Pour une fois et bien que j’émette certaines réserves notamment sur l’idéologie marxiste culturelle sous-jacente dans cet article et sur l’emploi du terme « racialiste », je suis dans l’ensemble assez content que le MRAP se retrouve face à ses contradictions. Si Madame Bouteldja et les fameux « indigènes » sont bien des racistes et essentiellement des racistes, il est pour le moins « étonnant » que l’emploi du mot « racialiste » à la place de raciste, soit le fait d’un rédacteur représentant un mouvement prétendu « antiraciste », qui devrait savoir que le racialisme est une vision de l’histoire ou de l’évolution sociale se présentant comme une théorie explicative, fondée sur une classification des « races humaines », parfois arbitrairement rangées sur une échelle de valeur où sans surprise l'ethnie du classificateur se retrouve en position privilégiée en l’occurrence, l’ethnie arabe , maghrébine ou sub-saharienne de confession musulmane. Selon cette doctrine la race détermine la culture, en ce sens que les différences entre les races détermineraient les différences entre les aptitudes mentales, les attitudes et les mœurs. Le racialisme est la crème du racisme pur et dur, mais il est vrai que pour ce mouvement il n’existe qu’une seule forme de racisme, c’est celui qu’expriment les patriotes Français qui luttent contre ses racistes des cliques d’ultra gauche et musulmanes anti blancs de souche et antisémites.
Je ne vous fais pas languir plus longtemps, lire ci après l’article du MRAP :
Une poignée d’intellectuels, prenant prétexte d’un paragraphe du rapport d’orientation du congrès du MRAP évoquant le racisme antiblanc comme un avatar du racisme dominant, prend notre organisation pour cible.
IL
est étonnant que ces intellectuels se nourrissant d’une mauvaise polémique
co-organisée par les « indigènes de la république » n’aient pas vu
une supercherie bien montée par cette mouvance communautaro-politique.
Rappelons-le,
le racisme antiblanc défini par le MRAP est un « avatar » donc en
aucun cas un élément structurant de la lutte antiraciste au détriment du
racisme systémique qui reste le fléau majeur.
On
peut alors s’interroger sur une démarche intellectuelle qui consiste à ignorer
le contenu exact de l’ensemble d’un texte qui énonce le contraire des
conclusions qu’en tirent les auteurs d’une lecture partielle.
Comment
peut-on, lorsque l’on est un « spécialiste » sérieux des questions de
racisme se prêter à une campagne aussi malhonnête aux côtés des représentants
d’un groupuscule qui bien avant que le MRAP n’évoque l’avatar du racisme
antiblanc, avait déjà théorisé sur le racisme antiblanc dans le cadre de la
lutte de race dont ils se réclament. (Nous le verrons dans le texte
ci-dessous).
C’est
justement parce que le blanc est essentialisé dans un rôle d’oppresseur par ce
groupuscule sectaire "racialiste", que l’avatar du racisme antiblanc
devait être abordé par le MRAP,
Cette
lutte de race contre le blanc est l’autre face de la médaille raciale dont le
recto est occupé par Zemmour, Copé ou le Front National.
Elle
est autrement plus inquiétante que le « sale blanc « ou « sale
noir » proférés dans une cour d’école et qui peuvent être traités par la
réponse pédagogie.
Les
théoriciens de la lutte de race, incendiaires des esprits
Pour
Houria Bouteldja représentante du PIR (parti (?) des indigènes de la
république), le monde est binaire :
- - d’un côté le blanc dominant toutes classes sociales confondues, (SDF ou spéculateur du CAC40) dominant de « l’indigène »
- - de l’autre « l’indigène » dominé, qu’il soit bourgeois, spéculateur ou plus beaucoup plus probablement qu’il vive l’exclusion sociale, le chômage, les discriminations ou le racisme.
Dans
cette société ou les sans-logis sont nombreux, le petit salarié blanc qui dort
dans sa voiture faute de pouvoir se doter d’un logement reste, pour une Houria
Bouteldja, l’exploiteur post-colonial de son voisin de parking
« indigène » qui vit la même relégation sociale.
La lutte des
races structure le discours de Mme Bouteldja et du PIR
Ceux
qui s’opposent à ce racialisme, à ce fantasme d’un monde binaire
« blancs » contre « non-blancs post-coloniaux » deviennent
alors les « gardiens du temple »
de l’ordre blanc
Les
autres victimes du racisme, non post-coloniales, les roms, ceux de l’Est de l’Europe,
d’autres encore, n’interviennent que vaguement ou alors en modeste vedette
américaine dans le show de la secte « indigène », avec toute la
condescendance paternaliste qu’ont les vedettes principales pour les
secondaires reléguées aux marges du spectacle)
Pour
peu que d’autres indigènes s’auto organisent, le CRAN ou le collectif
« devoir de mémoire », la sentence tombe alors implacable, ce sont
des "contre-feux"(1)
allumés par l’ordre blanc.
La racialisation se
démultiplie alors comme les balais de l’apprenti-sorcier… il y a le blanc,
l’indigène et maintenant le traître indigène au service de la race blanche, le
« bon blanc » agent double qui défend la cause
« indigènes » mais reste un instrument de l’ordre blanc (nous le
verrons plus loin concernant la frontière BBF).
Donc
le monde est l’objet d’une lutte de race entre blancs et non blancs
post-coloniaux, les autres roms, immigrés de l’Est, sont dans une sorte de no
man’s land, et n’existent pratiquement plus socialement car non post-coloniaux
et non musulmans.
Mais
il convient de se pencher un peu plus sur le regard racial pour ne pas dire
raciste que cette secte « indigène » porte sur les blancs.
Pour
eux il y a les ennemis de race, ces blancs qu’Houria Bouteldja invite dans un
article de Nouvelles Question Féminines paru en 2006 à " sauver leur peau "
(2) car bientôt nous explique t-elle , ils seront chassés par les
« indigènes » "
ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des
organisations de gauche "
On
mesure alors le délire de ces « indigènes » déconnectés du terrain
qui prennent leurs fantasmes raciaux de purification ethnique des quartiers
pour la réalité. Ces quartiers qui malgré l’exclusion ne tombent pas et ne
tomberont jamais dans cette haine raciale antiblancs fantasmée, car leurs
habitants connaissent les solidarités sociales beaucoup plus que ce groupe
’indigène". " Bourledja
précise aussi « Demain, la société toute entière devra assumer pleinement
le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça ".
Etant
donné qu’elle est l’une des signataires de l’article de rue89 qui met en cause
le MRAP pour avoir évoqué l’avatar du racisme antiblanc, une conclusion
s’impose : ce que l’on nous reproche c’est finalement de dénoncer un
racisme antiblanc que certains de nos détracteurs ont déjà conceptualisé "
ce sera toi, ce seront tes enfants
qui subiront ça ".
Les
intellectuels signataires de l’article de Rue89, ou ceux qui lui font
référence, seraient bien avisés de s’interroger et d’analyser de tels appels à
la lutte de race contre les blancs avant d’attaquer un MRAP qui, au nom de la
lutte contre tous les racismes, dénonce toutes ces outrances raciales.
Lors
d’un colloque à Berkeley Madame Boutldja développe la thèse suivante " le conflit d’intérêt “blancs/non blancs” empêche
les alliances entre les classes populaires et pousse les indigènes à
s’organiser de manière autonome " (3). Nous avons bien lu,
il n’y a pas d’alliances possibles entre blancs pauvres et indigènes pauvres,
leurs antagonismes de « race » sont plus forts que leur proximité
sociale. C’est là un duplicata des théories raciales du FN pour qui la race est
au-dessus de la classe.
Ces blancs
« sympas » garde-chiourmes du poste frontière !
Mais
Houria Boutledja annonce aussi un racisme antiblanc qui visera " n’importe quel Blanc, le plus antiraciste des
antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas
" qui "
devra subir comme les autres " on pourrait
ajouter" le blanc le plus pauvre des pauvres", car la lutte de race
on l’aura compris submerge les solidarités sociales.
Un
autre article des indigènes paru sur leur site « Au-delà de la frontière BBF »
vient illustrer ce que signifie ce « le plus sympa des sympas » qui « devra subir comme les autres ».
Dans
la démarche raciale antiblancs des indigènes, il y a bien entendu cette masse
de blancs honnis des plus pauvres aux plus riches tous « dominants »
des indigènes mais aussi une petite minorité de « bons blancs », ces
« chercheurs et intellectuels
militants font avancer et respecter la question raciale et post-coloniale dans
les milieux de gauche, des universités et des médias »
elle en dresse même la liste parmi eux, « Benbassa, Blanchard, Fassin »,
Cela
rassure, il existe donc un blanc fréquentable qui sauve la race en quelque
sorte et devrait logiquement échapper au racisme antiblanc de masse annoncé par
Houria Bouteldja.
Hélas
ces « blancs « sympas », les plus sympas des sympas »,
compagnons de tribunes ou de blogs Internet des indigènes, demeurent des gens
suspects car « blancs ».... tare rédhibitoire !.
Côté
cour on leur concède qu’ils peuvent jouer un rôle positif pour les indigènes,
mais côté jardin, ils demeurent des « gardiens du temple » de l’ordre
blanc.
Bouteldja nous
l’explique :
" J’ai vu se dresser progressivement devant nous ce
que j’appellerai symboliquement la Frontière BBF, du nom de
« Benbassa », « Blanchard », « Fassin », trois
intellectuels blancs, reconnus et médiatiques (Cette frontière ne se réduit
évidemment pas à ces trois acteurs. J’aurais pu en rajouter d’autres comme
Geisser, Stora, Lacoste et bien d’autres mais ceux que j’ai cités précédemment
me paraissent emblématiques) ".
Et
pour ceux qui n’ont pas compris le fonctionnement de la douane raciale, elle
nous précise « ils sont autre
chose que les traducteurs blancs de la pensée et de la condition indigène. Ils
sont avant tout et surtout les gardiens du temple.... La frontière BBF
(Benbassa, Blanchard,Fassin), incarne la puissance blanche et la force de son
système de résistance ».
Même
« le bon blanc » compagnon de tribunes, reste donc un douanier blanc
posté sur la frontière pour faire ouvrir la malle de « l’indigène »
post-colonial au profit de l’ordre blanc.
Les
indigènes renvoient donc ces intellectuels, dans le camp de leur « frères de race » honnis (on
trouve en effet cette horrible sémantique de « frère de race » sous
la plume du principal comparse racialiste de Madame Bouteldja, Sadri Khiari
(4).
Notons
pour terminer un paragraphe très révélateur de ce même article concernant la
frontière BBF des bons blancs... lisons le avec attention
" Pourtant, c’est sur cette terre que peut
éventuellement naître une alternative politique réellement sociale et
décoloniale. La raison en est simple : c’est là que se trouve la masse des
indigènes sociaux que la gauche blanche a exclue depuis 30 ans et dont elle
déplore aujourd’hui les égarements ou l’ingratitude (son manque d’engagement à
gauche, sa dispersion dans le champ politique, son adhésion massive au discours
de Tariq Ramadan ou encore sa sympathie vis-à-vis de Dieudonné...). C’est là
que se trouve le PIR, involontairement. Et volontairement surtout.»(Bouteldja)
Les
exclus sont donc la « masse des « indigènes » » et parmi
eux Madame Bouteldja. Tous ensemble ils adhèrent massivement au discours de
Tariq Ramadan (les indigènes sont donc islamisés même s’ils ne sont pas
musulmans), et dans une même communion « indigène » ils éprouvent de
la sympathie pour DIEUDONNE.
Le
front de race « indigène » comporterait donc le riche, le pauvre,
mais aussi Tariq Ramadan le sympathique Dieudonné, copain du front National,
membre turbulent de la famille « indigène » dont on se démarque quand
il charge trop la mule raciale, mais qui reste cependant membre de la famille.
Ce
qui rappelle étrangement la logique d’un autre communautariste Alain
Finkielkraut « être Juif c’est
comme faire partie d’un étalage de pommes. Les pommes divergent les unes des
autres et aucune pomme ne se ressemble. Mais elles sont toutes d’une même
catégorie. En exclure une seule - ne fut-ce qu’une seule - équivaudrait à
exclure le groupe ou à le détruire »
A
la table des uns, il y a donc les pommes pourries, LDJ, le BETAR et les
racistes anti-musulmans et anti-arabes de « Europe Israël »
A
la table des autres, les partisans de la lutte de race contre les blancs dont
le « sympathique » Dieudonné, sans oublier Raphaël Confiant,
signataire de l’article Rue89 contre le MRAP, défenseur de l’humoriste, et
qui appelle les juifs les « innommables » .
Tout est dit… la boucle
raciale est bouclée..
L’avatar
du racisme antiblanc n’existe donc pas tellement dans des actes épars
constatés, mais surtout dans les théories raciales de cette mouvance
politico-communautaire.
Voilà
donc un bon sujet d’étude pour nos intellectuels " gardiens du temple " de
l’ordre blanc malgré tous leurs efforts pour plaire au groupuscule
"racialiste".
(1) http://www.indigenes-republique.fr/...(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Houria..., cet extrait figurant sur wikipedia et d’autres sources, ce qui peut paraître énorme n’a jamais été démenti par la leader des « indigènes ».
(3)http://www.indigenes-republique.fr/...
(4) http://www.indigenes-republique.fr/...
Jeudi 29 novembre 2012 par
Michel Alain Labet de Bornay
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Bizarre,d'après le texte du rédacteur anonyme et courageux du teste le MRAP ne serait plus un "mouvement" mais une organisation ?
RépondreSupprimerVous avez raison mon cher Âne Honime et il y a mieux dans ce « message » du MRAP40, c'est :"les théories raciales de cette mouvance politico communautaire" magnifique langue de bois marxiste culturelle pour : Immondes thèses racistes très souvent antisémites développées par des musulmans !
SupprimerDe plus, je me demande ou le courageux rédacteur anonyme de cet article à été chercher que des théories "raciales" (Notez le : "raciales", pas racistes ! Il semble que le MRAP des Landes sois définitivement fâché avec le mot) seraient développées par le Front National pour qui la race serait au-dessus de la classe.
Si ; dire comme madame Le Pen : «L’Islam est une religion qui pose problème » ou penser comme moi que l’Islam et ses manifestations « ostensibles » sont rétrogrades et incompatibles avec la démocratie c’est développer des « Théories » raciales c’est pousser le bouchon marxiste un peu loin !
D’après des sources bien informées certaines prises de positions récentes du MRAP des Landes feraient le lit de l’islamophobie.
La preuve: « Pour voir l’article cliquez ici. »
On y apprend que monsieur l’excellentissime président du comité du MRAP Landais, membre de la direction nationale du MRAP, qualifié dans l’article « d’individu », avait dés le 7/06/2003, nié l’islamophobie chère aux trotskistes du « mouvement » dans le périodique marxiste culturel Le Monde ou il aurait vu « dans cette notion d’ islamophobie la marque d’un tiers-mondisme primaire, qui conduit à tolérer dans les religions dites « des pauvres » ce que l’on n’aurait pas toléré pour d’autres religions ».
A suivre
Le rédacteur Palois de ‘article allant jusqu’à affirmer : « Tout est donc devenu permis dans le MRAP post-Aounit, y compris de bafouer les principes fondateurs du « mouvement ». »
SupprimerQue dire alors de la position de monsieur Gerin maire de Vénissieux qui dit :
« Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui, c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser […]. La gauche a épousé les thèses du grand patronat avec ce discours irresponsable qui viserait à régulariser tous les sans-papiers. Aujourd’hui, limiter y compris l’immigration irrégulière devient vital, face à une situation explosive dans des centaines de villes populaires. C’est la seule manière d’endiguer le FN ».
Ils y a déjà quelques années le 6 Janvier 1981 pour être exact, le premier secrétaire du PCF, Georges Marchais ; s’exclamait justement : « La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration(…) Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français ».
Alors ? Après le travailleur volontaire en Allemagne Nazie Marchais, après le MRAP des Landes ; le maire communiste André Gérin est-il « raciste » ?
« Raciste » figure au nombre de ces épithètes infamantes dont la définition semble avoir été oubliée dès l’instant où elles sont passées dans le langage courant.
En l’espèce, on ne trouve aucune trace chez le communiste André Gérin, ou chez le rédacteur anonyme du MRAP Landais comme chez Marine Le Pen des « quatre composantes à la fois pérennes et fluctuantes » du racisme, à savoir « le préjugé de couleur », l’antisémitisme, le « racisme » dit colonial, postcolonial puis néocolonial ou « les stéréotypes ethniques et/ou culturels qui tendent à justifier le repli identitaire ».
En l’état, il est donc diffamatoire de qualifier, Georges Marchais, le courageux rédacteur anonyme du MRAP40 et André Gérin de « racistes » ou de faire d’eux des nouveaux Doriot, passés du communisme au fascisme au nom de la défense des classes populaires.
Pas plus que madame Marine Le Pen et le Front National qui expriment les mêmes opinions qualifiées d’« Islamophobes » qu’une partie des militants antiracistes du « mouvement » MRAP.
Attention la « Guerre » interne continue au MRAP voir :
RépondreSupprimerMais qui sont les SALAUDS ?
J’ai bien une petite idée … !
Peut être des décomplexés ? : Pour voir l’article sur le MRAP décomplexé cliquez ici.