vendredi 18 septembre 2009

Cogito ergo sum

Article certifié CENSURE par le Post.fr



« Les communistes c’est la haine! » Choron. >

http://tadrart.com/tessalit/choronderniere/site/index.html


En forme de dernière réponse à certains commentaires laissés sur le post.fr par des membres marxistes, socialistes et républicains d’ ultra gauche, par les illettrés bolcheviques de service qui ce reconnaîtrons :

In limine : ALLEZ VOUS FAIRE ENCULER !

Les articles sans chaînes s’enchaînent, un peu comme les téléphones et les perceuses s’enfilent. Mais bon hein, revenons à nos agneaux.

Et bien oui ; je suis un bachi-bouzouk libertarien antisocial, sioniste et patriote Français de souche, un sous chien, un vrai cynique, un louf, un maboul, qui accepte le débat d'idées, mais juste le débat d'idées. Ainsi pour la dernière fois, je demande aux bandes de nazes commentateurs pignoufilesques de mes articles d'arrêter les bavardages médisants de comptoir de café du Commerce sur la forme de mes articles, mais de leur préférer les scolies ou les anagogies, permettant de débattre sur le fond ou bien de s'abstenir de commentaires insipides et dégueulasses, mal écrits, dans un Français approximatif et qui n'apportent rien, mais rien de rien.( Et non, je ne regrette rien !). De toute façon je vous lissebroque à la raie (Publique la raie hein !).




















Ce qu’il y a d’admirable, avec certains de ces « lecteurs » néo-marxistes faux culs et vulgaires, c’est qu’ils se prennent au sérieux. Prendre au sérieux ? Depuis la moquerie de la servante de Thalès, toute une histoire du dépassement de la philosophie a cherché à retrouver, sous la pantomime de Diogène le cynique, le sérieux de la vie contre le sérieux des philosophes. Peter Sloterdijk, l’a bien compris lorsque dans Critique de la raison cynique), il établit une continuité entre Diogène et Nietzsche, entre le hochement de tête du kunisme grec et le Gai Savoir de Nietzsche.
« Le Gai Savoir est né dans les pantomimes et les jeux de mots du philosophe de Sinope vivant dans un tonneau. Ce Gai Savoir a vu réapparaître le sérieux de la fausse vie dans le faux sérieux de la philosophie » (P. Sloterdijk, Critique de la raison cynique, p. 648).
Et hop-là, moi, je suis libertarien kunique, j’ai de l’humour, hop-là, je suis facho, barjo, mais pas coco, je suis athée nom de Dieu, partouzeur en esprit, moi ce crétin inculte de la France d’en bas qui ne votera jamais. Hop-là, qu’est-ce que c’est bon d’être revenu de tout et surtout de rien, en étant parti de pas grand chose en arrivant Arien et facho et hop-là, je vous emmerde… hop-là c’est mon bon plaisir. Contre la pesanteur de l’intellect, néo-marxiste l’humour. Contre « la bête sérieuse » (Nietzsche) – intellocrates et abrutiles, hommes politiques et femmes politiqueresses, pisse copie et journaleux, mêlons le Gai Savoir, l’ironie joyeuse, pêle-mêle. Aimons nous les uns sur les autres. Qu’aurait-on à objecter à ce nouvel impératif catégorique, à cet air du temps (pour ne pas dire esprit) ? L’humour gras et souvent noir contre les abstractions néo-marxistes idéalistes et connocrasseuses socialistes, l’humour partout, dans les hostaux, au turbin, au burlingue, au tapin, en famille, l’humour pour ne pas se prendre la tête ! « Vous m’accusez d’être populiste et facho, mais je suis populiste et facho ! D’être réactionnaire, mais je suis réactionnaire ! » Et hop-là…, je suis cynique, et hop-là réactionnaire… et hop-là vous écrivez pour faire du fric, et… hop-là (D’ après L’Europe des crétins par Michel Onfray), et hop-là… « il faut partouzer, hein, c’est important » (Houellebecq)…et hop-là… « La démocratie est le cache-sexe de l’Etat » (M.-E Nabe)…et hop-là « nous sommes nietzschéens »… Sommes-nous dès à présent contraints, afin de faire avec Nietzsche du tort à la connerie, de prendre le parti de la grisaille, nous qui rions pourtant avec la servante de la chute dans le puits de Thalès, pourvu qu’elle ne soit pas fatale… Devons-nous revenir à l’austérité du cureton, du rabinou, d’un Imam d’ Epinal, contre les bouffonneries grotesques des histrions du « hop-là ». Doit-on faire couler la bile noire des rolotos néo-marxiste et déboucher le vinaigre du ressentiment des bouffons socialistes pour chasser les mouches à merde (mais humoristiques) de la place publique ?
« Les mouches (humoristiques) de la place publique m’emmerdent, et hop-là c’est mon bon plaisir… ». Nous voilà mordus, à notre tour. Soyons plutôt patients, démultiplions la gamme des nos couleurs, prenons le temps de lire, observons à notre tour les tours de foire, donnons-nous les instruments de la critique. Dressons en chantant « le drapeau gris du sérieux » (Jankélévitch), « en faveur de la critique » (Nietzsche, le Gai Savoir, En faveur de la critique, p 307).
Mais même de façon humoristique, un libertarien minimaliste kunique doit-il dire ce qu’il pense ? Répéter ce que racontent les fonbous intellocrates néos-marxistes est infiniment plus prudent. Comme un homme politique doit-il oeuvrer au bien public ? Soigner son image et sa communication est incomparablement moins risqué. On pourrait égrener longtemps les nouvelles normes à la con comportementales générées par les abrutiles de politiquement correct néo-marxiste ambiant. Croire à sa fonction humaniste est devenu le signe d’une pathétique naïveté d’une connerie Royale et Jaklanguesque. Comme si les dés n’étaient pas pipés ! Comme si chacun ne poursuivait pas son strict intérêt personnel au mépris, plus ou moins dissimulé, de « valeurs » dont ces abrutiles se gargarisent, tout en les sachant désormais surannées ! Quand tout le monde triche ou presque, bien con est celui qui demeure honnête et droit dans ces idées, ce qui fait que mes détracteurs bolchos on souvent raison, je suis effectivement un gros con ! Mais je m’en bats les choses de la vie et gare (De l’ouest) à ce demeuré libertarien kunique qui s’écarte du mode de vie dominant de l’époque. Il sera pris pour un lâche, un prétentieux, un archaïque, un bigot, un idéaliste, bref, un crétin (en restant poli). Ces contradicteurs néos marxistes sur la forme, disent ce gaffer comme de la peste, de tous les beaux discours, mais ils excellent toujours à les tenir avec un sérieux papal pour abuser les gogos.
Ah oui merci, j’avais oublié, je pratique aussi l’art philosophique de la zététique. Comment vous ne connaissez pas la zététique ? Ouvrons un dico et là on trouve à ZÉTÉTIQUE, adjectif et substantif féminin.
1. Adj. Qui cherche, qui examine. L'« école des philosophes zététiques » désigne l'école de Pyrrhon et des sceptiques grecs (Julia 1984).
2. Subst. fém., rare. , Doctrine sceptique, en tant qu'elle est considérée comme une recherche`` (Lal. 1968).

La zététique, comme beaucoup d’autres « doctrines » voudrait être récupérée par les péteurs de rondelle ou les broutes minous, crassouillards néos-marxistes, revendiquant de la sorte, qu’ils seraient les seuls à « douter » et à crier haut et fort : « A bas la calotte », mais comme dab, ils ne sont pas crédibles, ils ne le seront que lorsqu’ ils crieront très fort : à bas les crucifix, les menoras, à bas les accoutrements antédiluviens comme les kippas, les turbans, les voiles, les burkas,les casquettes à galons,les médailles sur la poitrine, les torchons de cuisine sur la cafetière et tous les autres trucs ridicules dont s’affublent les « croyants » ou assimilés.

Dans mon cas, d’irrécupérable libertarien, il s'agirait plutôt d'une forme dérivée du doute méthodique d'un René Descartes. Car attention, douter de tout, ne veut pas dire ne croire en rien. Il y a actuellement un débat interne au mouvement sceptique contemporain sur l'orientation qu'il doit prendre: Certains libertariens sceptiques penchent comme moi, vers l'humanisme séculier.



















On désigne, pour les ceusses qui ne le savent pas, par « humanisme » toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain. (Si ; en cherchant bien, certains humains ont des qualités)

Une vaste catégorie de philosophies, portant sur l'éthique hétéronome judéo islamo chrétienne, affirmeraient faussement la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer le bonnard et le tintouin par le recours à des qualités humaines qui seraient universelles, en particulier la rationalité, hors ce concept est partiellement erroné. Certains soutiennent que contrairement aux piafs, les gonzes et les gonzesses dans leur ensemble seraient doués de raison, ce serait là une caractéristique distinctive majeure. On retiendra le célèbre joueur de poker Descartes qui dans la cinquième partie du « Discours de la méthode » montre que seul l'homme peut s'exprimer de façon intentionnelle. Le fameux "Je pense, donc je suis !" à ne pas confondre avec le « Je panse donc j’essuie » de l’aide soignante.
Grâce à une certaine pensée intentionnelle, l'homme pourrait alors se rendre " comme maître et possesseur de la nature ". Oui seulement tout cela qui est bel et bon, c’était bien avant que l’on réalise que l'esprit, la raison etc.... ne sont pas qualitativement distinct de nos corps et n'est rien d'autre que le fruit de nombreuses interactions complexes qui ont lieu entre les éléments constitutifs des organismes et entre les organismes et leur environnement.
Par exemple ce qui différencie l'instinct et la raison tient dans les réseaux neuronaux en place et non dans des principes immatériels tel que "raison" ou "instinct".
Toutes les barrières dressées par certains philosophes se sont vues ramollir à tel point qu'elles n'ont plus de sens. D'abord qui a dit que l'homme était doué de raison ? Lui ? On sait ce que veux dire l'expression: "les félicitations de soi et de son curé"

Il y a eu peux ou prou de recherches autour de la sémiotique avec des bestioles (Bonobos, baleines et clébards) pour savoir qu'ils sont capables eux aussi de tripoter des concepts de mots pour formuler des signifiants composés. (Raisonnement inductif et déductif) Je ne crois pas qu'il y ai encore des scientifiques "de la partie" à douter de la capacité de raisonnement des bêtes. L’homme ne s’en distingue donc pas et une hiérarchisation doit être faite sur les capacités de raisonnement des keums et des meufs et se poser vraiment la question de savoir jusqu'à quelle point elle peut ou non nous faire défaut.

C’ est comme l’ intelligence, un grand philosophe du vingtième siècle, Michel Colluchi, a dit à ce propos : "L'intelligence est la chose la mieux repartie dans le monde, tout le monde pense en avoir assez, vu que c'est avec la sienne qu'il en juge" .
Regardez les gogols socialos marxistes licrasseux et mrapistofurieux, s’accrochant comme des arapèdes (non, ce n’est pas un perroquet gay) aux thèses socialistes nauséabondes, responsables de 100 millions de mort sur la planète, ces sales cons seraient doué de raison ? D’intelligence ? J’en doute !

L'humanisme implique un engagement à la recherche de la vérité et de la moralité par l'intermédiaire des moyens humains, en particulier les sciences, en solidarité avec certains humains doués de raison et capable de rationalité. En mettant plutôt l'accent sur la capacité d'autodétermination, l'humanisme rejette la validité des justifications transcendantes, comme une dépendance à l'égard de la croyance sans raison, du surnaturel, ou de textes présentés comme d'origine divine. Certains humanistes supportent une morale universelle fondée sur une communauté hypothétique de la condition humaine. Mais l'humanisme est aussi et heureusement intégré comme composante dans une variété de systèmes philosophiques autonomes plus spécifiques et aussi malheureusement dévoyé dans plusieurs écoles de pensée religieuse.

De plus, il n’ y a pas à mon sens d’incompatibilité entre scepticisme, humanisme éclairé libertarien et cynisme. Ou alors il faut qu’on m’explique.

Libertarien politique, ou anarcho capitaliste, ultra libéral, sceptique, chercheur en philosophie, individu d’éthique cynique ou kunique comme on vient de le voir, je persiste et signe.

Michel Onfray a dit : « Les cyniques sont inactuels, donc toujours d’une urgente actualité ».

Le cynisme était et reste une attitude provenant d'une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène, et connue principalement par son disciple le plus célèbre, Diogène. Cette école tentait un renversement des valeurs, et enseignait désinvolture et humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique.

Aujourd’hui dans le monde, il y a de grands coups de pieds au cul politiques et cyniques qui ce perdent. Radicalement anticonformistes, les Cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre vision de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire, les libertariens ne proposent pas autre chose. Les cyniques prodiguaient un retour à la nature qui consistait à fuir les artifices de la civilisation, et ce faisant, ressemblaient à d’impudents provocateurs, quand ce n’est pas à d’obscènes exhibitionnistes, comme aujourd’hui certains libertariens. On se souviendra de certaines anecdotes concernant Diogène : en plein jour avec une lanterne, il cherchait dit-on un homme ; il vivait semble-t-il dans un tonneau ; il se masturbait en public, ou y faisait l’amour ; il falsifiait la monnaie ; enfin, il aurait répondu à Alexandre Le Grand qui lui demanda ce qu’il pouvait faire pour lui : “ Arrête de me faire de l’ombre! ”.Aujourd’hui en France tous les politicrasseux me font de l’ombre, tous ! Depuis le petit trou du cul trotskiste d’ultra gauche au QI de mouche à merde Besancenot, jusqu’ au gros borgne Le Pen zizi en passant par les Royale, Aubry et autres Sarkozy sociaux démocrates ! On comprend alors pourquoi Platon aurait dit de Diogène, qu’il est un “ Socrate devenu fou ”. Or, folie ou pas, la plupart des auteurs qui aujourd’hui nous font redécouvrir les cyniques anciens disent à peu près la même chose : En ces temps de crise d’identité nationale et de détresse religieuse semblables à ceux que nous traversons, les cyniques sont d’une “ urgente actualité ” (Onfray), c’est pourquoi il nous faut “ redécouvrir les vertus du cynisme ancien ” (Sloterdijk).

Quelles sont ces vertus ? À ce qui vient d’être dit, on pourrait rajouter : le rire, l’ironie, l’invective, les attaques contre les systèmes politiques (cf. Sloterdijk), mais aussi le désir de n’être l’esclave de rien ni de personne, surtout pas des idéaux et des utopies d’une terre capitaliste promise pour demain, des grands soirs marxistes et des lendemains qui chantent socialistes. En somme, l’esprit cynique est indépendant, autarcique, rebelle, antisocial et libertarien. Ainsi, une telle situation appelle un ton caustique, si ce n’est grossier, une franchise plus ou moins crue, virulente ou grinçante, un rire acide, un humour noir sans ménagement.

Je suis aussi sioniste dans le sens que tout peuple peut disposer de lui-même et a le droit à une patrie. Dans un autre sens, une forme de sionisme de « reconnaissance », qui serait celui qu’un libertarien qui ne reconnaîtrait comme loi que la loi mosaïque dans ces fondamentaux :

Soit à partir du cinquième commandement, les cinq premiers étant des commandements concernant les relations des humains avec un « dieu » hypothétique.

Cinquième commandement : Honore ton père et ta mère.
Sixième commandement : Tu ne tueras point.
Septième commandement : Tu ne commettras pas d’adultère.
Huitième commandement : Tu ne voleras pas.
Neuvième commandement : Tu ne feras pas de faux témoignage.
Dixième commandement : Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Au fait, amis lecteurs, savez vous pourquoi le chiffre sept s’écrit souvent avec une barre au milieu ? Non ?
L’origine de cette barre remonte justement au jour ou Moïse redescendant du Sinaï avec les tables de la loi et qu’il les a lues aux hébreux rassemblés là pour l’occasion. Arrivé au septième : Tu n’iras pas niquer la femme de ton voisin. Le peuple supplia d’une seule voie : « Barre le sept, barre le sept » et c’est de ce jour que le sept fut barré.

Essayons maintenant, après cet intermède rigolo ( n’golo n’golo dans la case) de voir d’un peu plus prêt les sous-ensembles flous de l'éthique, de la morale et de la déontologie.

À trop partager le système des Arlésiennes marxistes et prétendues « valeurs » socialistes des politiciens ripoublicains véritables anorexiques de la pensée, on risque de privilégier leurs merdouilleuses tactiques aux dépens des vraies valeurs démocratiques. Et pourtant, je ne suis pas non plus démocrate :http://papymougeot.wordpress.com/2009/07/02/petit-cour-de-libertarianisme-premiere-lecon/

Oui mais voilà dans s’péhy des doigts de l’homme dans le Centre d’ Union Libertarien, (Voir :http://francais-musulman.blogspot.com/ ) éthique, déontologie, morale, dès que le sujet s'oriente sur ce terrain glissant, les nauséabonds praticiens du « journalisme » les « enseignants »lobotomisés de la Pravda marxiste, les darons ou les daronnes la vertu gochiottes, ont tendance à confondre les genres et à mélanger allègrement les définitions.

Tant la morale relève de la codification des valeurs et des principes, que la déontologie constitue l'ensemble des règles fixées par une profession, tandis que l'éthique représente une sorte de carrefour philosophique pour réfléchir sur les attitudes à adopter.

Les anciens grecs considéraient l'éthique et la religion (un libertarien donne aussi un sens précis au mot « religion » mais ce n’est pas aujourd’hui le sujet) comme des éléments distincts d'ayant pas de rapports directs entre eux.

Puis virent les religions du livre, c'est à dire le Judaïsme, et ces formes dégénérées du Judaïsme que sont le Christianisme, l'Islam et la Franc Maçonnerie régulière. Ces religions et corollaires philosophiques prétendent qu'un « dieu » créateur aurait révélé "La Vérité" à travers de prétendus prophètes et de leurs prétendus écrits. Hélas, cette "Vérité révélée" comprend non seulement des informations sur la nature de la divinité révélatrice, mais aussi sur des aspects de la réalité matérielle, domaine des sciences, et aussi sur l'éthique, domaine de la philosophie. Allez voir ici une vraie religion, révélée à un vrai prophète : C’est là

Cette extension du champ d'influence du religieux a eu des conséquences catastrophiques pour l'humanité: les sectes qui se réclament des "Religions du livre", c'est à dire, en Europe, essentiellement les grandes sectes chrétiennes (les catholiques romains, orthodoxes, anglicans et les protestants) s'imposèrent comme l'autorité éthique et scientifique en occident, puis vinrent leurs dignes successeurs socialistes nationaux ou internationaux. Cela commença par la persécution des scientifiques et philosophes à Alexandrie au 5è siècle et continua avec les procès de Michel Sevet, Giordano Bruno, Galilée et de nos jour par les procès des intellectuels prétendus « révisionnistes » comme Yvan Raynouard, Ernst Zundel ou Faurrisson ou les procès iniques intentés par le Mrap à Michel Labet, Fanny Truchelut, Gérard Sallenave ou Rémy Moréno et bien d’autres.

Cette persécution s'étendit aux philosophes qui désiraient s'occuper d'éthique. Le cas de Kant, en 1793, est ainsi emblématique. Le résultat de cette primauté d'un dogmatisme révélé sur la recherche et la raison fut d'abord la dramatique récession que connut l'occident et le monde méditerranéen à la fin de l'antiquité, puis le ralentissement de la renaissance de la science et de la recherche, essentiellement par la persécution et l'intimidation de chercheurs et philosophes, à partir du XVI siècle. Cette persécution dura jusqu'à l'aube du 20è siècle.

On peut affirmer qu'elle perdure encore aujourd'hui, lorsque l'on sait que certains états américains imposent aux professeurs de biologie d'enseigner le "créationnisme", c'est à dire la théorie qu’une obscure divinité sémite d’une peuplade de bédouins sodomites et sanguinaires du judéo islamo christianisme aurait crée le monde tel qu'il est il y a environ 7500 ans, et un état américain (le Kansas) interdit même l'évocation de l'évolution des espèces dans les cours de biologie dans les écoles secondaires.

En France elle fait plus que durer, car il semble que beaucoup de « jeunes » « musulmans » contestent la théorie scientifique de l'évolution des espèces : http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p744/articles/a392290-.html

Si les prétentions hégémoniques du sacré dans le judéo islamo christianisme ont eu des résultats catastrophiques pour la science (il faudra attendre Galilée et Newton pour que la physique et les mathématiques dépassent le niveau qu'elle avait atteint dans l’Égypte de la période hellénistique, et, pour d'autres sciences, il faudra même attendre l'aube de la révolution industrielle), leur résultat dans le domaine de l'éthique furent encore plus dévastateurs. Il faut attendre Kant, à la fin du XVIII, pour qu'un philosophe produise une recherche originale en matière d'éthique, qui ne soit pas une répétition des théories des philosophes grecs de l'antiquité ou une reformulation de principes bibliques. Cette audace coûtera très cher à son auteur. Si pour la science, il est désormais admis dans le grand public qu'elle se passe de la tutelle et de l'approbation des autorités religieuses du judéo islamo christianisme et se développe avec le succès que l'on sait, l'éthique ne s'est pas encore, dans l'esprit de la majorité de la population des pays occidentaux, affranchie de la tutelle catastrophique du dogmatisme judéo islamo chrétien.

Aujourd'hui encore, une large part de la population et même des « intellectuels » de grande classe, (oui il y en a, rares, mais enfin… !), croient aujourd'hui que l'éthique résulte de la religion. En cela, il créent un système d'éthique hétéronome (*)

Cela constitue une catastrophe « sociale » à grande échelle, car, étant donné qu'une grande majorité de la population ne croit plus en l'existence du dieu créateur du judéo islamo christianisme, trop de gens sont portés à croire qu'il n'y a plus de règles éthiques à suivre, et que l'on peut laisser libre cour à son instinct. C'est ce que l'on appelle le nihilisme, qui est à mon sens une catastrophe. Le judéo islamo christianisme, qui a imposé l'idée que son dieu était la source de l'éthique, est ainsi directement responsable de cette décadence morale, de cette progression du nihilisme, observable dans nos sociétés occidentales, que les chantres du conservatisme judéo chrétien se plaisent à dénoncer hypocritement, pour faire une apologie de circonstance de l'époque où l'hégémonie des grandes sectes judéo chrétiennes sur la morale sociale était totale.

(*) On ne le dira jamais assez. Un système d'éthique hétéronome ne peut être mieux que les textes ou les personnes sur lesquels il se fonde. L'éthique prêchée par le christianisme et les autres religions révélées consiste à chercher dans des livres les réponses aux dilemmes éthiques, et en cas de non-réponse à s'adresser aux clercs et autres dignitaires de la religion pour leur demander conseil. A quels résultats cela conduit : meurtres, massacres, guerres de religion et cruautés diverses ont résulté de l'application conséquente de l'éthique hétéronome judéo chrétienne, musulmane ou socialiste. Un autre problème est posé par les contradictions. Par exemple, la bible enseigne qu'il faut honorer ses parents, mais aussi qu'il faut les traiter avec mépris. Elle enseigne aussi que les riches sont pratiquement condamnés aux enfers, mais aussi qu'ils seront "comblés". Ces contradictions dans les sources de l'éthique hétéronome chrétienne ont porté aux guerres de religion, et à maints conflits stériles au sein des grandes sectes chrétiennes. Enfin, les principes que la bible enseigne sont souvent immoraux. La bible enseigne par exemple que l'esclavage est quelque chose de moralement inattaquable, qu'il est licite de vendre ses filles comme esclaves, de pratiquer le génocide, de massacrer des civils en temps de guerre, d'user le fouet pour punir un esclave. Elle enseigne aussi qu'il faut croire aveuglément plutôt que douter et réfléchir, et que les pouvoirs établis doivent être respectés sans condition. Toute personne pensante et je ne dit pas douée de raison, même sans expertise particulière en matière d'éthique, ne peut qu'être révoltée par des principes aussi cruels et absurdes.

Michel Alain de Bornay

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