Avant-propos : Au micro de Boulevard Voltaire,
Maître Gilles-William Goldnadel réagit à l’agression (insultes, crachat) dont a
été victime monsieur Zemmour, ce 30 avril, en pleine rue, agression diffusée
sur le réseau social Snapchat et relayée sur Twitter. Il dénonce l’absence de
réaction de la plupart des médias et de Christophe Castaner, et le sentiment
d’impunité de «la racaille». Une
vidéo tirée du réseau social Snapchat est sortie, hier, sur Twitter. On y voit
une personne poursuivre, insulter et d’après ses mots avoir craché sur Éric
Zemmour. Cette agression passe pour l’instant relativement inaperçue. Que vous
a inspiré cette vidéo ?
Cette vidéo m’inspire tout un tas de réflexions que je
vous donne peut-être dans le désordre. Premièrement, les faits sont complètement
avérés. L’agresseur lui-même s’en vante glorieusement sur les réseaux sociaux.
Cela montre à quel point il a conscience de jouir d’un sentiment total
d’impunité. Ce sentiment s’appuie rationnellement sur les dégradations de M.
Castaner qui étaient totalement dans la culture de l’excuse. Je ne le savais
d’ailleurs pas aussi cultivé… Il expliquait que les petits gars dans les
banlieues ne supportaient pas le confinement et la misère. Toutes les excuses à
deux balles, pardon pour l’expression triviale, qu’on balance depuis trente ans
sont l’ingrédient le plus sûr pour fabriquer des cocktails Molotov intellectuels
et, si j’ose, dire matériels.
Deuxièmement, j’ai
publié hier, sous le propre tweet de Christophe Castaner, avec une sévérité exemplaire,
un commentaire qui disait que s’il pensait que n’importe qui ne peut être
injurié, pas même un délinquant clandestin irrégulier, on peut imaginer aussi
qu’un journaliste français n’a pas à être injurié en période dangereuse. Je
peux vous dire qu’au moment où nous parlons, M. Castaner ne s’est fendu d’aucun
communiqué pour réprouver ce qui s’est passé. Je rends hommage à son culte du
premier mai, mais il me semble tout de même que ces événements auraient dû
requérir de sa part une déclaration immédiate. Il ne doit pas être extrêmement
difficile pour nos limiers d’aller rechercher celui qui s’est vanté sur la
Toile. Hormis Valeurs actuelles, Sputnik et Boulevard Voltaire, on a
l’impression qu’aucun média ne s’est fait écho de cette agression, alors que si
elle avait concerné Jean-Michel Aphatie ou Christophe Barbier, cela aurait fait
les gros titres.
Image Charlie Hebdo |
Alors que le polémiste préfère ne pas répondre et
continuer son chemin, la racaille, fière de son agression, continue de filmer
son méfait, et poursuit Éric Zemmour en continuant de l’insulter grossièrement:
«Un petit doigt dans le cul, Éric! Un
petit doigt dans le cul!». Mais, loin de se contenter de ces insultes pour
intimider le lanceur d’alerte, l’agresseur va cracher sur Éric Zemmour. «J’peux vous dire, il a goûté un mollard à
l’aise, spécial Ramadan», s’enorgueillit le jeune évoquant le jeûne
mahométan (des fois que l’on ne saurait pas que cette vermine est un
mahométiste distingué pratiquant de l’Islam, cette théologie absurde d'un
bédouin immoral, qui est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies comme le
disait si justement ce bon Mustapha Kémal Atatürk.
De nombreuses (pas tant que ça) personnalités
politiques ou médiatiques ont dénoncé cette agression ou apporté leur soutien à
Éric Zemmour.
Le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête pour
menaces et violences suite à la diffusion sur internet de la vidéo de
l’agression. L’enquête a été confiée par le parquet à la brigade de répression
de la délinquance contre la personne, de Paris. «Éric Zemmour est indifférent à la peur.
Mais en tant que son avocat je ne laisserai rien passer», a déclaré alors
Me Olivier Pardo sur Twitter.
Quant à monsieur Zemmour il dit: «Ce qui m’est arrivé n’est rien comparativement à ce que beaucoup de Français
subissent tous les jours».
Mais alors ? Enfin des bonnes nouvelles, la
racaille qui a agressé Eric Zemmour, sidi Mehdi Korchi est
enfin déférée devant le parquet de Paris pour menaces et violences nous dit
Anne van Gelder le 05/05/2020 : «L’agresseur
présumé (?) d’Éric Zemmour a été
interpellé et déféré devant le parquet de Paris dans le cadre de l’enquête pour
menaces et violences, affirme l’hebdomadaire L’Express, en suivant une source
proche du dossier (Medhi, le brave «jeune
homme» raciste, violent et lâche ne risque donc pas grand-chose). L’agression contre le journaliste dans les
rues vides de Paris a eu lieu le jeudi précédent. «Éric Zemmour comment tu vas,
gros fils de pute? Ça va, gros fils de pute, ouais, nique bien ta mère!» Un
jeune musulman (enfin une partie de la vérité) a commencé par insulter gratuitement le journaliste qui rentrait
tranquillement chez lui (…) Quelques
jours après les faits, l’agresseur a tenté un stratagème de dédouanement dans
une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
«Tout d’abord, je ne m’attendais
pas à croiser Éric Zemmour, une personne avec qui je suis en total désaccord
sur ses idées et sur tout ce qu’il véhicule», dit-il. «En le voyant, je me suis
laissé emporter». En clair, Zemmour n’avait qu’à ne pas être là. Torts partagés.
«Je tiens à préciser que je ne l’ai pas
touché. Je n’avais ni l’intention, ni l’envie de l’agresser physiquement»,
ajoute l’agresseur avant de tenter de nier de lui avoir craché dessus. «Je ne
lui ai pas craché dessus. On peut voir dans une vidéo publiée par la suite me
vanter de lui avoir craché dessus, mais c’est complètement faux. Vraiment,
c’est complètement faux, ce n’est pas vrai. J’ai mal agi. Je n’aurais pas dû
agir de cette façon, j’ai pu le blesser et j’ai choqué beaucoup de monde et je
regrette vraiment mon geste», s’excuse-t-il. Très courageux dans la rue
face à un homme seul, se pavanant sur les réseaux sociaux, un peu moins fier
face aux poursuites, il est à parier qu’au tribunal il se fera tout petit.
Et puis ou est passé madame Le Pen, insulté elle aussi
par la racaille qui disais : «C’est
comme si j’avais voulu parler avec Marine Le Pen», a-t-il poursuivi, «à part
l’insulter sa mère, vous voulez faire quoi?».
Faire quoi ? Fermer ta gueule !
Michel Alain Labet de Bornay
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