mardi 24 juillet 2018

Les aventures de Manu 1er en Rancequipue.



L’affaire Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, acte premier.


Les Français ont découvert avec effarement que le «Chargé de mission» auprès de notre cher leader et président de tous les Français Macron, le dénommé Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla garde du corps privé payé avec notre pognon, n’est rien d’autre qu’un nervi, un voyou, qui a été reconnu et filmé pour avoir tabassé violemment, le 1er mai 2018, deux manifestants, à Paris…
De son vrai nom de voyou Lahcene Benalhia est dit «Alexandre» Benalla, nous vient du charmant quartier dit sensible ou le «Ghetto» de la Madeleine, à Evreux (15 000 habitants, des émeutes tous les deux ans) ou il est né.
Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, n’est pas un imbécile. Alexandre est aussi un prénom musulman car Alexandre le Grand a été récupéré par le Coran pour en faire un prophète.
Le musulman est passé maître dans l’art de faire de faire flèche de tout bois !

Finalement c’était sur Fesse de bouc le 21 Juillet que la vérité sortira : Alexandre Benalla est de son vrai nom je vous le donne Emile : Lahcene Benalhia.
Évidemment. Tout le monde l’aura compris. Il faut dire que notre grand président et génie des Alpes Macron a un faible pour les racailles, les voyous, les anormaux et les dégénérés. Le monde marxiste culturel a toujours eu ce genre de fascination mêlée d’admiration pour tout ce qui est ignoble, laid, avilissant, anormal et scandaleux.


Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, est né en septembre 1991 à Evreux (Eure). Originaire du Maroc, il aurait modifié son nom et prénom pour le franciser. Très vite celui qui se fait déjà appeler «Ben» marche dans les traces de la politique à Évreux. Sa famille aurait milité au PS local et lui, dès 2010, entre au Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à 19 ans. Dans ce département rural et industriel, il choisit de mettre sa carrure au service des personnalités locales. «Il faisait de la protection haut de gamme pour des gens qui estimaient en avoir besoin», rapporte Marc-Antoine Jamet, le maire socialiste de Val-de-Reuil dans Paris-Normandie. Cette carrure, «Ben» l’a acquise au rugby à l’adolescence après avoir changé plusieurs fois d’établissements. D’abord au collège Foch de L’Aigle dans l’Orne entre 2001 et 2005 ou il acquiert déjà une réputation de bagarreur violent, selon un ancien élève. Il finit sa terminale au lycée Augustin-de-Fresnel à Bernay (Eure) en 2009 où il «explose au rugby» selon un de ses compagnons de bancs toujours joueur. «C’était surtout pour s’imposer aux autres et auprès des filles. Il rêvait d’être indispensable aux stars», assure-t-il. Il sera même quelques jours le garde du corps du couple Guillaume Canet Marion Cotillard lors du festival de cinéma de Deauville, selon le journal L’Éveil Normand. Mais «Ben» est ambitieux. «Il avait de l’ambition trop sans doute… Mais il lui manquait un peu d’éducation. Sans lui faire injure, il était lourdaud mais côté physique il en imposait. Même trop. C’était le robocop de l’équipe. Il fallait parfois le retenir», se souvient un réserviste qui a fait sa préparation militaire gendarmerie (PMG) avec lui. Une formation accélérée d’une centaine d’heures qui permet à des civils d’endosser l’uniforme dans la réserve opérationnelle. Il devient gendarme adjoint de réserve militaire du rang avant d’obtenir le grade de brigadier-chef et a pour responsable un certain Sébastien Lecornu, lieutenant de réserve de la gendarmerie et maire de Vernon (Eure), devenu depuis secrétaire d’État à la Transition écologique. Contacté, celui qui était le chef de peloton de «Ben» n’a pas encore répondu aux sollicitations des journalopes stipendiés.



Ancien militant socialiste, Alexandre Benalla Lahcene Benalhia avait on l’a vu commencé sa sinistre «carrière» de barbouze dans le service d'ordre du Parti socialiste (PS). D'abord bénévole pour assurer la sécurité des rassemblements pour Martine Aubry lors de la primaire socialiste de 2011, il devient salarié du parti en mars 2012 et participe à la sécurisation de la campagne présidentielle de François Hollande, selon des informations du Figaro. Proposé par le Service de protection des «hautes personnalités» apparatchiks du régime marxiste culturel corrompu à Arnaud Montebourg, alors ministre sinistre de l'Economie, il fera brièvement office de chauffeur de maître pour ce dernier. Une expérience qui tourne court, notre «ami» Benalla ayant provoqué un accident de voiture avant de vouloir  très courageusement «prendre la fuite», selon le témoignage livré au Monde par l'ancien ministre sinistre. Une attitude inacceptable pour Arnaud Montebourg, qui assure s'en être séparé au bout d'une semaine après cette «faute professionnelle d'une première gravité». 
                                               
Fin 2016, Alexandre Benalla Lahcene Benalhia trouve un point de chute auprès d'En Marche le nouveau parti marxiste culturel d’ultra gauche qui le nomme responsable de la sécurité du candidat Emmanuel Macron. Un poste pour lequel il est rémunéré 3 500 euros nets par mois, selon le quotidien Le Monde. Or, plusieurs incidents émaillent son parcours. En mars 2017, lors d'un meeting d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla soulève un photographe au-dessus du sol parce qu'il s'était trop approché du fondateur d'En Marche. Et, lors de cette campagne présidentielle, le responsable de la sécurité aurait commandé «deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un flash-ball et des boucliers anti-émeutes», d'après les informations liées à la campagne publiées dans «MacronLeaks», citées par Le Monde. Des équipements qui auraient été refusés par la direction du mouvement. Après avoir remporté la présidentielle, (sur 45,7 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales ce qui représente 88,6% des personnes majeures résidant en France et de nationalité française monsieur Macron est élu avec 20 703 694 votes en sa faveur soit  avec seulement  43,63% des inscrits, c’est-à-dire une minorité de Français). Emmanuel Macron promeut Lahcene Benalhia au poste de chargé de mission, adjoint au chef de cabinet du président, l’ancien énarque François-Xavier Lauch. Depuis que l'affaire a éclaté, Lahcene Benalhia avait été mis à pied pendant 15 jours avec suspension de salaire et démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président, selon le porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit.
Par ailleurs, au lendemain des révélations du Monde, un jeune militant communiste de 27 ans a accusé Alexandre Benalla  Lahcene Benalhia  de l’avoir violemment frappé. Le jeune homme militant de la gauche ultra du Parti Communiste immonde se trouvait sur les lieux d'un meeting d'Emmanuel Macron dans un atelier automobile à Bobigny le 16 novembre 2016, où il annonçait sa candidature à la présidentielle. Les faits rapportés par Buzzfeed font état d'une discussion avec les forces de sécurité présentes, Alexandre Benalla et un de ses collègues, qui ont ce jour-là empêché le jeune militant d'entrer dans la salle où se trouvait l'ancien ministre de l'Economie, alors qu'il demandait à lui poser une question. Non seulement les deux hommes l'en ont empêché mais ils l'ont ceinturé et l'ont expulsé, selon le témoignage du jeune homme. «Lorsqu'ils m'ont attrapé, j'ai crié car je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas autorisé à entrer dans la salle. Ils m'ont ensuite emmené dans un couloir et c'est là qu'ils m'ont frappé», a-t-il affirmé à Buzzfeed. «Alexandre Benalla m'a donné un coup sur la tête et une béquille. Son collègue aussi m'a frappé à la tête. Il n'y avait rien qui justifiait cela, je n'étais pas violent. Une fois dehors, j'ai crié "allez-y, frappez-moi devant tout le monde"», a expliqué le militant. La scène d'expulsion de la salle, relayée par Buzzfeed a été filmée par un autre militant, tandis que le reste de l’altercation aurait échappé aux regards, selon le jeune communiste malmené.


On apprend qu’aujourd’hui que Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, avait été habilité au titre du secret de la défense nationale, après enquête menée par la DGSI.
La DGSI ? Le retour ! (la DGSI est une véritable abomination marxiste un vrai KGB (Komitet Gossoudarstvennoï Bezopasnosti, le Comité pour la Sécurité de l’État) ou la même chose en couleur la «Gestapo» de la pensée unique (Gestapo = Geheime Staatspolizei signifiant «Police secrète d'État» voir en cliquant ici). Selon des sources très bien informées, l'ancien chargé de missions avait été habilité au titre du secret de la défense nationale, après enquête menée par la fameuse DGSI. C'est sa hiérarchie qui lui avait donné accès à ce titre qui a notamment «pour objectif d'assurer la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation», apprend-on sur le site Internet du ministère des Armées.
Encore une preuve, s'il en fallait une, que Lahcene Benalhia dit «Alexandre» Benalla,  avait une place à part dans le dispositif de sécurité privé du président de la République et banquier président.

Le magazine en ligne Alger Patriotique semble mieux informé que la DGSI puisqu’il nous révèle que Alexandre Benalla Lahcene Benalhia serait un agent des services secrets marocains ! Ah les braves gens ! Faut-il qu’ils aiment notre grand leader Macron en écrivant : «L’affaire du garde du corps «officieux» du président français, Emmanuel Macron, tourne au scandale d’Etat. Licencié pour avoir fait preuve de brutalité dans l’exercice de sa fonction, Alexandre Benalla est, néanmoins, l’illustration même de l’infiltration des plus hautes sphères du pouvoir français par les services des renseignements marocains. En effet, des sources informées ont révélé à Algeriepatriotique que le déjà ex-chargé de mission auprès du chef de cabinet du président Macron est, en réalité, un agent de la DGED marocaine. Alexandre Benalla a gravi les échelons doucement mais sûrement depuis qu’il fut introduit dans les rouages du Parti socialiste par l’ancienne ministre de l’Education, Najet Vallaud Belkacem, elle-même inféodée à Rabat, aux côtés de Rachida Dati, Myriam Al-Khomri, Audrey Azoulay et bien d’autres. L’affaire Alexandre Benalla met à nu la stratégie du Makhzen en France et révèle les dessous de l’acharnement des dirigeants français de toutes obédiences – PS, Les Républicains, La République en Marche – à soutenir la monarchie alaouite et à couvrir les frasques et les dépassements de Mohammed VI. C’est que le régime monarchique de Rabat a de tout temps eu un pied dans les plus hautes sphères du pouvoir en France et, depuis quelque temps, au sein de l’Union européenne où il compte de nombreux lobbyistes rémunérés avec l’argent du peuple marocain détourné par la famille régnante prédatrice protégée par Paris. Les frasques du voyou bombardé «chargé de mission» à l’Elysée mettent Emmanuel Macron dans la gêne. Mais le battage médiatique autour de ce personnage sorti de l’ombre par on ne sait qui, ni pour quel dessein, est sciemment focalisé sur ses exactions et ses excès, mais aucun média français n’a cherché à connaître le secret qui se cache derrière son ascension fulgurante depuis François Hollande jusqu’à Emmanuel Macron qui l’a définitivement pris sous sa protection avant qu’éclate ce scandale. La France est infestée d’agents secrets marocains qui ont accédé aux fonctions les plus sensibles, jusqu’à avoir accès aux secrets les mieux gardés. Et l’affaire Alexandre Benalla n’est que la partie visible de l’iceberg. 
Le pouvoir de Rance qui Pue commence à avoir beaucoup de mal à gérer une situation dans laquelle il s’est lui-même empêtré. Sa seigneurie auguste, le grand président et cher leader Kim Macron tente d’esquiver la question, se contentant de dire qu’elle n’intéresse que les «journalistes». Ils ne vont tout de même pas critiquer le patron, ces salopards !
Mais bon tout cela étalé sur la place publique embête même nos grands amis les gendarmes pourtant très inféodés au pouvoir en place.
« Il ne cachait rien de ses ambitions. Il voulait briller. Il était attiré par le milieu politique, car il savait qu’il pouvait en tirer profit. Moi au bout de 8 ans, je suis toujours simple gendarme… », critique cet ancien qui a côtoyé Alexandre Benalla et qui juge «immorale» sa promotion «au grade de lieutenant-colonel».
Dans un communiqué interne, la gendarmerie indique que le fameux Alexandre Benalla pour les intimes «n’a plus été employé dans la réserve opérationnelle depuis 2015 et radié en 2017 à sa demande». Curieusement, il a été intégré comme «spécialiste expert» de la gendarmerie et son grade de lieutenant-colonel lui a été attribué en raison de son «niveau d’expertise». Une promotion vertigineuse dans la gendarmerie permise grâce à l’Élysée, promotion qui «ulcère» dans les rangs de la gendarmerie. C’est sur proposition de l’Élysée que le brigadier-chef de réserve a en effet été nommé en 2017 lieutenant-colonel de la réserve opérationnelle, la plus prestigieuse, au titre «de la sécurité des installations» sans aucune référence militaire ou universitaire reconnue ou même professionnelle. Une promotion vertigineuse surtout pour son âge.
«Une hérésie. Nous on passe les concours de Saint-Cyr, d’autres l’École militaire interarmes, ou de Polytechnique ! Au mieux on peut être colonel à 40 ans à quelques exceptions si on a réussi encore le concours de l’École de guerre. C’est plutôt vers 43/44 ans pour la plupart», s’étonne un patron de groupement de gendarmerie.
Pourtant un incident avec les (vrais) gendarmes à Roissy a eu lieu très récemment. Selon M6, Alexandre Benalla a eu un incident avec les gendarmes des transports aériens à Roissy lors du retour des «bleus». Ces derniers ont alerté leur hiérarchie. «Qui êtes-vous ?», lui aurait demandé un commandant de gendarmerie. Ce à quoi Alexandre Benalla Lahcene Benalhia aurait répondu : «Vous me manquez de respect», en montrant son macaron portant le sigle de l’Élysée et affirmant être en droit de diriger les opérations.

Peu à peu, de nouvelles informations sont révélées par les médias sur Alexandre Benalla Lahcene Benalhia, tout comme ses fréquentations. Ainsi, M6 révèle que celui qui a été aperçu dans une vidéo en train d’agresser violemment un manifestant le 1er mai côtoyait l’avocat Karim Achoui. La chaîne rapporte que l'avocat qui a défendu des grandes figures du banditisme et a été radié du barreau de Paris, «notamment pour manquements déontologiques», aurait fait appel aux services de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron en 2013. A l’époque, Karim Achoui «venait de créer la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM), qui selon ses statuts se donnait pour objet de : défendre judiciairement les individus victimes de discriminations fondées sur leur appartenance supposée ou réelle à la religion de l’islam et leurs convictions religieuses», indique M6. Il avait alors reçu des menaces de mort.
Cependant, à M6, l’avocat indique qu’il n’a jamais été protégé par Alexandre Benalla Lahcene Benalhia: «Il n’a jamais été mon garde du corps. Nous nous sommes fréquentés pendant deux ans». «Il était très sensible à la cause musulmane et à la Ligue de défense judiciaire des musulmans», conclut l’avocat aujourd’hui inscrit au barreau d’Alger.
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Le scandale semble prendre de plus en plus d’ampleur.
Le magazine Valeurs Actuelles révèle en effet, le 19 juillet 2018 au soir, que le nervi Alexandre Benalla Lahcene Benalhia serait par ailleurs à l’origine du recrutement de Makao, ancien garde du corps du candidat Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle. Originaire de la République démocratique du Congo, Makao est un géant de 2,13 m et de 140 kg qui avait eu droit, le 26 juin 2017, à un article très élogieux dans le JDD Europe 1, photographié sur le perron de l’Élysée en compagnie d’Emmanuel Macron et de Brigitte dite Mémé Trogneux, sous le  titre «Ma vie a basculé au côté d’Emmanuel Macron». Or, on apprend par la même occasion que ce Makao si proche de Macron a été filmé récemment en train de copiner avec Jawad Bendaoud, surnommé… «Le logeur de Daech» ! Né le 30 août 1986 à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), Jawad Bendaoud est un délinquant français, connu en effet pour avoir hébergé, prétendument sans le savoir, dans un appartement de Saint-Denis, à la demande d’Hasna Aït Boulahcen, par l’entremise de Mohamed Soumah, les deux derniers terroristes en fuite à l’origine des attentats du 13 novembre 2015, raison pour laquelle il a été surnommé parfois «le logeur de Daech». C’est dans ce même logement qu’a eu lieu l’opération policière durant laquelle ont péri les derniers terroristes ayant commis ces attentats. Néanmoins, il n’a pas été reconnu coupable de complicité dans l’affaire des attentats du 13-novembre et a été relaxé en première instance. Il sera jugé en appel fin 2018.

Dans une vidéo, filmée et diffusée sur Snapchat en juin, on peut voir «le logeur de Daech» jouer au jeu vidéo FIFA avec son camarade Makao. Deux jours plus tôt, l’ancien garde du corps était invité à l’Élysée et posait tout sourire pour la photo sous les ors de la République avec Emmanuel Macron, qualifié de «chef», dans un message posté sur Twitter.
L’esprit de tout citoyen a le tournis devant cette avalanche d’informations incroyables, sur la présence de personnages sulfureux, violents et hors la loi, dans l’entourage immédiat du chef de l’État, et dont certains vivent dans les palais de la République en étant payés par les contribuables (Lahcene Benalhia touchait mensuellement plus de 10 000 Euros hors frais).

Les «avantages» de Benalhia ne s’arrêtent pas là, la voiture mise à sa disposition disposait-elle de «nouveaux dispositifs utilisés par la hiérarchie de la police que même un directeur départemental de la police nationale n’a pas ce genre de voiture» explique un consultant.  Pour lui, il est inadmissible et incompréhensible qu’un chargé de mission de l’Elysée dispose de tels avantages, alors que «la police n’a plus de moyens». Constater que M. Benalla Benalhia disposait de cette «vraie voiture de police» alors qu’il n’était «pas un policier» est une anomalie qui devra être éclairée par les enquêtes ouvertes contre lui. L’énumération de ses avantages va plus loin. M. Benalla Benalhia avait aussi un brassard et un badge. De plus, d’après un document de l’administration consulté par Le Monde, Benalhia est domicilié depuis le 9 juillet dans une dépendance de l’Elysée, au 11, quai Branly, dans le 7e arrondissement de Paris. C’est à cet endroit cossu qu’on trouve les dépendances de la présidence : 63 logements de fonction, sur 5 000 mètres carrés.
Alexandre Benalla Lahcene Benalhia avait aussi des complices. Tout d’abord son acolyte Vincent Crase, surpris dans leurs méfaits : faux policiers mais vrais cogneurs de manifestants. Il n’est pas exclu que ces irréguliers abrités par l’Élysée soient bien plus nombreux, comme le suggère l’énigme d’un troisième homme, Philippe Mizerski, également présent le 1er mai.
Philippe Mizerski habillé en civil, grand de taille, cheveux châtains et portant des lunettes, est le «troisième homme» qui apparaît sur la vidéo des violences commises par Alexandre Benalla Lahcene Benalhia et Vincent Crase le 1er mai dernier. 
Policier de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DPOM), Philippe Mizerski était chargé ce jour-là d'encadrer Alexandre Benalla  Lahcene Benalhia, le «chargé de mission» de l'Elysée. Pendant que ce dernier et son compère tabassaient des manifestants, outrepassant très largement leurs prérogatives, le policier ne s'est pas le moins du monde interposé. Pire encore, il ne s'est pas contenté d'observer passivement la scène : il a empêché une femme de venir au secours de son ami qu’agressait Lahcene Benalhia. (La direction de l’ordre public et de la circulation est chargée d’encadrer l’ensemble des événements sur la voie publique et dans les trois départements de la petite couronne. Elle se doit, en principe, de garantir le droit de manifester, de défiler ou de s’exprimer sur la voie publique, tout en protégeant participants et riverains et en limitant la gêne occasionnée pour les usagers).
Les forces intervenant sur le terrain (compagnies d’intervention, escadrons de gendarmerie mobile et compagnies républicaines de sécurité mis à la disposition du préfet de police) sont pilotées par la direction via les trois districts d’ordre public, compétents sur plusieurs arrondissements. Cette gestion s’exerce depuis une salle d’information et de commandement spécialisée située à la préfecture de police.
L'enquête de l'IGPN, la «police des polices», saisie par le sénile sinistre de l'Intérieur Gérard Collomb, devra sans doute éclaircir ce point. Ce dernier sera auditionné le 23 juillet à 10h dans le cadre de l'affaire dite «Benalla» par la commission des Lois de l'Assemblée nationale dotée des pouvoirs d'enquête, ainsi que l'a annoncé ce 21 juillet sa présidente Yaël Braun-Pivet (LREM)
On n’a pas encore trop parlé du deuxième homme l’autre personnage de l’affaire qui secoue l’Elysée. Moins exposé qu’Alexandre Benalla Lahcene Benalhia,  jusqu’à présent, il illustre pourtant lui aussi les folles dérives de la présidence de la République où il officiait également. Lors du défilé du 1er Mai à Paris, avec son copain Alexandre Benalla, à l’époque chef de cabinet adjoint d’Emmanuel Macron, Vincent Crase s’est aussi glissé dans la peau d’un policier. Dans une séquence filmée place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement, on le voit lui aussi en pleine action contre des manifestants. Vendredi matin, Vincent Crase, comme son compère Benalla Lahcene Benalhia,, a été placé en garde à vue des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public et usurpation de fonction;
Le 1er mai, lunettes de soleil sur le haut du crâne et brassard orange «police» sur certaines images, Vincent Crase se charge d’évacuer le manifestant qui, quelques instants plus tard, recevra des coups portés par Lahcene Benalhia. Par le col, il porte le jeune homme avec l’aide de plusieurs CRS, le menace avec sa main d’un coup à hauteur du visage, puis une fois le manifestant au sol et immobile, le traîne sur les pavés. A la ceinture de Vincent Crase, on distingue clairement un holster d’arme à feu, équipé d’une dragonne de sécurité. Un peu plus haut, la forme d’une crosse d’arme de poing. 

On voit, sur ces captures d'écrans tirées d'une vidéo de Taha Bouhafs, l'étui en question.
Selon nos informations, confirmées par le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police de Paris, Vincent Crase ne dispose pourtant pas d’un permis de port d’arme. Sollicité à de nombreuses reprises par Libération avant d’être placé en garde à vue, Vincent Crase n’a donné aucune réponse sur la raison et la nature de cet équipement.
Ce féru de sécurité privée est bien connu d’En marche. Il est actuellement salarié du parti présidentiel, en charge de la sécurité du bâtiment qui abrite son siège et avait déjà été employé comme prestataire pendant la campagne présidentielle.
Par ailleurs gendarme réserviste, Vincent Crase «était très ponctuellement mobilisé, comme d’autres réservistes, par le commandement militaire de la présidence de la République», a précisé Bruno Roger-Petit dans une déclaration de crise jeudi matin. Vincent Crase, était présent le 1er mai «dans les mêmes conditions» qu’Alexandre Benalla, selon la même déclaration de l’Elysée. 
Pourtant, selon les milieux bien informés, sa présence n’avait pas été déclarée à la direction de la préfecture de police de Paris. Vincent Crase n’était pas non plus associé au dispositif au titre de ses fonctions de gendarme réserviste, indique à Libération le ministère de l’Intérieur. Que faisait-il donc là ? Etait-il envoyé comme passager clandestin par l’Elysée ? Ou est-il venu à l’invitation de Benalhia ? La présidence de la République n’a pas souhaité répondre aux questions à ce propos.  
L’ancien chef de cabinet adjoint de Macron et Vincent Crase se connaissent en tout cas très bien. Selon des lettres confidentielles, ils ont monté une association professionnelle fantôme consacrée à la sécurité privée. Ils ont aussi travaillé ensemble pendant la campagne présidentielle au siège du parti. Plusieurs factures contenues dans la boîte mail du trésorier de la campagne et révélées par la fuite Macron Leaks permettent de documenter ses prestations sécurité. Via sa société dénommée Mars, Vincent Crase assure par exemple en janvier 2017 «un audit sécurité» et la «gestion du dispositif» pour des déplacements à Clermont-Ferrand, Nevers, Lille, Hénin-Beaumont, Quimper et Lorient. En mars 2017, il facture plusieurs meetings, la sécurisation du QG ou de certains déplacements à Paris. Des fois que vous ne sauriez pas pourquoi vos retraites baissent et vos impôts augmentent, notre cher leader et grand président augustissime Macron est particulièrement prodigue avec vos sous ! 
Un autre échange de mails, permet de découvrir que Vincent Crase était en contact avec un armurier pour doter l’équipe de sécurité du candidat Macron de plusieurs armes. Un flashball, des pistolets lanceurs de petites balles en caoutchouc ou encore des boucliers de maintien de l’ordre. Un véritable attirail policier. Cette initiative sera finalement abandonnée par Jean-Marie Girier, à l’époque chef de cabinet d’Emmanuel Macron et aujourd’hui de Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur.
Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, Alexandre Benalla a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.  

Dernières nouvelles : Alexandre Benalla  Lahcene Benalhia était réputé proche des réseaux franc-maçonniques, à l’instar de Gérard Collomb.
Le site Explicite révèle ainsi que celui quoi ce fait appeler qu’Alexandre Benalla était membre du Grand Orient de France, la plus ancienne obédience maçonnique irrégulière et d’ultra gauche de France et la plus importante d'Europe continentale. Il serait également en lien avec la loge maçonnique de l’«Emir Abdel Kader», baptisée du nom du théologien musulman afin de prouver que la franc-maçonnerie n'était pas hostile à l'islam. Je confirme avoir assisté à l’initiation d’un musulman dans une obédience maçonnique. Collomb le pensionnaire de l’hôtel Beauvau, qui doit être auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, avait déjà fait part de son appartenance à l’organisation maçonnique (ta mère ?) d’ultra gauche et irrégulière (non reconnue par la grande loge d’Angleterre) en 2011. Il déclarait alors au Parisien : «Au début, ça m'a plutôt fait beaucoup de tort. C'est pour cela que j'ai décidé de le dire, parce que comme ça, personne ne m'embête. Quand vous êtes homme public, il faut au moins dire qui vous êtes. Cela fait partie de la transparence». Le silence de l’ex maire de Lyon sur l’affaire «Benalla» est lié à la participation à cette obédience des deux hommes et son «secret maçonnique». Toutefois Le Grand Orient de France, la première obédience française, dément l’appartenance d’ «Alexandre» à une de ses loges. Il est excessivement rare que des francs-maçons publient ce type de communiqué, qui heurte la règle du secret d’appartenance. Le GODF le fait en raison du scandale d’Etat autour des agissements du pseudo Benalla mais vrai Lahcene Benalhia et des protections dont il a bénéficié au plus haut niveau. Et aussi parce que plusieurs médias ont publié l’information, notamment Valeurs actuelles et Médiapart. Valeurs actuelles ne parle en fait pas d’appartenance. Mais d’une «proximité» avec le GODF. Et d’un «lien» avec la loge «Emir Abd El Kader», sans préciser de quel lien il s’agit. Cette loge, basée à Dakar, au Sénégal, est née le 26 mars 1984. Quant à l’article de Médiapart, il s’agit d’un post de Blog intitulé Affaire Benalla : les francs-maçons dans le coup et qui a été dépublié pour non-respect de la Charte de participation. Le post, soutenait que Benalhia avait été «pistonné en 2016 par un franc-maçon aujourd’hui codirigeant du ministère de l’Intérieur». On en saura pas plus! L’information se retrouve sur d’autres sites moins connus. Les fausses nouvelles se répandent-elles car le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb est membre assumé du GODF. Voici le communiqué du GODF de ce 23 juillet: «Démenti sur une pseudo-appartenance. Plusieurs pseudo-informations diffusées et relayées par des sites complotistes assurent depuis quelques jours que M. Benalla serait membre du Grand Orient de France. Un démenti formel peut être apporté. Il n’est pas membre de notre Obédience et ne l’a jamais été. Plus grave, cette assertion mensongère est reprise par des organes de presse réputés sérieux, qui ne se sont en l’occurrence jamais souciés de recouper et de vérifier cette fausse information, ce qui altère l’image et la réputation de notre Obédience et de ses membres. Dans cette période où l’antimaçonnisme prospère à nouveau, il nous appartient collectivement d’exercer une vigilance particulière vis à vis des informations tronquées ou mensongères relayées par malveillance à l’égard de la franc-maçonnerie ou par absence de déontologie. Parfois même les deux. Le 23 juillet 2018.» 

Résumons :
● 1er mai 2018

Alexandre Benalla Lahcene Benalhia, chargé de mission à l'Élysée, est filmé frappant un jeune homme et malmenant une jeune femme en marge des manifestations du 1er mai, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Les deux manifestants sont interpellés puis relâchés.                                                       Censé être présent en tant que simple observateur, Alexandre Benalla est entouré de CRS et accompagné de Vincent Crase, un gendarme réserviste employé de La République en Marche, aux services duquel la présidence de la République fait parfois appel. L'ancien membre du service d'ordre du Parti socialiste est coiffé d'un casque, porte un brassard de police et manipule un talkie-walkie, alors que ces deux derniers équipements sont normalement réservés aux forces de l'ordre.
● 2 mai
Le cabinet de notre cher leader et président de la raie publique  Macron, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, sont informés des violences commises par Alexandre Benalla. Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, convoque Alexandre Benalla, qui lui confirme être la personne figurant sur la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron, en déplacement en Australie, est mis au courant.
● 3 mai
Dans une lettre à Alexandre Benalla Lahcene Benalhia, Patrick Strzoda lui annonce sa suspension du 4 au 19 mai en raison de son comportement «manifestement inapproprié». Il précise qu'à défaut de «comportement exemplaire» à l'avenir, il mettra définitivement fin à ses services à l'Élysée.
● 18 juillet
Sur son site internet, Le Monde publie un article identifiant Alexandre Benalla Lahcene Benalhia comme étant l'auteur des violences de la place de Contrescarpe. L'information est immédiatement reprise dans tous les autres médias de l'Hexagone. L'affaire Benalla débute.
● 19 juillet
Le porte-parole de la présidence de la Ripoublique, Bruno Roger-Petit, condamne «un comportement inacceptable» et souligne que la sanction infligée est «la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l'Élysée». Il ajoute qu'Alexandre Benalla Lahcene Benalhia a perdu ses attributions en matière de sécurité des déplacements présidentiels. Emmanuel Macron se contente d'affirmer que «la République est inaltérable».
Le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête préliminaire pour «violences par personne chargée d'une mission de service publique», «usurpation de fonctions» et «usurpation de signes réservés à l'autorité publique». Dans ce cadre, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, est entendu par la police en qualité de témoin. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est saisie. Trois policiers, dont deux commissaires, sont suspendus à titre conservatoire pour avoir illégalement transmis à Alexandre Benalla Lahcene Benalhia, la veille, des images de vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe le 1er mai. En raison de la colère des députés d'opposition, les interruptions de séance, rappels au règlement et réunions d'urgence se multiplient à l'Assemblée nationale, interrompant de facto les débats sur la réforme constitutionnelle. La commission des Lois obtient le droit de se constituer en commission d'enquête.
● 20 juillet
La présidence de la République annonce avoir décidé d'engager une procédure de licenciement à l'encontre d'Alexandre Benalla Lahcene Benalhia car il «aurait été le destinataire d'un document appartenant à la préfecture de police de Paris et qu'il n'était pas autorisé à détenir», à savoir les images de vidéosurveillance transmises par les policiers.
Les révélations autour des très anormaux privilèges du «chargé de mission», âgé de 26 ans, se multiplient: salaire de plus de 10.000 euros mensuels, très luxueuse berline de fonction dotée d'un gyrophare et d’équipements de police, logement de fonction situé dans une dépendance de l'Élysée quai Branly, autorisation de port d'arme.
● 21 juillet
Les trois policiers mis en cause pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla sont à leur tour placés en garde à vue
● 22 juillet
Alexandre Benalla Lahcene Benalhia est mis en examen pour «violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail», «immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique», «port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique», «recel de détournement d'images issues de la vidéo protection» et «recel de violation du secret professionnel».

Vincent Crase est mis en examen pour «violences en réunion», «immixtion dans l'exercice d'une fonction publique» et «port prohibé d'arme». Les trois policiers sont notamment mis en examen pour «détournement d'images issues d'une vidéo protection» et «violation du secret professionnel».
Son excellence et grand leader le cher président Macron fait savoir par sa «garde rapprochée» qu'il juge le comportement d'Alexandre Benalla «inacceptable et choquant», et que ce dernier ne bénéficiera d'aucune «impunité». Il reconnaît des «dysfonctionnements» et annonce avoir chargé Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence, de travailler à une réorganisation des services internes et du cabinet pour qu'une telle situation ne puisse se reproduire. La fronde se poursuivant à l'Assemblée, l'examen du projet de loi de révision constitutionnelle est suspendu par le gouvernement, annonce Nicole Belloubet, la ministre de la Justice.
● 23 juillet
Auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale pendant 2h30, Gérard Collomb rejette toute responsabilité, affirmant que c'était à la préfecture et à l'Élysée de prendre des sanctions contre Alexandre Benalla Lahcene Benalhia.



Gérard Collomb, sinistre et sénile de l'Intérieur, était convoqué ce lundi par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, pour faire la lumière sur l'affaire dite «Ben-alla». Il a plaidé sa cause et renvoyé les responsabilités à l'Élysée et au préfet de police.
Entendu à son tour, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, impute l'affaire à des «dérives individuelles inacceptables (...) sur fond de copinage malsain» et estime qu'il appartenait à l'Élysée de trancher le «cas Benalla». Alain Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation à la préfecture, est aussi auditionné.
Après une conférence des présidents de groupe réunie par François de Rugy, président de l'Assemblée, l'examen du projet de loi de révision constitutionnelle est repoussé à la rentrée.
Les avocats d'Alexandre Benalla Lahcene Benalhia Maître Laurent-Franck Lienard et Maître Audrey Gadot, s'expriment pour la première fois par le biais d'un communiqué. Ils décrivent un homme «abasourdi par l'utilisation médiatique et politique de son action du 1er mai 2018 sur deux fauteurs de troubles qui agressaient les policiers». Leur client «appelle chacun à garder sa raison», précisent les deux avocats.
● 24 juillet 
                                                                     Dans un courrier adressé à la présidente de la Commission des lois, Alain Gibelin revient sur ses déclarations lors de son audition. Le directeur de l'ordre public avait certifié qu'Alexandre Benalla avait participé à des réunions entre le 2 et le 18 mai, dates auxquelles ce dernier était censé avoir été suspendu par l'Élysée. Alain Gibelin évoque une mauvaise compréhension de la question et un quiproquo au niveau des dates.
À partir de 15 heures, le premier ministre Édouard Philippe se pliera à l'exercice des questions au gouvernement à l'Assemblée puis au Sénat, qui devrait avoir une résonance particulière. Il ne passe certes pas devant les commissions d'enquête, mais sera sans doute interrogé au sujet de l'affaire «Benalla». Les députés Les Républicains ont même annoncé le dépôt d'une mention de censure afin que le gouvernement «s'explique».

Journée chargée pour la commission des lois de l'Assemblée, qui auditionnera à 16h30 Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, à 18h Marie-France Monéger-Guyomarc'h, directrice de l'IPGN, et à 21h Stéphane Fratacci directeur de cabinet de Gérard Collomb.
Au lendemain de son audition à l'Assemblée, le ministre de l'Intérieur sera quant à lui entendu à 17h45 par la commission des lois du Sénat, qui aura déjà auditionné un peu plus tôt des organisations professionnelles de la police.

  À venir

Mercredi, sont attendus au Sénat le général Richard Lizurey, Marie-France Monéger-Guyonarc'h, Michel Delpuech, Patrick Strozda, le chef du Service de la protection (SDLP) Frédéric Auréal et le défenseur des droits Jacques Toubon. Jeudi, au tour d'Alexis Kohler d'être reçu par les sénateurs.
Le rapport de l'IGPN devrait quant à lui être rendu à la fin de la semaine, selon François de Rugy, qui a annoncé que le document serait immédiatement communiqué au Parlement.

Encore de belle révélation sur notre très cher leader et grand président socialiste et marxiste culturel Macron en perspective…… affaire à suivre comme promis. 

Michel Alain Labet de Bornay

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2 commentaires:

  1. Depuis quelques jours, une rumeur présente le patronyme d’Alexandre Benalla comme la fausse identité de celui qui se nommerait en réalité Lahcene Benahlia.
    L’intox, née sur un site d’extrême droite, prend de l’ampleur depuis qu’elle se mêle à une théorie complotiste qui le présente comme un agent secret marocain.
    Une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes qu’Alexandre Benalla n’a pas d’autre identité… et s’appelle bien Alexandre Benalla.

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  2. Ce lundi matin, à l'occasion de l'audition à l'Assemblée nationale de Gérard Collomb, Gilbert Collard a pris la parole.

    En sa qualité de député non inscrit, il a pu interroger le ministre de l'Intérieur sur l'affaire Benalla. Avec son style si particulier, hérité de ses années à plaider en robe d'avocat.



    Et la première question de Gilbert Collard a pu paraître étonnante. Il a demandé à Gérard Collomb s'il connaissait la société Byblos, et s'il lui connaissait des liens avec Alexandre Benalla. L'ancien maire de Lyon a répondu par l'affirmative pour la première partie de la question, puisqu'il s'agit d'une entreprise de sécurité basée à Lissieu dans le Rhône. Et par la négative pour la suite de l'interrogation du parlementaire.



    De quoi faire sourire Gilbert Collard, visiblement fier de lui.



    Mais alors pourquoi le député a-t-il évoqué le nom de Byblos, jusqu'à présent absent des médias depuis les révélations du Monde sur l'affaire ?
    La réponse se trouve dans des documents issus des Macron Leaks, des e-mails piratés durant la campagne présidentielle puis mis en ligne.



    Sur l'un d'entre eux, on retrouve un devis de la société Byblos pour prendre en charge la sécurité du Palais des Sports de Gerland à Lyon pour le meeting d'Emmanuel Macron le 4 février 2017. Il est adressé à... EN MARCHE M. Alexandre BENALLA. Ce serait donc lui qui aurait demandé, puis obtenu et enfin fait valider par Cédric O le devis de 25 892,48 euros de Byblos.



    La question de Gilbert Collard n'est donc pas innocente. Elle veut attirer l'attention sur de possibles mensonges de Gérard Collomb, qui jure ne pas connaître Alexandre Benalla.



    Or, si c'est ce dernier qui a géré la sécurité du meeting lyonnais du candidat En Marche, dans le fief de l'ancien maire qui contrôlait alors tout, cela peut jeter un doute sur les affirmations de l'intéressé.

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