Pour certains qui n’ont pas tout à fait tort, «marxisme culturel» ça évoque surtout l'odeur
de merguez et la voix de Manu Chao à la «fête»
de la haine rouge de l'huma.
D’autres pensent qu'en relisant «Le Manifesto» dit le "mémoire" d’ Anders Behring Breivik on doit, parce
qu’il a employé ces mots un peu n’importe comment, trouver une définition de ce
concept. Tout en ayant peur d'une chose, c'est que «marxisme culturel» soit aux véritables libéraux ce qu’«extrême droite» est aux
altercomprenants et autres abrutiles, un mot fourre-tout qui regroupe
l'ensemble des gens qu'on n'aime pas. Dans le cas du chrétien franc maçon néo-luddite
et criminel de masse anticommuniste Anders Behring Breivik, il est qualifié
comme étant d'«extrême droite» par de
nombreux médias, tous évidemment «marxistes
culturels», pour qui, si on est chrétien et qu’on n’est pas de leur avis
tout en étant notoirement un terroriste anti-marxiste, on est forcément «d’extrême droite», c’est la fameuse «reductio ad Hitlerum». Dans le cas d’un
musulman terroriste les mêmes médias marxistes culturels et boboïsants auraient
plutôt tendance à qualifier le sinistre individu de déséquilibré.
D’autres encore élaborent sur le net des théories
fumeuses et pensent que le marxisme culturel est un «marxisme social» ou
marxisme «grand angle», qui
s’intéresse à toutes les relations dites «sociales»,
le marxisme économique étant le sous-ensemble qui s’intéresse aux relations
sociales commerciales. Pour toute relation sociale individuelle, il va
appliquer les filtres suivants : Définition d’un exploiteur et d’un
exploité/aliéné. Réification d’un groupe d’exploiteurs et d’un groupe
d’exploités sur des critères sociologiques plus ou moins subjectifs. Volonté de
supprimer la relation d’exploitation au niveau du groupe. Dans les relations
sociales, toute situation d’inégalité présumée et souvent naturelle mais
observable sociologiquement sera passée dans un filtre cognitif. Par exemple
comme la «religion» est dite l’opium
du peuple, elle est censée l’opprimer. Avec la notion d’inégalité évidente et
naturelle entre un homme et une femme (ce qui n’empêche pas la complémentarité)
fait dire aux marxistes culturels que les maris «oppriment» leurs femmes et que le patriarcat opprime les femmes,
les hétéros oppriment les homos, le maître opprime l’élève, Le «souchien» opprime l’immigré, etc. etc. Pour
chaque exemple, on regroupe la classe des gentils opprimés et la classe des
méchants oppresseurs. Deux homosexuels qui veulent se «marier» n’ont pas comme objectif d’opprimer les cathos, cette
vision classique est tout aussi fausse et dangereuse que son opposée. La raison
est tout simplement fiscale et là, est ce que l’état par la fiscalité opprime
le peuple ? Toutefois ceux qui appliquent automatiquement cette vision
inepte de «lutte de classe»,
d’oppression/aliénation, à toutes les relations sociales, sont bien des
marxistes culturels. C’est fumeux et ne tiens pas compte de la réalité
historique du phénomène mais c’est assez bien vu.
C’est un des théoriciens du marxisme culturel qui au
XXème siècle en a le mieux actualisé la notion. Antonio Gramsci marxiste, membre
fondateur de la Section Italienne de l’Internationale Communiste qui deviendra
plus tard le Parti communiste italien a développé la théorie de l'hégémonie
culturelle. Il
avait animé, à partir de 1919, le mouvement «conseilliste»,
déjà éminemment marxiste culturel qui préconisait la création de conseils
d'ouvriers dans les entreprises. La même année, il participa au lancement d'un
nouveau journal, Ordre Nouveau ou Ordine
Nuovo, dans les colonnes duquel il expose la nécessité de fournir aux masses
ouvrières et laborieuses opprimées une «éducation
politique» et surtout «culturelle»,
de réorganiser la société italienne et de construire une nouvelle culture
socialiste. Il expliquera alors en quoi la notion d'hégémonie culturelle est
indispensable à tout processus de conquête du pouvoir. L’hégémonie culturelle
c’est-à-dire la domination sans partage de la «culture» marxiste devait prévaloir avant toute chose. Dans sa
pensée, les intellectuels jouent un rôle déterminant dans la constitution et le
maintien de cette hégémonie. Schématiquement, le parti communiste serait à
l'intellectuel marxiste, ce que l'Église est à l'intellectuel dit traditionnel
catholique. Il montre déjà la dimension religieuse du parti, bien que le parti
aspire à devenir l'État là où l'Église est déjà, sinon l'État, une instance
semblable à l'État. C'est ainsi qu'il théorise la fonction de l'intellectuel
organique et la notion de métapolitique. C'est-à-dire que la conquête du
pouvoir politique passe d'abord par la conquête de l'hégémonie culturelle. Dans
les sociétés occidentales, il est impossible de prendre le pouvoir politique
sans contrôler d'abord le pouvoir culturel. C'est pourquoi il convient
d'adapter les théories marxistes de révolution et de dictature du prolétariat à
la réalité «sociale». De même, la
prise du pouvoir étatique à l'aide d'une insurrection politique est impossible
dans les mêmes sociétés évoluées, s'il n'y a pas préalablement un long travail
idéologique de préparation du terrain au sein de la société civile. Pour Gramsci,
l'avènement du socialisme ne passe ni par le putsch, ni par l'affrontement
direct, mais par la subversion des esprits. Il faut donc contrôler la «culture» parce qu'elle est la clé des
valeurs et des idées. En effet, dans nos sociétés, la société civile (corps
social, par opposition à la classe politique) que l’on est arrivé à lobotomiser
avec des médias tous marxistes culturels ignobles joue un rôle décisif par
rapport au politique et l'hégémonie idéologique et sociale marxiste culturel
l'emporte sur la domination politique et sur la force.
Votre serviteur, Alain de Bornay dans son livre nommé
Note 9 donne l’explication historique et politique de ce fameux Marxisme
Culturel souvent nommé «système», «politiquement correct», «classe»,
«freudo-marxisme», «marxisme Occidental», «néo-marxisme», j’en passe et des
meilleures.
Pour pouvoir voter dans quelques jours vous devez
savoir que le débat politique est systématiquement aujourd’hui précédé d'un débat-culturel, le méta-débat,
le cadre conceptuel, ou encore «l'agenda politique» (anglicisme), ou la
Weltanschauung, l’émission de Ruquier en est la preuve. En termes marxistes
c’est «l'hégémonie culturelle» ou «l'idéologie dominante». Le marxisme culturel
consiste à modifier le cadre philosophique classique Greco-latino-judéo
chrétien occidental et les valeurs de la république de manière subtile, en
faveur du collectivisme et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise
de pouvoir, le citoyen Macron en est la plus parfaite représentation. Le
marxisme culturel consiste aussi à mentir, manipuler, désinformer, user
d'arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer des arguments auxquels on ne
croit pas soi-même, dans le but de saborder les sociétés occidentales.
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belles pages entièrement écrites avec deux doigts de l’homme et des lettres
latines formant des mots en Français de France, c’est simple cliquez ici: Oui
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Sur ce, amis, bonne lecture et meilleures salutations
patriotiques.
Michel Alain Labet de Bornay
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