jeudi 6 septembre 2012

Mouloud Aounit : mort d’un militant communiste qui a préféré combattre la France plutôt que de l’aimer. La guerre de succession est ouverte. Troisième partie.



Suite de la deuxième partie


Ci-dessous la réponse du berger Allah bergère par le MRAP des Landes qui modifie son communiqué initial:
PRISE DE POSITION DU MRAP LANDES : 4 moniteurs suspendus dans une colonie de vacances de Port d’Albret
mardi 31 juillet 2012

La mairie de Gennevilliers a suspendu, en ce début du mois de juillet, 4 moniteurs faisant le ramadan dans une colonie de vacances de Port d’Albret dans notre département. Le motif invoqué est le non respect du contrat de travail qui précisait que les moniteurs doivent s’alimenter et s’hydrater normalement dans le cadre de leurs fonctions.

La mairie invoque un précédent où une monitrice qui jeûnait avait subit un malaise au volant entraînant alors un accident grave dont des enfants avaient été les victimes.
Cette exclusion pose deux problèmes sérieux : celui des discriminations mais aussi celui de la sécurité des enfants.
Il semble nécessaire de soustraire cette question aux seules décisions unilatérales, celle de l’employeur et celle de croyants.
Seul un collège d’experts, notamment médicaux, doit permettre de déterminer si la sécurité d’enfants dans le cadre d’une colonie sportive, est assurée dès lors que les encadrants ne s’hydratent pas dans une région ou les températures peuvent avoisiner les 40°.
Si la réponse est positive il y a alors discrimination et l’employeur devrait en rendre compte devant la justice, il ne saurait en effet imposer des obligations alimentaires discriminatoires à ses salariés.
Soit elle est négative et les croyants concernés ne doivent en aucun cas imposer leurs convictions religieuses personnelles au risque de mettre en cause la sécurité collective des enfants qui doit rester leur préoccupation première.
Le MRAP des landes en l’absence d’une réflexion approfondie sur la question, par le recours à des personnes habilitées médicalement, ne peut en conclure en un caractère discriminatoire de la mesure prise à l’encontre des moniteurs de la colonie de vacances de Port d’Albret.
IL appelle au dialogue , qui impose notamment l’écoute d’un personnel médical compétent, pour que deux principes soient respectés ,
- le droit à l’exercice des convictions religieuses,
- mais aussi l’obligation absolue de faire passer l’intérêt et la sécurité collective des enfants avant toute autre considération.

2) POSITION DU MRAP NATIONAL SUITE A LA DIFFAMATION DE RACISME
Introduction
Suite à la campagne publique de haine et de diffamations lancée sur le net par les responsables du MRAP de Pau à l’encontre de la fédération des Landes et de son président, le MRAP National s’exprime dans un texte adressé à tous les responsables du MRAP
La fédération avait déjà pu compter, dans les années 2005, sur le soutien du mouvement suite aux harcèlements injurieux, haineux et diffamatoires de fascistes qui furent condamnés à Mont de Marsan.
le MRAP des Landes remercie à nouveau le national de la déclaration ci-dessous qui apporte son soutien à notre fédération et son président suite à la nouvelle campagne de cyber-haine lancée contre eux..
L’expérience précédente atteste qu’il en faut plus pour ramener la cyber-haine à la raison, mais cette déclaration rappelle qu’internet n’est pas une zone de non-droit, livrée à toutes les pulsions haineuses.
Cette déclaration sans équivoque dispense notre fédération de toute autre expression.
TEXTE DE LA PRESIDENCE
La Présidence, réunie le 21 août 2012, au Siège National du Mrap, condamne fermement les propos gravement diffamatoires du Comité local de Pau à l’égard du président de la Fédération des Landes : dire d’un militant anti-raciste qu’il fait la promotion d’un racisme à l’égard des adeptes d’une religion est un délit pénal profondément attentatoire à son honneur et à sa considération et pourrait faire l’objet d’une condamnation devant un tribunal correctionnel.
Un débat peut être vif et passionné mais en aucun cas ne doit être l’objet d’injures et ou de diffamation entre les militants et/ ou les comités du MRAP.
En l’espèce, les motivations qui ont animé le Maire de Gennevilliers, n’apparaissent absolument pas comme discriminatoires à l’égard des musulmans mais semblent obéir exclusivement à des strictes règles de sécurité sur l’encadrement de jeunes adolescents en centre de vacances et ce d’autant plus qu’il y a deux ans, deux enfants de Gennevilliers avaient été blessés lors d’un accident occasionné par un malaise d’une animatrice au volant d’un véhicule alors qu’elle pratiquait le jeûne.
Il n’est pas choquant qu’un débat s’engage. Toute volonté de le museler se relèverait contreproductif et ne serait pas à l’honneur du Mrap.
La Présidence interpellera sur le fonds comme sur la forme le prochain Bureau Exécutif au sujet du texte du comité local de Pau.
Alors là je suis au bord de l’extase, carrément, je pense à Fernande ! Que c’est beau !
Et le MRAP de Pau d’en rajouter une louche :
Quand des membres du MRAP ….. (suite)
Posted on 22 Août 2012
Nous publions ci-dessous un texte diffusé sur le site web du MRAP des Landes. Il s’agit d’un document interne au MRAP qui d’après les règles de fonctionnement du mouvement ne devrait pas être communiqué à l’extérieur. Cependant, le MRAP des Landes ayant décidé de s’affanchir des règles, nous nous voyons dans l’obligation de répercuter ce document, puisqu’il nous met directement en cause:
“La Présidence, réunie le 21 août 2012, au Siège National du Mrap, condamne fermement les propos gravement diffamatoires du Comité local de Pau à l’égard du président de la Fédération des Landes : dire d’un militant anti-raciste qu’il fait la promotion d’un racisme à l’égard des adeptes d’une religion est un délit pénal profondément attentatoire à son honneur et à sa considération et pourrait faire l’objet d’une condamnation devant un tribunal correctionnel. 
Un débat peut être vif et passionné mais en aucun cas ne doit être l’objet d’injures et ou de diffamation entre les militants et/ ou les comités du MRAP.
En l’espèce, les motivations qui ont animé le Maire de Gennevilliers, n’apparaissent absolument pas comme discriminatoires à l’égard des musulmans mais semblent obéir exclusivement à des strictes règles de sécurité sur l’encadrement de jeunes adolescents en centre de vacances et ce d’autant plus qu’il y a deux ans, deux enfants de Gennevilliers avaient été blessés lors d’un accident occasionné par un malaise d’une animatrice au volant d’un véhicule alors qu’elle pratiquait le jeûne.
Il n’est pas choquant qu’un débat s’engage. Toute volonté de le museler se relèverait contreproductif et ne serait pas à l’honneur du Mrap.
La Présidence interpellera sur le fonds comme sur la forme le prochain Bureau Exécutif au sujet du texte du comité local de Pau.”
Cette déclaration de la Présidence du MRAP, appelle de notre part deux commentaires:
1. Sur la forme, la Présidence démontre à nouveau son incapacité à gérer le débat politique au sein du mouvement. Ses seule réponses à la contradiction sont la censure, la menace et la judiciarisation des relations entre militants.( Là il faut reconnaître que le MRAP de Pau à encore une fois raison !)  En ce sens, le MRAP constitue une exception notoire au sein du mouvement associatif. Nous voulons préciser qu’avant de publier le texte litigieux sur notre blog, nous l’avons soumis à la liste interne de discussion du MRAP. Le modérateur de cette liste, membre de la direction, en a refusé la publication en interne. Il a également refusé de nous fournir les raisons de cette censure.  Il en va de même de notre hommage à Mouloud Aounit: refus de publication en interne, refus d’en donner les raisons.  Il va de soi que si la Présidence ne retire pas le texte publié aujourd’hui par le Comité des Landes, nous arrêterons ici tout essai de communication avec elle. Chacun comprendra qu’il est impossible de dialoguer avec des gens qui dans le même temps brandissent des menaces de poursuites judiciaires. ( Encore bien vu ! Aucun véritable disloque ne peut être envisagé avec des staliniens !)
2. Sur le fond, nous constatons avec regret que la Présidence du MRAP, en reprenant à son compte le communiqué du MRAP des Landes, en refusant de reconnaître que la réaction première de la mairie de Gennevilliers était de nature à attiser  l’islamophobie, se met en porte à faux avec toute la gauche antiraciste et l’ensemble des associations. Même la mairie de Gennevilliers a reconnu son erreur. Il n’y a que la direction du MRAP pour s’enferrer dans des contradictions insoutenables.
Et là, oh plaisir d’amour ! Joie, allégresse, le magnifique et courageux rédacteur anonyme du MRAP des Landes enfonce de nouveau  le clou bien à fond :
Première version (Copie d’écran faite) pleine de fautes d’orthographe :

Humour de mauvais goût pour le MRAP
« Date de mise en ligne : mardi 21 août 2012 RACISTES PALOIS.... DORMEZ TRANQUILLES !
Sous le titre « quand des membres mrap font la promotion de l'islamophobie » les responsables du comité de Pau du MRAP se livrent à une injure et une diffamatation ( Sic)  grave à l'encontre de la fédération des landes du MRAP en l'accusant ainsi de faire la promotion du racisme anti-musulman.
Saisie d'un fait d'actualité survenu dans les Landes ((Mairie de Genevilliers et éducateurs), la fédération  s'est prononcée dans un texte très mesuré et appelant au dialogue : http://www.mrap-landes.org/spip.php?article459 (Il est a noter, concernant cette affaire qu'aucune grande organisation antiraciste n'a porté plainte contre la mairie de Genevilliers pour discrimination hormis les groupes de l'islam politique)
Le comité de Pau, en rupture de ban avec le MRAP national dont nous sommes solidaires, déverse alors sur le WEB son immondice diffamatoire à notre encontre. http://mrappau.wordpress.com/
Au milIeu des années 2000 le MRAP des landes suite à des textes orduriers racistes, anti-arabes, islamophobes diffusés sur le web contre trois de nos miliants landais,  faisait condamner les auteurs des diffamations et injures.
Au mois de juillet 2012, il y a quelques semaines,  il traînait devant la justice des personnalités islamophobes  ayant publié des mails orduriers.
Les seuls procès où les responsables du comité de Pau excellent sont les procès en sorcellerie contre d'autres antiracistes.
Racistes, islamophobes, antisémites, anti-arabes, anti-noirs anti-roms palois, dormez tranquilles, les responsables du comité de Pau sont occupés ailleurs dans le marigot de la haine virtuelle.



Humour de très bon goût pour le MRAP
Gageons que les fascistes du WEB trinquent déjà à cet exploit  (à défaut d'autres !) du comité de Pau.
Cette diffamation et cette volonté de nuire à notre encontre seront traitées comme toutes les autres.
Le comité de Pau doit apprendre que les écrits racistes sont condamnables, mais l'acusation infondée de racisme aussi. Internet ne doit pas être la poubelle des états d'âme de racistes ou d'antiracistes dévoyés.
Plus positivement nos invitons nos lecteurs   à consulter, sur nos sites respectifs, les activités de nos deux comités sur le terrain , ils comprendront alors où sont les préoccupations premières des uns et des autres.
Complément :' C'est maintenant le courageux petit groupe d'oppositon interne et anonyme dit "mrap pluriel"", qui publie la diffamation du comité de PAU. Notre appréciation  sera la même.
La définition de l’islamophobie par le MRAP est pourtant très précise. Son congrès de 2005 l’a défini dans le cadre de la définition légale de la loi relative à la provocation à la haine raciale.
Le MRAP des Landes intervien dans ce cadre là, mais dénonce l’instrumentalisation qui en est faite alors que n’existe aucune provocation à la haine raciale.
l’accusation d’islamophobie par l’islam politique et ses soutiens devient alors diffamatoire et doit être combattue comme l’accusation infondée d’antisémitisme ».

Humour de très mauvais goût pour le MRAP
Bon sang de bon sang, le courageux rédacteur anonyme du MRAP des Landes n’y va pas avec le dos de la petite cuillère qui ne trouvait pas sa louche il est « diffamatassé ! » ; mais enfin on passe un drôle de bon moment (Copies d’écran de ce divin « message » faites comme les autres). N’empêche  qu’une telle corannerie mrapistofurieuse dépasse l’homme. Une hébétude marxiste stalinienne si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur communiste au charnier, une perversion collectiviste mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps de la fin sont venus, que le diable nous appréhende, que le destin s’accomplit. Juste un détail (de l’histoire) le sympathique MRAP Landais qui aime les « détails » surtout si ils sont historiques, dans l’affaire récente de personnalités soit disant islamophobes, le délicat comité local du mouvement antiraciste qui n’en est plus à un léger mensonge prêt pour la bonne cause, a été débouté ( Poil au nez rouge !) et Les trois chevaliers de l'ordre National du mérite relaxés! Tu parles d’une victoire ! Le camarade Aounit, était Chevalier de l'Ordre national du mérite ce qui explique en partie le procès raté fait à des humoristes sois disant « racistes » par le MRAP des Landes procès réalisé grâce à des courriers électroniques privés détournés ce qui constitue un viol du secret de la correspondance. Suivant l’article 226-15 du Code pénal : "Est puni [d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende] le fait, commis de mauvaise foi, d'intercepter, de détourner, d'utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications. Mais le bolchevique MRAP des Landes n’est pas à une manipulation judiciaire prêt grâce à la complicité de juges membres du très marxiste syndicat de la magistrature.

Humour de très très mauvais goût pour le MRAP
Lors du fameux procès des prétendus « fascistes et racistes » en 2005 à mont de Marsan le procureur de la république nous avait avoué benoîtement avoir déjeuné la veille avec le principal plaignant !
De plus, au sujet des fameux auteurs des textes que le rédacteur anonyme et courageux  qualifie d’orduriers, racistes, anti-arabes, et islamophobes, on sait que cette phraséologie marxiste culturelle, sert à cacher la dénonciation par ces mêmes auteurs de l’antisémitisme véhiculé  par le mouvement MRAP affidé au PCF antisémite, au Front de Gauche, à la LDH et au NPA tout autant antisémite Voir aussi ICI : Le MRAP distille de la haine des juifs en général ! 

L’énorme avantage c’est que ce n’est pas moi qui le dit que ce délicieux mouvement est antisémite, mais un ancien militant repenti du MRAP passé au PS.

Maintenant passons au message édulcoré du même MRAP des Landes un poil moins puant de haine, toutefois, je serais trotskiste et membre du MRAP Pluriel, je ferais attention aux pics à glace ! :

« RACISTES PALOIS.... DORMEZ TRANQUILLES ! Cliquez ici. 21 Août 2012
Vous avez probablement été redirigés sur cette page en utilisant un hyperlien émanant du blog du comité de PAU du MRAP ou de ceux de la minorité du MRAP et de ses éditeurs anonymes.
Ces individus nous accusent de promouvoir l’islamophobie, donc, selon la définition qu’en donne le MRAP dans ses congrès, d’incitation à la haine raciale...
Le motif invoqué : notre position, au demeurant nuancée, concernant une affaire survenue dans les Landes durant l’été (colonie de vacances de la maire de Genevilliers, le texte figure sur notre site).
Ces individus dont certains entretiennent plus de blogs qu’ils n’ont d’adhérents dans leur groupe local, sont complètement déconnectés des enjeux de la lutte antiraciste et reprennent à leur compte l’instrumentalisation de l’islamophobie telle que pratiquée par l’islam politique.
Nous n’aurions jamais pensé devoir émettre de telles appréciations sur d’autres comités du MRAP, mais cette dérive haineuse à notre égard, ce nombrilisme englué dans les querelles internes du MRAP, cette vacuité dans l’action de terrain tel que le révèle les sites et blogs des plus virulents, nous ont obligé à cette mise au point.
Nos lecteurs, à la lecture de notre site, imaginerons facilement que la fédération des Landes à bien d’autres préoccupations que les joutes virtuelles stériles dont ces gens sont friands.
Nous invitons nos lecteurs à cliquer sur l’image ci-dessous pour revenir vers le site du MRAP40, ils pourront voir qu’à son modeste niveau, sans se tromper de combat comme nos détracteurs, les militants des Landes sont particulièrement investis dans la lutte contre tous les racismes, donc le racisme anti-musulman. »
Bou diou que de ressentiment chez ses « antiracistes » ! Des « racistes » nombrilistes Palois membres du MRAP, hé ben didonc Doudou qui l’eu cru  que la cantinière du MRAP avait du poil au Centre d’Union Libéral!
Et le samedi 25 août 2012 pour clore l’affaire un dernier « message » (dernière version ?) toujours rancunier et du même âne Onime du MRAP des Landes.
NON AU CHANTAGE A L’ANTISEMITISME ET A L’ISLAMOPHOBIE
Le MRAP des Landes a déjà été confronté au chantage à l’antisémitisme.
Son engagement aux côtés du peuple palestinien lui a valu, comme à beaucoup d’autres dans le MRAP, l’accusation d’antisémitisme (sur internet notamment) par les secteurs sionistes radicaux ou leurs soutiens.
(Voir ici le "racisme cordial" du MRAP des Landes.)
Le même phénomène existe concernant l’islamophobie instrumentalisée par les secteurs ultra-minoritaires de l’islam politique qui assimilent toute critique, tout débat concernant cette religion à du racisme islamophobe.
La logique communautariste est la même dans les deux cas.
Dans cette manipulation, les secteurs politicaux-religieux  (note : le rédacteur anonyme veux dire : politico-religieux) n’ayant rien à voir avec l’écrasante majorité des musulmans, reçoivent le concours de secteurs d’une gauche tiers-mondiste qui mimétisent ( ?)  les secteurs politico-islamistes en reprenant à leur compte cette instrumentalisation de l’islamophobie.
Ce qui vaut au MRAP des Landes une stupide accusation d’islamophobe (phobie ?). http://www.mrap-landes.org/spip.php?article459 :
Extrait : PRISE DE POSITION DU MRAP LANDES : 4 moniteurs suspendus dans une colonie de vacances de Port d’Albre du mardi 31 juillet 2012. «  La Présidence, réunie le 21 août 2012, au Siège National du Mrap, condamne fermement les propos gravement diffamatoires du Comité local de Pau à l’égard du président de la Fédération des Landes : dire d’un militant anti-raciste qu’il fait la promotion d’un racisme à l’égard des adeptes d’une religion est un délit pénal profondément attentatoire à son honneur et à sa considération et pourrait faire l’objet d’une condamnation devant un tribunal correctionnel. » 

Décidément c’est une manie ! Non m’sieur dames et autres « genres » aigris du MRAP Landais, l’accusation d’antisémitisme ne provient pas toujours de milieux sionistes radicaux, mais par exemple de libertariens fondamentalement anti communistes primaires et viscéraux et sionistes comme moi-même ou bien de monsieur Maurice WINNYKAMEN dans son livre Grandeur et misère de l’antisémitisme : Le MRAP est il dépassé aux Editions Tribord, qui accuse justement le MRAP (et les autres organisations « anti racistes ») de diffuser de l’antisémitisme. Et pour que les choses soient claires il ne s’agit pas de la seule haine d’Israël, de son Etat, de la logique spécifique, de son (ou de ses) gouvernement(s) et d’une partie de son peuple, celle qui appuie cette politique que ces crapules gauchistes disent destructrice, car cela ne serait pas de l’antisémitisme. Et l’accusation ne porterait pas. Monsieur WINNYKAMEN le sait bien. Il va donc plus loin et en écrit plus : le MRAP distille de la haine des Juifs en général. CQFD (2). 

C’est vrai que monsieur Winnykamen en sait quelque chose,c’est un « expert » de l’antisémitisme, né en 1933, c’est un français de confession Israélite, ancien militant du MRAP, membre des jeunesses communistes, dirigeant d’un club de la FSGT  et syndicaliste. Il a quitté le MRAP avant 1977 et était membre du PCF et dirigeant des « entreprises » communistes chargées de subventionner le Parti des traîtres collectivistes et des vendus bolchos. En 2001 il adhèrera au Parti Socialiste ce qui n’est pas mieux mais un poil plus réaliste ce qui ne l’excuse pas quand même. 

A quand le procès Winnykamen par la propaganda staffel antisémite de Mont de Marsan ?
En conclusion: Vive la France libre et la France aux français!
(1) Comment tuer un islamophobe ? 

Madame la baronne MRAP des Landes promène son chien.
Panorama de quelques méthodes utilisées pour réduire au silence ceux qui osent, en France ou en Europe, dénoncer l'islam ou l'islamisme. Les techniques sont aussi valables pour ceux qui osent critiquer la politique d'immigration, le développement de l'hyper-violence ethnique ou d'autres choses qu'il convient de garder secrètes.

Le mot « islamophobie » a été inventé par les mollahs iraniens pour faire condamner à mort tout opposant religieux et politique. Dans nos vertes contrées, le même mot a été repris, de Jean-Pierre Raffarin à Mouloud Aounit en passant par Dalil Boubakeur et Hassan Iquioussen, dans le même but final : faire taire ceux qui osent exprimer une opinion négative sur la RATP (Religion d'Amour, Tolérance et Paix, © Villepin) ou sur ses excès. Cependant, envoyer des « sorcières » au bûcher, ça la foutrait mal au pays des « droits de l'homme ». Alors on a dû adapter le modèle iranien à la culture française et trouver quelques cautions morales et juridiques, mais aussi des méthodes de réduction au silence moins ostentatoires.

L'égorgement

C'est la méthode « Théo Van Gogh ». Vous la connaissez, inutile de décrire cette horreur en détail. Mais ce n'était pas seulement Théo qui était visé. Une lettre ensanglantée et poignardée sur son cadavre annonçait la liste des prochaines cibles, dont Ayaan Hirsi Ali.

Autrement dit, ils ont mis Théo Van Gogh à mort pour l'exemple. Le message est : voici ce qui vous attend si vous osez dénoncer le sexisme de l'islam, et si vous continuez à plaisanter publiquement sur Mahomet ou Allah.

Les menaces de mort

Evidemment, là encore, on pense à Ayaan Hirsi Ali, qui ne peut plus se déplacer sans une garde rapprochée pour éviter le coup de couteau ou le coup de feu fatal.

Mais pour une personne qui a eu la chance de bénéficier de la médiatisation et de l'aide des autorités de son pays, combien de militants patriotes prétendus islamophobes isolés ont reçu des courriels, des coups de téléphone, des lettres anonymes ?

Denis Greslin et moi-même avons rendu publique l'une des menaces explicites contre nous. Mais il est légitime que d'autres se disent : « j'arrête là », pour protéger tout simplement leur vie ou celle de leurs proches.

Et c'est exactement ce que veulent les auteurs des menaces. Faire taire.

La nazification, ou « reductio ad hitlerum »

Spécialité bien française, elle reproduit les méthodes des délateurs qui voulaient régler des comptes personnels à la Libération de 1945. Pour se débarrasser d'une dette, d'un rival, d'un ennemi, il suffisait parfois d'une lettre anonyme disait que la victime avait « couché avec les Boches ».

Mais « les Boches » sont partis, alors il faut innover, et on va assimiler des islamophobes à des « néonazis » sur-médiatisés.

France 2, par exemple, dans un journal télévisé du matin, va présenter un site internet accusé de racisme par un habile montage où alternent des images du site en question et de sites apparemment nazis (casques militaires, salut « fasciste », etc.). L'amalgame visuel est fait, alors que le site accusé n'a strictement rien de nazi, bien au contraire. Pour la petite histoire, les images de casques militaires provenaient… du site d'enchère de Yahoo, et les troupes faisant un salut fasciste étaient celles du Hamas, dénoncé par le site mis en accusation. Mais les techniques de montage (travelling, flou, fondu enchaîné) permettent de masquer la supercherie aux yeux du téléspectateur, qui est amené à penser que le site accusé est composé de nostalgiques du IIIème Reich. Evidemment, ces images sont très généralement fournies par les officines « antiracistes » qui dictent également leur débilités à l'AFP ou à de prétendus « journalistes » de la presse écrite.

France-Echos a aussi été victime de la méthode de nazification. Une « biographie » inventée de bout en bout m'a présenté comme un membre de je ne sais quel groupe néonazi, et je serais, selon cette saloperie, un admirateur de Goebbels, entre autres. Evidemment il n'en est rien, et c'est plutôt les auteurs de ce faux qui utilisent des méthodes nazies. Cette « biographie » imaginaire qui montre une connaissance pointue de l'extrême-droite (meilleure que la mienne en tout cas) a été publiée sur plusieurs sites islamistes, avec quelques variantes, et visait d'autres personnes qu'on a voulu salir par cette nazification. Elle a été publiée entre autre sur mejliss.com, qui regroupe les forums d'oumma.com, comme chacun sait. Par conséquent, Thomas Milcent, modérateur en chef de ces forums, et Emmanuel Dubuc, webmaster, sont complices de cette opération « goebbelsienne » qu'ils ont laissé faire en toute connaissance de cause. Cela ne m'étonne guère de la part de l'ami de 20 ans du « boucher de Kaboul » qui lui, avait cependant des méthodes de liquidation d'adversaires plus islamiquement orthodoxes. C'est plus surprenant de la part d'un jeune converti.


L'antisémitisation

C'est comme la nazification, mais en plus soft. « On » fait croire que l'islamophobe déteste les Juifs.

Le mode opératoire est assez simple : il suffit d'accoler le vocable « antisémite » à « fasciste » et « raciste » quand on parle de la cible. Nul besoin de prouver ce que l'on prétend : le simple mot suffit. Comme dans la nazification, l'énoncé du mot va rappeler l'horreur de la Shoah et faire assimiler la personne visée à un horrible tortionnaire.

Evidemment, ça prête à sourire quand les victimes de cette antisémitisation sont philosémites, ou dénoncent sans ambiguïté les attaques de terroristes islamiques contre Israël et les agressions contre les jeunes à kippa en France.

Alors on va inventer une énormité sans queue ni tête pour faire passer la pilule. Le meilleur exemple est donné par le falsificateur Gérard Kerforn, du MRAP, dans son fameux « rapport » truqué et partisan sur « le racisme sur Internet ». Après avoir présenté des sites comme néonazis (qu'ils le soient ou non), il évoque une « nébuleuse » imaginaire de sites dont la plupart n'ont comme tort que de critiquer l'islam ou ses excès dans ces termes : « Ces derniers [les sites néonazis et identitaires], on a pu le constater, manifestent un antisémitisme qui les conduit à soutenir le peuple palestinien sachant qu'il s'agit là d'un soutien de circonstance et tactique. C'est le même choix qu'opère la mouvance sos-racaille mais en inversant la hiérarchisation des racismes de la mouvance identitaire. L'ensemble des éditeurs des sites concernés se découvre en effet un intérêt soudain et bien suspect pour Israël tout en développant un racisme anti-arabe viscéral. »

Le jargon pompeux trompe le lecteur : les premiers seraient plus antisémites qu'anti-arabes parce qu'ils soutiennent les Palestiniens, donc les seconds plus anti-arabes qu'antisémites parce qu'ils soutiendraient Israël, donc ils sont tous antisémites. Evidemment ce raisonnement est stupide et parfaitement faux, et aucune preuve de cet antisémitisme (ou même d'un « racisme anti-arabe » qui serait même « viscéral ») n'est apporté. Mais le mot fatal, « antisémitisme » a été accolé à la cible. C'est tout ce que voulait le rédacteur ou son commanditaire.

Si la cible de la « nazification » est très large, l'opération d'antisémitisation est, quand à elle, destinée souvent à un public plus restreint. On veut faire perdre à l'islamophobe des soutiens antiracistes ou philosémites ou médiatiques, l'isoler, et même le faire passer pour un « mouton noir » auprès d'autres collègues islamophobes. Encore une manière de réduire au silence ! Concrètement, par exemple, un célèbre avocat proche de la communauté juive va refuser de défendre un islamophobe pourtant israélophile, mais « antisémitisé » par le MRAP et ses alliés.

On a vu la nazification et l'antisémitisation, mais toute assimilation mensongère avec la méchante « extrême-droite », les insultes de « fachos », etc., sont d'autres formes de la « reductio ad hitlerium » plus ou moins sophistiquées. Signalons également que la « reductio ad hitlerium » a également été utilisée contre Théo Van Gogh, mais à titre posthume, afin de « justifier » son assassinat. Les forums d'oumma.com s'ont font des gorges chaudes, et n'hésitent pas à reporter tous ces amalgames sur Ayaan Hisri Ali.

La diffamation

Cette « reductio ad hitlerium », avec ses variantes, n'est qu'un sous-ensemble de la diffamation en général. Pour tuer la parole d'un opposant, on peut raconter des sornettes sur sa vie privée, sur ses proches, sur ses amis. Inutile de rappeler ici des exemples qui ne feraient que colporter ces ragots. Mais là encore, on peut penser au MRAP qui s'illustre par des communiqués où des personnes sont ciblées d'une manière diffamatoire sur ce qu'elles sont supposées être, ce qui évite d'avouer l'impuissance quant aux arguments de fond.

La méthode de diffamation sur la personne, également très utilisée sur oumma.com et ses forums (par exemple à l'encontre de tous ceux et toutes celles qui auraient « renié leur religion » ou leur « race »), ne sert pas qu'à masquer les lacunes discursives. Elle veut aussi harceler l'adversaire, le fatiguer, le faire sortir de ses gonds, l'épuiser, le blesser, lui faire mal, voire le faire passer dans la réaction violente ou au moins commettre un faux-pas.

Et puis, évidemment, on cherche à le discréditer auprès de ses proches, de ses voisins, de son employeur ou de son futur employeur ! Qui voudrait embaucher un prétendu « fasciste » ? La diffamation vise donc aussi le portefeuille.

Les tribunaux

Un autre moyen de salir publiquement et de « saigner au portefeuille » un opposant, c'est de le traîner devant les tribunaux (ou de menacer de le faire) sous des accusations, même abusives, de « racisme anti-musulman », « anti-immigrés », etc. J'ai même vu « insulte aux musulmans et à l'islam » dans un acte d'accusation… en France, en 2005 !

Le procès n'est pas forcément gagné par l'accusateur, puisque celui-ci, comme on le sait, pêche souvent par l'absence de preuves ou d'arguments de droit. Mais le mal est fait à plusieurs niveaux.

D'une part, on va médiatiser le procès, voire livrer des noms en public. Comme peu de gens vont se déplacer à l'audience, et comme celle-ci ne sera pas relatée en détails dans les grands médias, la mauvaise réputation est établie : Monsieur X est accusé d'incitation à la haine raciale. Oh le vilain !

D'autre part, ce Monsieur X, bien qu'innocent, aura à sa charge des frais d'avocat, souvent de l'ordre de plusieurs milliers d'euros. L'adversaire aussi me direz-vous. Mais celui-ci est appuyé par des collectifs d'avocats spécialisés (comme ceux du MRAP ou de la LDH) financés par les subventions publiques (vos impôts), ou dispose de réserves financières (comme les islamistes) bien plus conséquentes que les économies d'un pauvre webmaster isolé ou d'un prof du secondaire.

Alors en enchaînant quelques procès, on met vite un innocent (et reconnu comme tel !) sur la paille.

Devant ce danger de faillite personnelle et de mauvaise réputation du « justiciable », évidemment, plus d'un islamophobe va choisir d'arrêter ses activités. Souvent, on n'a pas besoin d'aller réellement devant les prétoires : comme pour l'égorgement, la simple menace suffit.

L'enquête préalable

Mais si la « plainte » est retenue, ou même parfois à partir d'autres initiatives, la police judiciaire va enquêter. Certes elle ne va rien trouver de répréhensible, mais une garde à vue, une perquisition, ou une saisie de matériel informatique refroidissent plus d'une personne. Surtout que là encore, ça se voit dans le voisinage et auprès des collègues. (Encore que dans certains cas, les commanditaires vont demander aux exécutants une grande discrétion, pour justement éviter la publicité de ces intimidations à visée très personnelles.)

Vous me direz que pour une simple suspicion de propos supposé « racistes », il est difficile de justifier quelques heures dans une cellule ou une fouille du domicile.

L'une des parades consiste alors à « auditionner » l'individu dans le cadre d'une affaire très grave qui ne le concerne pas directement. Par exemple Monsieur Z a lancé des appels au meurtre sur un forum internet, ou est suspecté d'activités terroristes. Et Monsieur X fréquente également ce forum, mais sans partager du tout les idées extrémistes de Monsieur Z. (Il va même souvent le contredire !) Qu'à cela ne tienne ! Au titre de la commission rogatoire concernant Monsieur Z, on pourra sans problème faire fouiller l'ordinateur et la cave de Monsieur X. Des affaires très « génériques » comme celles dites du « commando AZF » ou du « préfet Dermouche » ont également permis de ratisser large et de porter quelques coups incidents.

Une autre parade consiste à prétexter une accusation gravissime contre la victime. Par exemple, un webmaster humoristique avait plaisanté sur « une bombe sale, composée d'une charge de TNT et d'un système de mise à feu retardée, [qui] repose sur un lit de crottes de chameau. » et sur un « Cocktail Molotov hallal sans alcool ». Sans autres détails « techniques » publiés, mais ça a suffit pour l'accuser, au niveau de l'enquête diligentée par un procureur, de « divulgation de recettes d'explosifs » ! Pas moins !. Evidemment, cette accusation très grave, si elle était arrivée jusqu'aux tribunaux, aurait faire rire toute l'assistance et ridiculisé les accusateurs. Mais dans le cadre très confidentiel d'une enquête préalable, elle a suffi, en toute discrétion, à justifier la perquisition du domicile du plaisantin et sa mise à l'ombre pendant une demi-journée. Plus d'un farceur jetterait l'éponge après cela !

Le chantage judiciaire

Toujours dans le cadre d'enquêtes et d'instructions de plaintes, on peut aussi faire dire à la personne que si elle arrête de publier son journal, ou si elle ferme son site internet personnel, ou simplement si elle en retire telle caricature qui ne plaît pas aux « antiracistes » autoproclamés et aux musulmans, alors elle s'évitera bien des soucis et des frais judiciaires.

Le but est toujours le même : réduire au silence l'adversaire islamophobe. Mais on privilégiera les méthodes discrètes, souvent plus efficaces que les grands procès judiciaires et médiatiques, qui pourraient « victimiser » la victime, et surtout lui donner une tribune. C'est d'autant plus facile que les islamophobes sont, pour le moment, principalement des gens relativement autonomes et isolées.

La plaidoirie de l'amalgame

Cependant, avec les individus les plus récalcitrants, on doit parfois aller jusqu'au palais de justice. Evidemment les arguments concrets sont faibles, voire inexistants, et les « dossiers » sont bien légers. Peu importe, on va alors ressortir dans les prétoires la rhétorique utilisée dans les « rapports » truqués, dans les « communiqués » diffamatoires, dans les médias ou sur internet, sur fond de pathos pseudo-humaniste.

Le fait que le site Z ait repris votre article publié sur le site X, et que le site Z ait un lien vers le site Y ou inversement et qu'on ait déjà habillé Y pour l'hiver, suffit à faire de vous un néonazi, un antisémite, un raciste, un adhérent du Front National, une personne qui veut mettre tous les Algériens à la mer ou qui veut exécuter tous les musulmans de France, etc., selon les circonstances. (Plusieurs choix possibles).

On procèdera donc par amalgames, dans tous les sens, entre les personnes, entre les idées, entre les supports de publication, entre les époques, etc. Le moindre échange de courrier un peu conséquent, où vous répondez vertement à une personne dont vous condamnez les idées vous rendra complice de ce qu'elle écrivait dans un journal dont vous ignorez même l'existence. Gare à vous si France-Echos a laissé échapper une réaction xénophobe le 12 décembre 2003 et que, 5000 articles et 15 mois plus tard, vous postez une réaction à un autre article sans même avoir lu le premier. Vous êtes complice, ne fut-ce qu'en « pensée » comme nous le verrons plus loin.

On bénéficie, par contre, de l'aura de la courageuse association « antiraciste » qui lutte sans relâche contre les vilains. Le manichéisme à plein régime : le bon contre le méchant.

Mais il n'y a pas que l'anti-islamophobe qui donnera la charge. Certains magistrats, influencés ou complaisants, peuvent se prêter au jeu, et reprendre parfois une argumentation quelque peu spécieuse.

On a vu par exemple une personne dénonçant l'islamisme se voir accusée en plein prétoire de « provoquer la haine raciale »… des fous d'Allah qui la menacent de mort ! Oui, vous avez bien compris. Dénoncer les égorgeurs, c'est inciter les égorgeurs à haïr les égorgés. Ca rappelle la réflexion d'un lecteur de France-Echos, qui disait que bientôt, on accusera quelqu'un qui a un poignard enfoncé dans le dos de « port d'arme illicite ». En outre, cette accusation sentait aussi le : « s'il vous arrive des emmerdes, vous l'aurez cherché ». Autre manière de cautionner une menace… sans le dire !

Les procès d'intention par une justice « indéniablement » infaillible

Et une fois les plaidoiries terminées, l'avocat payé avec l'argent qu'on avait mis de côté pour les vacances, et la narration mensongère du procès publiée sur les sites islamistes ou dans de grands quotidiens, il y a le verdict.

Et là, que celui-ci soit positif (et dans ce cas la sanction financière sera plus que dissuasive…) ou négatif (ça arrive aussi), on peut lire de plus en plus des « attendus » qui pourraient être assimilés à des interprétations personnelles, à des procès d'intention, voire à une « justice de la pensée », pendant de la « police de la pensée » assurée par les officines « antiracistes » et les médias.

Par exemple, même si un texte ou un livre ne contient aucun « appel » explicite « à la haine et à la violence », et malgré toutes les précautions oratoires prises par l'auteur par ailleurs et sa condamnation ferme du racisme et de la violence, on expliquera que votre « manichéisme simpliste » ou votre « insistance sordide » (selon le cas), cherchent à « créer chez le lecteur un vif sentiment de rejet et de dégoût » envers l'islam, donc envers les musulmans, donc envers les « personnes d'origine maghrébine », et que ce « sentiment »est « susceptible d'entraîner une réaction violente » etc. Bref vous voulez mettre le pays à feu et à sang alors que vous dénoncez des violences ou même seulement des dogmes religieux ! C'est la méthode qui a été utilisée pour condamner Brigitte Bardot, et ce véritable « procès d'intention » (qui fait un curieux détour en supposant des intentions non pas à vous, mais à vos lecteurs présumés stupides) est de plus en plus courant, à tel point que les tournures de phrases comme celles que j'ai citées sont reprises mot à mot d'un jugement à l'autre.

Un autre exemple, parmi bien d'autres, relevé dans un jugement, innocente des personnes qui étaient prévenues de « complicité » avec un site jugé « raciste » (selon des critères similaires à celui évoqué ci-dessus). En l'absence totale de preuves ou d'aveux à charge, le tribunal conclut : « L'indéniable proximité de pensée avec [l'accusé principal] de ces deux prévenus, qui l'ont connu sur des forums de discussion sur internet dépendant de sites au contenu contestable et qui ont été fermés depuis, ne suffit pas, en effet, à démontrer cette connaissance précise [des textes visés à la prévention], qui est niée par les intéressés dans des déclarations qu'aucun élément tangible ne vient contredire. »

En français ça donne : Monsieur X n'a jamais lu le texte de Monsieur Z qui l'amène devant les tribunaux, et ça nous embête bien de ne rien avoir nous mettre sous la dent pour « démontrer » qu'il « connaissait » ce texte. Mais quand même, X et Z ont une « proximité de pensée » (sic !), et c'est « indéniable » puisque nous disons que c'est indéniable, et d'ailleurs ils se seraient connus sur le forum du site Y, vous savez, celui où on a trouvé des messages « contestables ».

Le mot « indéniable » est redoutable, puisqu'il n'est appuyé par aucun élément factuel du jugement. Le mot arbitraire, le Verbe du juge, fait office d'élément à charge. On est dans le même registre que l'infaillibilité papale ou coranique : la parole du juge, en l'occurrence, ne peut être niée, littéralement. On reviendra sur cette sacralisation de la magistrature plus loin, et on verra qu'elle procède aussi de la chasse aux islamophobes.

La justice de la pensée

Revenons à notre extrait et faisons une transposition : les forums d'oumma.com comportent de nombreux messages racistes, violents, haineux, etc., donc plus que « contestables ». Mais quelques participants sont modérés voire critiques, par exemple « Papilunet », un non-musulman. Eh bien cet attendu de jugement transposé démontrerait que Papilunet qui a connu Nouari Khiari via ces forums oummistes et qui a répondu à l'invitation au repas mejilissien, a une « proximité de pensée » avec une personne qui a tenu un discours raciste et qui est accusée d'escroquerie et de terrorisme. On comprend ainsi mieux la dangereuse dérive de ce type d'attendus dans un jugement, fut-il destiné à acquitter le prévenu. En effet, une autre juridiction va s'appuyer sur ces allégations, et de proche en proche, l'idée d'une « culpabilité mentale » fait son chemin.

Ce qui est grave, c'est qu'on ne porte même plus d'opinion subjective sur ce qu'ont pu dire ou écrire des gens, on va bien plus loin : on les accuse de « proximité de pensée », donc on vous explique ce qu'ils ont dans la tête (même s'ils apportent des preuves diamétralement opposées à cette supposée « pensée »), et on « juge » cette « pensée ». Des magistrats vous disent ce que vous « pensez », puis que cette « pensée » est « contestable », et donc ce que vous « devez penser ».

A titre incident, le harcèlement juridique contre la dépouille et les enfants d'Amar Beghar à Lille (cet ex-musulman qui voulait se faire incinérer), qui a conduit à faire appliquer une fatwa dans un tribunal français, comporte également un aspect « justice de la pensée ». Le tribunal a jugé la pensée d'une personne, mais cette fois d'un mort qui avait pourtant laissé témoignages et preuves contraires. Ce n'est guère glorieux pour ceux qui se sont associés à cette opération, comme l'UOIF ou la Mairie de Lille, mais surtout pour les magistrats qui ont pris cette décision qui fera jurisprudence.

La manipulation juridico-mentale


Ces deux exemples vont au-delà de la condamnation du « délit de blasphème » réclamée par le MRAP et les islamistes : on ne juge pas seulement ce qui sort de votre bouche ou de votre plume, mais ce qu'on estime subjectivement être dans votre tête, y compris vos convictions les plus intimes, et même si vous prouvez le contraire. Et nous pourrions citer d'autres exemples de jugements, où l'absence de faits objectivement constitutifs de délit conduit à des interprétations personnelles (donc partisanes) des juges sur les intentions, et même les pensées, des justiciables.

Devant de telles dérives, on peut comprendre que certaines personnes n'osent même plus exprimer publiquement leur opinion, et même anonymement. Pire encore, on distille peu à peu l'idée que non seulement certaines opinions seraient passibles des tribunaux, mais qu'il suffirait de les « penser » ou de laisser croire qu'on les a « pensée » pour subir les foudres de la justice. On retrouve exactement le « terrorisme métaphysique » de certaines religions dont le dieu unique juge de la pensée des gens (et punit en conséquence). Et on a vu plus haut que cette sacralisation, cette déification de la magistrature peut s'accompagner de la notion d'infaillibilité, elle aussi très « religieuse ». Curieuse transposition des dogmes islamiques dans l'espace judiciaire laïque à la française, non ?

Or cette laïcité fait partie du « père spirituel » de nombreuses personnes critiques envers l'islam (et envers les religions en général). Je crois que les psys parlent de « Surmoi ». C'est donc dans le domaine psychologique le plus intime qu'agit sournoisement ce type de répression de l'islamophobie : les tribunaux passent peu à peu du jugement de l'acte ou du propos illicites à celui de la pensée supposée, et infailliblement supposée « haram », sans même qu'il soit nécessaire de consolider ces suppositions par des faits ou des propos objectivement constatables. Il suffit que vous ayez serré la main d'un « facho » pour que vous « pensiez » comme lui.

Ainsi, par toutes sortes d'amalgames et de confusions, on finit par vous faire croire qu'il est raciste de combattre le fascisme vert, et que ce combat va à l'encontre de vous pensiez être « le bien » puisque ça entrerait, selon certains juges, dans le champ des lois « antiracistes », et on le « prouve » par des jugements « indéniables » à l'appui.

Devant un tel risque de déstructuration mentale, plus d'un islamophobe jette l'éponge !

Le harcèlement et le suicide

Voilà donc quelques exemples illustrés de méthodes destinées à « mettre hors d'état de nuire » (selon l'expression d'un communiqué de Mouloud Aounit) les islamophobes, c.-à-d. les personnes qui critiquent trop ouvertement et publiquement l'islam ou l'islamisme. J'aurais pu aussi évoquer la méthode « Jack Lang » qu'on a vu à l'œuvre dans l'émission de Fogiel à l'encontre d'Ayaan Hirsi Ali : faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit. C'est très déstabilisant, croyez-moi. On peut aussi envoyer une « vraie-fausse taupe » dans l'entourage de la cible : dégoûtée de voir que l'« ami » en qui on avait une confiance totale n'est pas très net, plus d'une personne normale se résigne à abandonner la partie, commençant à douter de tous ses proches.

Mais le mieux pour les chasseurs d'islamophobes, c'est évidemment que s'assurer que leurs adversaires se taisent à jamais, donc de les tuer ou de les faire disparaître physiquement. Seulement un crime, à la Théo Van Gogh ou autrement, ça fait jaser.

Alors, dans certains cas, on va harceler, harceler, et harceler encore et encore la victime pour l'épuiser, pour la rendre folle (et on a évoqué une technique de manipulation mentale parmi d'autres), pour la pousser à bout, jusqu'à la dépression, jusqu'au suicide. Et les techniques de harcèlement, comme on l'a vu, ne manquent pas. C'est ainsi qu'ils ont eu la peau de Martine, notre amie belge, féministe de gauche, qu'ils avaient présentée comme une dangereuse activiste internationale d'« extrême-droite ».

Hier soir, à minuit, je recevais un courriel titré « suicide » et qui contenait la phrase inquiétante suivante : « Je n'ai pas le moral : quelque chose s'est définitivement cassé en moi ». N'arrivant pas à joindre l'expéditeur victime d'une campagne inouïe de harcèlement de la part des fous d'Allah et de leurs complices, j'ai très mal dormi. (Cette nuit qu'on m'a volée fait partie de la guerre psychologique.) Mais heureusement, je viens de joindre mon correspondant au téléphone.

Restons groupés

Face à la coalition que nous avons contre nous, avec ses méthodes discrètes et redoutables de destruction des individus, je vous dis à tous : restons groupés. Etant donnés la débâcle politique de notre pays, et l'échec relatif de l'islamisme qui est obligé de se durcir progressivement tel une bête blessée, nous risquons de recevoir de plus en plus de coups de toutes natures et de toutes provenances.

N'abandonnons jamais le copain ou la copine, même s'il ne pense pas comme nous, même si on l'a présenté comme le dernier des « fachos », même s'il porte une kippa et qu'on n'aime pas trop ça, même s'il est encarté à NPNS ou au F.N., même si on le trouve gauchiste, même s'il est noir ou jaune ou gris ou blanc ou jeune giscardien, même si c'est une grenouille de bénitier ou un doux rêveur, même s'il a voté « oui » au référendum ou s'il bouffe du curé. Ces querelles sont ridicules quand on est tous menacés par des tueurs de la pensée, des tueurs de liberté, ou des tueurs tout cours.

Parce que si le copain ou la copine tombe, c'est vous le prochain sur la liste. Et « ceux d'en face », ils ne font aucun cadeau. Théo Van Gogh et Martine en sont les preuves que je n'ose pas qualifier de « vivantes ».

Francis Percy Blake


(2) Biographie de Maurice par lui même. Maurice Winnykamen est né en 1933 dans une famille juive polonaise, dont le grand-père, révolutionnaire, a fui les tribunaux du tsar. Pendant la guerre, Maurice change de noms plusieurs fois et échappe à la déportation grâce au courage de ses parents résistants et d’une famille d’accueil savoyarde, les Pegaz. Après la guerre, il entre très jeune dans la vie active (“je refusais l’école car mon ami et concurrent pour la place de premier de la classe avait été arrêté par les nazis”). Syndicaliste, membre des jeunesses communistes, du MRAP, il entre à l’Université Nouvelle, en étudiant le soir. Il devient cadre à la CGT, puis intègre les entreprises du parti Communiste Français jusqu’à devenir le directeur marketing d’un groupement d’une dizaine de ses entreprises. Il quitte le PC en 1978 lorsque l’existence même de ces entreprises est niée par la direction du parti, Marchais en tête, alors qu’elles avaient été source d’emploi pour les militants et soutien pour le parti lui-même.
Il s’occupe ensuite d’une association pour la réinsertion d’enfants handicapés ou ayant eu des démêlés avec la justice. Depuis 2000 il vit à Nice, entre au Musée de la Résistance, crée l’Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes-Maritimes (AMEJDAM), et entre au Parti Socialiste lorsque Le Pen accède au second tour de l’élection présidentielle. En 2006, il initie et préside l’antenne régionale de l’association “La Paix maintenant”, “qui prône l’amitié entre les peuples israéliens et palestiniens, le droit à l’existence pour chacun d’eux de vivre dans un pays aux frontières sécurisés, qui rejette l’importation sur notre territoire d’une guerre qui n’est pas la nôtre, et qui se bat contre le racisme”.

Maurice Winnykamen est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages dont“Hommage ou le récit d’un enfant caché” et “Quel avenir pour le syndicalisme?”. Son dernier ouvrage, “Grandeur et Misère de l’antiracisme, ou Le MRAP est-il dépassé?”, un témoignage sur l’histoire du MRAP et ses dérives antisémites actuelles, est paru en septembre 2007.

Michel Alain Labet de Bornay

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