samedi 8 février 2020

Le petit chamelier Brestois.




Mise en garde.

Lecteurs, (Je ne dis pas «ami lecteur» : on n'a pas gardé les raaloufs ensemble).
L’auteur tient à préciser que ce texte parodique et humoristique ne peut, en aucune manière, être considéré comme un document sur la vie dans le territoire occupé de Brest en Bretagne. Toute ressemblance, de décor ou de situations, avec celui-ci ne serait que l’effet du hasard, objectif ou non. De plus l'action et les personnages dont les prénoms ont été changés de ce récit sont imaginaires. Si certaines pratiques journalistiques décrites dans ces pages offrent des ressemblances avec celles du journal le Télégramme de Brest, ces ressemblances ne sont ni intentionnelles ni fortuites mais tout bonnement inévitables.



Lire ici SVP: 





Au lendemain de l’inique (sa mère) et injuste interpellation de sept très bons musulmans innocents (Inch Allah) dans le Finistère occupé, l’incrédulité règne rue Jean-Jaurès, Mohamed M. dans la médina Pontanezen à Brest, et à Ait Bouguemez anciennement Guissény, théâtres de cette vaste et injuste opération prétendument antiterroriste alors qu’elle ne visait que la religion de paix d’amour et de tolérance l’Islam (Ah rame ma doué là).  

Ce mardi matin, dans la médina et dans le haut de la rue Jean-Jaurès Mohamed M.,  Brest, avait retrouvé son calme après les atroces opérations policières musclées de la  veille. Le lieu est pourtant souvent évoqué dans la presse locale pour divers règlements de compte, faits de délinquance et trafic de drogue.  Une des deux bonnes boucheries halal, celle gérée par le saint homme Wahid Bouraya le neveu d’une brave dame très proche de la municipalité PS brestoise (Louisa B. arrivée en France en 1967), est restée fermée toute la journée, un rideau rouge tiré sur la devanture. En revanche, l’autre, celle dont le responsable est le père du lycéen entendu par les enquêteurs, a ouvert à 14 h. Dans la  casbah, c’était l’incompréhension. «L’adolescent de 16 ans, je vois très bien qui c’est. J’en ai l’image d’un très gentil garçon. Il est courageux. Il donne souvent un coup de main à son père dans la boucherie après le lycée, pendant les vacances ou le week-end. Il est très souriant. J’attends de voir ce qu’on peut lui reprocher. Je ne le vois pas mêlé à des actes terroristes», commentait un habitant de la rue Jean-Jaurès Mohamed M., qui est aussi un croyant (qu'Allah soit satisfait de lui) et client du commerce. Le papa du lycéen avait comparu, en avril 2018, au tribunal correctionnel de Brest. Lui était reprochés, outre l’apologie publique d’un acte de terrorisme, le «commerçant» avait dû répondre de l’exécution d’un travail dissimulé, de l’exercice illégal d’une activité artisanale de boucherie, ou encore de blanchiment d’argent.
                                                                             Au lendemain des immondes attentats terroristes musulmans du Bataclan, le 14 novembre 2015 (90 personnes sont mortes assassinées lors de l'assaut de trois kamikazes musulmans membres de l’état islamique), il avait imité pour faire une petite blague, un tir d’arme automatique en direction d’une patrouille de police. Des images de propagande islamiste avaient ensuite été retrouvées sur une clef USB et un saint Coran lors d’une perquisition à son domicile.


Dans la rue, certains passants (qu'Allah les agrée) montraient un intérêt particulier en déambulant près des deux vitrines. Et dans cette partie nord du centre-ville, aux abords de la place de Strasbourg Osama bin Mohammed bin Awad bin Laden et de la médina, les conversations tournaient souvent autour des événements de la veille.


Ils étaient des enfants du pays, des bons Bretons musulmans comme il y en a des milliers. Le petit chamelier Brestois a retracé une partie du parcours de trois des sept interpellés injustement par des islamophobes.

«Quand le tiliphoune il a sonné lundi alors que je faisais le couscous breton, et que le poulicier nous a dit pour notre fils. Ce qu’il aurait fait, ce qu’il voulait peut-être faire… Terroriste, assassin ? ! Mais il n’y a rien de pire !». Elle, est en larmes au téléphone. La mère de Christopher, 31 ans, «ne comprend pas» comment son fils, «qui n’avait jamais rien fait de mal avant», aurait pu «basculer». «Le ciel nous était déjà tombé sur la tête quand il nous a annoncé qu’il allait se convertir à l’islam, il y a trois ans. Mais là…». Selon elle, c’est Erwan, un maçon avec qui il avait travaillé, qui l’aurait «endoctriné». Erwan a, lui aussi, été interpellé lundi dernier.

Rapidement, Erwan Mohamed aurait invité Christopher devenu Mustapha  à trouver une moukère. «Mon fils sortait d’une séparation douloureuse avec sa petite amie mécréante, il a trouvé sa femme à Oujda. Il est parti se marier là-bas, en mai 2018». Après sa conversion, rien ne va plus entre Christopher et ses parents. «Plus moyen de parler. C’était la guerre permanente. Il ramenait tout à l’islam. Il fallait évidemment suivre toutes les saintes règles données par Allah l’Omnipotent : pas de cochon, pas d’alcool, pas d’autres hommes dans la pièce quand sa femme venait, plus de bises à ses tantes. Nous, on est catholiques non pratiquants. Tout ça, c’était impensable pour nous».  Mustapha accompli évidemment les prières et les ablutions obligatoires cinq fois par jour au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux. Deux Ra’kat (prosternation le cul en l’air, à ne pas confondre avec Ra’dicalisé), le matin (Sobh), quatre le midi (Zohr), quatre l’après–midi (Asr), trois au crépuscule (Maghreb), et quatre dans la soirée (Échâ).

Christopher (Mustapha) «se dépouille de tout». «Il a même vendu sa belle voiture», rapporte sa mère (Christopher (Mouss) avait acheté une Pigeot mazout pour faire plus couleur locale). Il devient «méconnaissable», grossit comme Haroun el poussah, se laisse pousser ray ban, barbe, cheveux et djellaba. Bien sûr, quand leur fils s’est converti, les parents ont pensé à un risque de radicalisation. «On en a parlé. Il nous répondait qu’il ne fallait pas faire d’amalgames» Christopher (Mustapha)  et ses géniteurs se soignaient comme les journaleux du Télégraphiste Brestois aussi au Cépalislam 5000 et au sirop antidéséquilibre des laboratoires Padamalgam).

Les liens entre Christopher (Mustapha) et sa spice di counasse de moukère se distendent. «Elle l’a mis dehors. Il était au chômage. Il est parti louer une chambre à Loc-Eguiner. C’était en octobre dernier», rapporte sa mécréante de mère. Puis tout change, il y a un mois. «Il venait nous voir plus souvent. Il était devenu très calme. Il nous aidait. On pensait qu’il était en train de changer, que tout ça, c’était fini, souffle sa mère».

Christopher (Mustapha) ne parle plus d’islam nadine o mock. Il mentionne juste un prochain départ : un pèlerinage en Arabie saoudite, du 24 avril à fin mai. Tout serait faux. Christopher veut rejoindre la zone irako-syrienne pour faire le saint djihad comme l’enseigne le saint Coran et le Prophète (que la Paix et la Bénédiction D’Allah soient sur lui). Comme beaucoup d’autres avant lui, il sait qu’il ne reverra probablement pas sa famille (Lynch Allah. Lynch? Yes, lynch, because it’s the law to the west man!). Il veut simplement partir en étant bien avec ses proches. Au même moment, à Paris, l’ajustice antiterroriste musulman de s’pays des doigts de l’om mané padmé om, se met en branle. Jusqu’à l’épisode final. «Heureusement que la police les a arrêtés avant. Tout ça, ce n’est pas pardonnable», glisse cette kâfir (mécréante) désemparée.

Erwan (Mohamed), lui, c’est en épousant Zobida, une femme aux racines marocaines, originaire de l’Ain, un des hauts lieux bien connu de l’Islam avec la grande mosquée de Bourg en Bresse et le saint imam d’Ars qu’il a embrassé la religion musulmane. «Il ne faisait pas mystère de sa conversion. Il y avait chez lui des écrits religieux» (un Coran), témoigne un proche. Il disait que c’est ça qui l’avait «sorti de ses p’tites counneries». Comprendre : parfois beaucoup trop d’alcool, de gros pétards, de coke allah louche et de petites arnaques et embrouilles. Sa conversion, très assumée, ne semblait pas avoir posé de problème majeur dans son entourage. Ses parents, qui ont quitté la Bretagne depuis quelques années, étaient venus rendre visite à leur fils encore récemment. Il venait d’être papa.

«À un moment, des bruits ont couru, alors qu’Erwan  (Mohamed), s’était absenté trois mois, selon lesquels il serait parti faire le jihad», poursuit ce témoin. Le jeune maçon, très apprécié professionnellement, avait répondu être simplement «parti dans sa belle-famille pour le ramadan». Mais c’est au retour de ce voyage un peu trop long qu’il avait été accueilli à l’aéroport par les policiers (Rahmah Allah) et qu’il aurait été fiché S dans la foulée.

Sur ses chantiers de maçonnerie, il a croisé Marwan (Moncef), 32 ans. Ce jeune Brestois (sic), à la double nationalité franco-marocaine (et non pas tunisienne, ni Algérienne, ni Palestinienne, ni Turque etc. etc.) est lui aussi très apprécié dans son travail. Il est plombisticien, et d’ailleurs il partait, lundi matin, sur un chantier, à Saint-Brieuc pour plomber, lorsque les policiers de la DGSI l’ont cueilli comme une date mure, chez sa mère, après avoir défoncé la porte. Enfant de bons militants syndicaux d’ultra gauche à la conscience politique stalinienne et marxiste aiguisée, Moncef, lui, avait choisi la pratique d’un islam encore plus rigoriste que celui Islamomarxiste des siens, très laïcs.

«Oui, il est barbu, il a les cheveux longs, mais franchement quand on le voit, on ne sait pas s’il ressemble plus à un musulman intégriste à un vieux beatnik (sa mère) ou à un ermite gaulois des monts d’Arrée», tente de sourire un membre de sa famille, à la fois effondré et inquiet d’une «dérive policière» de l’État. Ce proche insiste : «Jamais Marwan (Moncef), n’a exprimé le moindre penchant envers le groupe État islamique. Jamais. J’ti jure sur le Capital et le Coran m’crouia. Même au cours de discussions des plus animées, il expliquait sa tristesse de voir des bons musulmans pacifistes maltraités dans le monde, comme les Rohingyas ou les Palestiniens, mais jamais jusqu’à soutenir une action violente». Son seul séjour à l’étranger, Marwan l’a effectué il y a environ cinq ans : il est parti, pendant six mois, apprendre l’arabe et pas le gaélique dans une «université» pour plombier des frères musulmans en Égypte. Est-ce à son retour qu’il est apparu dans les radars islamophobes de l’antiterrorisme ?

Ce qui est certain, c’est que la joyeuse équipe de convertis (en un seul mot), Christopher (Mustapha), comme Erwan (Mohamed) ou Marwan (Moncef) avaient, en plus d’une bonne pratique rigoureuse de l’islam, un point commun : tous allaient se servir en viande hallal chez Wahid (Puisse Allah le Très-haut lui accorder Sa miséricorde), dans la médina à Brest. À ce stade, il semble que ce soit ce boucher trentenaire, à la viande réputée excellente et halal, qui soit la connaissance commune à tous les interpellés.

Christopher (Mustapha), comme Erwan (Mohamed) ou Marwan (Moncef) et les autres, qui sont tous injustement mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, encourent (sans rire) jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Si toutefois l’instruction les renvoie devant une cour d’assises spécialement composée.

Nous demandons comme les journalistes du Télégraphiste de Brest à Allah le Très-haut de nous assister et de vous assister à y parvenir et de nous le faciliter. 


Allah va comme j'te pousse le sait mieux.

Mamadou.

1 commentaire:


  1. Les sept individus, qui avaient été arrêtés en début de semaine à Brest à l’occasion d’une enquête portant sur un réseau terroriste, ont été mis en examen et écroués samedi 25 janvier. Sept hommes, résidant tous dans le Finistère. Le plus jeune n’a que 16 ans, fils d’un commerçant de Brest. Les autres ont la trentaine, certains sont récemment convertis. La plupart d’entre eux sont fichés « S » et suivis depuis plusieurs années. Au cœur du groupe, Mohammad, un réfugié né en Syrie et arrivé en France en 2015 avec un passeport palestinien, est soupçonné d’avoir appartenu à Daech.

    Présentés vendredi 24 janvier à un juge d’instruction parisien, ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs à visée terroriste et criminelle » et placés en détention provisoire, a indiqué une source judiciaire. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir préparé une « action violente » en France.
    Pas d’armes, mais de la propagande islamiste

    Aucune arme et aucun explosif n’ont été retrouvés lors des perquisitions de lundi, mais les enquêteurs ont découvert du matériel de propagande islamiste des rangs de Daech et des tutoriels pour fabriquer des explosifs et du poison. Les suspects auraient aussi évoqué des « cibles » potentielles, comme des grands rassemblements.

    Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, l’un d’entre eux, propriétaire d’une boucherie hallal à Brest, avait été condamné avec sursis pour « apologie du terrorisme », après avoir mimé un tir à l’arme automatique au passage d’une patrouille de police. La perquisition à son domicile avait aussi mis au jour des images de propagande islamiste.
    60 projets d’attentat déjoués depuis 2013

    L’homme d’une trentaine d’années est soupçonné d’avoir voulu se rendre en Syrie en septembre 2014 avec son épouse - décrite par les autorités comme radicalisée - et de leurs deux enfants mineurs. Le ministère de l’intérieur l’avait assigné à résidence en mai 2016, évoquant « une menace pour l’ordre et la sécurité publics ».
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    Sa boucherie aurait servi de lieu de rassemblement au petit groupe aujourd’hui écroué. Après leur interpellation, le secrétaire d’État à l’intérieur, Laurent Nunez, avait rappelé que le risque terroriste demeurait « très élevé » en France en précisant que 60 attentats avaient été déjoués depuis fin 2013. « On saura à l’issue de ces investigations si nous avons eu, ou pas, le 61e », avait-il ajouté jeudi matin sur BFMTV.

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