lundi 6 août 2018

Les aventures de Manu 1er en Ripoublique de Rancequipue au Boukaquistan.3

L’affaire Lahcene Benalhia dit Alexandre Benalla, acte trois.

Lahcene Benalhia l’ultra droite de l’ultra gauche.


C'est sur Europe 1 que j'ai appris que dans leurs procès-verbaux d'audition, consultés par «Le Monde», les trois «policiers» mis en examen dans l'affaire Benalla évoquent des liens directs entre le chef de l’État et son ex-collaborateur. 
Nous aurait ont menti ?
«Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire». Disait Georges Orwell


Car quel était exactement la place occupée par Alexandre (?) Benalla auprès d'Emmanuel Macron ? La question reste floue, deux semaines après l'éclatement de l'affaire impliquant l'ancien «employé» de notre grand leader et chef bien aimé accessoirement président de la Raie Publique, «soupçonné» entre autre de s'être livré à des violences en marge d'une opération de police, le 1er mai dernier. Cinq complices sont mises en examen dans ce dossier, dont Alexandre Benalla lui-même et trois policiers suspectés de lui avoir remis des images de vidéosurveillance susceptibles de l'aider à préparer sa défense.
Devant les enquêteurs, les trois hommes n'ont pas nié les faits mais ont affirmé avoir agi en raison de la proximité entre Alexandre Benalla et Emmanuel Macron, selon des procès-verbaux de leurs auditions consultés par Le Monde. «Depuis l'élection de Monsieur Macron, les chefs du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) étaient ostracisés par la présence de Monsieur Benalla», a notamment affirmé l'un d'entre eux, un commissaire âgé de 30 ans. Selon lui, le collaborateur qui n’était pas son amant mais un frangin de la GLNF. Tiens à propos de la GLNF ; Là, c'est la totale, les Grands Frères se sont aussi fait infiltrer par l’agent Marocain et/ou de l'OCI. Ah, il est beau le «chevalier de l'espérance» (l'info a été sortie au départ par l'Express). Il faut savoir que la GNLF détient les patentes de la Grande Loge Unie d'Angleterre, les autres lui étant subordonnées, et en particulier la loge mixte des droits humains dont Jupiter notre cher leader et grand président bien aimé serait membre avec sa Bibi. Bref, notre Benahlia qui fricote avec les milieux musulmans radicaux, a réussi à s'introduire au cœur de la Franc Maçonnerie régulière, qui a manqué un peu de vigilance sur ce coup. Il faut dire que la Gendarmerie a fait encore plus fort en propulsant un brigadier (parcours suspect d'ailleurs) Lieutenant-Colonel à 26 ans. Benalla frangin de la GLNF communiquait «les souhaits et les volontés du président» lors de ses déplacements et était destinataire, «au quotidien, des télégrammes et notes confidentielles». «Quand le chef de la DOPC (direction de l'ordre public et de la circulation, ndlr) et Monsieur Benalla [étaient] ensemble sur un service d'ordre et que le président [devait] communiquer une volonté particulière en matière de sécurité (...), il [appelait] Monsieur Benalla sur son téléphone», a également affirmé ce commissaire, indiquant que «plusieurs témoins» avaient fait état d'un «lien direct téléphonique» entre les deux hommes lors de la parade de l'équipe de France sur les Champs-Elysées.
Une version bien évidemment différente de celle de l'Elysée. «Pour nous, Monsieur Benalla [représentait] Emmanuel Macron pour tous les sujets de sécurité», a encore affirmé le fonctionnaire. Un autre des trois policiers mis en cause, nommé officier de liaison à l’Élysée en mars, a quant à lui affirmé avoir accepté de transmettre les images «car cela concernait le directeur de cabinet adjoint et l’Élysée». «J'avais besoin de reconnaissance dans ce nouveau poste», a-t-il affirmé selon Le Monde.

Ces affirmations contredisent bien sûr les explications fournies par l'entourage de notre génie des Alpes leader bien aimé Macron et notamment le magnifique secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler. Devant la commission d'enquête du Sénat, le 26 juillet, ce dernier avait ainsi affirmé que «la sécurité du président de la République [était] toujours assurée par le commandement militaire ou le GSPR» et qu'Alexandre Benalla «n'avait pas de responsabilités les concernant». «Nous n'employons pas de vigiles privés pour assurer la sécurité du chef de l'État», avait-il martelé. Ben si ! Heureusement que d’après des sources très très bien informées comme l’Immonde Ben Couscous Allah relooké en «gendre idéal» accuse des hauts responsables de la police alors qu’il est interrogé par L’ Immonde sur d'éventuels «règlements de comptes internes à la police» dont il aurait pu être victime, Alexandre Benalla estime qu' «on a essayé de m'atteindre, de me tuer». Selon lui, «il y a énormément de gens qui se frottent les mains en se disant ça y est, on s'est débarrassé de lui. Les gens qui ont sorti cette information sont d’un niveau important». Dans le JDD, il réitère : «Moi, j'ai toujours eu tendance à l'ouvrir. On me l'a fait payer» Alexandre Benalla considère que la «haute hiérarchie policière» a profité de la médiatisation de la vidéo de son intervention, le 1er-Mai, pour lui nuire.
Savez-vous amis de la faschosphère que selon un sondage Ipsos, une majorité de Français classe le mouvement présidentiel LREM à droite de l'échiquier politique, une évolution notable.
A quand LREM d’extrême droite ?  D’ultra droite ? D’hyper droite ? Dieu seul le sait et Jean Yves Camus.



Chez les «marcheurs» dedans du pied gauche le «ni gauche-ni droite» a vécu. Du moins dans l'esprit des Français. Selon un sondage Ipsos pour l'association Lire la politique, que Le Monde (encore lui) a publié, une majorité d'entre eux considèrent désormais La République en marche comme un parti de droite. Dans le détail, 25% le classent au centre droit et 20% à droite. 
                                                                 Monsieur Jean Yves Camus le plus grand spécialiste mondial de l'extrême droite, de la droite en voie de radicalisation et de l’ultra daroite immonde va certainement, avec le plus grand magazine d’information impartiale de l’Univers le «journal» merdiatocrasseux Libération nous pondre bientôt  une interview bidon dont un des journalope de Censuré m’a donné l’exclusivité :
Censuré: Assiste-t-on à la naissance d’un groupe d’ultra droite à l’Elysée qui sont sous les ordres directs du cher leader et grand président Macron et qui veut éliminer pour toujours les communistes (ne sont plus en France qu’une petite dizaine)?
J.-Y.C. : Le succès de LREM a agi comme une protection contre la multiplication des cellules marxistes violentes que l’on peut dire aujourd’hui d’ultra droite. Il a donné des perspectives politiques dans un cadre légal à des gens qui seraient autrement partis rejoindre des groupes de gauche ultra. Quiconque milite dans un mouvement organisé et va vers la violence le fait plutôt par déception que par incitation. Même s’il y a de la radicalité au PCF, il y a aussi une tentation activiste. Les radicaux qui quittent le parti le font parce qu’ils le jugent trop mou. Ils lui reprochent de ne pas nommer l’ennemi directement. Pour les racialistes marxistes culturels : l’Etat, les sionistes, les «races inférieures». (Racialiste ? C’est un peu vieillot et un mot inventé par le Mrap40, comme tout un tas de termes nouveaux : Comme racialisme, ethno différentialisme, racisme subtil ou cordial (sic) éthnicisme, etc. etc. pour ne pas écrire que ces «gens» de «l’ultra droite» seraient comme ceux de gauche des racistes et des antisémites ! L'ultra droite est une nébuleuse nauséabonde composée de diverses sensibilités).
Libé Censuré: Des groupuscules d’ultra droite sont-ils infiltrés à l’Elysée ?
J.-Y.C. : Maintenant, il faut être clair : la posture de combat d’un Benalla d’ultra droite anti-communiste est une chose, le passage à l’acte une autre, et ce milieu regorge de personnes dont la radicalité verbale ou le racisme pathologique n’ont d’égal que l’amateurisme et le côté «tartarinade». 
Seulement voilà, le résultat d'une visite au siège parisien de la formation En Marche a tout particulièrement intéressé les juges. Alors qu'ils s'y rendaient dans le cadre de la mise en examen de Vincent Crase, un autre «employé» de la milice d’ultra droite de LREM présent aux côtés de Benalla dans les vidéos tournées pendant la fête du Travail, les enquêteurs ont retrouvé deux pistolets non déclarés rangés dans une armoire.
Des très nombreuses armes de guerre qui viennent s'ajouter à celle que portait Vincent Crase (Après révélation de l'affaire le 20 juillet, monsieur Christophe Castaner a décidé d'engager  aussi le licenciement de monsieur Vincent Crase, notamment pour atteinte à l'image du mouvement LREM déjà passablement dégradée, comme le montre la vidéo ou l’on voit aussi Benalla son chef de la milice privée d’ultra droite de notre cher leader et président Macron  se distinguer lors des manifestations. «Considérant qu'il s'agissait de faits commis dans le cadre de ses fonctions de gendarme réserviste auprès de la Présidence de la République, j'ai souhaité appliquer le parallélisme des formes de la sanction décidée pour Monsieur Benalla à Monsieur Crase»). Monsieur Crase dira : «Cette arme n'est pas à mon nom, elle appartient à [LREM], elle est réservée pour la défense du site [LREM]», a-t-il indiqué alors qu'il avait d'abord nié avoir porté cette arme pendant le 1er mai selon Le Monde.  En plus du fameux Glock 17 que portait Crase le 1er Mai, et qui appartient selon lui à La République en Marche (de qui se moque-t-il ?),  deux autres pistolets ont été découverts par les enquêteurs au siège du parti macroniste. Fait aggravant, les trois armes ne sont pas déclarées à la préfecture. Vincent Crase ment comme d’ab en disant avoir déposé une demande, mais que celle-ci n'a pu être validée en raison d'un dossier incomplet. Il se trouvait donc en possession d'une arme le 1er Mai sans autorisation. Ses justifications laissent les enquêteurs pantois. «J'ai toujours une arme sur moi, c'est une habitude de travail et de sécurité», affirme-t-il. Selon l'enquête, il détenait aussi à son domicile un fusil sans permis. Comme son pote Ben-Couscous de la milice d’ultra droite de Macron, Crase possède bien d’autres armes. C’est toujours la même chanson avec ces milices privées d’ultra droite immonde : «Ce n’est pas moi c’est l’autre !».


Le quotidien l’Immonde Censuré révèle également certaines découvertes faites au domicile personnel d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Dans cet appartement, qu'il devait quitter pour un logement de fonction quai Branly, les enquêteurs ont notamment trouvé une partie de l'attirail alloué habituellement aux forces de l'ordre. «Un gyrophare bleu, des clés sur un porte-clés de l'Assemblée, une rampe lumineuse de police», détaille Le Monde. Mais c'est surtout ce qu'ils n'ont pas découvert qui intrigue justement les enquêteurs. Alexandre Benalla possède quatre armes déclarées, plus une dizaine d’autre (de source  autorisée) censées être rangées dans un coffre-fort. Un Glock 43, deux autres pistolets (pour lesquels il assure avoir «des autorisations»), et un fusil à pompe Remington qui se sont volatilisés avec l'armoire. Interrogé à ce sujet, Alexandre Benalla ou Lahcene Benalhia dont le papa se nomme Abderrazak, a expliqué que ces armes avaient «dû être emmenées dans un lieu sûr par une personne, mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela», niant toute volonté de dissimuler quoique ce soit et prenant carrément les poulets pour des cons.  Une version confirmée par L'Obs, qui va un peu plus loin. Selon l'hebdomadaire, le chargé de mission de l'Elysée aurait demandé à un ami de mettre en «lieu sûr» les armes qui se trouvaient chez lui. Devant les enquêteurs, Alexandre Benalla se défend de toute volonté de dissimulation. Il a simplement agi par «souci de sécurité et de responsabilité après que son appartement a été identifié par les journalistes». Les enquêteurs ont également découverts -dans le bureau de l'ex-collaborateur personnel de monsieur le président et cher leader Macron un document «confidentiel» daté du 5 juillet. Une «proposition de plan de transformation organisationnelle des services» en l'état de version projet, qui évoque notamment le sujet de la réorganisation de la sécurité du président de la République et la création d’une milice privée et parallèle.
Outre le résultat de plusieurs perquisitions, les premières investigations mettent en lumière une contradiction majeure entre la version d'Alexandre Benalla et celle de l'Élysée. Lors de son interrogatoire, le proche du président de la République a affirmé, toujours selon Le Monde, qu'il avait informé le palais présidentiel de ses faits de violence dès le 1er mai.
Un déroulé des faits contradictoire avec celui délivré par les deux hommes forts du palais présidentiel Alexis Kohler et Patrick Strzoda. Le premier, secrétaire général de l'Élysée a assuré devant la commission d'enquête du Sénat, qu'il avait été informé des violences commises par Alexandre Benalla le 2 mai dans la matinée. Version confirmée par le second, directeur de cabinet de la présidence, devant les enquêteurs qui affirment que c'est une collaboratrice du service de communication qui l'a informé de l'existence d'images montrant Alexandre Benalla chef de la milice privée du grand président et cher leader Macron frapper un homme à terre.
L'ancien lieutenant-colonel collaborateur préféré (n’était pas son amant) et chef de la milice privée d’ultra droite du président de la République affirme, pour sa part, qu'il a prévenu Alexis Kohler le jour même, après dîner, par messages cryptés. Alors qu'il n'a plus le téléphone avec lequel il a communiqué avec le secrétaire général de l'Élysée, Alexandre Benalla affirme qu'il a «conservé les données sur une clé USB». Mais il ne souhaite pas «dire où elle se trouve», c’est chez ces gens d’ultra droite une habitude ; le mensonge permanent.
Lors de son audition devant les enquêteurs, le «jeune homme» lieutenant-colonel de 26 ans a également expliqué avoir refusé de signer un document dicté par Patrick Strzoda début mai visant à «protéger» cet homme fort de la présidence. La responsable des ressources humaines du palais lui aurait «alors dit que cette décision était au nom du directeur de cabinet et qu'il fallait le protéger, de la même façon que le préfet de police». Patrick Strzoda acceptera de modifier le texte, finalement signé par Alexandre Benalla. Mon dieu quel panier de crabes que cette ultra droite et milice armée.
Mis à pied quinze jours par l’Élysée pour son comportement violent sur la place de la Contrescarpe, Alexandre Benalla refuse dans un premier temps de signer le courrier de sanction qu'on lui adresse. «J'accepte toutes les sanctions qu'il faut, même le licenciement s'il le faut, mais je ne peux pas signer ce courrier, car le deuxième paragraphe n'est pas la réalité, écrit l'adjoint à la sécurité d'Emmanuel Macron au directeur de cabinet, Patrick Strzoda. Je ne suis pas allé de ma propre initiative avec ma voiture et un casque faire du maintien de l'ordre, je ne suis pas fou». Aussi surprenant que cela puisse paraître, le directeur de cabinet se plie aux exigences du jeune «chargé de mission» et accepte de modifier le courrier dans les termes proposés par Alexandre Benalla. Ce dernier semble aujourd'hui toujours persuadé d'avoir été sanctionné «pour avoir exposé la présidence à un risque d'image» et non pour les faits eux-mêmes.



Selon Le Point, on sait depuis le 30 Juillet qu’Alexandre Benalla a rendu toutes les armes dont on avait connaissance (les dizaines d’autres et leur millier de munitions du groupe de milice privée de LREM et du grand leader et président Macron sont bien planquées soyez rassuré) à la justice de s’pays des doigts de l’homme dans le Centre d’Union Libéral.
Soumis à un contrôle judiciaire strict, Benalla, fraîchement mis en examen pour «violences volontaires, immixtion dans l'exercice d'une fonction publique, port public et sans droit d'insignes réglementés, recel de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection et recel de violation du secret professionnel», a rendu ses armes connues à la justice ce lundi 30 juillet.
Selon Le Point, Benalla avait assuré aux policiers de la brigade de répression de la délinquance à la personne que ses armes étaient cachées en lieu sûr. Lors de la perquisition à son appartement, aucune d'entre elles n'avait été retrouvée. Elles ont été placées ce lundi 30 juillet sous scellées judiciaires. 
Encore une révélation dans l’affaire Benalla. Selon M6 Info, le «chargé de mission sécurité» personnel du grand président Macron, devait se marier ce avec Myriam B. à la mairie d’Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine la semaine dernière. Selon Le Parisien, la cérémonie devait réunir à 11 heures une cinquantaine d’invités à la mairie, avant de se poursuivre dans un restaurant du XVIe arrondissement. Parmi les invités, des très proches des Macron mais pas le couple présidentiel. Le mariage d'Alexandre Benalla a dû être annulé en raison de son placement vendredi en garde à vue, pour violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection. 
                                                           Valeurs Actuelles, constatant dimanche que les bans n'étaient pas publiés, est même allé jusqu'à questionner la véracité de ce que l’hebdomadaire appelle un «mariage bidon». Hors contactée, la municipalité assure que les bans ont bien été affichés aux portes de la mairie d’Issy pendant 10 jours. Interrogé sur leur absence, le service presse nous précise qu'«ils ont été retirés samedi parce qu’ils n’avaient plus lieu d’être». La mairie fait remarquer qu’il lui est légalement interdit de les communiquer aux journalistes maintenant qu’ils ne sont plus affichés puisque cela constituerait une «atteinte à la vie privée», selon une décision de 2011 de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).Ouf on respire !


Revenons aux anomalies et «avantages» accordés à Benalla :
Le journal le Monde révélait qu'outre un appartement à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Alexandre Benalla avait déclaré être domicilié dans une dépendance de l’Elysée, située quai Branly dans le très chic 7e arrondissement de Paris. Selon l'Express, la présidence confirmera l'existence d'une «demande de logement» qui a été «acceptée dans le courant de l'année 2018»; logement e 85 M2 qu’Alexandre Benalla n'a «jamais occupé» n’en ayant pas eu le temps.
Une révélation cette fois du Point (chacun son tour) nous a appris que le dit Alexandre (?)  Benalla avait «été habilité au titre du secret de la défense nationale, après enquête menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)» (services secrets d’état sorte de KGB Français). Une illustration supplémentaire de l'importance qu'il avait dans le dispositif présidentiel à l'Elysée, notamment pour assurer la sécurité de notre cher leader Macron notre grand président. Le Point, qui a eu confirmation de cette habilitation délivrée en juin 2017 par la DGSI elle-même, précise que «l'enquête a été particulièrement poussée [...] dans la mesure où Alexandre Benalla est d'ascendance étrangère, avec un père (Abderrazak Benahlia) originaire du Maghreb».
Benalla, Ben-Allah ou Benahlia, réserviste de la gendarmerie depuis 2009, avait intégré en 2017 à l'âge de 26 ans la «réserve opérationnelle spécialisée», un club assez fermé qui ne compte qu'une centaine de membres, avec le grade de lieutenant-colonel. Une promotion express qui a beaucoup irrité au sein de la gendarmerie, alors qu'il faut habituellement beaucoup plus de temps et de références pour obtenir ce grade ; C’est cette foi Le Parisien qui précise que le général d'armée Richard Lizurey, patron de la gendarmerie, va prochainement s'exprimer sur ce titre controversé, qui ne serait en fait que «temporaire». De fait, la gendarmerie promet, au vu des éléments actuels, des «conséquences disciplinaires et statutaires» pour ses deux réservistes ayant participé aux violences du 1er mai, Alexandre Benalla et Vincent Crase, employés de la milice privée de La République en marche vers la dictature marxiste culturelle.
Le port d'arme délivré au chargé de mission de l'Elysée, qui avait également été révélé par les merdias, a fait l'objet d'une passe d'armes entre le ministère de l'Intérieur et la préfecture de police, avec l'audition à l'Assemblée de leur patron respectif, Gérard Collomb et Michel Delpuech. Le locataire de la place Beauvau a assuré avoir refusé une demande de port d'arme d'Alexandre Benalla car «il ne remplissait pas les conditions requises». Gérard Collomb dit que le collaborateur de l’Élysée avait finalement eu cette autorisation de la part du préfet de police, «sans que [son] cabinet n'en ait été avisé». Le préfet, lui, «assume» avoir accédé à une demande de l’Élysée, précisant ne pas avoir reçu de «pression». Et a précisé aux députés que le port d'arme lié aux fonctions d'une personne ne relève pas de la compétence du ministre de l'Intérieur, mais de «compétences préfectorales». Les Macronleaks ont également révélé qu'Alexandre Benalla et Vincent Crase avaient voulu commander plusieurs armes pour le mouvement En Marche lors de la campagne présidentielle. Ce qui leur avait à l'époque été refusé. Mais bon, on en a retrouvé trois d’illégales dans les locaux d’En Marche délit passible de prison ferme !



Le Monde (encore lui) indiquait également que Benalla disposait d'une voiture de fonction avec chauffeur, ce qui n'est pas rare pour un membre de la présidence. D'après BFMTV qui a diffusé une photo, le véhicule (Renault Talisman à 30 000 Euros) était toutefois équipée de «dispositifs lumineux en principe réservés à l'usage de la police, derrière le pare-brise et à l'intérieur de la calandre».
L'opposition de droite à l'Assemblée avait réclamé des explications sur un badge qui permettait à Alexandre Benalla d'accéder à l'hémicycle depuis juillet 2017. La présidence de l'Assemblée avait ensuite indiqué que ce badge avait été attribué au chargé de mission «à la demande du directeur de cabinet du président de la République». Le règlement actuel prévoit en effet qu'à un «instant T», «deux membres du cabinet du président de la République [puissent] être admis» au palais Bourbon, même si le président François de Rugy (LREM) a annoncé dans la foulée une réforme à venir dans l'attribution de ces badges. Reste que les responsables d'opposition se demandent toujours au nom de quoi un collaborateur de l'Elysée assurant la sécurité du chef de l'Etat et la direction de sa milice privée voulait avoir accès à l'Assemblée nationale...
Il reste aussi la question de son salaire, dans Le Monde, le principal intéressé assure avoir bénéficié d'un «contrat sur toute la durée du mandat, donc cinq ans» comme «chargé de mission auprès du chef de cabinet du président de la République». Pour ce poste, Alexandre Benalla affirme recevoir «6.000 euros net», «le salaire de tous les chargés de mission». Effectivement le salaire est correct mais qu’en est-il des primes et des frais ? Dans les 4000 Euros mensuel ? Ce n’est pas invraisemblable ! Six et quatre dix, le compte est bon !
Mais ce n’est pas fini Nini, les relations du «couple» Macron avec la pègre merdiatocrasseuse outre sa milice privée devient bien visible.
Boulevard Voltaire (encore eux) titrent
« Dans le petit monde enchanté des Macron : Mimi Marchand ! »
Je ne résiste pas au plaisir de vous en donner de larges extraits :
Après le « fougueux » Alexandre Benalla, voilà à présent qu’on parle de «la sulfureuse Mimi Marchand » (Michelle Marchand). L’information ne sort pas tout droit d’un vulgaire magazine à sensation mais du très respectable Valeurs actuelles.
Pas d’affaire d’Etat, on vous rassure. 

Explication. 
                                                                    Petit retour en arrière : août 2017, le tout nouveau couple présidentiel est en villégiature à Marseille. D’un côté, à l’affût pour les prendre en photo, Thibault D.. De l’autre, en alerte pour contrer toute tentative de clichés, Alexandre Benalla, qui lui ordonne de déguerpir. Le journaliste reporter-photographe, arguant de sa qualification à informer, refuse. Le cerbère, sans aucune habilitation à le faire, s’énerve et – pourquoi se gêner ?- menace de le «placer en garde à vue». Les choses s’enveniment et celui dont les comportements défraient à présent la chronique, selon Thibault D., appelle le préfet et lui interdit de téléphoner sous prétexte… qu’il est déjà en garde à vue. En effet, le «paparazzi» restera sept heures au commissariat, une plainte pour «harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée» ayant été déposée par le Président. Qui finira par renoncer à des poursuites… «Alors que sa procédure a fait l’objet d’un classement sans suite le 11 septembre 2017, en l’absence de toute infraction constatée».
Quel rapport avec Michèle Marchand, dite Mimi ? C’est qu’elle est la seule, parmi les trois principales agences spécialisées dans le vulgaire de la haute dit «beautiful people», par le truchement de la sienne, Bestimage, à avoir la mainmise sur la gestion des photos du couple présidentiel. Alors, Benalla multitâches veillait au grain.
Mimi Marchand : Le Monde, en 2014, brossait de la désormais septuagénaire un portrait édifiant. «Elle parle comme un scénario de Michel Audiard avec une voix éraillée, une gouaille de mec des bas-fonds» ; une adepte «des formules désopilantes, «Je m’en bats les c…» étant la plus banale». Passée de «reine des paparazzis à l’amie de Brigitte Macron» (elle le dit elle-même en avril 2018), c’est depuis 2016, par l’entremise de Xavier Niel, patron du Monde, qu’elle se retrouve une proche parmi les proches du couple Macron (o, sait comment ce «couple» aime à se vautrer dans le vulgaire de bas étage).     Une reine, donc. Une ex-reine de la nuit des boites Lesbiennes (d’où les fameuses «couilles»), aussi, «la Mata Hari des paparazzis» aux mille vies. Ex-gérante de boîtes de nuit comme Les Mémories, réservées aux broutes minous, copine avec l’ex-patronne de la PJ qu’elle a connue à la mondaine, forte d’un « réseau exceptionnel et varié, fait de show-biz et de politique, de grands bandits et de grands flics, de concierge d’hôtels, de garçons de bar et de filles diverses», lit-on dans Le Monde, son parcours ressemble in peut à celui de la fameuse Régine Choukroun, dont elle est l’amie. Aussi, à cinquante ans, le temps étant venu de se recycler, dotée d’un épais et fleuri carnet d’adresses, rien de plus logique que de se lancer dans la presse people. « Très futée et très redoutable », copine de certains flics comme des voyous, elle n’a pas son pareil pour mener ses affaires. La rémunération de ses indics ? En espèces fort sonnantes et trébuchantes, ce qui lui vaudra d’être convoquée par le pôle financier…
Cette dame, anciennement mariée à un braqueur et, depuis 2015, à un commandant de police à la retraite gérant de Chouet’press, raison sociale de Bestimage, aurait donc eu, pour lui donner l’exclusivité de leurs photos, tout pour plaire au Président et à Madame ? Elle, en tout cas, ne tarit pas d’éloges : « Brigitte est formidable. Lui aussi est incroyable. Ce sont des gens tellement intègres et vrais». Qui a parlé de «copinage malsain» ?
Sa voix rauque, façonnée par la cigarette, traverse le téléphone. "Trop de mensonges, de sottises, d’amalgames nauséeux ont été écrits sur moi", souffle Michèle Marchand. A 71 ans, la «papesse» de la presse people, que Le Monde soupçonne d'être intervenue dans la gestion de crise de l'affaire Benalla, oppose, en quelques textos, un refus courtois, mais ferme, à la demande d'interview de France-info. «Moins on parle de moi, mieux je me porte !» lançait déjà «Mimi» au Parisien en avril, deux ans après son engagement aux côtés d'Emmanuel et Brigitte Macron. Pas question pour l'hyperactive patronne de l'agence de presse Bestimage de parader sur la scène médiatique. Des couloirs de l'Élysée au chevet de célébrités, sa place est en coulisses.
Son visage a pourtant lui aussi été traqué dans les bases des agences photo. Derrière son allure de Madame-Tout-le-monde – carré blond, imposantes lunettes de soleil et tenue sans fard –, «Mimi» a été l'atout com de la campagne électorale d'Emmanuel Macron. La rencontre avec le futur couple présidentiel a lieu au printemps 2016, par l'entremise du fondateur de Free, Xavier Niel, rapporte Vanity Fair. Propulsée dans le monde politique par son ministre de mari, Brigitte Macron découvre l'empressement des paparazzis et la cruauté des rumeurs difficiles à éteindre. A l'époque, on prête à Emmanuel Macron une liaison avec Mathieu Gallet, le patron de Radio France. L'oreille de celle qui côtoie le tout-Paris people, de BHL à Carla Bruni-Sarkozy en passant par Johnny Hallyday, se révèle alors précieuse. C'est elle qui conseille au futur président de démentir avec humour la rumeur, raconte L'Express.
En prime, «Mimi» convainc le couple de poser en couverture de Paris Match – short et polo pour monsieur, maillot de bain à fleurs pour madame. «Réfléchis. Toute la France parle de votre différence d’âge. Eh bien là, tu vas leur en mettre plein les mirettes. Assume ! Tu es belle», aurait conseillé Michèle Marchand à Brigitte Macron. Le cliché, publié en août 2016, est signé de son agence, Bestimage. 
                                                          Brigitte Macron est sensible aux conseils que lui apporte Michèle Marchand, alors qu'elle fait face à un fort intérêt médiatique.
Si elle ne sera jamais formalisée par écrit, assure l'Élysée à France-info, la collaboration du candidat avec Bestimage se systématise durant le reste de la campagne présidentielle. «Il y a un contrat d’exclusivité moral avec Bestimage. Cela permet de mieux maîtriser leur image, le choix des photos qui circulent sur eux», reconnaît d'ailleurs Sylvain Fort, ancien porte-parole d’En marche !, dans L'Obs, début 2017.
Cette proximité entre Michèle Marchand et le couple Macron a interpellé certains détracteurs. Car la «Mata Hari de la presse people» arbore un CV sulfureux, qui détonne dans les salons feutrés du Palais. Née en 1947 d'un couple de coiffeurs, à Vincennes (Val-de-Marne), «Mimi» s'est d'abord lancée dans le milieu de l'automobile en achetant deux garages dans les années 1970, avant de tenter sa chance à Los Angeles, aux États-Unis, où elle assure à Vanity Fair avoir «retapé des maisons puis des Peugeot 403 comme celle de Colombo».
De retour en France, elle se lance dans le business des boîtes de nuit lesbiennes à Paris («Mais je n'ai jamais été danseuse nue !» précise-t-elle). Liée par son compagnon de l'époque à une histoire de braquage, elle passe deux années en détention provisoire entre 1988 et 1990 avant d'être relaxée. Un épisode qu'elle désigne aujourd'hui pudiquement comme un «break».
En 1996, à presque 50 ans, elle intègre Voici. Bosseuse, disposant de nombreux indics, elle se rend rapidement indispensable… avant d'être virée deux ans plus tard, accusée d'avoir bidonné une interview. Peu importe : l'infatigable continue de travailler pour le magazine people comme pigiste, et se fait rémunérer via une société nommée Shadow and Co ("Ombre et compagnie"). Les importants mouvements financiers sur le compte de celle-ci finissent par alerter la cellule anti-blanchiment de Bercy, ce qui vaut à Michèle Marchand un nouveau séjour de quelques jours en prison en 2003.
«Tout le monde la croyait finie, on lui a tourné le dos… Et elle s’en est sortie grâce à son réseau», admire l'ex-paparazzi Jean-Claude Elfassi, interrogé par France info. L'affaire s'est terminée par un non-lieu. En 2007, Michèle Marchand fonde Purepeople, premier pure player consacré à l'actualité des célébrités, avant de reprendre en 2011 l'agence photo du «roi des paparazzis» Daniel Angeli, qu'elle transforme en l'une des principales agences de presse people : Bestimage.
Après l'élection d'Emmanuel Macron, la présence discrète, mais régulière, de Michèle Marchand à l'Elysée a continué de faire grincer des dents les agences de presse concurrentes.
Du côté de l'exécutif, on affirme que Bestimage peut bénéficier «d'un accès particulier» (…). La présence de «Mimi» au palais présidentiel s'explique, selon l'Elysée, par une proximité «à titre personnel» avec les Macron. Un mélange des genres donnant lieu à «des méthodes pas très clean», au dire de ses concurrents, plus soucieux de la déontologie, mais qui n'en livreront pas plus.
Selon Le Canard enchaîné, Michèle Marchand est allée jusqu'à faire valider ses photos par Brigitte Macron. La scène, confirmée à France info par un des témoins, a eu lieu le 29 mars lors d’une réunion du comité de liaison de la presse, l’association créée sous René Coty pour organiser le travail des photographes avec l’Élysée. «C’est comme ça ! Si je fais pas ça, je travaille pas !», a-t-elle lancé, selon l'un des participants contactés par France info. « Au comité de liaison, c’est la première fois qu’on voit ce genre de méthodes», peste-t-il (…)
Mais là ou l’affaire se corse c’est sa présence étonnante auprès de Benalla !
Dans quel but exactement ? Au fil des mois, Michèle Marchand est-elle devenue plus qu'une simple patronne d'agence de presse ? Son arrivée inopinée en plein entretien d’Alexandre Benalla, mercredi 25 juillet, avec les journalistes du Monde a fait penser qu'elle avait été appelée à la rescousse pour gérer la crise. Une «preuve que dans la tempête, Alexandre Benalla n'est pas un homme seul», a souligné le quotidien.                                               L'intéressée dément ben sur formellement ce rôle de conseil en communication, justifiant sa présence par son amitié avec Marc Francelet, le propriétaire de l’appartement où se déroulait l’interview. «J'étais venue donner des clés d'une maison de vacances à Biarritz à Marc, un ami que je connais depuis plus de quarante ans. Je suis arrivée, et Marc me dit qu'il y a un photographe du Monde pour Alexandre Benalla», a-t-elle affirmé à L'Express. Pourtant, elle n’a pas pu s’empêcher de conseiller à l’ex-chargé de mission de réserver les droits de son portrait au Monde, afin d’éviter sa diffusion dans toute la presse, précise Le Parisien.
A L’Obs, Michèle Marchand assure encore que ses «rapports» avec l’Élysée «sont devenus très lointains» par rapport à «ceux qui sont colportés». Si le cabinet (sic) de Brigitte Macron admet qu'elle est bien venue «à plusieurs reprises les premiers mois du quinquennat» pour transmettre aux conseillers de la première dame «des sollicitations presse qu’elle recevait directement», il affirme que, désormais, « les rendez-vous avec Michèle Marchand sont de moins en moins nombreux". Reste que si elle n’a pas de rôle officiel, on l'a encore aperçue à deux reprises arpenter les couloirs du palais présidentiel au mois de juillet. Une première fois, le 5 juillet, pour un rendez-vous avec le cabinet de Brigitte Macron ; une seconde à l'occasion du retour des Bleus, le 16 juillet. Signe que l’ombre de "Mimi" se faufile toujours à l’Élysée.
Revenons en août 2017, alors qu’Emmanuel Macron et son épouse étaient en vacances à Marseille, Alexandre (?) Benalla a tout fait pour mettre hors-circuit les photographes concurrents de l’agence Bestimage, propriété d’une amie du couple présidentiel. Quitte à placer l’un deux en garde à vue. Oui vous avez bien lu : en garde à vue comme un vrai flic !
Le 13 août 2017, Emmanuel et Brigitte Macron sont en villégiature à Marseille. Thibaut D., photographe tente d’obtenir un cliché du couple présidentiel et patiente devant leur domicile. Alexandre Benalla, en charge de la sécurité du président lors de ses déplacements privés, s’oppose à sa présence et lui signifie que s’il persiste à vouloir rester, il va le placer en garde à vue, sans qu’il n’ait autorité pour le faire. Le ton monte entre les deux hommes.
Le photographe fait valoir son statut de journaliste reporter photographe, de son droit à informer. Alexandre Benalla qui veille à ce que Mimi Marchand, la patronne de l’agence Bestimage, conserve son exclusivité des clichés du couple présidentiel, ne transige pas. Selon Thibaut D, Alexandre Benalla appelle le préfet tandis qu’il interdit au photographe de répondre au téléphone, sous prétexte qu’il serait déjà sous le régime de la garde à vue, outrepassant de nouveau ses prérogatives. 
Sur instruction de Benalla, le photographe est placé en garde à vue au commissariat du 8ème arrondissement de Marseille. Il y reste 7 heures. De son côté, notre cher leader et grand président porte plainte pour «harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée», selon un communiqué de l’Elysée quelques heures plus tard.
Emmanuel Macron n’en fera rien contre Voici qui publie pourtant dans son édition du 18 août 2017, « les photos des vacances ultra secrètes d’Emmanuel et Brigitte Macron». Photos floues d’Emmanuel et de Brigitte, son épouse, prises au téléobjectif pour une virée en mer entre ami. Des officiers de sécurité qui sortent des parasols pour protéger le couple présidentiel non du soleil, mais des photographes… Tout est fait pour faire croire à un reportage de photos volées. En réalité, une vraie paparazzade, organisée avec la complicité de Mimi Marchand qui veille depuis la campagne à mettre en scène le couple présidentiel dans la presse people autant qu’à faire fructifier sa petite entreprise, avec la bénédiction d’Emmanuel et Brigitte Macron, devenus ses amis.
Michelle Marchand, Brigitte Macron, Benalla est à "l'extrême droite"
Sa voix rauque, façonnée par la cigarette, traverse le téléphone. "Trop de mensonges, de sottises, d’amalgames nauséeux ont été écrits sur moi", souffle Michèle Marchand. A 71 ans, la «papesse» de la presse de chiotte dite people, que Le Monde soupçonne avec juste raison d'être intervenue dans la gestion de crise de l'affaire Benalla, oppose, en quelques textos, un refus courtois, mais ferme, à la demande d'interview de France info. "Moins on parle de moi, mieux je me porte !" lançait déjà "Mimi" au Parisien en avril, deux ans après son engagement aux côtés d'Emmanuel et Brigitte Macron. Pas question pour la patronne de Bestimage de parader sur la scène médiatique. Des couloirs de l'Élysée au chevet de célébrités, sa place est en coulisses.
Son visage a pourtant lui aussi été traqué dans les bases des agences photo. Derrière son allure de Madame-Tout-le-monde – carré blond, imposantes lunettes de soleil et tenue sans fard –, «Mimi» a été l'atout com de la campagne électorale de notre bien aimé président Macron. La rencontre avec le futur couple présidentiel a lieu au printemps 2016, par l'entremise du fondateur de Free, Xavier Niel, rapporte Vanity Fair. Propulsée dans le monde politique par son ministre de mari, Brigitte Macron découvre l'empressement des paparazzis et la cruauté des rumeurs difficiles à éteindre. A l'époque, on prête à Emmanuel Macron une liaison avec Mathieu Gallet, le patron de Radio France. L'oreille de celle qui côtoie le tout-Paris people, de BHL à Carla Bruni-Sarkozy en passant par Johnny Hallyday, se révèle alors précieuse. C'est elle qui conseille au futur président de démentir avec humour la rumeur, raconte L'Express.
En prime, «Mimi» convainc le couple de poser en couverture de Paris Match – short et polo pour monsieur, maillot de bain à fleurs pour madame. "Réfléchis. Toute la France parle de votre différence d’âge. Eh bien là, tu vas leur en mettre plein les mirettes. Assume ! Tu es belle", aurait conseillé Michèle Marchand à Brigitte Macron. Le cliché, publié en août 2016, est signé de son agence, Bestimage.
Brigitte Macron est sensible aux conseils que lui apporte Michèle Marchand, alors qu'elle fait face à un fort intérêt médiatique.
Si elle ne sera jamais formalisée par écrit, assure l'Élysée à France info, la collaboration du candidat avec Bestimage se systématise durant le reste de la campagne présidentielle. «Il y a un contrat d’exclusivité moral avec Bestimage. Cela permet de mieux maîtriser leur image, le choix des photos qui circulent sur eux» reconnaît d'ailleurs Sylvain Fort, ancien porte-parole d’En marche, dans L'Obs, début 2017. 
Selon Le Canard enchaîné, Michèle Marchand est allée jusqu'à faire valider ses photos par Brigitte Macron. La scène, confirmée à France info par un des témoins, a eu lieu le 29 mars lors d’une réunion du comité de liaison de la presse, l’association créée sous René Coty pour organiser le travail des photographes avec l’Élysée. «C’est comme ça ! Si je fais pas ça, je travaille pas ! », a-t-elle lancé, selon l'un des participants contactés par France info. «Au comité de liaison, c’est la première fois qu’on voit ce genre de méthodes», peste-t-il, tandis qu'un autre concurrent prend la chose avec plus de philosophie : «C'est la préférée du président. Elle sait très bien se positionner malgré son âge, elle a été plus maligne que les autres pour se faire accepter. Je dis chapeau !».
Mais dans quel but exactement ? Au fil des mois, Madame Marchand est-elle devenue plus qu'une simple patronne d'agence de presse ? Son arrivée inopinée en plein entretien d’Alexandre Benalla, mercredi 25 juillet, avec les journalistes du Monde a fait penser qu'elle avait été appelée à la rescousse pour gérer la crise. Une «preuve que dans la tempête, Alexandre Benalla n'est pas un homme seul», a souligné le quotidien.
L'intéressée dément formellement ce rôle de conseil en communication, justifiant sa présence par son amitié avec Marc Francelet, le propriétaire de l’appartement où se déroulait l’interview. «J'étais venue donner des clés d'une maison de vacances à Biarritz à Marc, un ami que je connais depuis plus de quarante ans. Je suis arrivée, et Marc me dit qu'il y a un photographe du Monde pour Alexandre Benalla», a-t-elle affirmé à L'Express. Pourtant, elle n’a pas pu s’empêcher de conseiller à l’ex-chargé de mission de réserver les droits de son portrait au Monde, afin d’éviter sa diffusion dans toute la presse, précise Le Parisien.
Et voilà que l’on retrouve un «ami de quarante ans»,  Marc Francelet grand copain de Benalla !
Le palmarès de monsieur Francelet est éloquent : Après avoir été mis en examen par le juge Courroye dans le cadre de l'affaire pétrole contre nourriture, en 2007, aux côtés de Loïk Le Floch-Prigent, l'ancien patron d'Elf, et de Michel Coencas, avec qui il avait créé la société Tanker Oil, Francelet tente en 2007 de lancer la rumeur selon laquelle Courroye serait un agent de la CIA. Il est ensuite mis en examen, fin mars 2007, par le juge Courroye pour «corruption d'agent privé» dans le cadre de l'affaire Safa-Le Point (Iskander (Alexandre) Safa), et détenu pendant deux mois. En outre, Marc Francelet est poursuivi pour une dizaine d'infractions financières, dont une escroquerie à l'assurance-chômage de l'ordre de 160 000 euros entre 2001 et 2004 et pour «recel d'abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux et blanchiment d'argent». Collaborateur occasionnel de l'hebdomadaire Le Point, Marc Francelet aurait été payé 150 000 € pour mettre en contact l'homme d'affaire libanais Iskandar Safa et le journal. Celui-ci a publié en 2005 un article complaisant sur le milliardaire Safa, rédigé par le journaliste Jean-François Jacquier, alors que Safa était recherché par la justice dans le cadre de l'affaire du financement illégal du RPF. Le 11 avril 2007, Franz-Olivier Giesbert, le directeur du Point, est entendu par la police pour la publication de l'article sur Safa. La société des rédacteurs du Point, dans un communiqué interne, s'est dite «consternée» et a demandé à la direction du magazine «qu'à l'avenir, ce genre d'informateur n'ait pas, comme c'était le cas, porte ouverte au Point». D'autres journalistes ont été entendus dans cette affaire, dont le journaliste auteur de l'article sur Iskandar Safa Jean-François Jacquier, ainsi que l'ancien journaliste du Monde Hervé Gattegno, également auteur d'un article sur Iskandar Safa. En mai 2007, le juge Jean-Christophe Hullin a remplacé le juge Courroye, devenu procureur à Nanterre, et a remis en liberté Marc Francelet, tout en le soumettant au contrôle judiciaire. Le 24 octobre 2012, une peine de trois ans de prison dont 18 mois ferme et une amende de 300 000 € sont requises contre lui pour escroquerie aux indemnités chômage, et recel d'abus de bien sociaux et d'abus de confiance.
On n'avait plus vu son nom dans un article de merdiatocrasseux depuis plusieurs années. Ancien «journaliste», reconverti en «rapporteur d'affaires» en tout genre, Marc Francelet accompagnait Alexandre Benalla, l'homme au cœur de la tempête qui frappe l'Elysée, lors de son interview au «Monde». Qui est-il ?
Marc Francelet dira le jeudi 26 juillet à des journalopes stipendiés, avoir parlé à Edwy Plenel, le patron de Médiapart la presse d’ultra gauche du Net et que «la conversation ne s'est apparemment pas très bien passée». Le septuagénaire prépare les suites médiatiques de l'affaire Benalla sous les ordres de qui «mystère et boule de gomme» la journée va être chargée : «Depuis que j'ai sorti ce scoop dans 'le Monde'...». Il répétera cette phrase au moins trois fois. Il est aussi en colère, contre «l'Obs», à la suite d'une alerte reçue sur son téléphone : «J'ai vu que c'était écrit 'le Nouvel Observateur', et qu'il y avait plein de saloperies sur moi. Alors, vous comprenez bien pourquoi je n'ai pas trop envie de vous parler. Je connais très bien ce journal». Bizarrement, l'article datait de 2007, du temps où il était mis en examen.
Que faisait donc Mimi Marchand, la patronne de l'agence Bestimage et la grande copine (de cheval ?) du couple Macron, dans l'appartement de Marc Francelet au moment du «shooting» d'Alexandre Benalla par le photographe du Monde ? Interrogée par l'Obs sur son rôle auprès de l'Elysée dans cette crise, Mimi Marchand, très proche du couple Macron, assure n'avoir rien à voir avec l'interview. Un pur hasard, vraiment :
«J'étais venue donner des clés d'une maison de vacances à Biarritz à Marc, un ami que je connais depuis plus de quarante ans. Je suis arrivée, et Marc me dit qu'il y a un photographe du 'Monde' pour Alexandre Benalla».
Hé ben Lady Dong doudou : «La marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu».
Elle se dit sans rire surprise, elle qui pensait seulement gérer «un problème de vacances». Mimi Marchand connaît pourtant très bien Alexandre Benalla, qu'elle a croisé plusieurs fois pendant la campagne de Macron. Il est arrivé quelques minutes après elle chez Marc Francelet. La première dame des paparazzis garde ses vieux réflexes : «Alexandre me dit qu'il est là pour la photo. Je me suis dit que c'était une connerie ces photos. Alexandre a rasé sa barbe. Maintenant, tout le monde va le reconnaître dans son quartier».
Marc Francelet a le contact facile et un carnet d'adresses très dense. Son premier surnom ? «Marco les bons tuyaux». Son second ? «Marc le Magnifique», quand il entre à la Générale de Eaux, avec voiture et chauffeur (comme Benalla à l’Élysée). Depuis cinquante ans, Marc Francelet mélange les genres, il a été à tu et à toi avec un des frères Zemour, figures du milieu et de la nuit parisienne.
Avant des déboires très sérieux avec la justice, Marc Francelet n'avait été inquiété «que» dans une affaire de tableaux volés avec Paul Pétridès, un grand marchand de tableaux. A Miami, Marc Francelet est arrêté par le FBI alors qu'il a dans ses bagages des toiles roulées, qui proviennent du casse de la collection Banania. Francelet dit ne rien savoir. Les américains le réexpédient à la justice française. Marc Francelet affirme qu'il n'était que receleur. Paul Pétridès assure avoir été floué et que c'est son comparse qui lui vendait les tableaux. Marc Francelet sera condamné à an et demi de prison. C’est le début d’une longue série.                                             La boucle est fermée, Alexandre Benalla a été pris en main par l'ancien «attaché de presse» du gang des Zemour. Marc Francelet, la nounou d'Alexandre, saura guider la langue du jeune homme et refreiner ses éventuelles impulsions. La France est sauvée.

Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire qui porte son nom, Alexandre ou Lahcene Benalla parle. Barbe rasée se fait moins Islamiste, l’ancien «chargé de mission» de l’Elysée, bénéficiant d’avantages exorbitants, accusé d’avoir molesté deux manifestants en marge des manifestations du 1er Mai, a accepté de répondre longuement aux questions du Monde.                                                  L’entretien dira Le Monde s’est déroulé à Paris, mercredi 25 juillet, au domicile de Marc Francelet, qui se présente aujourd’hui comme «communicant». Lors de la séance photo, réalisée en fin de journée, est apparue Michèle Marchand, figure de la presse people et très proche du couple Macron. Preuve que dans la tempête, M. Benalla n’est pas un homme seul».
En cette période de vacances ce n’est pas inutile de rebondir sur l’humour d’une affaire dans laquelle, comme l’écrit Le Monde, Benalla «n’est pas seul dans la tempête»... Le Monde a derrière lui une vraie culture de la perfidie et du coup de pied de l’âne, en écrivant cette phrase les journalistes subodorent un lien entre l’Elysée et Francelet, la nounou d’Alexandre. Ce jeune tabasseur a besoin d’un guide capable de lui dire ce qu’il doit dire et ce qu’il doit taire. Il est bien connu que, lors de l’un de ses séjours en prison, Marco Francelet s’est retrouvé dans la même cellule qu’un père de famille ayant torturé son fils alors surnommé par les journaux «L’enfant du placard». Depuis sa taule notre communiquant passe murailles a réussi à vendre à Match le témoignage de ce père indigne... et repentant. Au moment de la rédaction de la confession, quand le texte du papa n’était pas assez dur, cru, violent, Francelet exigeait qu’il reprenne sa copie vers le pire. Voyez que, pour la «com» Marco contrôle. Nul doute que le désarroi de l’élève Alexandre est maintenant calé dans de bons rails, sans risque de débordement. Nous ne saurons rien.
Une dernière question pour la route. Quelqu’un a-t-il une idée de l’université lui ayant décerné son fameux «master de droit» ? Je tente une piste : l’université Malabar ?


 
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(*) Le seuil de 170% de popularité a été atteint hier par Kim Jong-un qui n’est pas d’ultra droite ; ouf. Ce taux historique est le fruit d’un long travail et de mesures fortes, salués par la population qui a exprimé avec vigueur sa satisfaction lors du dernier sondage. Une leçon à méditer pour les pays occidentaux ?
A l’heure où la popularité d’Emmanuel Macron et celles de monsieur Benalla nos aristarques préférés connaît des hauts et des bas, au gré des humeurs des Français «un peuple de racistes fachos d’ultra droite et de pisse-froids», il semblerait que les Nord-Coréens aient quelques années d’avance dans la recherche du bonheur. Les Français ont peut-être des leçons à apprendre de ce pays.
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Michel Alain Labet de Bornay
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