soins n'auront plus le besoin de parler, de penser, ni
d'agir : ce seront des huîtres attachées côte à côte, sans activité ni
sentiment, sur le rocher de la fraternité. Quelle philosophie intelligente et progressiste
que le communisme !»….) Le camarade Corcuff définit monsieur Rioufol comme
un «catholique
intégriste
de droite extrême» ,
pfuuu, moi qui trouve papa Rioufol un peu mou et qui suis libertarien minarchiste, un libéral radical,
opposés à l'État dans sa forme contemporaine, je ne peux qu’être outré.
Contrairement à l’absurde idée libertaire, les libertariens ne sont pas pour
une société marxiste culturelle gérée en commun, mais pour une société où les
interactions entre les individus découlent de contrats librement
consentis, conformément au Droit naturel et à l'axiome de non-agression. Bon
mais je ne suis pas là pour critiquer les sottes idées socialopes d’un Corcuff !
Non, je suis là pour vous parler encore une fois de
Mathieu Bock-Côté, sociologue québécois auteur de «L'Empire du politiquement correct» (Ed. du Cerf), qui dénonce comme
Eric Zemmour la «bien-pensance»
médiatique qui contribue au dérèglement démocratique. Le multiculturalisme
serait l’alpha et l’oméga de la démocratie, le seul visage possible de la
modernité. Monsieur Eric Zemmour qui écrit lui aussi dans le Figaro avait dans
l’émission On n'est pas couché parlé
de son livre «Le suicide français» (Chez
Albin Michel) appelle la sphère politique marxiste culturelle : Le déconstructivisme une expression de
l’École de Francfort (d’aucun le nomme marxisme
rationaliste). Pourquoi pas ? Mais au «déconstructivisme»
de monsieur Zemmour, j’y préfère de loin le terme de marxisme culturel ou dans
une moindre mesure le politiquement correct car il est à craindre que l’emploi
du mot déconstructivisme qui qualifie un mouvement artistique, particulier à
l'architecture ne soit pas très judicieux. Dans Le Figaro du 16 Juin dernier, Mathieu
Bock-Côté qui redécouvre 1984 de George Orwell, nous a trouvé un nouveau nom
pour le marxisme
culturel ce serait «l’idéologie
diversitaire» terme
déjà employé en Juillet 2018.
Voyons plutôt de quoi Eric Blair dit George Orwell, père de la désormais
fameuse «common decency», (la commune
décence marxiste) était-il le nom dont tant se vêtissent de nos jours. Nul
mystère en la matière, dès lors que l’on prend la peine de lire l’œuvre complète,
afin d’en saisir l’unité logique. «Je
suis définitivement à gauche», lança celui qui intégra les rangs espagnols
du Parti ouvrier d’unification marxiste, en 1936, afin d’ouvrir le feu sur les
franquistes — tout en confiant, dans les pages de son bel Hommage à la
Catalogne, qu’il eût préféré prêter main forte aux anarchistes. Socialiste
radical, antistalinien et partisan résolu d’une égalité fantasmée : personne ne
devait selon lui posséder de voitures de luxe, de manteaux de fourrures, de
yachts et de maisons de campagne si «on
ne peut pas [en] donner à tout le monde». La libre concurrence ? Une «tyrannie» pour la «grande masse des gens». La publicité ? Il espérait la voir «disparaître de nos murs». Les forces de
l’ordre ? Il décrivait l’agent de police comme l’ennemi naturel de l’ouvrier.
La gloire impériale ? Il déplora en bon socialiste antisémite que l’on ne tint
pas «compte des revendications arabes» et
se montra hostile au projet sioniste comme à l’émigration des Juifs d’Europe
vers la Palestine. Il nourrissait, confia-t-il dans Le Quai de Wigan, une «haine pour l’impérialisme» et assénait
que le nazisme (le Social Nationalisme) était une «perpétuation de nos propres méthodes» (ici un extrait d’un
discours prononcé par Hitler au parti National Socialiste en août 1920, à
Munich : «Si nous sommes
socialistes, alors nous devons forcément être antisémite (…) Comment, en tant que socialiste, ne pouvez-vous
pas être antisémite ?») . Orwell
rappelait que quiconque explique le monde en termes d’«âmes nationales» esquive la question économique, l’interprétation «marxienne de l’histoire» (son caniche
noir se nommait Marx — bien qu’il ne fut pas un lecteur régulier du théoricien
allemand), et le comparait au classement des insectes, à quelque «croyance magique». Nonobstant, blessé à
la gorge en pleine répression stalinienne, au moment même où il découvre la
désinformation colossale orchestrée par la presse de gauche, sous influence
communiste, Orwell abandonne le stalinisme de sa jeunesse. Aucune voix ou
presque ne relate la réalité des purges staliniennes. Son récit Hommage à la Catalogne, publié en 1938,
est violemment attaqué, lui-même est taxé de trotskiste faisant le jeu des
fascistes – donc de fasciste. Orwell comprend que les intellectuels peuvent
renier la vérité par goût du pouvoir. C’est la racine de sa critique du totalitarisme
qu’il décrit dans 1984.
George Orwell avait déjà remarqué que le débat
politique est précédé et accompagné d’un débat-culturel, le méta-débat, le
cadre conceptuel, la «fenêtre de discours»
ou encore «l’agenda politique». En termes marxistes : «l’hégémonie culturelle» ou «l’idéologie
dominante». Ce que je nomme aujourd’hui le marxisme culturel consiste à
modifier ce cadre philosophique de manière subtile, en faveur du collectivisme
et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir ultérieure.
Il consiste aussi à mentir, manipuler, désinformer,
user d’arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer des arguments auxquels
on ne croit pas soi-même, dans le but de saborder les sociétés non socialistes.
Messieurs Zemmour, Bock-Côté, Rioufol doivent être
prudents en effet le Figaro qui avec ses 5 699 521 d’Euros d’aide de l’état
marxiste culturel arrive en troisième position des quotidiens subventionnés,
précédé en première position par Aujourd'hui
en France avec 8 323 627 d’Euros (Aujourd'hui en France est l’édition
nationale du Parisien (intitulé Le Parisien libéré jusqu'en 1986).) et en
deuxième position par Libération qui touche 6 499 414 € d’argent de vos impôts !
Alors lorsqu’on a des articles payés par la Macronie on
ne peut évidemment que ne pas parler de marxisme culturel mais de politiquement
correct éventuellement de «bien-pensance»,
de «déconstructivisme» que le
lecteur moyen ne comprend pas. «l’idéologie
diversitaire» de Mathieu Bock-Côté pour le marxisme
culturel pourquoi pas et puis comme ça, sa s’ra dit Rose !
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