jeudi 6 avril 2017

Yann Moix et moi et moi.



Finalement ce qu’il y a de bien avec l’histoire c’est que tout se recoupe !
Regardez ce cher Yann Moix, né en 1968 à Nevers, écrivain et réalisateur français que dans l’article sur mon blog en forme de lettre ouverte aux dirigeants membres du front National, j’ai gentiment accusé, outre d’être le complice de madame Vanessa Burggraf, la folliculaire stipendiée (non madame cela n’est pas une injure), d’avoir la tête patibulaire mais presque.
Patibulaire peut-être mais bien pleine. Monsieur Moix obtenait le prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel en 1996, puis le prix Renaudot pour Naissance en 2013. Son premier long-métrage, Podium, adapté de son propre roman, remportera un important succès en 2004. Depuis 2015, il est chroniqueur dans l'émission marxiste culturelle On n'est pas couché animée par monsieur L. Ruquier.

Marxiste culturel monsieur Moix ? Certainement mais avec une nuance… ce cher monsieur a rejoint aujourd’hui et depuis 2013  des «intellectuels» dont les voix s'élèvent contre la campagne antisémite BDS initialisée par l’ensemble de la gauche française NPA, PIR, EELV, PC se disant F, PS, CGT,Front de Gauche et son Parti marxiste MRAP, SNES-FSU, etc. etc.. Il s'agit à la fois de philosophes, comme Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy, d'écrivains comme Pascal Bruckner, Mohamed Sifaoui et Yann Moix, de politiciens très souvent marxistes culturels comme Bertrand Delanoë, le président François Hollande, Anne Hidalgo, Jean-Marie Le Guen et monsieur l’ancien ministre de l’intérieur monsieur Valls, d'artistes ou d'hommes de théâtre et de médias comme Yvan Attal, Pierre Arditi, Michel Boujenah, Patrick Bruel, Bernard Murat et Pierre Lescure, de présidents d'associations, comme Dominique Sopo (SOS-Racisme), Arielle Schwab (UEJF) et d'historiens ou géopolitologues, comme Georges Bensoussan et Frédéric Encel. Ces personnes sont en effet signataires d'un texte intitulé «Le boycott d'Israël est une arme indigne», dans lequel il est notamment indiqué : «L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un État palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées».
Mais déjà Yann Moix en vadrouille à Avignon à l’été 2009, lisant dans la gazette d’Utopia (les cinémas marxistes culturels d’ultra gauche) le texte concernant le film Le temps qu’il reste se laisse aller le lendemain 18 août 2009 dans le journal de «droite» Le Figaro à un texte d’humeur. Dans cet article de réaction, intitulé avec une certaine raison «Une utopie pourrie», le réalisateur de Podium dénonce l’association des termes «milice» et «juives» dans le texte de la gazette de l’Utopia. Mais aussi l’emploi des expressions «lobotomisation sioniste» et «un non-sens en guise d’Etat». Pour monsieur Moix : «Ce n’est pas Alain Soral qui a écrit cela, ni Robert Faurisson, ni Dieudonné. Ce n’est pas Robert Brasillach, ou plutôt si : ce sont les Brasillach d’aujourd’hui» Et d’ajouter que «croyant défendre la cause palestienne, ils exacerbent en réalité la haine des Israéliens». Après lecture de ce billet, l’Association culturelle juive des Alpilles avait assigné le gérant d’Utopia Avignon, Patrick Guivarch, pour provocation à la violence et à la haine et injures publiques. L’association avait été déboutée. Quelques mois plus tard, Patrick Guivarch et les responsables des cinémas Utopia ont décidé de réagir en attaquant Yann Moix et Le Figaro pour «injures publiques» devant le TGI de Paris. Dans un communiqué publié sur le site du réseau, ils dénonçaient «le préjudice du verbiage nauséabond de Monsieur Moix», et présentaient ce nouveau procès comme «l’occasion de dénoncer l’amalgame de plus en plus récurrent (…) entre critique de la politique du gouvernement d’Israël et antisémitisme».
 
Bernard Henri Levy, Le Crif, l’UPJF (l’Union des Patrons Juifs de France)… soutenaient Moix et relayaient son texte. Moix comparait le tract du cinéma Utopia sur le film franco-israélo-palestinien du réalisateur Elia Suleiman militant de la campagne BDS contre Israël Le Temps qui reste à la prose de Robert Brasillach. Brasillach qui près avoir lu Mein Kampf, écrit en 1935 : «C'est très réellement le chef-d'œuvre du crétinisme excité… Cette lecture m'a affligé». Brasillach qui en 1943, avec Claude Jeantet sur le front de l'Est rendre visite aux soldats de la Légion des Volontaires Français Contre le Bolchevisme et se rendant à Katyń, aux côtés du journaliste Fernand de Brinon, constatera le premier les fosses communes récemment découvertes et en tire un article documenté avec photos qui paraît dans Je suis partout, dans lequel il souligne la responsabilité des communistes d’URSS dans le massacre de plusieurs milliers d’officiers polonais dont on sait aujourd’hui qu’il y avait parmi eux plusieurs centaines de juifs. Je sais il est difficile de parler publiquement de Robert Brasillach, excepté dans les milieux autorisés, c’est-à-dire ceux qui ne le sont pas par le Saint-Siège de la bienpensance marxiste culturelle, sous peine d’être considèré comme un horrible facho, un monstre faisant l’apologie des pires crimes contre l’humanité́, alors qu’il ne s’agit que d’évoquer, avec admiration, la mémoire d’un écrivain d’immense culture, d’un érudit de talent et de conviction. Ce qui me peine, m’attriste, m’horripile et me révolte le plus dans l’histoire de l’auteur de Comme le temps passe, c’est que soixante-dix ans après sa mort, il continue de faire figure de coupable absolu, définitif, impardonnable. Rebatet a été́ republié, Céline suscite des débats, voire des controverses… Brasillach est maintenu enseveli dans un silence total. Il fut condamné à mort pour intelligence avec l’ennemi, il demeure ignoré et interdit, si ce n’est vilipendé par les ennemis de l’intelligence. Monsieur le marxiste culturel Moix sera toutefois condamné ainsi que son journal pour «délit d’injures publiques envers particuliers» en octobre 2010.
Mais ce qui est intéressant dans l’histoire c’est que monsieur Moix est depuis novembre 2011, membre du comité d'honneur de l'Institut d'études lévinassiennes.
L'Institut d'études lévinassiennes a été fondé en l'an 2000, à Jérusalem, par les «philosophes» français Benny Lévy, Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy. Il rassemble des philosophes qui partagent le même intérêt pour l'œuvre d'Emmanuel Levinas. Emmanuel Levinas était un philosophe français d'origine lituanienne, naturalisé français en 1930. Il a reçu dès son enfance une éducation juive traditionnelle, principalement axée sur la Torah. La philosophie de Levinas est centrée sur la question éthique et métaphysique d'autrui et il étend ses recherches à la philosophie de l'histoire et à la phénoménologie de l'amour. Il est également l'un des premiers à introduire en France la pensée de Heidegger et celle de Husserl son élève.
L’ennui qui fait un peu tache dans l’histoire c’est qu’ Heidegger était le recteur de l'université de Fribourg et adhérent au parti fasciste brun dit social nationaliste ou nazi de 1933 à 1944.

Pas si étrange que ça tout de même car Yann Moix a été soupçonné de frayer avec l’antisémitisme et le négationnisme, lui qui clame depuis sa naissance béhachélienne à Saint-Germain sa volonté de devenir juif. Fin 2010, il signe une pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot sur laquelle figurent les paraphes de Dieudonné, de Robert Faurisson et de Noam Chomsky. Moix se récriera et jurera qu’il ne savait pas avec qui il signait. Pourtant, on trouvait dans le premier texte de sa main au sujet de cette pétition une phrase disant explicitement qu’il savait qu’il signait aux côtés «des pires ordures». De même, Paul-Eric Blanrue, agitateur connu pour être négationniste, assurera à cette époque que Yann Moix avait accepté de préfacer son livre pour le moins ambivalent, Le Monde contre soi : anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme. Ce livre a été interdit en novembre 2013 aux motifs «d’injure envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion déterminée», de «négation de crime contre l’humanité» et de «provocation à la haine raciale», avant d’être à nouveau autorisé à la vente en décembre 2014.                                                                                                De manière générale, le rapport du très marxiste culturel Yann Moix, issu d’une famille catholique française classique, vis-à-vis du judaïsme est étrange. Il se qualifie de «marrane», clame son désir de vouloir devenir juif, dans cet instinct de revanche sociale qui caractérise à peu près toute son œuvre.
Et le dimanche 18 octobre 2015, Yann Moix participait à une manifestation pro-Israël devant l’ambassade israélienne à Paris aux côtés bien sûr de BHL, mais aussi de groupes sionistes comme le BETAR et la LDJ voilà ce qui brisque de na pas plaire à ses amis marxistes culturels !
Marxisme culturel ? Système ? Establishment ? Politiquement correct ?
Oui ce politiquement correct a un nom, ce système a un nom, c’est le marxisme culturel !

Michel Alain Labet de Bornay dans son livre nommé Note 9  donne l’explication historique et politique de ce fameux Marxisme Culturel souvent nommé «système», «politiquement correct», «classe», «freudo-marxisme», «marxisme Occidental», «néo-marxisme», «establishment», j’en passe et des meilleures.
Pour pouvoir voter dans quelques jours vous devez savoir que le débat politique est systématiquement aujourd’hui  précédé d'un débat-culturel, le méta-débat, le cadre conceptuel, ou encore «l'agenda politique» (anglicisme), ou la Weltanschauung, l’émission de Ruquier avec Yann Moix en est la preuve. En termes marxistes c’est «l'hégémonie culturelle» ou «l'idéologie dominante». Le marxisme culturel consiste à modifier le cadre philosophique classique Greco-latino-judéo chrétien occidental et les valeurs de la république de manière subtile, en faveur du collectivisme et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir, le citoyen Macron en est la plus parfaite représentation. Le marxisme culturel consiste aussi à mentir, manipuler, désinformer, user d'arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer des arguments auxquels on ne croit pas soi-même, dans le but de saborder les sociétés occidentales.
Le lien pour commander Note 9, livre aux 558 très belles pages entièrement écrites avec deux doigts de l’homme et des lettres latines formant des mots en Français de France, c’est simple cliquez ici: http://www.leseditionsdunet.com/histoire-et-actualites/4869-note-9-michel-alain-de-bornay-9782312051109.html

Sur ce, amis, bonne lecture et meilleures salutations.

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