jeudi 6 septembre 2012

Mouloud Aounit : mort d’un militant communiste qui a préféré combattre la France plutôt que de l’aimer. La guerre de succession est ouverte. Première partie.




Monsieur Aounit le « camarade » président “d’honneur” et chevalier de la légion du même nom est mort. Il est décédé d’une tumeur au cerveau, monsieur Cyclopède nous a démontré que les communistes n’avaient déjà pas de cœur et pas d’âme, à propos du « cerveau » de Mouloud, il aurait certainement dit : Etonnant non ?

Victor Hugo à dit : « Il y a des gens qui observent les règles de l’honneur, comme on observe les étoiles, de très loin ! ».

Mouloud Aounit vrai professionnel marxiste du jappement indigné, et des borborygmes antisémites incarnait tout ce que je déteste et combats politiquement, et je me doute que sa disparition ne fera pas pleurer beaucoup de lecteurs de ce blog.
Il est vrai que, dans les écritures chrétiennes, on recommande la retenue à tous ceux qui apprennent la mort d’un adversaire Mais moi je m’en cogne bien pas mal, j’suis pas chrétien, juste panthéiste). J’estime pourtant tout a fait compréhensible l’opinion que le monde s’en trouvera un peu meilleur, malgré le fait regrettable qu’il reste malheureusement beaucoup trop d’Aounit, de marxistes culturels et autres communistes mrapistofurieux, Elledeshachieurs ou licratistes dans notre patrie.


En 1989, le camarade Mouloud qui était né dans un des départements Français d’Algérie succédait à Albert Lévy et ce dans la pure tradition bolcho au poste au titre évocateur des camps d’extermination du goulag de « secrétaire général » du Mouvement (Secrétariat dit politburo) dont il devient le Président élu démocratiquement à vie en 2004. C’est sous sa présidence que le MRAP deviendra membre fondateur d’ATTAC ( (Voir ici)  autre organisation de base communiste nidoreuse avec le syndicat de la magistrature (Voir ici) ( ce qui explique les liens étroits entretenu par le MRAP avec des magistrats marxistes staliniens internationalistes et les véritables « procès de Moscou » gagné contre des patriotes ) puis membre de la présidence collégiale en 2008. Le Congrès national de 2011 le nomme à l’unanimité, par ovation, Président d’honneur, en reconnaissance de son engagement marxiste culturel.

Monsieur Aounit conseil régional communiste d'Ile-de-France de 2004 à 2010, soutient en 2007 de la candidature de Madame Buffet, alors secrétaire générale du Parti Communiste Français, à la présidentielle était devenu simple «  président d’honneur » du MRAP une organisation dite « de base » du PCF.
Le camarade collectiviste Mouloud Aounit se mettait dés ce « soutien » affiché « en congé d'expression publique au niveau du Mrap » une organisation marxiste, une des tentacules de la pieuvre bolchevique qui se proclame « apolitique » et laïque alors qu’il n’en est rien. Il devait néanmoins s'expliquer. « Si (...), écrit-il alors, je me rends disponible pour soutenir la candidature de Marie Georges Buffet, c'est tout d'abord par respect et fidélité à une femme que j'ai eu l'occasion de côtoyer durant la campagne des élections régionales de 2004. ». Depuis l’effondrement de l’URSS vous avez remarqué comme les cocos sont devenus honteux, il est vrai que 150 millions d’innocentes victimes du communisme ça vous met peut être une légère tache « rouge » au front !

Cliquez ici pour tout savoir sur Mouloud et le MRAP qui assure la défense de l'Islam.

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Avis de Riposte laïque N°1

Les disciples de Mouloud Aounit lancent une fatwa diffamatoire contre Riposte Laïque, par Cyrano

Avis de Riposte Laïque N°2

Malgré les sarcasmes, tenez bon, Mouloud Aounit, l’islam a besoin de vous, par Leila Adjaoud

Avis de Riposte Laïque N°3

Mouloud Aounit et l’islam de France, par Pierre Thyde

Avis de Riposte Laïque N°4

Mouloud Aounit, le défenseur du Hezbollah, a enfin décidé de répondre à mon appel, par Roger Heurtebise
Avis de Riposte Laïque N°5

Mon cher Mouloud Aounit, il faut que vous remettiez un peu d’ordre au Mrap, par Leila Adjaoud

Avis de Riposte Laïque N°6

Aounit, Sopo et Jakubowicz : il faut interner Zemmour et ses complices, par Djamila Gérard

Avis de riposte Laïque N°7

L’ingratitude du monde politique avec Mouloud Aounit, par Jeanne Bourdillon

Avis de Riposte Laïque N°8

Sifaoui, Aounit, Sopo et Bouteldja se comportent comme des « colons » liberticides, par Elisseievna.

Au sein du mouvement marxiste Mrap comme ailleurs, ces explications n’avaient pas convaincu et la fronde s'amplifiait. En mai 2007, certains membres du Mouvement réclament sa démission. Ils reprochent entre autres choses à leur président, candidat communiste à la députation dans la 3e circonscription de Seine-Saint-Denis, de se présenter comme le « candidat des populations issues de l'immigration ». Une démarche jugée « incompatible avec la présidence d'un mouvement qui repose sur des valeurs universelles », (Valeurs marxistes culturelles que ces « antiracistes » autos proclamées prétendent « universelles »), avançaient ses opposants.

Opposants qui ne lui reprochaient pas d’avoir le 25 janvier 2004 ou Mouloud Aounit participait à l'émission de télévision Riposte, s’être exclamé: "l'islam une spiritualité [...] l'humanisme de la religion musulmane ..."  et en décembre de la même année « La critique des religions est légitime mais elle apparaît, en ce qui concerne l'islam, comme le prolongement d'un racisme anti-arabes.»

Opposants qui ne lui ont jamais reproché sa déclaration hautement significative, effrayante, sur le blasphème (sur France 3, le 13 janvier 2005, journal de midi : « Aujourd'hui si la liberté d'expression est un bien fondamental et fait partie des droits de l'homme, la liberté de blasphémer et la liberté d'ouvrir le champ au racisme doivent être réprimées avec la plus grande fermeté. »

Ce n'était ni plus ni moins que le rétablissement du délit de blasphème qui était demandé par un prétendu "défenseur des droits de l'homme". Propos absolument grotesques et non crédibles d'un pitre politique communiste.

Opposants qui ne lui ont jamais reproché d’avoir fait depuis 2000 des dons sur le budget du Mrap (Entièrement subventionné par de l’argent public) d'environ 600 000 euros au "Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens", placé en 2003 par Washington sur une liste noire d’organisation terroriste. Ce qui lui valu un refus de demande de visa pour les états unis pour cause de soutien matériel à une organisation terroriste antisémite.


Humour vulgaire... Beuuurk !
La démocratie alors faisait et fait toujours aussi cruellement défaut au Mrap un mouvement marxiste léniniste. Danièle Poupardin, secrétaire du comité d'Ivry-sur-Seine, avait dénoncé ces "congrès mascarade", ces "votes opérés en catimini lorsque les provinciaux partent", les censures dans les journaux internes, "le refus de faciliter la communication transversale entre comités grâce aux listes de diffusion", "la réécriture par une commission des motions proposées", au point que les comités refusaient de voter leur propre motion qu'ils ne reconnaissaient plus, en somme du Stalinisme pur et dur. Le Mrap ne connaissait cependant pas l'ultra centralisme du mouvement socialiste SOS Racisme, car ses comités seraient sois disant juridiquement indépendants. Ils restent en revanche soumis au versement au MRAP national de 84 % des cotisations: "C'est énorme, surtout au regard des services rendus puisqu'on nous dit toujours que les caisses sont vides", ironisait à l’époque Nadia Kurys, présidente du comité d'Aubenas.

Le Mrap n'échappait donc pas à cette fièvre du « Samedi soir » et des lendemains qui chantent l’internationale mais qui sont particulièrement nauséabonds qui parcourait le monde prétendu « associatif ». Mais nulle part, les dissensions n’étaient autant idéologiques. Alors que les inféodés au Parti Socialiste d’SOS Racisme faisait le choix d’un combat prétendu « universaliste » de « l'antiracisme », le Mrap collectiviste s'enfonçait dans un combat toujours plus communautariste et diviseur. Une Coordination voit alors le jour, rassemblant comités et militants isolés. Coordination qui deviendra « Avenir du MRAP » Une façon de « mutualiser » un travail plus que d'organiser une fronde. Car il n'était pas pour l'heure question de "Mrap bis". Pour Nadia Kurys, "puisqu'il est devenu impossible de changer quoi que ce soit en haut, nous allons essayer à la base. Nous voulons revenir aux fondamentaux du mouvement et à un turn-over au niveau de la direction". Depuis vingt ans, la militante, qui avait renoncé à son poste de vice-présidente du Mrap, se battait pour changer les choses au niveau national: "Je ne pense pas attendre vingt ans de plus." Et puis, "nous restons très attachés au nom de Mrap", renchérit Gérard Kerforn, président de la fédération des Landes qui se dit "tout autant dépositaire du nom qu'eux".

Oh ; comme ce « eux » sonne comme une grosse calomnie. Eux les « mauvais » contre  nous les « bons , » les gardiens de l’orthodoxie marxiste léniniste !

 De plus, "le Mrap, c'est avant tout ses comités, rappelait l’honnête militant. Des comités qui n'ont souvent pas grand-chose à faire des gesticulations nationales". Le Mrap national ? "Il ne vit désormais que par une production de communiqués au rythme de mitraillettes, dix lignes bling bling qui tiennent lieu de pensée. Nous, nous travaillons en profondeur et produisons."
Alors, quelle scission? Et "en quoi, en deux ? En trois ? En quatre ? Car si certains formalisaient le malaise dans une opposition construite, beaucoup d'autres comités partaient en autarcie complète". Une situation qui rendait d'ailleurs très difficile l'estimation des rapports de force au sein du mouvement marxiste et oblige à relativiser le caractère "minoritaire" de cette opposition souvent silencieuse et indifférente. "Nous, ici, c'est simple, on vit comme tous les comités du Sud, avec les statuts du Mrap, on a le logo et c'est tout", expliquait André Génissieux, secrétaire général( encore un ; mon dieu que de « généraux » pour un « mouvement de la « paix ») du Mrap Montpellier. Des contacts? "Oui j'ai dû voir notre président inamovible une fois en cinq ans. Il a passé plus de temps avec son téléphone qu'à regarder ce qu'il se passait ici au niveau local !" La direction a pourtant encore du mal à reconnaître ces divisions.
Pour Mouloud Aounit, à l’époque : "il n'y a pas de fracture. Ce groupe qui faisait partie de la direction s'est mis lui-même en dehors. Pour nous, la question est réglée. Le congrès s'est tenu et une nouvelle direction a été mise en place".

Dès ce jour la "guerre" de succession est ouverte, elle continue encore aujourd’hui 2 ou trois personnages voulant devenir « Calife à la place du calife » ! En fait comme dans tout mouvement marxiste deux tendances s’affrontent, le courant Stalinien classique à la botte du PCF (n’oublions pas que le MRAP est à l’origine une organisation « de base » du PCF) et la tendance Trotskiste de l’ex LCR aujourd’hui NPA ou Front de gauche. Les deux « commissaires politiques » sont pour le MRAP Stalinien, Monsieur Kerforn, aimable Président de la Fédération du MRAP des Landes et pour la tendance « Trotskiste » Monsieur Delarue (Fonctionnaire de l’administration fiscale ex membre de la LCR) Fondateur de MRAP Pluriel. Nous verrons plus loin que chacun de ces personnages prennent pour accéder au pouvoir le prétexte de « l’islamophobie » en s’en accusant mutuellement.
Ce « prétexte » d’islamophobie est l’arbre qui cache la forêt antisémite, car les militants du MRAP, quel que soit la tendance, restent des marxistes fondamentalement liés à la résurgence de l’antisémitisme Cliquez ici pour voir le cas du MRAP des landes. Cliquez ici pour voir la position nettement antisémite de monsieur Delarue.

Le drame dans tout cela c’est que ces généreux individus marxistes se mêlent de liberté d'expression sur des critères qui leur sont personnels et très souvent de très mauvaise foi, camouflent leur antisémitisme communiste viscéral sous le paravent de l'antisionisme. Ces  censeurs du politiquement correct marxiste culturel ne sont que des ayatollahs d’une vertu qui se pose comme un terrorisme intellectuel anti français.

Il y a quelques années Francis Percy Blake écrivait à ce sujet un article édifiant sur France Echos ; 

« Mahomet divise le Mrap » :

Pauvre Aounit ! Menacé dans son courant majoritaire islamiste au Mrap, il avait dû sacrifier Pierre Tevanian le fondateur de l'indigénat républicain, qui pourtant lui avait apporté la soldatesque musulmane nécessaire par le canal de Fatiha Kaoues. Mais cette crucifixion du philosophe oummiste destinée à se rabibocher les vieux staliniens conduits par Gérard Kerforn n'a pas suffit à apaiser la crise du mouvement. En effet, voilà que les félons laïcards du Mrap, conduits par le spécialiste des rapports truquées sur Internet, se désolidarisent officiellement du petit ayatollah Mouloud dans l'affaire des caricatures.

Samedi dernier, le Mrap nous annonçait sur son nouveau site Internet que le Conseil d'Administration du mouvement portait plainte contre le journal blasphématoire France Soir. (J'ai dit « nouveau » site
Internet parce que le webmestre de l'ancien n'était autre que le dissident Gérard Kerforn, qui est parti avec les clés du site au plus fort de la crise interne du Mrap. Mouloud Aounit a alors dû faire faire un tout nouveau site, le contenu de l'ancien n'ayant toujours pas été restitué)

Cette décision d'une fatwa judiciaire contre France-Soir n'a pas coulé de source de Zam-Zam ! Les débats furent plutôt houleux entre « islamistes » et « laïcards » du Mrap. Et voilà que 12 élus de la direction nationale rendent publique lundi une déclaration qualifiant cette plainte contre France-Soir de « grave erreur », et
exigeant « le réexamen » de l'anathème Aounesque.

Gérard Kerforn, le fameux auteur de rapports truquées et diffamatoires sur « le racisme sur Internet », est le chef de file des islamismophobes du Mrap, regroupés dans un courant baptisé « Avenir du Mrap ». Il aurait été plus judicieux de l'appeler « Passé du Mrap », puisqu'il est surtout constitué des vieux de la vieille du mouvement qui n'apprécient guère les nouveaux arrivés musulmans amenés in extremis par Pierre Tevanian et Fatiha Kaoues pour sauver la ligne islamiste de Mouloud Aounit au congrès de décembre 2004. On y trouve aussi quelques anciens employés (et surtout employées...) virés par Aounit pour cause de problèmes financier, ou pour « incompatibilité d'humeur ». Le secrétaire général voulait aussi profiter de ces charrettes de mécréants pour placer quelques permanents musulmans aux postes clés du mouvement.

Depuis, Aounit avait mis du vin dans son eau bénite et conclu une trêve avec les félons qui pourtant ne manquaient pas de mots pour dénoncer la politique totalitaire du « politburo » du Mrap. Il a même sacrifié Pierre Tevanian l'indigéné qui était le principal fournisseur de troupe islamiques. Nous reviendrons dans un autre article sur le procès stalinien que vécu Pierre Tévanian, accusé de racisme (si, si !) par Gérard Kerforn et « Avenir du Mrap ». Demandant la condamnation officielle des accusateurs, il s'est vu opposer une fin de non-recevoir de Mouloud Aounit, peu reconnaissant, qui voulait sauver son compromis avec les félons. Pierre Tévanian a alors claqué la porte du Mrap et, dans un document indigeste de 30 pages, il réglait ses comptes avec Kerforn et ses alliés (il a même porté plainte contre eux pour diffamation), mais aussi contre la
traîtrise de Mouloud Aounit, confirmant au passage ses méthodes staliniennes au sein du Mrap en des termes peu confraternels. Nous en reparlerons, le temps de démêler le nœud de vipères dénoncé dans la prose complexe de Pierre Tévanian.

Et voilà que le pauvre Mouloud qui une fois de plus avait réussi à sauver sa place à la tête du mouvement, quitte à sacrifier un fidèle admirateur, se fait à nouveau contester par les félons.

Dans le communiqué des dissidents, Gérard Kerforn explique que l'objet qui hérisse Aounit n'est finalement qu'une caricature. Les félons ne veulent pas soutenir la plainte contre le quotidien blasphémateur, et vont même jusqu'à dénoncer le racisme arabo-musulman : « dans le contexte de haine raciste qui se développe
actuellement dans les pays arabes, nous ne pouvons pas soutenir cette plainte contre France Soir ». Si c'est eux qui le disent...
Pour Gérard Kerforn, le « message » de Mouloud Aounit est « complètement dilué dans [une] offensive généralisée contre les libertés ». Pour décoder ce charabia, il faut savoir que les apostats du Mrap, mais aussi leurs collègues de la Ligue des Droits de l'Homme et du Syndicat de la Magistrature, commencent à prendre conscience que les lois à venir sur les « testings » et le renforcement de la Halde sont en totale contradiction avec leur critique des lois Perben, qui, selon eux, comportent également une reconnaissance juridique de méthodes frauduleuses et extrajudiciaires.
Bref, les gauchistes marxistes culturels sont une fois de plus pris à leurs propres pièges, mais les vieux soixante-huitards du Mrap l'ont compris bien avant les nouveaux venus, aux cerveaux coranisés jusqu'à la moelle.

Cette expérience politique du retour de lance-flamme fait d'ailleurs dire à Gérard Kerforn dans le communiqué de lundi d'Avenir du Mrap : « Ce qui se passe dans les pays arabes stigmatise encore plus les musulmans. Tout cela aura sur eux un effet boomerang. C'est cela qui risque de les faire apparaître comme des liberticides, des étrangers de la démocratie. » Si c'est eux qui le disent... ».


Un message encore plus intéressant c’est celui de Yann Barth dans : « Le courrier de l’Atlas » d’Avril 2008 :

ENQUETE : Un congrès largement boycotté, une direction contestée dans ses orientations "communautaristes", un fonctionnement dénoncé comme antidémocratique, des démissions en chaîne, des effectifs en chute libre… Rien ne va plus au Mrap.

"Ca fait un peu fin de règne, vous ne trouvez pas?" Comme tous les comités de sa région (Marseille, Aix, Marignane, Vitrolles, Fos), Horiya Mekrelouf, responsable du comité des Bouches-du-Rhône, a boycotté le dernier congrès du Mrap. Elle n'attend désormais plus qu'une chose : "La démission de Mouloud. Après son score à la Ben Ali, il faudrait qu'il réfléchisse un peu !"
Avec seulement 131 délégués présents (1) sur 286, Mouloud Aounit, président du Mrap depuis vingt ans, a une fois de plus été réélu haut la main ce 28 janvier 2008. Pourtant, jamais il n'aura été autant affaibli. Et même si la direction nationale reste seule sollicitée par les médias nationaux, la grogne devient de plus en plus difficile à étouffer.
En 2007, déjà, l'opposition avait choisi de ne plus participer aux instances de direction. Après la tenue de l'assemblée générale 2006, bloquée sur presque tous les sujets, elle avait en effet jugé inutile sa présence. Depuis, les choses n'ont fait qu'empirer. La désaffection est partout, dans les instances dirigeantes comme parmi les adhérents dont le nombre chute de façon vertigineuse. En 2007, 500 personnes quittent encore le mouvement. Ils sont alors 2351, moitié moins qu'il y a huit ans. Même les plus anciens militants se détournent du mouvement, comme le chanteur Jean Ferrat qui dénonçait dans une lettre au président "une position extrêmement grave pour l'avenir de notre démocratie laïque".
L'opposition dénonce en vrac une direction qui "encourage la mise en concurrence des mémoires et les replis communautaristes, enferme dans l'identité religieuse les citoyens d'origine arabe ou maghrébine, taxe toute critique et interrogation sur les pratiques et régimes totalitaires liées à l'islam politique comme 'islamophobes', refuse d'étudier les nouvelles manifestations de l'antisémitisme venant d'autres mouvements que de droite ou d'extrême droite" et, plus globalement, accuse la direction d'avoir "renoncé à construire les positionnements du mouvement à partir des valeurs universelles qui unissent". Un réquisitoire accablant.

De l'affaire Papon à l'affaire du voile.

La fracture ne cesse de s'élargir entre les militants, les comités et leur direction nationale. A chaque nouvelle affaire, le fossé se creuse un peu plus. "A Marseille, tout a commencé lorsque le Mrap national a demandé la libération de Papon alors que nous nous étions battus pour qu'il y ait un procès, y compris d'ailleurs pour octobre 1961 (2). Comme chaque fois, nous avons appris la nouvelle par voie de presse", se souvient Horiya Mekrelouf. C'était en janvier 2001. Mouloud Aounit fait finalement machine arrière face au tollé suscité au sein du mouvement.
La présidente du Mrap Marseille se souvient aussi du second coup dur : le soutien des filles voilées. "Sans aucune concertation, nous avons eu la surprise de voir les sœurs Lévy filmées dans les locaux du Mrap. Bien que je sois personnellement contre le voile, j'estime que ces questions ne nous regardaient pas." Le casting est parfait : deux filles, issues d'une mère kabyle et d'un père juif athée, et un avocat, accessoirement celui du Mrap, pour incarner la cause des filles voilées ! Pour Gérard Kerforn, c'est là que s'est établie la ligne de fracture avec cet "enfermement des populations arabes dans l'identité musulmane". Une position d'autant plus déplacée que, "dans leur majorité, les musulmans ne demandaient rien au Mrap, vivant leur foi comme les autres croyants. Les rentrées scolaires ont montré que les musulmans étaient particulièrement respectueux des institutions de la République, et que le Mrap s'était trompé".

Les déclarations du président font régulièrement des vagues : sur le site oumma.com où il dispose désormais d'une tribune, sur France3 également où, en janvier 2005, il déclare que "la liberté de blasphémer et la liberté d'ouvrir le champ au racisme doivent être réprimées avec la plus grande fermeté", sur France 2 où il propose que des repas halal soient servis dans les écoles. La même année, après plus de neuf ans de participation à la direction nationale du Mrap, Isabelle Sirot démissionne du Bureau national : "Je ne resterai pas dans une association qui ne défend plus les valeurs universelles de l'antiracisme et qui favorise par ses prises de positions le communautarisme, pilier du racisme", dénonce-t-elle. Depuis, le Mrap s'enfonce dans un soutien aveugle à la "religion des opprimés", au point que certains, à l'extérieur du mouvement, s'amusent à parler du "Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié du Prophète".

Lorsque le Mrap porte plainte avec l'UOIF contre France-Soir dans l'affaire des caricatures, en février 2006, c'est un nouveau malaise qui s'installe dans le mouvement. "J'étais dans le train lorsque j'ai appris que le CA auquel je venais de participer avait voté la plainte. C'est ainsi qu'étaient prises les décisions en CA. On attend la fin de l'ordre du jour et on fait voter lorsque beaucoup de provinciaux sont déjà partis", raconte Nadia Kurys. Douze élus de la direction nationale opposés à ces poursuites lancent alors un texte: "Pas en notre nom !" L'image du mouvement antiraciste se détériore un peu plus aux yeux de l'opinion.

"Il y a au Mrap un courant tiers-mondiste primaire qui investit ce qu'il pense être la religion des pauvres de toutes les vertus émancipatrices, explique Gérard Kerforn. Les seules religions porteuses de totalitarisme seraient le fondamentalisme chrétien -américain. Nous, nous refusons d'entrer dans la logique de l'axe du mal inversé et si nous défendons la cause palestinienne, nous ne voulons pas pour autant taire le totalitarisme qui peut émerger y compris d'une certaine branche palestinienne. Le rôle de l'antiracisme n'est pas de reproduire ce que fait Bush en inversant les pôles, et de faire entrer dans l'axe du bien tous ceux qui s'opposent à l'impérialisme." Les ennemis des ennemis du Mrap deviendraient-ils ses amis ? "Toujours est-il que Hugo Chavez devient un héros, le même qui va bras dessus, bras dessous avec Ahmadinejad !", s'insurge le président du Mrap des Landes. "Ce qui me gêne le plus, explique Danièle Poupardin, c'est ce soutien inconditionnel à l'islam sous couvert d'islamophobie, une expression d'ailleurs âprement discutée et qui a fait l'objet d'un vote. En revanche, le Mrap lâche complètement les musulmans en lutte contre les islamistes." Gérard Kerforn a été le principal artisan d'un document sur l'utilisation par l'extrême droite de l'islam pour développer un racisme. Il estime pourtant que "l'islamophobie n'est pas notre problème. Mouloud Aounit confond sans cesse racisme antimusulman et critique de l'islam. Il l'a prouvé encore dans l'émission de Bern dans laquelle il était d'ailleurs rangé du côté des religieux".

Enfin, comme pour la LDH, les liens qu'entretient le Mrap avec certains mouvements, notamment de la mouvance Tariq Ramadan, font polémique. "Nombre de personnes à la direction nationale ont signé l'appel des Indigènes de la République. Nous demandons à ce qu'ils reviennent sur ces signatures", déclare Nadia Kurys, pour qui les Indigènes restent à l'opposé de sa conception du "vivre ensemble, de la laïcité". Ce n'est pas le point de vue de Mouloud Aounit : "Les Indigènes expriment une révolte, une souffrance et une lecture de la société française qui ne s'est pas totalement libérée d'un passé colonial et, là-dessus, je partage ce point de vue." De même, continue le président, le Cran (3) "pose une vraie problématique, celle de la discrimination dont sont victimes les populations noires". Mouloud Aounit reconnaît que l'on peut encore améliorer la démocratie au Mrap, mais "ne nous cachons pas derrière les problématiques de fonctionnement. La vraie question qui est derrière est éminemment politique: c'est quelle orientation pour le Mrap ? Là, y a une divergence de fond". Et sur ce dernier point, en tout cas, tout le monde est d'accord.

(1) 165 votants procurations comprises.

(2) 17 octobre 1961 : massacre des Algériens à Paris par la police française alors dirigée par Maurice Papon lors d'une manifestation pacifique contre le couvre-feu imposé aux Algériens en France.

(3) Conseil représentatif des associations noires.

L’histoire ne s’arrête pas là ! Il faut voir : Un article de Monsieur Christian Delarue sur le site d'ultra gauche Bellaciao du dimanche 4 juin 2006 :


Logo de MRAP Pluriel
PROCES TEVANIAN CONTRE GERARD KERFORN (président de la fédération des LANDES)
PROCES : QUAND UN INDIGENE DE LA REPUBLIQUE QUEMANDE L’ARBITRAGE DE LA JUSTICE !
Pierre Tévanian ancien président du comité du MRAP paris 19-20 et membre actif du mouvement des indigènes, a porté plainte pour diffamation contre Gérard Kerforn, président de la fédération des Landes et membre du bureau national du MRAP et Maurice Carel lui aussi alors membre du BN. Le tribunal de simple police de Paris qui avait à statuer sur cette plainte, a conclu à la demande de l’avocat de Gérard Kerforn et Maurice Carel qu’il y avait vice de forme et débouté Pierre Tévanian de sa plainte.
UNE PLAINTE NULLE POUR UNE DEMARCHE NULLE
Gérard Kerforn et Maurice Carel avaient invoqué le vice de forme afin de ne pas donner au plaignant la tribune qu’il cherchait puisqu’il était évident qu’il tentait de faire régler par la justice ce qui relevait d’un débat interne au MRAP. Gérard Kerforn et Maurice Carel ont donc invoqué la nullité juridique de la plainte, nullité juridique qui n’a d’égale que la nullité de la démarche du plaignant, en effet il est peu courant que des désaccords politiques exprimés en interne dans une association, soient réglés devant les tribunaux.

Cette plainte par ailleurs avait été accompagnée d’un document de plusieurs dizaines de pages émanant de Pierre Tévanian et largement diffusées sur internet ou par mail. Ce document est encore disponible sur le site "les ogres" nous en communiquons le lien pour le public susceptible d’être intéressé par ce roman-fleuve qui ne marquera pas fondamentalement l’histoire de l’antiracisme, mais qui traduit la disproportion entre la nature des faits et la longue lettre de démission du plaignant.

J’ouvre ici une petite parenthèse :(Le 5 Octobre 2012 aura lieu devant le 17 ème chambre près le TGi de Paris un procès en diffamation publique (encore un) initialisé par le président du MRAP des Landes pour des textes mis en ligne sur Internet ou l’on retrouve de nombreuses occurrences d’avec les textes de Tévanian et d’autres individus d’extrême gauche … affaire à suivre donc !)

Singulier comportement que celui qui consiste à étaler son égo froissé à longueur de colonne sur un média planétaire à l’heure même où le racisme fait tant de victimes.

Le roman de « l’égo froissé » donne d’ailleurs lieu à de multiples mises en cause de Gérard Kerforn et Maurice Carel mais aussi de Mouloud Aounit président, Jean-Clause Dulieu vice-président ainsi qu’un nombre non-négligeable d’autres responsables du MRAP, seuls restent préservés de ses diatribes ceux qui le soutiennent politiquement au sein du MRAP, ce qui n’est pas sans poser problème vu la nature des propos de l’intéressé.

LES FAITS :
Un dialogue a réuni Monsieur Tévanian et Monsieur Dieudonné dont on connaît le discours et les dérives obsessionnelles concernant le "lobby sioniste". On notera donc que Monsieur Tévanian qui a traîné des militants antiracistes en justice n’a pas hésité à être partenaire de dialogue de l’humoriste sulfureux.
Il aura beau invoquer, selon ses termes, que la discussion était privée et à bâtons rompus, il n’empêche qu’elle a été menée en présence de tiers ..et d’un enregistreur !... procédure assez peu courante dans le cadre de dialogues privés .
Sur le site les ogres Gérard Kerforn et Maurice Carel ont donc relevé les propos suivants de Monsieur Tévanian : « La gangrène communautaire c’est le CRIF, mais c’est aussi Le Pen, De Villiers, le PS blanc, etc. » Monsieur Tévanian a reconnu dans ses documents diffusés sur internet "avoir dit à peu près cela !...
Gérard Kerforn avait alors considéré dans des débats internes au MRAP, sur la liste des Présidents, Secrétaires, Trésoriers que le fait de caractériser un parti politique de gangrène en fonction de la couleur de peau blanche de ses adhérents était un propos raciste.
Monsieur Tévanian a considéré que ce n’était pas raciste, s’est estimé diffamé et a porté plainte contre Gérard Kerforn qui a confirmé son analyse des propos qu’il jugeait incompatibles avec l’éthique antiraciste.
Une autre citation pose problème "Il y a pleins d’explications possibles. Il n’y en a pas qu’une qui serait que les sionistes sont au sommet de la pyramide. Pour moi, ils sont un rouage, ils sont les chiens de garde..."
Gérard Kerforn et Maurice Carel ont là encore considéré sur la même liste que le fait de désigner une nébuleuse imprécise "les sionistes" comme "chiens de garde" faisait le lit de l’antisémitisme, dans la mesure ou chacun sait que la dénonciation des "sionistes" sert bien souvent de paravent à l’antisémitisme.
Là encore, cette appréciation des propos n’a pas plu à Monsieur Tévanian qui s’est estimé injurié et diffamé.
Jamais dans le cadre des débats Maurice Carel et Gérard Kerforn n’ont accusé Pierre Tévanian d’être antisémite et raciste, ce qu’ils ne pensaient absolument pas d’ailleurs pas, ils se sont bornés à mener une critique des mots et des propos employés par l’intéressé.
L’intéressé animant un site "les mots sont importants" ne pouvait ignorer que si la critique du sionisme peut faire partie du débat d’idée, la dénonciation permanente des sionistes , en tant que groupe humain, revêt dans un pan non-négligeable du soutien à la juste cause palestinienne, des relents d’antisémitisme plus ou moins déclarés.
De fait, tout un courant ultra-gauche inverse l’axe du mal de Georges Bush et fait de la dénonciation de "l’axe américano-sioniste", la source de tous les maux de la planète quitte a employer la même sémantique que des secteurs ouvertement antisémites.
Cette mouvance ultra-gauche, par ailleurs, se caractérise par une ethnicisation de la lutte antiraciste, opposition entre blancs et noirs, blancs et arabes, république blanche contre néo-colonisés des banlieues etc..etc..
Monsieur Tévanian a beau tourner et retourner les mots employés dans son roman fleuve, ceux-ci qui figurent sur le site les Ogres, n’ont jamais fait l’objet d’une plainte pour publication mensongère.
La plainte Tévanian l’a réservé à ceux qui dénonçaient sa sémantique regrettable.
LE PLAIGNANT A ETE DEBOUTE, MAIS IL A RECU DES SOUTIENS AU SEIN DU MRAP.
L’affaire est donc entendue, Tévanian a été débouté, tel que le souhaitait les deux victimes du procédurier.
Mais au-delà, cette affaire soulève un réel problème, le plaignant revendique publiquement le soutien de membres du MRAP, membres de la direction, et comité Paris 19-20, (ce dernier comité n’a pas infirmé le soutien dont se réclame publiquement Tévanian).
Ce qui atteste que des responsables de notre mouvement ne sont pas choqués par les propos inadmissibles, et au lieu d’approuver Gérard Kerforn et Maurice Carel qui ne faisaient que procéder à une juste critique, ont de fait apporté leur caution morale à Pierre Tévanian.
De plus cela illustre que des responsables du MRAP mentionnés dans la lettre de démission publique acceptent en appuyant Tévanian, que la justice tranche dorénavant les désaccords politiques au sein du MRAP. On aura même vu un membre de l’actuelle direction du MRAP venu soutenir Tévanian publiquement lors de son procès.
Ceci atteste de comportements et de désaccords assez graves à l’intérieur du MRAP, la fédération ne révèle pas des débats internes, puisque tout est écrit dans la lettre de démission publique de Tévanian. La fédération des Landes dans le cadre de ces désaccords, appuie la critique que son président a pu faire des propos incriminés et déplore que certaines franges du MRAP ne le fasse pas, ce qui équivaut à un soutien explicite ou implicite aux propos de Tévanian.
TEVANIAN : DES PLAINTES EN JUSTICE BIEN SELECTIVES
On notera que dans sa lettre aux militants du MRAP diffusée sur le net, Pierre Tévanian écrit ceci " Cela faisait donc un moment que j’avais choisi de « laisser courir ». J’ai notamment laissé sans réagir plusieurs écrits injurieux ou diffamatoires à mon sujet sur les sites « France-échos » Pour mémoire : France echos est l’un des pires sites racistes que l’on puisse rencontrer sur internet. Pierre Tévanian qui écrit sur la « lepénisation des esprits » décide donc de "laisser courir" les fascistes ( Note : Pour tout membre marxiste du MRAP tout ce qui n’est pas marxiste est obligatoirement facho si ce n’est nazi ; c’est la fameuse réductio ad hitlerum) concernés qui diffusent leur prose ( Nauséabonde ?) sur Internet y compris contre lui, et traîne en justice deux militants dans le cadre d’un échange sur une liste de 100 personnes, Comprenne qui pourra le choix de ses adversaires par Monsieur Tévanian !....

MRAP : La fédération des Landes reproche au mouvement sa "version corporatiste de l’antiracisme"

Dés le mercredi 9 janvier 2008 la rupture entre la fédération des Landes et le MRAP National est consommée :
A PROPOS DU CONGRES 2008 DU MRAP
Texte repris du site de la Fédération des Landes du MRAP. (Ne cherchez pas cet article que le MRAP Landes a fait disparaître, comme beaucoup d’autres gênants,  mais les copies d’écran ont été faites)

par mraplandes
La fédération des Landes a décidé de ne pas participer au congrès qui se tient à Saint-Denis compte-tenu de l’orientation d’une direction qui laisse la structure nationale en déliquescence, confisque les moyens d’expression interne, commet des entorses graves au principe de laicité, et développe une version corporatiste de l’antiracisme.

Déclaration de la fédération des Landes
TEXTE DE LA FEDERATION. De nombreux sympathisants (2 ou 3 ?) de la cause (sic) défendue par le MRAP40 se sont émus des prises de position du MRAP national sur certains sujets, notamment celui de la laïcité. A l’occasion du congrès national du MRAP, les militants landais tiennent à exprimer les positions de la fédération concernant l’évolution de la structure nationale.

LA FEDERATION ET LES VALEURS UNIVERSELLES DES DROITS DE L’HOMME. La fédération des Landes du MRAP a toujours considéré que la lutte antiraciste ne saurait se soumettre à d’autres considérations que les principes universels qui fondent l’action pour les droits de l’homme. La fédération des Landes est héritière d’une histoire, celle de ces hommes et de ces femmes qui ont fondé l’association au lendemain de la dernière guerre mondiale, afin de lutter contre tous les racismes, sans se soumettre à des considérations tactiques ou à de l’opportunisme politique.
C’est dans cet esprit que le docteur Jean Blum a fondé la fédération des Landes en 1983. Le MRAP était alors un mouvement unifié autour des principes universels, et la fédération participait pleinement à ses congrès et à sa direction nationale.

LA SOUMISSION AU COMMUNAUTARISME
Progressivement, durant ces dernières années, la direction nationale MRAP a rompu avec les valeurs universelles.

Elle s’est soumise à la pression de certains secteurs communautaires musulmans. Elle a développé une conception corporatiste de l’antiracisme en le réduisant quasi exclusivement à la seule défense des populations arabos-musulmanes, alors que le racisme est multiforme.

La non prise en compte des nouvelles formes d’antisémitisme.

Elle a refusé quasi systématiquement de prendre en considération l’antisémitisme, dès lors qu’il n’émanait pas de l’extrême droite traditionnelle mais qu’il pouvait aussi concerner des publics eux-mêmes touchés par le racisme. (Comme c’est bien dit !)
Elle a refusé de dénoncer la charte antisémite du Hamas tel que le proposaient des élus du conseil d’administration du MRAP. Précisons le contenu de cette charte dont le CA du MRAP s’est refusé à demander le retrait : Charte du Hamas « Le Prophète, qu’Allah le bénisse, a dit : " Le Jour du Jugement dernier ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les juifs, quand les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres. Les rochers et les arbres diront, O Musulmans, O Abdallah, il y a un juif derrière moi, vient le tuer. Seul l’arbre du Gharkad ne le dira pas, parce que c’est un arbre des juifs."»
La Fédération des Landes du MRAP est très présente dans le soutien au peuple palestinien par l’organisation de manifestations, de conférences, de pétitions contre l’occupation des territoires palestiniens ou encore la construction du mur de la honte. Elle a participé à une délégation reçue par le président Arafat, elle s’indigne aujourd’hui du drame subi par le peuple de Gaza martyrisé par un blocus criminel.
Mais ce soutien ne s’est jamais encombré de silences complices concernant l’antisémitisme de certaines composantes palestiniennes (Hamas) ou encore Hezbollah. La direction nationale du MRAP a pratiqué ces silences coupables !

L’INSUPPORTABLE NOTION DE "DEUX POIDS, DEUX MESURES"
La direction nationale du MRAP a développé une conception du "deux poids deux mesures" concernant le traitement du racisme. Elle a, de fait, introduit un « mètre-étalon juif » du racisme a partir duquel elle jaugeait le traitement du racisme anti-arabo-musulman (communiqués sur l’assassinat de Chaïb Zehaf et Ilan Halimi). C’était là, sous la formule « deux-poids deux mesures », une étude comparative indigne d’une association antiraciste qui ne doit pas lutter pour qu’un racisme soit sanctionné comme l’autre, mais qui se bat pour la sanction ferme de tous les racismes sans les mettre en situation de concurrence.

LA LAICITE ECORNEE
Elle a porté atteinte au principe de laïcité en mettant le MRAP à la remorque de groupes communautaires musulmans (affaire du voile, caricatures du prophète). Le plus déplorable ayant été la prestation télévisée du président du MRAP aux côtés des religieux contre les laïques, dans l’émission L’arène de France.
Elle a, ce faisant, entretenu le stéréotype de l’enfermement des populations arabes ou issues de l’immigration arabe dans la problématique religieuse, alors que les populations concernées sont riches de leur diversité et vivent, dans leur écrasante majorité, leur foi dans la sphère personnelle. Elle a donc contribué indirectement à présenter les populations musulmanes comme exerçant des pressions sur la société.
La direction nationale du MRAP, dans l’affaire du voile, est apparue comme supplétive des secteurs confessionnels communautaires rétrogrades et misogynes voulant imposer le voile à l’école.

UN TIERS-MONDISME SOMMAIRE
Elle a inscrit le MRAP dans une théorie de l’axe du mal inversé faisant rentrer dans le camp de l’axe du bien, de façon à-critique, tous les pays ou mouvements de résistance à l’impérialisme, fussent-ils les plus réactionnaires.

LE MRAP AU SERVICE D’UNE AMBITION PERSONNELLE
Elle a cautionné, car elle ne l’a jamais dénoncée, l’instrumentalisation du MRAP par son président qui, depuis plusieurs années, joue de l’ambiguïté permanente entre ses ambitions politiques, régionales, législatives ou municipales, et sa fonction de président du MRAP, allant même jusqu’à régler, devant caméra, ses comptes politiques avec le parti socialiste, dans les locaux nationaux de l’association, au mépris de la diversité politique ou confessionnelle des adhérents.

DES INDIGNATIONS A GEOMETRIE VARIABLE
Ceci a conduit la direction nationale à de graves manquements. Prompt, à juste titre, à dénoncer les expulsions de sans-logis quand la responsabilité en incombe à des maires de droite ou socialistes, la direction nationale s’est refusée à dénoncer les expulsions à Aubervilliers, ville où Mouloud Aounit manifestait des ambitions électorales.

UN APPAREIL TOURNANT SUR LUI-MEME ET POUR LUI-MEME
La direction nationale est apparue incapable d’impulser ou [de] coordonner des projets nationaux, alors qu’elle capte l’essentiel des cotisations des comités locaux (84%) et qu’elle en appelle aux subventions publiques pour un mouvement qui devrait être national.
Les moyens matériels et humains sont mis essentiellement à la reproduction d’un appareil central. La plupart des comités évoluant avec des moyens très faibles, sans autre apport national que la production d’une multitude de communiqués souvent très éloignés des fondamentaux de la lutte antiraciste et des actions de terrain.
Elle ne produit aucun outil militant permettant de développer l‘antiracisme de proximité. Ce qui conduit aujourd’hui des comités, dont ceux des Landes, à développer leurs propres projets dans les domaines de l’éducation, des discriminations, de la mémoire, du racisme dans le sport, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, avec le seul souci d’œuvrer au recul du racisme.
La fédération se refuse à cautionner les demandes de subventions nationales du MRAP, dès lors qu’elles n’ont aucune traduction dans l’antiracisme de proximité des comités.

LA NON-PARTICIPATION AU CONGRES NATIONAL
Pour toutes ces raisons, la fédération des Landes ne participe pas au congrès national du mouvement. Ce congrès dans un mouvement qui connaît un effondrement des effectifs, ne vise qu’à reproduire une direction qui a failli, sans remettre en cause les erreurs qui ont conduit à la crise interne.
Mais la fédération, fidèle à l’esprit des fondateurs du MRAP, qui ont créé un instrument militant unique, reste dans ce mouvement pour contribuer, avec d’autres comités, à en faire à nouveau l’instrument de la lutte contre tous les racismes et pour que les thèmes qui divisent soient abandonnés, et que tous, dans le futur, se retrouvent autour des combats fondamentaux.

© MRAP - Fédération des Landes

En 2011 le MRAP ira jusqu'à surfer sur la vague bleue Marine.

Au décès de Mouloud le MRAP des Landes se fendra d’un petit communiqué discret qui est à mon avis un grand « Ouf » de soulagement et peut être même un râle ouf !) :
« Les antiracistes ont perdu l’un de leur maillon essentiel. (Maillon brisé ,c’est la fessée ; maillon foutu, pan pan cucul !

Mouloud était venu plusieurs fois dans les Landes à l’occasion de procès contre les racistes ou pour animer des conférences. Chacune de ces venues dans notre département fut l’objet d’échanges chaleureux et denses car Mouloud était un homme chaleureux et un homme de conviction. Certes nous avons connus, ces dernières années, quelques désaccords sur les différents chemins à prendre pour arriver à un même but (C’est peu de le dire ; voir les « messages » plus haut). Mais ce but commun unifiait notre famille antiraciste (Certainement cette célèbre « famille » radiophonique des années 60, la fameuse famille Duraton) contre toutes les formes de racisme. Malheureusement, il est un combat commun que nous perdons tous, le combat contre la mort. Jusqu’au dernier moment, devant ses amis impuissants, Mouloud Aounit aura mené son combat contre la maladie tout en étant présent au quotidien dans une lutte à laquelle il a consacfré (sic) sa vie. Le MRAP de Landes salue la mémoire de ce militant de grande valeur qui s’inscrit dans la lignée de tous ceux qui ont présidé notre mouvement. La Fédération des Landes présente à sa famille et ses proches ses sincères condoléances pour la perte de cet être cher. La Fédération s’associe au message du MRAP national  Cliquez ici. »

J’ai personnellement rencontré l'admirable "antiraciste" Monsieur Aounit toujours souriant à la poignée de main vigoureuse et chaleureuse au tribunal de Mont de Marsan en 2005 ou il était venu voir le procès (Des racistes) qui m’était intenté avec un ami patriote par le merveilleux MRAP des Landes pour injures publiques et diffamation envers 4 de ces militants dont l’excellentissime, mais ambitieux président de cette fédération. (1) Voir ici: Comment tuer un islamophobe.

A cette occasion je fus condamné à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 Euros d’amende ( Toujours pas payés!) pour avoir dénoncé ces « militants » du MRAP des Landes sur le Forum sioniste Zone Libre. J’y dénonçait l’antisémitisme forcené de ces militants qui appelaient sur leur blog à faire de « Grands Barbecues de drapeaux Israéliens » et publiant des photos de leurs manifestations à Mont de Marsan d’individus revêtu de l’immonde et ridicule « parure » antisémite le keffieh porté par les arabes des territoires disputés, brandissant des photos de l’hideux lieu de prosternation mahométan sis sur le temple de Jérusalem.

Le MRAP ? Allah poubelle de l'histoire vite !
Ces images et messages racistes et antisémites ont disparus du site du MRAP des Landes avec bien d’autres, caractéristiques des méthodes Staliniennes et marxistes culturelles qui caractérisent bien le MRAP, mais des copies d’écrans ont été faites.

Mea culpa, je reconnais avoir traité le dirigeant et les « militants » du MRAP des Landes de « casse couilles payé par le contribuable Français faisant partie de cette race de parasites vivant de subventions publiques dilapidant l’argent des citoyens pour subventionner des entreprises staliniennes de déstabilisation de nos valeurs pour les remplacer par la dictature d’un sous prolétariat immigré » Voilà toutes les « injures et diffamations » proférées. Le tribunal stalinien de Mont de Marsan aurait du tenir compte de l’exceptio veritatis !

Ce même merveilleux dirigeant du MRAP Landais me reprochait aussi de l’accuser d’avoir oublié dans son décompte des sites, par lui qualifiés de « racistes », qu’il avait produit dans son rapport du MRAP relatif au « racisme sur Internet » les 16 et 17 Juin 2004, le site immonde Radio Islam de l’antisémite musulman négationniste Ahmed Rami le premier publicateur des textes du camarade communiste Faurisson !

Ce militant «  Président » du MRAP ne me pardonnant pas d’avoir écrit à son sujet et à celui de ses militants, ce qui se révélait encore une fois dans son fameux « rapport » falsifié, c’est à dire l'imbrication de la propagande négationniste et de la propagande fondamentaliste antisioniste marxiste du MRAP qui était ici exemplaire. Les soubassements rhétoriques d'Ahmed Rami, nouvel héros de cette contestation antisémite et marxiste, intègrent des thèses islamistes ultra radicales imprégnées d'antisionisme, de négationnisme et d'antisémitisme. Le tout d'une violence inouïe. On y trouve la panoplie complète de l'antisémite moderne: Protocoles des sages de Sion (en huit langues), le pamphlet antisémite d'Henry Ford, The International Jew, des extraits des délires antisémites de Luther, ceux du leader noir américain Farrakhan, mais aussi La Question juive de Karl Marx, et des listes de Juifs (dans la finance, dans les médias, dans la diplomatie), d'innombrables caricatures antisémites dignes des pires heures de l'antisémitisme nazi et des discours de Drumont, des dénonciations paranoïaques de la « domination juive mondiale », etc. Tous cela occulté dans le « rapport » du MRAP concluant sur la complicité de ce mouvement avec les ignobles thèses musulmanes antisémites.
Tous cela faisant dire que mes propos constituaient une provocation à la discrimination raciale et religieuse tout particulièrement la religion musulmane ! VOIR ICI: LE MRAP DISTILLE DE LA HAINE DES JUIFS EN GENERAL De plus il est certain aussi que certains de mes articles ne portaient pas dans leur cœur certains « mahométistes » et autres hommes de couleurs mahométans et antisémites de type Youssouf Fofana et comme maintenant le terroriste et assassin d’enfants et musulman antisémite Mohamed Merah.
J’aurais l’occasion de revenir sur la manipulation marxiste que constituait ce procès avec un juge d’instruction qui m’interdit « démocratiquement » l’usage d’Internet sous peine de terribles représailles ! Ce même juge qui me demande «  Que pensez vous de Le Pen » Alors que dans aucun de mes articles humoristiques il n’était question du Front National accréditant ainsi que ce procès était un procès politique de la mauvaise « pensée » qui pour ces têtes à caryotype, ne serait être que raciste ou fasciste, si ce n’est « nazi » dans l’ignorance crasse qu’ils sont de la pensée libertarienne.

Et que dire de ce procureur qui tout en me demandant à moi ! Un libertarien sioniste ce que je pensais (encore la pensée !) de textes de Légion 88 et déclarant froidement avoir déjeuné la veille avec le plaignant !

Quant à la magnifique avocate du MRAP elle ne s’est pas gênée pour m’insulter en permanence écorchant mon patronyme LABET en La bête, pour conclure au retour de la bête immonde !

Quand Christian Delarue disait : « La montée du racisme en Alsace mérite d’être combattue fermement mais sans y mêler un pseudo délit de blasphème qui n’existe pas – Dieu soit loué – en France ! Un homme a incendié le Coran, et a uriné dessus. C’est un fait divers. Ce n’est qu’un blasphème qui désacralise ce livre. Rien de plus mais c’est quand même un acte qui a du sens. »
Où est le procès engagé par le MRAP des Landes pour stigmatisation des musulmans ? Dire que pisser sur le Coran est un acte qui a du « sens » ; même moi je n’oserais pas ! Mais Delarue est membre du MRAP alors … tout est permis !

Fin de la première partie. A suivre…

Michel Alain Labet de Bornay


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