Un incident récent opposant à l’Assemblée nationale un député à madame le président de séance, madame le député socialiste Sandrine Mazetier, vice-président de l'Assemblée nationale, a attiré l’attention du public sur la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres.
Cette socialiste, donneuse de leçon de Français a entendu tancer monsieur le député Aubert pour ne pas avoir mal parlé le français, ordonnant ainsi l'application du charabia.
Gilles william Golnadel écrira : « Il fallait la voir, lèvres pincées, en costume de sergent-major brodé de Brandebourgs, imposer l'amende au député récalcitrant. Je gagerais qu'elle s'y serait prise avec plus de déférence envers un petit caïd sortant d'une tournante. Il est vrai que la dame est une récidivante: en février 2013, elle proposait de troquer le vocable «maternelle» contre «petite école» au motif impayable que le mot était trop «maternant», donc trop connoté affectivement. C'est vrai que nos encombrants enfants ne méritent pas d'être rassurés lorsqu'ils quittent le cocon familial pour entrer à l'école. Je doute après cela que notre vice-présidente, pourvoyeuse de vertu lexicale soit plus proche du bien que notre député mâle. »
Dans un ouvrage publié en 2002 et intitulé La mort de l’Ouest (The Death of the West, St. Martin’s Press), Pat Buchanan, commentateur bien connu de l’autre côté de l’Atlantique, trois fois candidat à la présidentielle américaine (en 1992, 1996 et 2000), expliquait qu’en 1933, Adolph Hitler est arrivé au pouvoir à Berlin, « et comme les leaders de l’École de Francfort étaient marxistes et pour certains juifs (notamment Theodor Adorno et Max Horkheimer), ils n’étaient pas les bienvenus dans le Troisième Reich ». L’École de Francfort, ajoute t il, a alors mis son idéologie « dans ses bagages avant de s’envoler pour l’Amérique ». Et avec l’assistance de la Columbia University, sous le nom de Political Correctness : « ils ont pu remettre sur pieds leur école à New York et rediriger leurs talents et leurs énergies pour saper la culture du pays qui leur avait donné refuge » (pp.79 et 80).
Comme Pat Buchanan je vois dans l’École de Francfort la source du marxisme culturel et la source de quasiment tous « les problèmes, dont notamment le déclin et l’islamisation de l’Occident ». Cliquez ici
Un des problèmes majeurs
est le féminisme Dans
un de mes précédents articles : Cliquez ici. J’avais commencé d’en
justifier. Extrait : « De plus en plus d'experts qui ont
étudié le féminisme en détail reconnaissent maintenant que le féminisme existe
depuis plus de 100 ans et fait partie du fameux « progressisme » ou
communisme de placard que l’on appelle maintenant marxisme culturel. Ce
marxisme culturel vise avant tout la destruction de la famille, le remplacement
du père par l'état, rendre un maximum de femmes dépendantes de l'état, mettre
un maximum de femmes sur le marché du travail, endoctriner les enfants dans les
garderies et les écoles de l'état (Note : Voir la loi du genre et
autres absurdités, enseignement du sexe et de la pornographie, de
l'homosexualité et de la transsexualité aux enfants. (Georg Lukacs), soit une
transgression par apport à la morale traditionnelle, un bonbon pour attirer les
gogos et une autre source de clivages (homos et hétéros) etc...) » L’intérêt
principal pour nos marxistes culturels de gauche comme de droite de ce « féminisme »
est la substitution de la famille patriarcale par la famille monoparentale,
voire homoparentale, afin d'éliminer l'influence néfaste du mâle blanc sans
oublier la destruction de l’éducation et la création d’une novlangue pour
crétiniser et ôter les repères.
Nonobstant l’hérésie marxiste culturelle
qui anime depuis une septantaine d’années nos politiciens et politiciennes, l’académie
française, fidèle à la mission que lui assignent ses statuts depuis 1635, a tenu
à rappeler les règles qui s’imposent dans notre langue pour la formation et
l’emploi des termes et des noms féminisés de métiers, fonctions, grades ou
titres.L’académie n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l’usage, sans qu’ils aient été prescrits par décret : l’Académie les a enregistrés pourvu qu’ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé.
Mais, conformément à sa mission, défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure ou autrice (A propos de hauteur de vue voir ici les camarades du Monde qui se gaussent des « camarades » du Figaro à propos d’auteur c’est ce qui s’appelle prendre de la hauteur !), ingénieure, procureure,( nda : les femmes doivent êtres fâchées avec les métiers du bois il n’existe pas de charpentière, menuisière, ni d’ailleurs de serrurière, de plombières, de potières, faïencière, porcelainière non plus.) etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes.
Il reste bien sur quelques « combats » (habituellement chez ses gens là, monsieur, on dit luttes) à mener pour les marxistes culturelles dites « féministes ». Nos ancêtres, par exemple, n’ont pas prévu qu’une femme pouvait être vainqueur (vous avez déjà vu beaucoup de vainqueuses d’une compétition ?).
En France c’est dans l’ajustice de s’pays des doigts de l’homme dans le centre d’Union Libéral que la dictature du prolétaria marxiste culturel s’exerce avec beaucoup de force. Mais si « la » juge a des assesseurs ils n’ont pas encore d’équivalent féminin. Peut-être un moyen d’asseoir son autorité ? Et si la fonction de procureur/e attire de plus en plus de femmes, celle d’huissier ne semble pas les séduire. Pas de féminin à huissier.
L’expert a aussi son équivalent féminin mais dire d’une femme qu’elle est experte peut prêter à confusion surtout pour les travailleuses de Cogolin ou de Saint Claude !…
Du côté des justiciables il n’est par contre pas question de féminiser les mots : assassin, escroc, aigrefin, filou… Une femme ne saurait être accusée de ces petits défauts. C’est tout juste si, de temps en temps, les tribunaux sont amenés à juger une voleuse ou, très rarement, un « escroc en jupons » !
Que dire de madame le député socialiste Sylvie Andrieux la « collègue » de madame le président Mazetier, qu’elle est une criminelle en col blanc ou plus simplement une voleuse ?
Depuis peu certains hommes exercent la profession de sage-femme ! Il est curieux que ceux-ci ne revendiquent pas de s’appeler sages hommes !
Ah et puis il y a les « féminisations » tombées en désuétude, comme par exemple doctoresse pour docteur …. Celle là elle est pour Anne Marie !
Le français ne dispose pas d’un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S’agissant des métiers, très peu de noms s’avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d’autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n’est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou « non marquée ».
Pour l’académie il
convient par ailleurs de distinguer des noms de métiers les termes désignant
des fonctions officielles et les titres correspondants. Dans ce cas, les
particularités de la personne ne doivent pas empiéter sur le caractère abstrait
de la fonction dont elle est investie, mais au contraire s’effacer derrière
lui : c’est ce que mettait en lumière un rapport remis, à sa demande, au
Premier ministre en octobre 1998 par la Commission générale de terminologie et
de néologie, qui déconseillait formellement la féminisation des noms de titres,
grades et fonctions officielles, par distinction avec les noms de métiers, dont
le féminin s’impose naturellement dans l’usage.
Ce qui clôt le débat.
Et pour clore cet article une
petite leçon de français: le genre grammatical.
Prenez un gars : c'est un
jeune homme, une garce : c'est une pute ! Un courtisan : c'est un proche
du roi, mais une courtisane : c'est une pute. Un masseur : c'est un kiné et une
masseuse c'est une ……… pute. Un coureur : c'est un joggeur, une coureuse :
c'est……… une pute bien sur. Un rouleur : c'est un cycliste, une roulure : c'est
une pute. Un professionnel : c'est un sportif de haut niveau, une
professionnelle : c'est une pute. Un homme sans moralité : c'est un politicien,
une femme sans moralité : c'est une pute (Quoique chez les socialistes, il y en
a qui cumulent !). Un entraîneur : c'est un homme qui entraîne une équipe
sportive, une entraineuse : c'est une pute tout simplement. Un homme à femmes :
c'est un séducteur, une femme à hommes : c'est tout simplement…..une pute !
Un homme public : c'est un homme connu, une femme publique : c'est une…. vous m’avez
compris.
Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre, mais une femme facile c'est souvent …. bien utile ! Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur, si c’est une femme, je ne vous le fait pas dire. Un péripatéticien : c'est un élève d'Aristote, une péripatéticienne : c'est une pute! Vous voyez le français, c’est pas compliqué.
Michel Alain Labet de Bornay
Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre, mais une femme facile c'est souvent …. bien utile ! Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur, si c’est une femme, je ne vous le fait pas dire. Un péripatéticien : c'est un élève d'Aristote, une péripatéticienne : c'est une pute! Vous voyez le français, c’est pas compliqué.
Michel Alain Labet de Bornay
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