L’affaire
Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, acte premier.
Les Français ont découvert avec effarement que le «Chargé de mission» auprès de notre cher
leader et président de tous les Français Macron, le dénommé Lahcene Benalhia
dit Alexandre Benalla garde du corps privé payé avec notre pognon, n’est rien d’autre
qu’un nervi, un voyou, qui a été reconnu et filmé pour avoir tabassé
violemment, le 1er mai 2018, deux manifestants, à Paris…
De son vrai nom de voyou Lahcene Benalhia est dit «Alexandre» Benalla, nous vient du
charmant quartier dit sensible ou le «Ghetto» de la Madeleine, à Evreux (15 000
habitants, des émeutes tous les deux ans) ou il est né.
Lahcene Benalhia
dit Alexandre Benalla, n’est pas un imbécile. Alexandre est aussi un prénom
musulman car Alexandre le Grand a été récupéré par le Coran pour en faire un prophète.Le musulman est passé maître dans l’art de faire de faire flèche de tout bois !
Finalement c’était sur Fesse de bouc
le 21 Juillet que la vérité sortira : Alexandre Benalla est de son vrai
nom je vous le donne Emile : Lahcene Benalhia.
Évidemment. Tout le monde l’aura compris. Il faut dire
que notre grand président et génie des Alpes Macron a un faible pour les
racailles, les voyous, les anormaux et les dégénérés. Le monde marxiste
culturel a toujours eu ce genre de fascination mêlée d’admiration pour tout ce
qui est ignoble, laid, avilissant, anormal et scandaleux.
Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, est né en septembre 1991 à Evreux (Eure). Originaire du Maroc, il aurait modifié son nom et prénom pour le franciser. Très vite celui qui se fait déjà appeler «Ben» marche dans les traces de la politique à Évreux. Sa famille aurait milité au PS local et lui, dès 2010, entre au Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à 19 ans. Dans ce département rural et industriel, il choisit de mettre sa carrure au service des personnalités locales. «Il faisait de la protection haut de gamme pour des gens qui estimaient en avoir besoin», rapporte Marc-Antoine Jamet, le maire socialiste de Val-de-Reuil dans Paris-Normandie. Cette carrure, «Ben» l’a acquise au rugby à l’adolescence après avoir changé plusieurs fois d’établissements. D’abord au collège Foch de L’Aigle dans l’Orne entre 2001 et 2005 ou il acquiert déjà une réputation de bagarreur violent, selon un ancien élève. Il finit sa terminale au lycée Augustin-de-Fresnel à Bernay (Eure) en 2009 où il «explose au rugby» selon un de ses compagnons de bancs toujours joueur. «C’était surtout pour s’imposer aux autres et auprès des filles. Il rêvait d’être indispensable aux stars», assure-t-il. Il sera même quelques jours le garde du corps du couple Guillaume Canet Marion Cotillard lors du festival de cinéma de Deauville, selon le journal L’Éveil Normand. Mais «Ben» est ambitieux. «Il avait de l’ambition trop sans doute… Mais il lui manquait un peu d’éducation. Sans lui faire injure, il était lourdaud mais côté physique il en imposait. Même trop. C’était le robocop de l’équipe. Il fallait parfois le retenir», se souvient un réserviste qui a fait sa préparation militaire gendarmerie (PMG) avec lui. Une formation accélérée d’une centaine d’heures qui permet à des civils d’endosser l’uniforme dans la réserve opérationnelle. Il devient gendarme adjoint de réserve militaire du rang avant d’obtenir le grade de brigadier-chef et a pour responsable un certain Sébastien Lecornu, lieutenant de réserve de la gendarmerie et maire de Vernon (Eure), devenu depuis secrétaire d’État à la Transition écologique. Contacté, celui qui était le chef de peloton de «Ben» n’a pas encore répondu aux sollicitations des journalopes stipendiés.
Ancien militant socialiste, Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia avait on l’a vu commencé sa sinistre «carrière» de barbouze dans le service d'ordre du Parti socialiste
(PS). D'abord bénévole pour assurer la sécurité des rassemblements pour Martine
Aubry lors de la primaire socialiste de 2011, il devient salarié du parti en
mars 2012 et participe à la sécurisation de la campagne présidentielle de
François Hollande, selon des informations du Figaro. Proposé par le Service de
protection des «hautes personnalités»
apparatchiks du régime marxiste culturel corrompu à Arnaud Montebourg, alors ministre
sinistre de l'Economie, il fera brièvement office de chauffeur de maître pour
ce dernier. Une expérience qui tourne court, notre «ami» Benalla ayant provoqué un accident de voiture avant de
vouloir très courageusement «prendre la fuite», selon le témoignage
livré au Monde par l'ancien ministre sinistre. Une attitude inacceptable
pour Arnaud Montebourg, qui assure s'en être séparé au bout d'une semaine après
cette «faute professionnelle d'une première
gravité».
Fin 2016,Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia trouve un point de chute auprès d'En
Marche le nouveau parti marxiste culturel d’ultra gauche qui le nomme
responsable de la sécurité du candidat Emmanuel Macron. Un poste pour lequel il
est rémunéré 3 500 euros nets par mois, selon le quotidien Le Monde. Or,
plusieurs incidents émaillent son parcours. En mars 2017, lors d'un meeting
d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla soulève un photographe au-dessus du sol
parce qu'il s'était trop approché du fondateur d'En Marche. Et, lors de cette campagne présidentielle, le
responsable de la sécurité aurait commandé «deux
pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un flash-ball et des boucliers
anti-émeutes», d'après les informations liées à la campagne publiées dans «MacronLeaks», citées par Le Monde. Des
équipements qui auraient été refusés par la direction du mouvement. Après avoir
remporté la présidentielle, (sur 45,7 millions d’électeurs inscrits sur les
listes électorales ce qui représente 88,6% des personnes majeures résidant en
France et de nationalité française monsieur Macron est élu avec 20 703 694
votes en sa faveur soit avec seulement 43,63% des inscrits, c’est-à-dire une minorité
de Français). Emmanuel Macron promeut Lahcene Benalhia au poste de chargé de
mission, adjoint au chef de cabinet du président, l’ancien énarque François-Xavier
Lauch. Depuis que l'affaire a éclaté, Lahcene Benalhia avait été mis à pied
pendant 15 jours avec suspension de salaire et démis de ses fonctions en
matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président, selon le
porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit.
Fin 2016,
Par ailleurs, au lendemain des révélations du Monde, un
jeune militant communiste de 27 ans a accusé Alexandre Benalla Lahcene Benalhia de l’avoir violemment frappé. Le jeune homme militant
de la gauche ultra du Parti Communiste immonde se trouvait sur les lieux d'un
meeting d'Emmanuel Macron dans un atelier automobile à Bobigny le 16 novembre
2016, où il annonçait sa candidature à la présidentielle. Les faits rapportés
par Buzzfeed font état d'une discussion avec les forces de sécurité présentes,
Alexandre Benalla et un de ses collègues, qui ont ce jour-là empêché le jeune
militant d'entrer dans la salle où se trouvait l'ancien ministre de l'Economie,
alors qu'il demandait à lui poser une question. Non seulement les deux hommes
l'en ont empêché mais ils l'ont ceinturé et l'ont expulsé, selon le témoignage
du jeune homme. «Lorsqu'ils m'ont
attrapé, j'ai crié car je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas autorisé à
entrer dans la salle. Ils m'ont ensuite emmené dans un couloir et c'est là
qu'ils m'ont frappé», a-t-il affirmé à Buzzfeed. «Alexandre Benalla m'a donné un coup sur la tête et une béquille. Son
collègue aussi m'a frappé à la tête. Il n'y avait rien qui justifiait cela, je
n'étais pas violent. Une fois dehors, j'ai crié "allez-y, frappez-moi
devant tout le monde"», a expliqué le militant. La scène d'expulsion
de la salle, relayée par Buzzfeed a été filmée par un autre militant,
tandis que le reste de l’altercation aurait échappé aux regards, selon le jeune
communiste malmené.
La DGSI ? Le retour ! (la DGSI est une
véritable abomination marxiste un vrai KGB (Komitet Gossoudarstvennoï
Bezopasnosti, le Comité pour la Sécurité de l’État) ou la même chose en couleur
la «Gestapo» de la pensée unique
(Gestapo = Geheime Staatspolizei signifiant «Police
secrète d'État» voir
en cliquant ici). Selon des sources
très bien informées, l'ancien chargé de missions avait été habilité au titre du
secret de la défense nationale, après enquête menée par la fameuse DGSI. C'est
sa hiérarchie qui lui avait donné accès à ce titre qui a notamment «pour objectif d'assurer la sauvegarde des
intérêts fondamentaux de la Nation», apprend-on sur le site Internet du
ministère des Armées.
Encore une preuve, s'il en fallait une, que Lahcene Benalhia dit «Alexandre» Benalla, avait une place à part dans le dispositif de sécurité privé du président de la République et banquier président.
Encore une preuve, s'il en fallait une, que Lahcene Benalhia dit «Alexandre» Benalla, avait une place à part dans le dispositif de sécurité privé du président de la République et banquier président.
Le
magazine en ligne Alger Patriotique semble mieux informé que la DGSI
puisqu’il nous révèle que Alexandre Benalla Lahcene Benalhia serait un
agent des services secrets marocains ! Ah les braves gens ! Faut-il
qu’ils aiment notre grand leader Macron en écrivant : «L’affaire du garde du corps «officieux» du président français,
Emmanuel Macron, tourne au scandale d’Etat. Licencié pour avoir fait preuve de
brutalité dans l’exercice de sa fonction, Alexandre Benalla est, néanmoins,
l’illustration même de l’infiltration des plus hautes sphères du pouvoir
français par les services des renseignements marocains. En effet, des sources
informées ont révélé à Algeriepatriotique que le déjà ex-chargé de mission
auprès du chef de cabinet du président Macron est, en réalité, un agent de la
DGED marocaine. Alexandre Benalla a gravi les échelons doucement mais sûrement
depuis qu’il fut introduit dans les rouages du Parti socialiste par l’ancienne
ministre de l’Education, Najet Vallaud Belkacem, elle-même inféodée à Rabat,
aux côtés de Rachida Dati, Myriam Al-Khomri, Audrey Azoulay et bien d’autres. L’affaire
Alexandre Benalla met à nu la stratégie du Makhzen en France et révèle les
dessous de l’acharnement des dirigeants français de toutes obédiences – PS, Les
Républicains, La République en Marche – à soutenir la monarchie alaouite et à
couvrir les frasques et les dépassements de Mohammed VI. C’est que le régime
monarchique de Rabat a de tout temps eu un pied dans les plus hautes sphères du
pouvoir en France et, depuis quelque temps, au sein de l’Union européenne où il
compte de nombreux lobbyistes rémunérés avec l’argent du peuple marocain
détourné par la famille régnante prédatrice protégée par Paris. Les frasques du
voyou bombardé «chargé de mission» à l’Elysée mettent Emmanuel Macron dans la
gêne. Mais le battage médiatique autour de ce personnage sorti de l’ombre par
on ne sait qui, ni pour quel dessein, est sciemment focalisé sur ses exactions
et ses excès, mais aucun média français n’a cherché à connaître le secret qui
se cache derrière son ascension fulgurante depuis François Hollande jusqu’à Emmanuel
Macron qui l’a définitivement pris sous sa protection avant qu’éclate ce
scandale. La France est infestée d’agents secrets marocains qui ont accédé aux
fonctions les plus sensibles, jusqu’à avoir accès aux secrets les mieux gardés.
Et l’affaire Alexandre Benalla n’est que la partie visible de l’iceberg.
Le pouvoir de Rance qui Pue commence à avoir beaucoup de mal à gérer une situation dans laquelle il s’est lui-même empêtré. Sa seigneurie auguste, le grand président et cher leaderKim Macron
tente d’esquiver la question, se contentant de dire qu’elle n’intéresse que les
«journalistes». Ils ne vont tout de
même pas critiquer le patron, ces salopards !
Le pouvoir de Rance qui Pue commence à avoir beaucoup de mal à gérer une situation dans laquelle il s’est lui-même empêtré. Sa seigneurie auguste, le grand président et cher leader
Mais bon tout cela étalé sur la place publique embête
même nos grands amis les gendarmes pourtant très inféodés au pouvoir en place.
« Il ne cachait rien de ses ambitions. Il voulait briller. Il était attiré
par le milieu politique, car il savait qu’il pouvait en tirer profit. Moi au
bout de 8 ans, je suis toujours simple gendarme… », critique cet ancien qui a
côtoyé Alexandre Benalla et qui juge «immorale» sa promotion «au grade de
lieutenant-colonel».
Dans un communiqué interne, la gendarmerie indique que
le fameux Alexandre Benalla pour les intimes «n’a plus été employé dans la réserve opérationnelle depuis 2015 et
radié en 2017 à sa demande». Curieusement, il a été intégré comme «spécialiste expert» de la gendarmerie
et son grade de lieutenant-colonel lui a été attribué en raison de son «niveau d’expertise». Une promotion
vertigineuse dans la gendarmerie permise grâce à l’Élysée, promotion qui «ulcère» dans les rangs de la
gendarmerie. C’est sur proposition de l’Élysée que le brigadier-chef de réserve
a en effet été nommé en 2017 lieutenant-colonel de la réserve opérationnelle, la
plus prestigieuse, au titre «de la
sécurité des installations» sans aucune référence militaire ou
universitaire reconnue ou même professionnelle. Une promotion vertigineuse
surtout pour son âge.
«Une hérésie. Nous on passe les concours de Saint-Cyr, d’autres l’École
militaire interarmes, ou de Polytechnique ! Au mieux on peut être colonel à 40
ans à quelques exceptions si on a réussi encore le concours de l’École de
guerre. C’est plutôt vers 43/44 ans pour la plupart», s’étonne un patron de groupement de gendarmerie.
Pourtant un incident avec les (vrais) gendarmes à
Roissy a eu lieu très récemment. Selon M6, Alexandre Benalla a eu un incident
avec les gendarmes des transports aériens à Roissy lors du retour des «bleus». Ces derniers ont alerté leur
hiérarchie. «Qui êtes-vous ?», lui
aurait demandé un commandant de gendarmerie. Ce à quoi Alexandre Benalla
Lahcene Benalhia aurait répondu : «Vous
me manquez de respect», en montrant son macaron portant le sigle de
l’Élysée et affirmant être en droit de diriger les opérations.
Peu à peu, de nouvelles informations sont révélées par
les médias sur Alexandre Benalla Lahcene Benalhia, tout comme ses
fréquentations. Ainsi, M6 révèle que
celui qui a été aperçu dans une vidéo en train d’agresser violemment un
manifestant le 1er mai côtoyait l’avocat Karim Achoui. La chaîne rapporte que l'avocat qui a défendu des grandes figures du
banditisme et a été radié du barreau de Paris, «notamment pour manquements déontologiques», aurait fait appel aux
services de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron en 2013. A l’époque,
Karim Achoui «venait de créer la Ligue de
défense judiciaire des musulmans (LDJM), qui selon ses statuts se donnait pour
objet de : défendre judiciairement les individus victimes de
discriminations fondées sur leur appartenance supposée ou réelle à la religion
de l’islam et leurs convictions religieuses», indique M6. Il avait alors
reçu des menaces de mort.
Voir aussi sur le même sujet : Coupe du monde : Benalla aurait provoqué un
incident à l'Élysée
Cependant, à M6, l’avocat indique qu’il n’a jamais été
protégé par Alexandre Benalla Lahcene Benalhia: «Il n’a jamais été mon garde du corps. Nous nous sommes fréquentés
pendant deux ans». «Il était très
sensible à la cause musulmane et à la Ligue de défense judiciaire des musulmans»,
conclut l’avocat aujourd’hui inscrit au barreau d’Alger.
Sur le même sujet :
Cliquez ici pour
visionner une belle vidéo des «actions»
musclées de Benalhia et ici aussi comme
Félicie!
Le scandale semble prendre de plus en plus d’ampleur.
Le magazine Valeurs
Actuelles révèle en effet, le 19 juillet 2018 au soir, que le nervi Alexandre Benalla Lahcene Benalhia serait par ailleurs à
l’origine du recrutement de Makao, ancien garde du corps du candidat Emmanuel
Macron lors de la campagne présidentielle. Originaire de la République
démocratique du Congo, Makao est un géant de 2,13 m et de 140 kg qui avait eu
droit, le 26 juin 2017,
à un article très élogieux dans le JDD Europe 1, photographié sur le perron de l’Élysée en compagnie d’Emmanuel Macron et
de Brigitte dite Mémé Trogneux, sous le titre «Ma vie a basculé au côté d’Emmanuel Macron». Or, on apprend par
la même occasion que ce Makao si proche de Macron a été filmé récemment en
train de copiner avec Jawad Bendaoud, surnommé… «Le logeur de Daech» ! Né le 30 août
1986 à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), Jawad Bendaoud est un délinquant français, connu
en effet pour avoir hébergé,
prétendument sans le savoir, dans un appartement de Saint-Denis, à la demande d’Hasna Aït Boulahcen, par l’entremise de Mohamed Soumah, les deux derniers terroristes en fuite à
l’origine des attentats du 13 novembre 2015, raison pour laquelle il a été
surnommé parfois «le logeur de Daech».
C’est dans ce même logement qu’a eu lieu l’opération policière durant laquelle
ont péri les derniers terroristes ayant commis ces attentats. Néanmoins, il n’a
pas été reconnu coupable de complicité dans l’affaire des attentats du
13-novembre et a été relaxé en première instance. Il sera jugé en appel fin
2018.
L’esprit de tout citoyen a le tournis devant cette
avalanche d’informations incroyables, sur la présence de personnages sulfureux,
violents et hors la loi, dans l’entourage immédiat du chef de l’État, et dont
certains vivent dans les palais de la République en étant payés par les
contribuables (Lahcene Benalhia touchait mensuellement plus de 10 000 Euros
hors frais).
Les «avantages»
de Benalhia ne s’arrêtent pas là, la voiture mise à sa disposition
disposait-elle de «nouveaux dispositifs utilisés par la hiérarchie de la police
que même un directeur départemental de la police nationale n’a pas ce genre de
voiture» explique un consultant. Pour
lui, il est inadmissible et incompréhensible qu’un chargé de mission de
l’Elysée dispose de tels avantages, alors que «la police n’a plus de moyens». Constater que M. Benalla Benalhia
disposait de cette «vraie voiture de
police» alors qu’il n’était «pas un
policier» est une anomalie qui devra être éclairée par les enquêtes
ouvertes contre lui. L’énumération de ses avantages va plus loin. M. Benalla
Benalhia avait aussi un brassard et un badge. De plus, d’après un document de
l’administration consulté par Le Monde,
Benalhia est domicilié depuis le 9 juillet dans une dépendance de l’Elysée, au
11, quai Branly, dans le 7e arrondissement de Paris. C’est à cet endroit cossu
qu’on trouve les dépendances de la présidence : 63 logements de fonction, sur 5
000 mètres carrés.
Philippe Mizerski habillé en civil, grand de taille,
cheveux châtains et portant des lunettes, est le «troisième homme» qui
apparaît sur la vidéo des violences commises par Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia et Vincent Crase le 1er mai dernier.
Policier de la Direction de l'ordre public et de la
circulation (DPOM), Philippe Mizerski était chargé ce jour-là d'encadrer Alexandre
Benalla Lahcene
Benalhia, le «chargé de mission» de
l'Elysée. Pendant que ce dernier et son compère tabassaient des manifestants,
outrepassant très largement leurs prérogatives, le policier ne s'est pas
le moins du monde interposé. Pire encore, il ne s'est pas
contenté d'observer passivement la scène : il a empêché une femme de venir
au secours de son ami qu’agressait Lahcene
Benalhia. (La direction de l’ordre public et de la circulation est chargée
d’encadrer l’ensemble des événements sur la voie publique et dans les trois
départements de la petite couronne. Elle se doit, en principe, de garantir le
droit de manifester, de défiler ou de s’exprimer sur la voie publique, tout en
protégeant participants et riverains et en limitant la gêne occasionnée pour
les usagers).
Les forces intervenant sur le terrain (compagnies
d’intervention, escadrons de gendarmerie mobile et compagnies républicaines de
sécurité mis à la disposition du préfet de police) sont pilotées par la
direction via les trois districts d’ordre public, compétents sur plusieurs
arrondissements. Cette gestion s’exerce depuis une salle d’information et de
commandement spécialisée située à la préfecture de police.
L'enquête
de l'IGPN, la «police des polices», saisie par le
sénile sinistre de l'Intérieur Gérard Collomb, devra sans doute éclaircir ce
point. Ce dernier sera auditionné le 23 juillet à 10h dans le cadre de
l'affaire dite «Benalla» par la
commission des Lois de l'Assemblée nationale dotée des pouvoirs d'enquête,
ainsi que l'a annoncé ce 21 juillet sa présidente Yaël Braun-Pivet (LREM)
On n’a pas encore trop parlé du deuxième homme l’autre
personnage de l’affaire qui secoue l’Elysée. Moins exposé qu’Alexandre
Benalla Lahcene Benalhia, jusqu’à présent, il illustre pourtant lui
aussi les folles dérives de la présidence de la République où il officiait
également. Lors du défilé du 1er Mai à Paris, avec son copain Alexandre
Benalla, à l’époque chef de cabinet adjoint d’Emmanuel Macron, Vincent Crase
s’est aussi glissé dans la peau d’un policier. Dans une séquence filmée place
de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement, on le voit lui aussi en pleine
action contre des manifestants. Vendredi matin, Vincent Crase, comme son
compère Benalla Lahcene Benalhia,, a été placé en garde à
vue des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de
service public et usurpation de fonction;
Le 1er mai, lunettes de soleil sur le haut du crâne et
brassard orange «police» sur
certaines images, Vincent Crase se charge d’évacuer le manifestant qui,
quelques instants plus tard, recevra des coups portés par Lahcene Benalhia. Par
le col, il porte le jeune homme avec l’aide de plusieurs CRS, le menace avec sa
main d’un coup à hauteur du visage, puis une fois le manifestant au sol et
immobile, le traîne sur les pavés. A la ceinture de Vincent Crase, on distingue
clairement un holster d’arme à feu, équipé d’une dragonne de sécurité. Un peu
plus haut, la forme d’une crosse d’arme de poing.
Selon nos informations, confirmées par le ministère de
l’Intérieur et la préfecture de police de Paris, Vincent Crase ne dispose
pourtant pas d’un permis de port d’arme. Sollicité à de nombreuses reprises par
Libération avant d’être placé en garde à vue, Vincent Crase n’a donné aucune
réponse sur la raison et la nature de cet équipement.
Ce féru de sécurité privée est bien connu d’En marche.
Il est actuellement salarié du parti présidentiel, en charge de la sécurité du
bâtiment qui abrite son siège et avait déjà été employé comme prestataire
pendant la campagne présidentielle.
Par ailleurs gendarme réserviste, Vincent Crase «était très ponctuellement mobilisé, comme d’autres réservistes, par le commandement militaire de la présidence de la République», a précisé Bruno Roger-Petit dans une déclaration de crise jeudi matin. Vincent Crase, était présent le 1er mai «dans les mêmes conditions» qu’Alexandre Benalla, selon la même déclaration de l’Elysée.
Pourtant, selon les milieux bien informés, sa présence n’avait pas été déclarée à la direction de la préfecture de police de Paris. Vincent Crase n’était pas non plus associé au dispositif au titre de ses fonctions de gendarme réserviste, indique à Libération le ministère de l’Intérieur. Que faisait-il donc là ? Etait-il envoyé comme passager clandestin par l’Elysée ? Ou est-il venu à l’invitation de Benalhia ? La présidence de la République n’a pas souhaité répondre aux questions à ce propos.
L’ancien chef de cabinet adjoint de Macron et Vincent Crase se connaissent en tout cas très bien. Selon des lettres confidentielles, ils ont monté une association professionnelle fantôme consacrée à la sécurité privée. Ils ont aussi travaillé ensemble pendant la campagne présidentielle au siège du parti. Plusieurs factures contenues dans la boîte mail du trésorier de la campagne et révélées par la fuite Macron Leaks permettent de documenter ses prestations sécurité. Via sa société dénommée Mars, Vincent Crase assure par exemple en janvier 2017 «un audit sécurité» et la «gestion du dispositif» pour des déplacements à Clermont-Ferrand, Nevers, Lille, Hénin-Beaumont, Quimper et Lorient. En mars 2017, il facture plusieurs meetings, la sécurisation du QG ou de certains déplacements à Paris. Des fois que vous ne sauriez pas pourquoi vos retraites baissent et vos impôts augmentent, notre cher leader et grand président augustissime Macron est particulièrement prodigue avec vos sous !
Un autre échange de mails, permet de découvrir que Vincent Crase était en contact avec un armurier pour doter l’équipe de sécurité du candidat Macron de plusieurs armes. Un flashball, des pistolets lanceurs de petites balles en caoutchouc ou encore des boucliers de maintien de l’ordre. Un véritable attirail policier. Cette initiative sera finalement abandonnée par Jean-Marie Girier, à l’époque chef de cabinet d’Emmanuel Macron et aujourd’hui de Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur.
Par ailleurs gendarme réserviste, Vincent Crase «était très ponctuellement mobilisé, comme d’autres réservistes, par le commandement militaire de la présidence de la République», a précisé Bruno Roger-Petit dans une déclaration de crise jeudi matin. Vincent Crase, était présent le 1er mai «dans les mêmes conditions» qu’Alexandre Benalla, selon la même déclaration de l’Elysée.
Pourtant, selon les milieux bien informés, sa présence n’avait pas été déclarée à la direction de la préfecture de police de Paris. Vincent Crase n’était pas non plus associé au dispositif au titre de ses fonctions de gendarme réserviste, indique à Libération le ministère de l’Intérieur. Que faisait-il donc là ? Etait-il envoyé comme passager clandestin par l’Elysée ? Ou est-il venu à l’invitation de Benalhia ? La présidence de la République n’a pas souhaité répondre aux questions à ce propos.
L’ancien chef de cabinet adjoint de Macron et Vincent Crase se connaissent en tout cas très bien. Selon des lettres confidentielles, ils ont monté une association professionnelle fantôme consacrée à la sécurité privée. Ils ont aussi travaillé ensemble pendant la campagne présidentielle au siège du parti. Plusieurs factures contenues dans la boîte mail du trésorier de la campagne et révélées par la fuite Macron Leaks permettent de documenter ses prestations sécurité. Via sa société dénommée Mars, Vincent Crase assure par exemple en janvier 2017 «un audit sécurité» et la «gestion du dispositif» pour des déplacements à Clermont-Ferrand, Nevers, Lille, Hénin-Beaumont, Quimper et Lorient. En mars 2017, il facture plusieurs meetings, la sécurisation du QG ou de certains déplacements à Paris. Des fois que vous ne sauriez pas pourquoi vos retraites baissent et vos impôts augmentent, notre cher leader et grand président augustissime Macron est particulièrement prodigue avec vos sous !
Un autre échange de mails, permet de découvrir que Vincent Crase était en contact avec un armurier pour doter l’équipe de sécurité du candidat Macron de plusieurs armes. Un flashball, des pistolets lanceurs de petites balles en caoutchouc ou encore des boucliers de maintien de l’ordre. Un véritable attirail policier. Cette initiative sera finalement abandonnée par Jean-Marie Girier, à l’époque chef de cabinet d’Emmanuel Macron et aujourd’hui de Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur.
Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La
Lettre A et Maghreb Confidentiel, Alexandre Benalla a travaillé plusieurs
années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par
d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le
codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre
2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.
Dernières nouvelles :
Le site Explicite révèle ainsi que celui quoi ce fait appeler
qu’Alexandre Benalla était membre du Grand Orient de France, la plus ancienne
obédience maçonnique irrégulière et d’ultra gauche de France et la plus
importante d'Europe continentale. Il serait également en lien avec la loge
maçonnique de l’«Emir Abdel Kader», baptisée
du nom du théologien musulman afin de prouver que la franc-maçonnerie n'était
pas hostile à l'islam. Je confirme avoir assisté à l’initiation d’un musulman dans
une obédience maçonnique. Collomb le pensionnaire de l’hôtel Beauvau, qui doit
être auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, avait
déjà fait part de son appartenance à l’organisation maçonnique (ta mère ?)
d’ultra gauche et irrégulière (non reconnue par la grande loge d’Angleterre) en
2011. Il déclarait alors au Parisien : «Au
début, ça m'a plutôt fait beaucoup de tort. C'est pour cela que j'ai décidé de
le dire, parce que comme ça, personne ne m'embête. Quand vous êtes homme
public, il faut au moins dire qui vous êtes. Cela fait partie de la transparence».
Le silence de l’ex maire de Lyon sur l’affaire «Benalla» est lié à la participation à cette obédience des deux
hommes et son «secret maçonnique». Toutefois
Le Grand Orient de France, la première obédience française, dément l’appartenance
d’ «Alexandre» à une de ses
loges. Il est excessivement rare que des francs-maçons publient ce type de
communiqué, qui heurte la règle du secret d’appartenance. Le GODF le fait en
raison du scandale d’Etat autour des agissements du pseudo Benalla mais vrai Lahcene
Benalhia et des protections dont il a bénéficié au plus haut niveau. Et aussi
parce que plusieurs médias ont publié l’information, notamment Valeurs
actuelles et Médiapart. Valeurs actuelles ne parle en fait pas d’appartenance.
Mais d’une «proximité» avec le GODF.
Et d’un «lien» avec la loge «Emir Abd El Kader», sans préciser de
quel lien il s’agit. Cette loge, basée à Dakar, au Sénégal, est née le 26 mars
1984. Quant à l’article de Médiapart, il s’agit d’un post de Blog intitulé
Affaire Benalla : les francs-maçons dans le coup et qui a été dépublié pour
non-respect de la Charte de participation. Le post, soutenait que Benalhia
avait été «pistonné en 2016 par un
franc-maçon aujourd’hui codirigeant du ministère de l’Intérieur». On en
saura pas plus! L’information se retrouve sur d’autres sites moins connus. Les
fausses nouvelles se répandent-elles car le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb
est membre assumé du GODF. Voici le communiqué du GODF de ce 23 juillet: «Démenti sur une pseudo-appartenance.
Plusieurs pseudo-informations diffusées et relayées par des sites complotistes
assurent depuis quelques jours que M. Benalla serait membre du Grand Orient de
France. Un démenti formel peut être apporté. Il n’est pas membre de notre
Obédience et ne l’a jamais été. Plus grave, cette assertion mensongère est
reprise par des organes de presse réputés sérieux, qui ne se sont en
l’occurrence jamais souciés de recouper et de vérifier cette fausse
information, ce qui altère l’image et la réputation de notre Obédience et de
ses membres. Dans cette période où l’antimaçonnisme prospère à nouveau, il nous
appartient collectivement d’exercer une vigilance particulière vis à vis des
informations tronquées ou mensongères relayées par malveillance à l’égard de la
franc-maçonnerie ou par absence de déontologie. Parfois même les deux. Le 23
juillet 2018.»
Résumons :
● 1er mai 2018
● 2 mai
Le cabinet de notre cher leader et président de la raie
publique Macron, le ministre de
l'Intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech,
sont informés des violences commises par Alexandre Benalla. Le directeur de
cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, convoque Alexandre Benalla, qui lui
confirme être la personne figurant sur la vidéo qui circule sur les réseaux
sociaux. Emmanuel Macron, en déplacement en Australie, est mis au courant.
● 3 mai
Dans une lettre à Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia, Patrick Strzoda lui annonce sa suspension du 4 au 19 mai en raison de
son comportement «manifestement
inapproprié». Il précise qu'à défaut de «comportement
exemplaire» à l'avenir, il mettra définitivement fin à ses services à
l'Élysée.
● 18 juillet
Sur son site internet, Le Monde publie un article
identifiant Alexandre Benalla Lahcene Benalhia comme étant l'auteur des
violences de la place de Contrescarpe. L'information est immédiatement reprise
dans tous les autres médias de l'Hexagone. L'affaire Benalla débute.
● 19 juillet
Le porte-parole de la présidence de la Ripoublique,
Bruno Roger-Petit, condamne «un
comportement inacceptable» et souligne que la sanction infligée est «la plus grave jamais prononcée contre un
chargé de mission travaillant à l'Élysée». Il ajoute qu'Alexandre
Benalla Lahcene Benalhia a perdu ses attributions en matière de sécurité
des déplacements présidentiels. Emmanuel Macron se contente d'affirmer que «la République est inaltérable».
Le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête
préliminaire pour «violences par personne
chargée d'une mission de service publique», «usurpation de fonctions» et «usurpation
de signes réservés à l'autorité publique». Dans ce cadre, le directeur de cabinet
d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, est entendu par la police en qualité de
témoin. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est saisie. Trois
policiers, dont deux commissaires, sont suspendus à titre conservatoire pour
avoir illégalement transmis à Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia, la veille, des images de vidéosurveillance de la place de la
Contrescarpe le 1er mai. En raison de la colère des députés d'opposition, les
interruptions de séance, rappels au règlement et réunions d'urgence se
multiplient à l'Assemblée nationale, interrompant de facto les débats sur la
réforme constitutionnelle. La commission des Lois obtient le droit de se
constituer en commission d'enquête.
● 20 juillet
La présidence de la République annonce avoir décidé
d'engager une procédure de licenciement à l'encontre d'Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia car il «aurait été le
destinataire d'un document appartenant à la préfecture de police de Paris et
qu'il n'était pas autorisé à détenir», à savoir les images de
vidéosurveillance transmises par les policiers.
Les révélations autour des très anormaux privilèges du «chargé de mission», âgé de 26 ans, se
multiplient: salaire de plus de 10.000 euros mensuels, très luxueuse berline de
fonction dotée d'un gyrophare et d’équipements de police, logement de fonction
situé dans une dépendance de l'Élysée quai Branly, autorisation de port
d'arme.
● 21 juillet
Les trois policiers mis en cause pour avoir transmis
des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla sont à leur tour placés en
garde à vue
● 22 juillet
Vincent Crase est mis en examen pour «violences en réunion», «immixtion dans l'exercice d'une fonction
publique» et «port prohibé d'arme».
Les trois policiers sont notamment mis en examen pour «détournement d'images issues d'une vidéo protection» et «violation du secret professionnel».
Son excellence et grand leader le cher président Macron
fait savoir par sa «garde rapprochée»
qu'il juge le comportement d'Alexandre Benalla «inacceptable et choquant», et que ce dernier ne bénéficiera
d'aucune «impunité». Il reconnaît des
«dysfonctionnements» et annonce avoir
chargé Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence, de travailler à une
réorganisation des services internes et du cabinet pour qu'une telle situation
ne puisse se reproduire. La fronde se poursuivant à l'Assemblée, l'examen du
projet de loi de révision constitutionnelle est suspendu par le gouvernement,
annonce Nicole Belloubet, la ministre de la Justice.
● 23 juillet
Auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée
nationale pendant 2h30, Gérard Collomb rejette toute responsabilité, affirmant
que c'était à la préfecture et à l'Élysée de prendre des sanctions contre Alexandre
Benalla Lahcene Benalhia.
Gérard Collomb, sinistre et sénile de l'Intérieur,
était convoqué ce lundi par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale,
pour faire la lumière sur l'affaire dite «Ben-alla».
Il a plaidé sa cause et renvoyé les responsabilités à l'Élysée et au préfet
de police.
Entendu à son tour, le préfet de police de Paris,
Michel Delpuech, impute l'affaire à des «dérives
individuelles inacceptables (...) sur
fond de copinage malsain» et estime qu'il appartenait à l'Élysée de
trancher le «cas Benalla». Alain
Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation à la préfecture, est
aussi auditionné.
Après une conférence des présidents de groupe réunie
par François de Rugy, président de l'Assemblée, l'examen du projet de loi de
révision constitutionnelle est repoussé à la rentrée.
Les avocats d'Alexandre Benalla Lahcene
Benalhia Maître Laurent-Franck Lienard et Maître Audrey Gadot, s'expriment pour
la première fois par le biais d'un communiqué. Ils décrivent un homme «abasourdi par l'utilisation médiatique et
politique de son action du 1er mai 2018 sur deux fauteurs de troubles qui
agressaient les policiers». Leur client «appelle
chacun à garder sa raison», précisent les deux avocats.
● 24 juillet
Dans un courrier adressé à la présidente de la Commission des lois,
Alain Gibelin revient sur ses déclarations lors de son audition. Le directeur
de l'ordre public avait certifié qu'Alexandre Benalla avait participé à des
réunions entre le 2 et le 18 mai, dates auxquelles ce dernier était censé avoir
été suspendu par l'Élysée. Alain Gibelin évoque une mauvaise compréhension de
la question et un quiproquo au niveau des dates.
À partir de 15 heures, le premier ministre Édouard
Philippe se pliera à l'exercice des questions au gouvernement à l'Assemblée
puis au Sénat, qui devrait avoir une résonance particulière. Il ne passe certes
pas devant les commissions d'enquête, mais sera sans doute interrogé au sujet
de l'affaire «Benalla». Les députés Les Républicains ont même annoncé le
dépôt d'une mention de censure afin que le gouvernement «s'explique».
Journée chargée pour la commission des lois de
l'Assemblée, qui auditionnera à 16h30 Patrick Strzoda, directeur de cabinet
d'Emmanuel Macron, à 18h Marie-France Monéger-Guyomarc'h, directrice de l'IPGN,
et à 21h Stéphane Fratacci directeur de cabinet de Gérard Collomb.
Au lendemain de son audition à l'Assemblée, le ministre
de l'Intérieur sera quant à lui entendu à 17h45 par la commission des lois du
Sénat, qui aura déjà auditionné un peu plus tôt des organisations
professionnelles de la police.
● À venir
Mercredi, sont attendus au Sénat le général Richard
Lizurey, Marie-France Monéger-Guyonarc'h, Michel Delpuech, Patrick Strozda, le
chef du Service de la protection (SDLP) Frédéric Auréal et le défenseur des
droits Jacques Toubon. Jeudi, au tour d'Alexis Kohler d'être reçu par les
sénateurs.
Le rapport de l'IGPN devrait quant à lui être rendu à
la fin de la semaine, selon François de Rugy, qui a annoncé que le document
serait immédiatement communiqué au Parlement.
Encore de belle révélation sur notre très cher leader
et grand président socialiste et marxiste culturel Macron en perspective……
affaire à suivre comme promis.
Michel Alain Labet de Bornay
2018. Agence de Presse AIS (Accréditation
International System). Trade Mark. Tous
droits réservés.
Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une
précision à apporter? Des sous à nous envoyer ? Commenter l’article les
commentaires sont libres et les ânes honimes tolérés ou écrivez à : a.de.bornay@gmail.com
Depuis quelques jours, une rumeur présente le patronyme d’Alexandre Benalla comme la fausse identité de celui qui se nommerait en réalité Lahcene Benahlia.
RépondreSupprimerL’intox, née sur un site d’extrême droite, prend de l’ampleur depuis qu’elle se mêle à une théorie complotiste qui le présente comme un agent secret marocain.
Une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes qu’Alexandre Benalla n’a pas d’autre identité… et s’appelle bien Alexandre Benalla.
Ce lundi matin, à l'occasion de l'audition à l'Assemblée nationale de Gérard Collomb, Gilbert Collard a pris la parole.
RépondreSupprimerEn sa qualité de député non inscrit, il a pu interroger le ministre de l'Intérieur sur l'affaire Benalla. Avec son style si particulier, hérité de ses années à plaider en robe d'avocat.
Et la première question de Gilbert Collard a pu paraître étonnante. Il a demandé à Gérard Collomb s'il connaissait la société Byblos, et s'il lui connaissait des liens avec Alexandre Benalla. L'ancien maire de Lyon a répondu par l'affirmative pour la première partie de la question, puisqu'il s'agit d'une entreprise de sécurité basée à Lissieu dans le Rhône. Et par la négative pour la suite de l'interrogation du parlementaire.
De quoi faire sourire Gilbert Collard, visiblement fier de lui.
Mais alors pourquoi le député a-t-il évoqué le nom de Byblos, jusqu'à présent absent des médias depuis les révélations du Monde sur l'affaire ?
La réponse se trouve dans des documents issus des Macron Leaks, des e-mails piratés durant la campagne présidentielle puis mis en ligne.
Sur l'un d'entre eux, on retrouve un devis de la société Byblos pour prendre en charge la sécurité du Palais des Sports de Gerland à Lyon pour le meeting d'Emmanuel Macron le 4 février 2017. Il est adressé à... EN MARCHE M. Alexandre BENALLA. Ce serait donc lui qui aurait demandé, puis obtenu et enfin fait valider par Cédric O le devis de 25 892,48 euros de Byblos.
La question de Gilbert Collard n'est donc pas innocente. Elle veut attirer l'attention sur de possibles mensonges de Gérard Collomb, qui jure ne pas connaître Alexandre Benalla.
Or, si c'est ce dernier qui a géré la sécurité du meeting lyonnais du candidat En Marche, dans le fief de l'ancien maire qui contrôlait alors tout, cela peut jeter un doute sur les affirmations de l'intéressé.