Mise en garde.
Lecteurs, (Je ne dis pas «ami lecteur» : on n'a pas gardé les raaloufs ensemble).
L’auteur tient à préciser que ce texte parodique et humoristique ne peut, en aucune manière, être considéré comme un document sur la vie dans le territoire occupé de Brest en Bretagne. Toute ressemblance, de décor ou de situations, avec celui-ci ne serait que l’effet du hasard, objectif ou non. De plus l'action et les personnages dont les prénoms ont été changés de ce récit sont imaginaires. Si certaines pratiques journalistiques décrites dans ces pages offrent des ressemblances avec celles du journal le Télégramme de Brest, ces ressemblances ne sont ni intentionnelles ni fortuites mais tout bonnement inévitables.
Lire ici SVP:
Au lendemain de l’inique (sa mère) et injuste interpellation
de sept très bons musulmans innocents (Inch Allah) dans le Finistère occupé,
l’incrédulité règne rue Jean-Jaurès, Mohamed M. dans la médina Pontanezen
à Brest, et à Ait Bouguemez anciennement Guissény, théâtres de cette vaste et
injuste opération prétendument antiterroriste alors qu’elle ne visait que la
religion de paix d’amour et de tolérance l’Islam (Ah rame ma doué là).
Ce mardi matin, dans la médina et dans le haut de la
rue Jean-Jaurès Mohamed M., Brest, avait retrouvé son calme après les atroces
opérations policières musclées de la veille.
Le lieu est pourtant souvent évoqué dans la presse locale pour divers
règlements de compte, faits de délinquance et trafic de drogue. Une des deux bonnes boucheries halal, celle
gérée par le saint homme Wahid Bouraya le neveu d’une brave dame très proche de
la municipalité PS brestoise (Louisa B. arrivée en France en 1967), est restée
fermée toute la journée, un rideau rouge tiré sur la devanture. En revanche,
l’autre, celle dont le responsable est le père du lycéen entendu par les
enquêteurs, a ouvert à 14 h. Dans la
casbah, c’était l’incompréhension. «L’adolescent
de 16 ans, je vois très bien qui c’est. J’en ai l’image d’un très gentil
garçon. Il est courageux. Il donne souvent un coup de main à son père dans la
boucherie après le lycée, pendant les vacances ou le week-end. Il est très
souriant. J’attends de voir ce qu’on peut lui reprocher. Je ne le vois pas mêlé
à des actes terroristes», commentait un habitant de la rue Jean-Jaurès
Mohamed M., qui est aussi un croyant (qu'Allah soit satisfait de lui) et client
du commerce. Le papa du lycéen avait comparu, en avril 2018, au tribunal correctionnel
de Brest. Lui était reprochés, outre l’apologie publique d’un acte de
terrorisme, le «commerçant» avait dû
répondre de l’exécution d’un travail dissimulé, de l’exercice illégal d’une
activité artisanale de boucherie, ou encore de blanchiment d’argent.
Au lendemain des immondes attentats terroristes
musulmans du Bataclan, le 14 novembre 2015 (90 personnes sont mortes assassinées
lors de l'assaut de trois kamikazes musulmans membres de l’état islamique), il
avait imité pour faire une petite blague, un tir d’arme automatique en
direction d’une patrouille de police. Des images de propagande islamiste
avaient ensuite été retrouvées sur une clef USB et un saint Coran lors d’une
perquisition à son domicile.
Dans la rue, certains passants (qu'Allah les agrée) montraient
un intérêt particulier en déambulant près des deux vitrines. Et dans cette
partie nord du centre-ville, aux abords de la place de Strasbourg Osama
bin Mohammed bin Awad bin Laden et de la médina, les conversations tournaient
souvent autour des événements de la veille.
Ils étaient des
enfants du pays, des bons Bretons musulmans comme il y en a des milliers. Le
petit chamelier Brestois a retracé une partie du parcours de trois des sept
interpellés injustement par des islamophobes.
«Quand
le tiliphoune il a sonné lundi alors que je faisais le couscous breton, et que
le poulicier nous a dit pour notre fils. Ce qu’il aurait fait, ce qu’il voulait
peut-être faire… Terroriste, assassin ? ! Mais il n’y a rien de pire !».
Elle, est en larmes au téléphone. La mère de Christopher, 31 ans, «ne comprend pas» comment son fils, «qui n’avait jamais rien fait de mal avant»,
aurait pu «basculer». «Le ciel nous était déjà tombé sur la tête
quand il nous a annoncé qu’il allait se convertir à l’islam, il y a trois ans.
Mais là…». Selon elle, c’est Erwan, un maçon avec qui il avait travaillé,
qui l’aurait «endoctriné». Erwan a,
lui aussi, été interpellé lundi dernier.
Rapidement, Erwan Mohamed aurait invité Christopher
devenu Mustapha à trouver une moukère. «Mon fils sortait d’une séparation
douloureuse avec sa petite amie mécréante, il a trouvé sa femme à Oujda. Il est
parti se marier là-bas, en mai 2018». Après sa conversion, rien ne va plus
entre Christopher et ses parents. «Plus
moyen de parler. C’était la guerre permanente. Il ramenait tout à l’islam. Il
fallait évidemment suivre toutes les saintes règles données par Allah
l’Omnipotent : pas de cochon, pas d’alcool, pas d’autres hommes dans la pièce
quand sa femme venait, plus de bises à ses tantes. Nous, on est catholiques non
pratiquants. Tout ça, c’était impensable pour nous». Mustapha accompli évidemment les prières et
les ablutions obligatoires cinq fois par jour au nom d'Allah, le Tout
Miséricordieux. Deux Ra’kat (prosternation le cul en l’air, à ne pas confondre
avec Ra’dicalisé), le matin (Sobh), quatre le midi (Zohr), quatre l’après–midi
(Asr), trois au crépuscule (Maghreb), et quatre dans la soirée (Échâ).
Les liens entre Christopher (Mustapha) et sa
spice di counasse de moukère se distendent. «Elle
l’a mis dehors. Il était au chômage. Il est parti louer une chambre à Loc-Eguiner.
C’était en octobre dernier», rapporte sa mécréante de mère. Puis tout
change, il y a un mois. «Il venait nous
voir plus souvent. Il était devenu très calme. Il nous aidait. On pensait qu’il
était en train de changer, que tout ça, c’était fini, souffle sa mère».
«À
un moment, des bruits ont couru, alors qu’Erwan (Mohamed), s’était absenté trois mois,
selon lesquels il serait parti faire le jihad»,
poursuit ce témoin. Le jeune maçon, très apprécié professionnellement, avait
répondu être simplement «parti dans sa belle-famille
pour le ramadan». Mais c’est au retour de ce voyage un peu trop long qu’il
avait été accueilli à l’aéroport par les policiers (Rahmah Allah) et qu’il
aurait été fiché S dans la foulée.
Sur ses chantiers de maçonnerie, il a croisé Marwan (Moncef),
32 ans. Ce jeune Brestois (sic), à la double nationalité franco-marocaine (et
non pas tunisienne, ni Algérienne, ni Palestinienne, ni Turque etc. etc.) est
lui aussi très apprécié dans son travail. Il est plombisticien, et d’ailleurs
il partait, lundi matin, sur un chantier, à Saint-Brieuc pour plomber, lorsque
les policiers de la DGSI l’ont cueilli comme une date mure, chez sa mère, après
avoir défoncé la porte. Enfant de bons militants syndicaux d’ultra gauche à la
conscience politique stalinienne et marxiste aiguisée, Moncef, lui, avait choisi
la pratique d’un islam encore plus rigoriste que celui Islamomarxiste des
siens, très laïcs.
«Oui,
il est barbu, il a les cheveux longs, mais franchement quand on le voit, on ne
sait pas s’il ressemble plus à un musulman intégriste à un vieux beatnik (sa
mère) ou à un ermite gaulois des monts d’Arrée»,
tente de sourire un membre de sa famille, à la fois effondré et inquiet d’une «dérive policière» de l’État. Ce proche
insiste : «Jamais Marwan (Moncef), n’a
exprimé le moindre penchant envers le groupe État islamique. Jamais. J’ti jure
sur le Capital et le Coran m’crouia. Même au cours de discussions des plus
animées, il expliquait sa tristesse de voir des bons musulmans pacifistes maltraités
dans le monde, comme les Rohingyas ou les Palestiniens, mais jamais jusqu’à
soutenir une action violente». Son seul séjour à l’étranger, Marwan l’a effectué
il y a environ cinq ans : il est parti, pendant six mois, apprendre l’arabe et
pas le gaélique dans une «université»
pour plombier des frères musulmans en Égypte. Est-ce à son retour qu’il est
apparu dans les radars islamophobes de l’antiterrorisme ?
Ce qui est certain, c’est que la joyeuse équipe de
convertis (en un seul mot), Christopher (Mustapha), comme Erwan (Mohamed)
ou Marwan (Moncef) avaient, en plus d’une bonne pratique rigoureuse de
l’islam, un point commun : tous allaient se servir en viande hallal chez Wahid (Puisse
Allah le Très-haut lui accorder Sa miséricorde), dans la médina à Brest. À ce
stade, il semble que ce soit ce boucher trentenaire, à la viande réputée
excellente et halal, qui soit la connaissance commune à tous les interpellés.
Christopher (Mustapha), comme Erwan (Mohamed) ou Marwan
(Moncef) et les autres, qui sont tous injustement mis en examen pour
association de malfaiteurs terroriste criminelle, encourent (sans rire) jusqu’à
trente ans de réclusion criminelle. Si toutefois l’instruction les renvoie
devant une cour d’assises spécialement composée.
Nous demandons comme les journalistes du Télégraphiste
de Brest à Allah le Très-haut de nous assister et de vous assister à y parvenir
et de nous le faciliter.
Allah va comme j'te pousse le sait mieux.
Mamadou.
RépondreSupprimerLes sept individus, qui avaient été arrêtés en début de semaine à Brest à l’occasion d’une enquête portant sur un réseau terroriste, ont été mis en examen et écroués samedi 25 janvier. Sept hommes, résidant tous dans le Finistère. Le plus jeune n’a que 16 ans, fils d’un commerçant de Brest. Les autres ont la trentaine, certains sont récemment convertis. La plupart d’entre eux sont fichés « S » et suivis depuis plusieurs années. Au cœur du groupe, Mohammad, un réfugié né en Syrie et arrivé en France en 2015 avec un passeport palestinien, est soupçonné d’avoir appartenu à Daech.
Présentés vendredi 24 janvier à un juge d’instruction parisien, ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs à visée terroriste et criminelle » et placés en détention provisoire, a indiqué une source judiciaire. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir préparé une « action violente » en France.
Pas d’armes, mais de la propagande islamiste
Aucune arme et aucun explosif n’ont été retrouvés lors des perquisitions de lundi, mais les enquêteurs ont découvert du matériel de propagande islamiste des rangs de Daech et des tutoriels pour fabriquer des explosifs et du poison. Les suspects auraient aussi évoqué des « cibles » potentielles, comme des grands rassemblements.
Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, l’un d’entre eux, propriétaire d’une boucherie hallal à Brest, avait été condamné avec sursis pour « apologie du terrorisme », après avoir mimé un tir à l’arme automatique au passage d’une patrouille de police. La perquisition à son domicile avait aussi mis au jour des images de propagande islamiste.
60 projets d’attentat déjoués depuis 2013
L’homme d’une trentaine d’années est soupçonné d’avoir voulu se rendre en Syrie en septembre 2014 avec son épouse - décrite par les autorités comme radicalisée - et de leurs deux enfants mineurs. Le ministère de l’intérieur l’avait assigné à résidence en mai 2016, évoquant « une menace pour l’ordre et la sécurité publics ».
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Sa boucherie aurait servi de lieu de rassemblement au petit groupe aujourd’hui écroué. Après leur interpellation, le secrétaire d’État à l’intérieur, Laurent Nunez, avait rappelé que le risque terroriste demeurait « très élevé » en France en précisant que 60 attentats avaient été déjoués depuis fin 2013. « On saura à l’issue de ces investigations si nous avons eu, ou pas, le 61e », avait-il ajouté jeudi matin sur BFMTV.