samedi 23 février 2019

L'affaire Audin 4, 2ème partie






Chapitre  4, 2ème partie


12 balles pour Maurice


Quatrième chapitre deuxième partie du magnifique ouvrage l’Affaire Audin écrit par Michel Alain Labet de Bornay.


Pour obtenir des renseignements, il fallait parfois employer les grands moyens. Cela ne s'était fait ni d'un seul coup ni de gaieté de cÅ“ur. Au début, aucun officier n'était d'accord. Leurs réticences avaient été si apparentes, contrairement à ce que l'on a pu dire et écrire sur ce sujet, que Jeanpierre, qui remplaçait Brothier en permission, avait décidé d'intervenir. Pendant toute une nuit, il vint au stade assister aux interrogatoires menés par la 2e compagnie. Il tenait à se rendre compte par lui-même des méthodes employées et de leur efficacité. Le lendemain, au briefing du matin, il rendit son verdict «Je vous donne mon accord. Je  vous couvre. Continuez. Si quelques-uns d'entre vous ont des scrupules, qu'ils sachent seulement deux choses : primo, que je ne leur en voudrais pas ; secundo, que leur attitude ne nuira pas à la suite de leur carrière». L'aval du déporté Jeanpierre était déterminant pour le régiment. On n'ignorait pas que l'un de ses anciens camarades de déportation lui avait rendu visite. Cet homme de gauche lui avait dit : «Souviens-toi». Il avait même apporté des «Albums»  pour lui rafraîchir la mémoire. Jeanpierre ne l'avait pas chassé. Il l'avait écouté longtemps, puis il avait répondu : «Oui ou non le F. L. N. commet-il les crimes les plus affreux ?   - Oui ou non s'attaque-t-il à une population sans défense, à des innocents ? - Oui ou non mon devoir est-il de prévenir de nouveaux attentats ? C’est une question de conscience personnelle. Je laisserai à mes subordonnés la liberté du choix. Quant à moi, je continuerai ce travail parce que c'est mon
devoir».
Presque tous les officiers avaient fait la guerre contre les nazis. Ils s'étaient réellement battus contre eux. Saint-Marc, Jean-Pierre, Morin, anciens déportés, bien sûr. Mais aussi Martin, ancien F. F. I, et Faulques, du maquis Pommies.                                                  Quand une certaine presse (Socialope et marxiste) établissait des comparaisons avec les S. S., ils se contentaient de hausser les épaules. Ils avaient tort.                                                              Ils ignoraient la puissance des moyens de propagande marxiste culturelle et de persuasion dont disposaient leurs ennemis. Ils savaient pourtant que le gouvernement français n'employait jamais ces moyens-là pour défendre ses soldats. Ils auraient dû se méfier...                                                                                    Le père Delarue, fit sauter les dernières réticences. Pour la 10e D. P., il rédigea une note intitulée : «Réflexions d'un prêtre sur le terrorisme urbain», qu'il concluait par cette  directive de conscience : « ... On a le droit d'interroger efficacement — même si l'on sait que ce n'est pas un tueur — tout homme dont on est certain qu'il connaît les coupables, qu'il a été témoin d'un crime, qu'il a sciemment hébergé quelque bandit (Ce qui était le cas d’Audin dénoncé par Alleg), s'il se refuse de révéler librement, spontanément ce qu'il sait. En se taisantpour quelque motif que ce soit. —, il est coupable, complice des tueurs, responsable de la mort d'innocents pour délit de non-assistance à des personnes injustement menacées de mort. De ce seul fait, il n’a qu'à s'en prendre à lui-même s'il ne parle qu'après avoir été efficacement convaincu qu'il devait le faire».
L'action du 1er R. E. P. à Alger dura trois mois. Depuis les bombes communistes des deux stades du 10 février, les cocos  n’avaient réussi à perpétrer d'autres attentats abusivement attribués au FLN. Ben M'Hidi, l'un des cinq membres du C.C. E., avait été arrêté dès le 25 février, les autres avaient dû quitter Alger pour échapper aux recherches. Les réseaux communistes sont tous démantelés.

On apprit plus tard que Ben M'Hidi,  avaient fui jusqu'en Tunisie pour poursuivre «la lutte» à l'abri d'une frontière. Djemila Bouhired qui avait posé plusieurs bombes et servait de secrétaire à Yacef Saadi, le nouveau chef de la Zone, fut arrêtée le 9 avril.
Les forces parachutistes s’étaient demandé comment elles allaient se saisir de Yacef Saâdi. En exploitant rapidement les interrogatoires, les parachutistes démantèlent la pyramide terroriste de la zone autonome d'Alger y compris les réseaux communistes. C’est alors qu’elles réussissent à mettre la main sur un de ses amis nommé Ghandriche Hacène dit Safi le Nazi (le pur en arabe) plus connu aussi sous le pseudonyme de Zerrouk. Après plusieurs jours de torture et de chantage, les services du Groupe de renseignements et d'exploitation (GRE) dirigé par le capitaine parachutiste Paul-Alain Léger sous le commandement du colonel Yves Godard d'Alger Sahel font basculer Zerrouk dans le camp français. Ils l'incorporent dans l'équipe des «bleus-de-chauffe», qui sont des anciens combattants FLN faits prisonniers, et qui ont été «retournés» Le parce que pas très courageux comme la plupart des arabes. 24 septembre, à 2 h 30, une opération est lancée ; les paras du 1er REP sous le commandement du colonel Pierre Paul Jeanpierre et les «bleus» du capitaine Léger bouclent totalement la rue Caton. Les hommes pénètrent dans la maison au no 3. Yacef Saâdi est effectivement présent dans l’immeuble avec sa compagne et collaboratrice Zohra Drif. Ils se cachent dans un petit réduit au fond d’une salle de bain. Les paras repèrent la planque. Saâdi a sans doute compris qu'il avait été trahi. Pour les faire reculer, il lance une grenade dans le couloir. Les éclats blessent le colonel Jeanpierre. Les paras disposent d'une importante quantité d’explosifs dans les couloirs afin de faire sauter l’immeuble, avec ses habitants, si Saâdi ne se rend pas.
Informé de la situation, le colonel Godard arrive sur les lieux à 3 h 40 et prend la direction des opérations. Il faut encore de longues heures de négociation avec Saâdi qui veut bénéficier du statut de prisonnier de guerre. Il faut attendre jusqu'à 6 heures du matin pour que Yacef Saâdi et Zohra Drif, qui partagent la cachette, se rendent et sortent du réduit enfumé où se consument des aveux détaillés couvrant plus de cent pages. Ils sont condamnés à mort.                                                                                    Selon le général Paul Aussaresses, Saâdi, pendant sa détention, a fourni aux forces françaises l'endroit où se cachait son adjoint, Ali la Pointe. C'est aussi ce qu'affirme Ted Morgan. Cette version est cependant contredite par Marie-Monique Robin, qui affirme qu'Ali la Pointe a été repéré par les « bleus-de-chauffe » grâce à Zerrouk. En juillet 2016, Saâdi annonce son intention de porter plainte contre Ted Morgan, ce qu'il fait effectivement le 30 octobre 2016. Entretemps, Saâdi publie des documents à la presse algérienne où il contredit Ted Morgan. Durant sa détention, Saâdi écrit ses mémoires de la bataille, qui seront publiés en 1962 sous le titre Souvenirs de la Bataille d'Alger.                                                                        Saâdi est gracié par le général de Gaulle, avec tous les condamnés à mort d’Algérie, en janvier 1959. Il bénéficie ensuite de l'amnistie en 1962.                                                                                        En juillet 1963, Yacef Saâdi est nommé par Ahmed Ben Bella président du Centre national d’amitié avec les peuples (CNAP), destiné à faire connaître à l'étranger les merveilleuses réalisations du socialisme algérien qui plongera rapidement le «pays» dans un marasme complet.
Djemila Bouhired lors de son arrestation portait une sacoche de documents du plus grand intérêt. On put, grâce à eux, connaître les directives les plus récentes du F. L. N. et de leurs «alliés» communistes.
Ils prouvèrent aux parachutistes que l’organisation révolutionnaire marxiste communiste et islamomarxiste d’Alger était pratiquement démantelée. Les réseaux d’artificiers communistes étaient tombés les uns après les autres.
Les poseurs de bombes avaient été neutralisés pour la plupart. Ne restaient dans la région algéroise que deux chefs redoutables Yacef Saadi et son adjoint Amar Ali dit «Ali la Pointe», proxénète notoire et chef du «groupe choc» de la Z. A, A.

Le visage d'Alger avait changé. La population respirait.
Une ville au bord de la révolte était devenue confiante. C'était un phénomène spectaculaire.
Quand les Bérets verts quittèrent Alger, le 15 avril 1957, ils étaient les enfants chéris des Algérois.
Nous ne pouvons pas nous quitter avant d’avoir vu les biographies d’Henri Maillot, Fernand Iveton, Maurice Laban, Abdelkader Guerroudj, Jacqueline Guerroudj, Georges Acampora, Yahia Briki, Félix Colozzi, Mohamed Hachelaf, Raymonde Peschard, une belle brochette de traîtres communistes et surtout la biographie de la balance de Maurice Audin, Harry Salem dit Henri Alleg.
Commençons par le commencement ; Henri Alleg, de son vrai nom Harry John Salem est né en 1921, c’était comme la plupart des cadres communistes terroristes un pseudo « journaliste», juif renégat, franco-algérien, un de ces Erev Rav intellocrates converti à la religion séculière marxiste, membre du Parti Communiste aux ordres de l’IC (Internationale Communiste) et qui fut le camarade directeur du torchon rouge Alger «Républicain».
Harry Salem est bien né à Londres le 20 juillet 1921 de parents juifs russo-polonais qui avaient fui les pogroms, il est  mort le 17 juillet 2013 à Paris à 91 ans (la haine rouge ça conserve).
Fils de tailleur, Harry Salem qui sera s’affublera plus tard du pseudonyme d’Henry Alleg (à cause soi-disant de la consonance «Berbère» du nom Alleg. Autre pseudonyme : Duval) passe son enfance et son adolescence à Paris, on ignore pourquoi ses parents se sont installés à Paris, on ignore aussi si il a fait des études et où. Il semble qu’Harry Salem ait été naturalisé français à cette époque. Ses deux fils s’appelleront respectivement André et Jean Salem. Ce qui laisse supposer qu’Alleg n’était bien qu’un pseudo comme tous les communistes en prenaient alors pour tromper le monde sur leur origine.
On ne connait rien de l’attitude de monsieur Salem à partir de 1939 au début de la deuxième guerre mondiale ou Harry avait 18 ans. Vous me direz qu’à l’époque le Parti communiste menait une action défaitiste et antimilitariste nettement collaborationniste. Ainsi, une équipe animée par Danielle Casanova et Victor Michaut publie un bulletin à destination des soldats, le Trait d'Union qui diffuse des mots d'ordre «pacifistes» : «Pactiser avec les soldats Allemands» «Soldat, sous l'uniforme, tu restes travailleur», «Ã€ bas la guerre impérialiste». On suppose qu’en 1940, à 19 ans le «camarade» Salem suivant ses parents fuyant la métropole s'installa en France dans un des départements Français d’Algérie. Pourquoi ont-ils quitté la métropole ? Mystère. Il est dit qu’il «milita» au sein du Parti Communiste dit Algérien. En 1951, il devint à 22 ans le camarade directeur et le rédacteur en chef du quotidien de propagande marxiste Alger «républicain» torchon rouge pendant de l’Humanité et de la Pravda soviétique (de 1951-1955), il était devenu membre du comité central du PCA en 1946 et du bureau politique en 1949. Alleg devient citoyen algérien après l’indépendance, directeur du nouvel Alger Républicain de 1963 à 1965.
Cet organe «péri-communiste» partie prenante de la haine marxiste Internationale s’impose comme un journal influent et hostile diront-ils à une oppression coloniale alors que l’Algérie c’était la France comme la Corse ou la Bretagne. Il dispose d’un petit réseau de correspondants locaux, souvent des militants bien formés aux nauséabondes idées marxistes collectivistes qui ont échouées partout dans le monde, sur le style des «Rabcors» ou Rabotchi-correspondant-ouvrier. Sur le modèle de l’Humanité, Alger Républicain met en place une véritable organisation dite de «masse» afin de promouvoir les idées nauséabondes marxistes auprès de la population indigène d’Algérie (Ils auront beaucoup de mal avec l’Islam qui préférait de loin les idées nazies) et de retourner au parti toutes les informations de terrain utiles. Depuis sa fondation en avril 1904, le quotidien rouge L’Humanité entretient des rapports très particuliers avec ses lecteurs. À partir de janvier 1921, après le passage du journal du socialisme au communisme, ces relations prennent une nouvelle dimension en allant au-delà des expériences précédentes ; incarnent ces nouvelles pratiques militantes : le correspondant ouvrier et paysan (ou «Rabcor») d’après l’abréviation du terme russe employé pour désigner les correspondants ouvriers en Union soviétique) et le membre des Comités de défense de L’Humanité, communément appelé «CDH», à partir du sigle du mouvement. En Algérie dès l’interdiction d’Alger Républicain en 1955, un Comité de défense de la liberté d’expression et pour la reparution du quotidien Alger Républicain est créé. (Le quotidien marxiste Alger républicain avait été fondé dans le département Français d’Alger en 1938 par Jean-Pierre Faure et Paul Schmitt. Il est alors surnommé le «petit mendiant» par la presse Française, du fait de ses difficultés financières et des nombreuses saisies. Son premier Conseil d'administration regroupe des «personnalités» d'horizons divers parmi lesquelles trois «indigènes» que les européens qualifiaient le plus souvent de ratons ou de bicots: le commerçant Abbas Turqui, les instituteurs socialistes Kaddour Makaci et Mohand Lechani, ce dernier étant également journaliste et directeur de La Voix des Humbles. Le titre est interdit dès octobre 1939 jusqu’au 24 février 1943, peu après le débarquement allié de novembre 1942 puis réapparaît en changeant de ligne éditoriale dorénavant purement marxiste et communiste. Pour soi-disant élargir l'audience d'Alger républicain, la direction développe, à partir des années 1950, un important réseau de «correspondants locaux». Ces derniers sont des militants communistes qui ne vont cesser de mener des pseudos enquêtes de terrain et ainsi dénoncer ce qu’il nomme le «système colonial» (le curieux de l’affaire est que les départements Français en Algérie n’étaient pas une colonie). La ville de Bougie (aujourd'hui Bejaïa) offre un exemple de cette activité. Autour de militants communistes tels que Lalla Adjaout ou Gaston Revel, des articles traitant de questions comme le chômage, les bidonvilles, la scolarisation ou le prétendu truquage des élections vont paraître quotidiennement).
En métropole, quelques mois seulement après le congrès de Tours (25-30 décembre 1920), la direction de L’Humanité s’apprête à modifier durablement les rapports entre le journal et son lectorat en proposant explicitement à ses lecteurs de participer à la rédaction du quotidien en lui écrivant, ce qu’Alger républicain mis en place dès sa reparution sous sa forme marxiste en 1943.                                                                                            Le 29 septembre 1921 on pouvait lire dans l’Humanité : «L’objectif est de fournir le matériau nécessaire pour permettre aux journalistes du quotidien communiste d’apporter davantage d’attention à la vie quotidienne des ouvriers». (Ouvriers analphabètes à 95% qui ne savaient pas lire).                                                                    Cette première tentative de formalisation de «collaboration ouvrière» est directement inspirée des discussions du IIIe congrès de l’Internationale Communiste (IC) (Moscou, 22 juin - 12 juillet 1921). Pour autant, l’avenir de cette correspondance est déjà équivoque. Certains, à commencer par les dirigeants de l’IC mettant en place le marxisme culturel, souhaitent que le quotidien communiste leur réserve une large place, tandis que d’autres à l’image du directeur de L’Humanité Marcel Cachin commise «officiel» sont plus réservés. Ce dernier prend en effet le soin de préciser dans son appel que le quotidien communiste entend rester un «journal de grande information sociale et politique générale» à part entière. Alors que la transformation du «journal socialiste» en «organe central du Parti communiste» se déroule difficilement, il n’est pas surprenant que le projet ne se réalise pas immédiatement. Un deuxième appel lancé quelques mois plus tard en avril 1923 dans les mêmes circonstances connaît un sort identique. Ces débats s’expliquent principalement par la crainte de l’Internationale communiste de voir se constituer au sein du parti, conformément aux thèses de Lénine sur le rôle joué par le journal dans l’organisation du parti, une sorte de parti hybride, constitué de communistes et de non communistes (les fameux «idiots utiles» ou intellocrates dit aussi compagnons de route) qui pourrait être amené à vouloir contrôler le parti ou à détourner les militants de leurs autres tâches.                                                             
Finalement, c’est sous l’autorité de jacques Duclos chef de la SS du Parti que le bureau des «Rabcors» est dirigé à L’Humanité par «Pierre Rabcor», pseudonyme (encore un) qui désigne à tour de rôle chacun des responsables du service : André Reymond (novembre 1928 - juin 1929), Émile Bougère (juin 1929 - mai 1930), André Philippe (dit Philippe Liogier, mai 1930) et enfin Paul Singer (septembre 1933). La direction du quotidien communiste se saisit donc de l’intérêt en France pour l’URSS pour mettre en place à l’occasion du nouveau lancement de L’Humanité en décembre 1927 et sans rire «une page des lettres de l’usine et des champs».
Dans l’Humanité, du 9 décembre 1927 on trouve : «Il s’agit de donner une «figure ouvrière» au journal français, semblable à celle des journaux communistes allemand ou soviétique». C’est-à-dire une forme nettement propagandiste du marxisme.
Dès le début des années 1920, des activités d’espionnage soviétiques, menées avec l’aide de membres de la SFIC sont repérées en France par le contre-espionnage français. Eclatent alors plusieurs affaires compromettant directement le Parti communiste français et qui aboutissent à la fuite de 2 responsables communistes (Joseph Tommasi et Jean Cremet en URSS).                                                                                         Fin 1928 se développe le système des Rabcors : 2000 militants envoient pour publication des courriers réguliers au journal L'Humanité pour rendre compte de la situation politique mais surtout technologico-industrielle, dans les usines accusées de préparatifs de guerre antisoviétique ainsi qu’au sein du ministère de la Guerre.                                                                        Probablement dès 1930, à l’instigation du RAZVEDOUPR (Service de renseignement de l’Armée rouge), l’activité des Rabcors est détournée à des fins d’espionnage. Ayant réussi à retourner un journaliste de L'Humanité, André Réquier, le contre-espionnage français parvient à se forger une vue d’ensemble du réseau qui implique Jacques Duclos, membre du bureau politique de la SFIC et se déploie sous la direction d’un chef dont le pseudonyme est Fantômas. Court-circuitant de plus en plus L'Humanité, le système bénéficie d’un financement très important de la part de Moscou.                                                                                  Dans le contexte de l’échec du vol d’un nouveau modèle de fusil automatique dans une usine de Châtellerault, 8 personnes dont Fantômas (de son vrai nom Izaja Bir, juif Polonais un érev rav converti à la religion séculière marxiste établi en France depuis 1925) sont arrêtées fin juin 1932.                                                                                 L’affaire débouche sur six condamnations légères, tout en marquant les esprits de l’époque comme un magistral succès du contre-espionnage français et en raison de l’implication de dignitaires de la SFIC.                                                                              L’historien Georges Vidal avance pour sa part que le contre-espionnage français, peu doté en hommes et en moyens, a surtout vu sa faiblesse révélée en interne par cette affaire. Cela aboutira à un renforcement progressif des moyens alloués à son principal organe, le SCR (Section de centralisation du renseignement) durant les années 1930.                                                                       L’affaire Fantômas constitue aussi l’ultime borne de l’engagement de la SFIC le Parti Communiste Internationaliste en France et par conséquent en Algérie dans l’internationalisme prolétarien. Ébranlé par l’affaire, le Parti se recentra peu à peu sur le plan national et pressera soi-disant Moscou de ne plus le forcer à mêler militantisme politique et action de renseignement. De fait, au vu de la difficulté à recruter sur place des agents fiables, les services de renseignement soviétiques en France se professionnaliseront et deviendront moins vulnérables.
Dans les départements Français d’Algérie des hordes de petits arabes musulmans lobotomisés par cette monstrueuse idéologie mènent des pseudos enquêtes de terrain et préparent les populations pacifiques de musulmans et d’arabes algériens à la haine du fameux «colon» ou du «petit blanc», du pied noir artisan, petit commerçant, fonctionnaire qui a réussi par son travail à faire comme en Israël d’une terre ingrate et cultivée comme au moyen âge, un jardin paradisiaque, ou il faisait bon vivre. Ces sales petits activistes communistes dénoncent un système qu’ils disent colonial et tentent de monter les populations locales contre le soi-disant «colon». Comme ils l’avaient déjà fait en Indochine et où ils continuent de le faire aujourd’hui en Israël. Dans le série habituelle et démagogique connue déjà du temps des romains «Panem et circenses», le sport et la «culture» était loin d’y être négligés. Le journal est un véritable creuset, notamment pour de jeunes Algériens comme Boualem Khalfa, Abdelhamid Benzine ou le tout jeune Kateb Yacine. L’orientation résolument marxiste révolutionnaire du journal déplaît puissamment aux autorités françaises, qui vont le censurer, le faire saisir avant de l’interdire carrément en 1955. Le camarade Alleg entre alors dans le souterrain (les cocos disent dans la clandestinité, en fait dans l’illégalité) comme un rat d’égout pour y poursuivre ses monstrueuses activités terroristes. Régulièrement, il envoie des articles à L’Humanité, qui est interdit sur le sol algérien et subit régulièrement une juste censure en France en raison de son traitement de ce qui se déroule en Algérie.
Pour ne pas déroger à nos bonnes habitudes amis lecteurs essayons avec Salem dit Alleg de rapprocher les deux tendances marxistes existantes, l’officielle représentée par les divers partis communistes officiels ayant pignon sur rue et l’autre plus ou moins secrète et souvent illégale représenté par le marxisme culturel idéologique aujourd’hui toujours en vigueur en occident.
L'historien William S. Lind ou Patrick Buchanan, ont affirmé en outre que le marxisme culturel est une souche dominante de la pensée au sein de la gauche américaine, (occultant aussi par là sa dimension «internationaliste» de prise du pouvoir mondial) destinée à promouvoir la désagrégation de la culture occidentale. Cette version «culturelle» du marxisme était mise en place dès la fin de la deuxième guerre mondiale et Salem dit Alleg le juif érev rav et marxiste en jouait en virtuose. Il est aussi évident que le multiculturalisme avec les colossales invasions immigrationnistes arabes et sub-sahariennes n’est qu’une excroissance du marxisme culturel pour détruire les cultures traditionnelles intrinsèques à la société occidentale pour les remplacer par des sous cultures permettant le contrôle plus facile des «peuples». Si j’osais… allez j’ose… le terrorisme mis en place en Algérie par les communistes par la terreur pour prendre le pouvoir, trouve aujourd’hui son parallèle dans le fait que les attentats terroristes qui ont depuis quelques années ensanglanté la France sans être nettement voulu par nos gouvernements (l’éradication du terrorisme musulman peut être fait en une semaine avec deux compagnies de CRS en bouclant les quartiers sièges de non droits et l’expulsion immédiate des fiché S et autres vermines !). Ces actes terroristes ont tout de même permis un «Ã©tat d’urgence» permettant un contrôle élargi des populations et évitent la rébellion des «peuples» qui comme en ex URSS commence à trouver la soupe socialiste saumâtre ou la daube marxiste culturelle à gerber même si elles se disent En Marche comme sous le Maréchal de France Philippe Pétain.
Tout d’abord un constat s’impose, les Marxistes internationalistes et mondialistes ont beaucoup de difficultés à trouver aujourd'hui des «prolétaires» ou des «opprimés» pour soutenir leurs visées révolutionnaires, c’était déjà le cas en Algérie dans les années 1950 ce qui explique le ciblage par Alleg et ses complices des populations indigène plus ou moins illettrée (le taux d'analphabétisme dans les départements Français d’Algérie était dans les années 40 de plus de 90% pour les hommes et 96% pour les moukères, en 1962 il n’était plus que de de 85% en moyenne ce qui était toujours énorme. En 2012  environ six millions d'Algériens ne savent toujours pas lire ni écrire en Algérie indépendante, soit encore  un taux d'analphabétisme de 22%. Aujourd’hui c’est en Afrique subsaharienne et en Asie du sud que l’on observe les plus forts taux d’analphabétisme. 16 pays ont encore un taux de jeunes ne sachant ni lire ni écrire approchant ou supérieur à 50% de leur population. Parmi eux, on peut citer les fameux pays d’immigration qui font les chances pour la France, le Niger (76%), le Tchad (69%) ou l’Afghanistan (53%).  (Bénin (48%), Burkina Faso (50%), République Centrafricaine (64%), Côte d’Ivoire (47%), Ethiopie (45%), Guinée (64%), Libéria (51%), Mali (51%), Mauritanie (44%), Sénégal (44%), Sierra Léone (43%), Soudan du sud (63%). A titre de comparaison, en France, au Royaume-Uni ou encore aux Etats-Unis, on ne compte que 1% de personnes analphabètes.)                                                                                                      Pour récupérer le soutien «populaire», les Marxistes Culturels d’hier comme ceux d’aujourd’hui doivent étendre la prétendue défense des «prolétaires» aux «nouveaux prolétaires» que sont désormais les femmes à protéger contre les «hommes machistes» (Sauf dans le cas de l’Islam conquérant mais ceci est une autre histoire); les étrangers contre les «nationaux racistes»; Alleg membre de l’Internationale Communiste jouait en Algérie sur le tableau des indigènes devenus des «opprimés» ! Il ne pouvait pas jouer en Algérie comme aujourd’hui en Occident sur le registre des homosexuels contre les «homophobes»; les «humanistes, tolérants ; pacifistes et démocrates» contre les «Chrétiens nationalistes et  réactionnaires», ça en algérie ils s’en sont servi; les délinquants et autres racailles antisémites et albophobe contre la «police violente et agressive», en Algérie c’était les paras qui jouaient le rôle; comment procéder : pour y arriver, les Marxistes culturels doivent accuser leurs ennemis de racisme, d'antisémitisme, d'homophobie, de fascisme, de nazisme, de conservatisme; avec quel outil me dirait vous ? Avec l’idéologie marxiste bien sûr, aujourd’hui l’idéologie du «politiquement correct» ou marxisme culturel qui réduit le champ de la liberté d’expression, exclut la mention de certains thèmes dans le débat public et partant empêche toute critique du Marxisme Culturel; pourquoi agir de la sorte : l'objectif des Marxistes culturels est de discréditer la nation, la patrie, les hiérarchies, l'autorité, la famille, le christianisme, les valeurs, l'ordre et la morale pour favoriser l'émergence d'une «nation mondiale ultra égalitaire et multiculturelle sans âme ni racine». C’est ce qu’ils voulaient faire en Algérie mais les musulmans les ont débordés et ils ont perdus sur tous les plans. Cela bien sûr avec l’aide des ex Mass Médias dit aujourd’hui les «merdias» comme Alger Républicain et notamment les «journaux» de la haine communiste (Devenues aujourd’hui de simples médias ou ensemble des moyens de diffusion de masse (Organisations de «masse» = base de l’idéologie marxiste) de l'information, de la publicité et de la culture, c'est-à-dire des techniques de propagandes et des instruments audiovisuels et graphiques, capables de transmettre rapidement le même message à destination d'un public très nombreux et très très peu «cultivé» en l’occurrence en Algérie les indigènes musulmans.
Ces indigènes devaient devenir les nouveaux «prolétaires», les «nouveaux clients»  et futurs esclaves des «Marxistes culturels» apatrides. Et allez donc, encore un petit tour de manège marxiste.
Du pur marxisme dans le texte ! Une abomination intellectuelle! Concept idéologique odieux qui fit au XXème siècle  150 000 000 (150 millions ; une paille !) d’innocentes victimes dans un véritable «génocide de classe» bien supérieur au «génocide de race».
Proudhon, qui fut le premier à se qualifier d'anarchiste disait : «Le communisme, pour subsister, supprime tant de mots, tant d'idées, tant de faits, que les sujets formés par ses soins n'auront plus le besoin de parler, de penser, ni d'agir : ce seront des huîtres attachées côte à côte, sans activité ni sentiment, sur le rocher de la fraternité. Quelle philosophie intelligente et progressiste que le communisme !»
William Lind un américain diplômé du Dartmouth Collège et de l'Université de Princeton, a obtenu en 1971 une maîtrise d’histoire. C’est un «intellectuel» expert militaire. Dans son livre «What is ‘Political Correctness’ ?», il évoque la toute-puissance d’une «nouvelle idéologie d’Etat» aux Etats-Unis qu’il nomme le «Politiquement correct» (Political Correctness) et qu’il associe immédiatement au «Marxisme culturel», c’est-à-dire au Marxisme «transféré du domaine économique au domaine culturel», comme déjà théorisé depuis les années 30 par Christian Rakovski. Lind établit plusieurs parallèles entre le marxisme classique (économique) et ce qu’il appelle le marxisme culturel. Les deux, explique-t-il, visent une société sans classe, les deux sont des idéologies totalitaires comme en témoigne «la nature totalitaire du politiquement correct» qui sévit sur les campus universitaires et qui a «Ã©liminé la liberté d’expression, de la presse et de la pensée» et a aussi comme dans le cas Alleg le «chef» de Maurice Audin, détruit les l’histoire réelle du marxisme et de ses tentatives de prise du pouvoir mondial. Les deux «marxismes» s’appuient sur une seule cause pour expliquer l’histoire, le marxisme économique considère que l’histoire est déterminée par «la possession des moyens de production» alors que le marxisme culturel considère que l’histoire s’explique en établissant «quel groupe (sexe, race, orientation sexuelle, etc.) a le pouvoir sur quel groupe». Ensuite explique Lind, les deux marxismes ont la particularité de déclarer certains groupes comme vertueux et d’autres comme «monstrueux» : le travailleur et l’ouvrier sont vertueux dans le marxisme économique (contre le «bourgeois exploiteur») au même titre que la minorité raciale albophobe, sexuelle ou ethnique dans le marxisme culturel est vertueuse contre l’homme blanc par nature «sexiste, machiste et raciste». Notez que les musulmans lorsqu’ils sont devenus des «zoprimés» ne sont plus sexistes même s’ils bâchent leurs moukhères, ni machistes lorsqu’ils les torgnolent et les lapident, ni racistes lorsqu’ils traitent les hommes de race noire de «Kahlouch» (Esclaves). Enfin Lind considère que les deux marxismes se caractérisent par l’expropriation. Le marxisme économique vise à exproprier les riches et les bourgeois, le marxisme culturel punit par des impôts de plus en plus lourds, de nouvelles taxations, de lourdes amendes et par des lois injustes tous ceux qui n’adhèrent pas à la nouvelle idéologie. Et Lind de citer la discrimination positive aux Etats-Unis (affirmative action) comme un moyen parmi tant d’autres pour favoriser les minorités dites «vertueuses» au détriment des hommes blancs.                                                                             Rakovski lui, théorisait une alliance entre la finance internationale (qu'il affuble du sobriquet «d'Internationale capitaliste» ou «Kapintern» (Aujourd’hui plus connu sous le nom de Forum Economique Mondial) et l'Internationale communiste (Komintern). L’IC n’existe plus (seules ses idées demeurent) mais il existe encore une Internationale Socialiste. Ami de Trotski, Christian Rakovsky qui était considéré comme un anarchiste en 1895 lorsqu’il est expulsé de Prusse a été très influencé par les Å“uvres de Bakounine. Au milieu du XIXe siècle, lors de la controverse entre marxistes et anarchistes, Bakounine profèrera sa théorie du complot juif que l’on attribue très injustement aux idées sociales nationalistes d’Adolph Hitler: «Tout ce monde juif, constituant une secte unique exploitante, une sorte de peuple suceur de sang, une sorte de parasite organique collectif et destructeur, s'étendant non seulement au-delà des frontières des États, mais de l'opinion politique, ce monde est maintenant, au moins en grande partie, à la disposition de Marx, d'une part, et de Rothschild de l'autre [...] Le fait est que le socialisme autoritaire (comme celui de Mussolini ou d’Hitler), le communisme marxiste, exige une forte centralisation de l'État. Et là où il y a centralisation de l'État, il doit nécessairement y avoir une banque centrale, et là où existe une telle banque, est la nation juive parasitaire, spéculant sur le travail des peuples». C’est à mettre en parallèle bien sûr avec les thèses de Rakovski : « … Karl Marx connaissait les contradictions du capitalisme, c'est qu'il connaissait ceux qui les produisaient en son sein. Il théorise ensuite une alliance entre la finance internationale et l'Internationale communiste».
Néanmoins ; Attention ! Pour ceux qui croiraient en la fin de l’histoire de l'Internationale communiste et la victoire absolue du capitalisme cosmopolite (ce qui à tout prendre est préférable aux asiles psychiatriques, aux tortures, aux prisons et aux camps d’extermination du goulag) suite à l’effondrement de l’URSS, un détour par les allées du village international de la Fête de l’Huma en 2013 suffirait à leur prouver que l’idéologie marxiste est toujours bien vivante et que la peste rouge se porte encore assez bien. Plus grand rassemblement communiste en Europe, la Fête de la haine rouge dite de l’Humanité est devenu un rendez-vous annuel incontournable pour les «camarades» du monde entiers et pour les abrutiles, «fête» ou des excités et des extrémistes marxistes culturels côtoient les intellocrates les plus pourris dans une belle cacophonie de la haine.                                                                                                                                       De plus pour les naïfs, les gogos ou les pas encore trop lobotomisés par le «système» MC allez voir les idées que des membres du gouvernement de la France en 2014. Un petit extrait peut vous convaincre que les «idées» obsolètes de la fin du 19ème siècle, idées marxistes du manifeste du parti communiste sont toujours en vigueur au début du 21ème siècle : «Le but de l’action socialiste est et la sauvegarde de la planète. [...] L’égalité est au coeur de notre idéal. [...] La redistribution permanente des ressources et des richesses est nécessaire pour donner une réalité à l’égalité des droits, offrir à chacun les chances de conduire sa vie, et réduire les écarts de conditions. [...] Le progrès, synonyme d’amélioration de la vie humaine, est une valeur fondamentale pour les socialistes. [...] Le Parti socialiste est un parti réformiste. Il porte un projet de transformation sociale radicale. [...] Le Parti socialiste est un parti internationaliste. Etc. etc. » (Notons que leurs pseudos adversaires politiques dit de «droite» de style UMP ou républicains (LR) ne trouvent rien à dire à ce programme pour le moins marxiste culturel utopique).
Les années 1954 à 1962, pendant lesquelles eurent lieu les évènements d’Algérie ou les opérations de maintien de l’ordre en France dans des départements Français dit à tort la «guerre d’Algérie» (ou aussi révolution algérienne) correspondent approximativement à la deuxième période de la «guerre froide», marquée par une rapide alternance de «détentes» et de tensions, mais sans conflit armé majeur entre l’Est et l’Ouest. Il convient de revenir sur le vaste et complexe problème des rapports entre le communisme et le nationalisme en Algérie.                                                                                       La théorie militaire française de la subversion semble la plus juste. Ses auteurs définissaient la guerre subversive (ou guerre révolutionnaire) comme une agression étrangère camouflée en insurrection nationale ou en guerre civile. En effet, depuis que le fait nucléaire avait à l’époque instauré l’équilibre de la terreur entre les deux soi-disant «super-grands», le seul moyen de conquérir un territoire, avec ses ressources et sa population, est d’y fomenter une prétendue «guerre de libération», par l’intermédiaire d’«hommes de paille» recrutés dans le pays à conquérir, en exploitant les oppositions ethniques, sociales ou idéologiques préexistantes. Leur tâche sera d’arracher la population visée à l’obédience du pouvoir établi et de l’embrigader dans la lutte contre celui-ci, au moyen du terrorisme et de la propagande marxiste. Ils pourront réussir, à condition de recevoir une aide effective de leurs maîtres étrangers, et si l’État agressé ne sait pas s’organiser rationnellement pour la défensive et pour la contre-attaque. En cas de succès, le nouvel État «libre et indépendant» sera un satellite docile de son «grand frère». C’est l’URSS marxiste qui a inventé cette nouvelle forme de guerre et qui la met en Å“uvre dans le monde entier, en accord ou en concurrence avec la Chine communiste. En Algérie comme ailleurs ils se planteront gaiement !
Voilà en résumé ce qu’affirmait la théorie exposée de 1955 à 1960 dans de nombreux articles de la Revue de défense nationale et de la Revue militaire d’information, enseignée à l’École militaire, notamment par le colonel Lacheroy de 1958 à 1961. Issue de l’expérience malheureuse de la première guerre d’Indochine (1946-1954), cette théorie se fondait sur des faits largement antérieurs : l’action «anti-impérialiste» de l’Internationale Communiste, poursuivie de 1920 à 1935, et reprise de septembre 1939 à juin 1941. C’est Harry Salem formé à l’école Léniniste internationale à Moscou qui fut un des «patrons» et metteur en scène de cette soi-disant  «insurrection nationale». Il ne fut pas seul évidemment, nous avons vu au chapitre VII avec Chaintron/Barthel le lien et la preuve que l’insurrection dite Algérienne a été montée par l’Internationale Communiste Soviétique avec l’aide de la SFIC qui deviendra le PC-(F).
On sait que dès 1920, après l’échec des révolutions communistes en Europe centrale, le Komintern s’était tourné vers les empires coloniaux (anglais et français au premier rang) pour affaiblir les grandes puissances «impérialistes». Le congrès de Bakou avait appelé les peuples dit «colonisés» à la révolte, et le deuxième congrès de la Troisième Internationale imposé à tous les partis communistes (dans la 8ème de ses 21 conditions d’adhésion), «de soutenir, non en paroles mais en fait, tout mouvement d’émancipation dans les colonies, d’exiger l’expulsion des colonies des impérialistes de la métropole», etc. Lénine aurait alors écrit une phrase souvent citée par les «coloniaux» et par les militaires français, suivant laquelle le chemin de la révolution, de Moscou à Paris, passerait par Alger. En fait, cette 8ème condition ne fut sérieusement appliquée par la section française de l’Internationale communiste (SFIC) qu’après la création, en septembre 1924, d’une «section coloniale» directement rattachée au Komintern, laquelle mena sa première grande campagne contre la guerre du Rif (avril 1925 - mai 1926). C’est alors que le ministre des colonies Albert Sarraut prononça, à Constantine, une phrase restée célèbre et toujours d’actualité : «Le communisme, voilà l’ennemi».
Mais cette action dite «anti-impérialiste» qui n’était que marxiste, déjà très affaiblie par la ligne «classe contre classe» adoptée en 1928 (après la rupture de la collaboration entre les nationalistes et les communistes en Chine), fut abandonnée à partir de 1935 par le Komintern et le parti communiste de France la SFIC, en vertu du traité franco-soviétique et de la stratégie du Front populaire antifasciste. Momentanément reprise à la suite du pacte germano-soviétique d’août 1939, elle fut de nouveau abandonnée après l’invasion allemande du 22 juin 1941, dans l’intérêt de la grande alliance antinazie, et de l’unité nationale en France.                                                                                              C’est après l’exclusion des communistes du gouvernement français (mai 1947) et la rupture définitive de la coopération entre les anciens alliés, que la stratégie adoptée par le nouveau «Kominform» en septembre 1947 reprit le soutien aux «mouvements (dit abusivement) de libération nationale», comme une arme susceptible d’affaiblir le «camp impérialiste» au profit du «camp socialiste». La guerre d’Indochine commencée en décembre 1946, dite à la fois guerre d’indépendance et guerre révolutionnaire, s’inscrivait parfaitement dans cette stratégie. Les partis communistes français (PC devenu F) et sa créature algérienne le PCA commencèrent alors à se rapprocher des nationalistes algériens : non seulement les fédéralistes de l’Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA), qu’ils soutenaient depuis juillet 1946, mais aussi les radicaux du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), partisans de l’indépendance totale. Des positions communes furent prises : contre l’inclusion de l’Algérie dans le pacte atlantique (avril 1949), contre la participation des soldats algériens à la guerre d’Indochine, contre la répression en Afrique du Nord. Bien avant le 1er novembre 1954, les élus et les journaux «colonialistes» d’Algérie et leurs amis à Paris faisaient déjà l’amalgame entre les partis communistes et nationalistes, pour en réclamer l’interdiction ce qui faisait bêtement accréditer cette thèse.                                                                                                       Si l’insurrection du 1er novembre fut imputée surtout à l’Égypte et à la Ligue arabe, la complicité du PCA, du PC-(F) et du «communisme international», Moscou fut très tôt incriminée par de nombreux responsables politiques et journalistes français. Les preuves ? Le soutien accordé au FLN par les États communistes d’Asie à la conférence de Bandoung (avril 1955), puis par ceux d’Europe à la Xème session de l’ONU (septembre 1955) ; ventes d’armes soviétiques à l’Égypte, puis intervention menaçante de l’URSS à sa rescousse pendant la crise de Suez ; multiples prises de position du PCF pour l’arrêt de la répression en Algérie, l’ouverture de négociations avec les «représentants authentiques du peuple algérien», contre l’envoi du contingent en Afrique du Nord, contre l’expédition de Suez ; l’aide apportée à l’insurrection (surtout à partir de juin 1955) par le PCA (laquelle motiva son interdiction le 12 septembre 1955), création par celui-ci des «Combattants de la libération», puis intégration de leurs groupes à l’ «Armée de libération nationale» (ALN) par l’accord PCA - FLN du 1er juillet 1956.                                                                                                            Très tôt cette identification des deux mouvements s’imposa à l’opinion des Français d’Algérie et des cadres militaires. Parmi ces derniers, les anciens d’Indochine avaient médité les causes de leur défaite, et voulaient prendre leur revanche. Ils étaient frappés par la ressemblance des méthodes employées par leurs adversaires anciens et nouveaux (que certains persistaient à appeler les «Viets» avec raison car de nombreux cadres du FLN avaient été formés au Vietnam et étaient souvent des déserteurs de l’armée française), et ils voyaient dans cette nouvelle guerre la suite de la précédente. La France avait perdu une bataille, elle ne devait pas perdre la suivante, qui risquait d’être la dernière. Cette interprétation arbitraire était un moyen de dramatiser le conflit en lui donnant un enjeu vital, afin de garantir à l’armée française l’appui sans réserve de la nation et de ses alliées. C’était aussi une tentative de retourner les sentiments religieux des Musulmans algériens contre les «rebelles» qui se prétendaient les «Moudjahidine» (combattants de la guerre sainte).                                                          
Là dans les départements Français d’ Algérie était LE problème ; les Musulmans ! Vous aurez remarqué que ce gros problème n’est toujours pas au début du 21ème siècle résolu ! L’Islam étant positivement insoluble dans le marxisme comme dans la démocratie libérale et toute autre forme de république de type démocratique. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, les communistes ont tenté la chose plusieurs fois. C’est d’ailleurs dans la mouvance de la SFIC en France que naquit en 1926 l’Etoile nord-africaine, le premier mouvement se voulant indépendantiste sur l’ensemble du Maghreb d’influence Française et marxiste (Maroc, Algérie et Tunisie). Mais cette agitation retomba très vite. La «soviétisation» et la                      «bolchévisation» des Sections des Partis Communistes entraînèrent un effondrement de leurs effectifs, qui plongea la SFIC ou Parti Communiste en Algérie dans une phase de repli. Les indigènes d’Algérie en majorité musulmans bénéficiant d’une organisation autonome, notamment de la justice (Certains pour ne pas dire tous ne voyant pas d’un très bon Å“il, ni même l’intérêt de devenir Français à part entière vu que la religion musulmane (La Charria) autorisait la polygamie, la répudiation, le divorce, (de même que la religion israélite; une tribu de juifs polygames du Sud Algérien (près d’Assi Messaoud) sera «Ã©vacuée» en 1962 sur Mulhouse) et il était bien entendu que l’exercice de tels «droits» seraient interdits à l’indigène devenu citoyen français. On a tendance à oublier que ce n’est qu’au milieu du dix-neuvième siècle que verra le jour du premier jugement déclarant que les indigènes d’Algérie étaient des nationaux. Nationaux oui, mais pas des citoyens français qu’ils ne voulaient pas devenir pour les raisons ci-dessus et sera rendue en 1864 au sujet d’un avocat juif d’Algérie formé en France et réclamant le droit d’être admis au barreau d’Alger, la décision de la cour de cassation qui finit par reconnaître ce droit à Elie-Léon Enos ou Aïnos (en août 1866, il est encore le «seul défenseur israélite algérien» que comptait l'Algérie), mais établit aussi une distinction entre nationalité et citoyenneté, fondée sur des différences dans «la religion, les mÅ“urs, la constitution du mariage, l’organisation de la famille». Comme le précise la décision de la cour d’Alger, «un grand nombre des droits que confère le statut personnel du musulman ou de l’indigène israélite ne sauraient se concilier avec les devoirs imposés aux citoyens français, dont il ne saurait secouer le joug sans contrevenir aux principes d’ordre public et mêmes aux lois pénales sous la double protection desquelles vit la nation française». Ces références à l’ordre public et aux lois pénales renvoient implicitement aux «droits» des musulmans et des israélites, à la polygamie et la monogamie apparaît ici comme «le joug» de la citoyenneté. Qu’en est-il alors des indigènes adoptant le code pénal et civil «français» ? Une multitude d’actions dans des affaires de divorce et d’héritage portées par des juifs algériens devant des tribunaux français après la disparition des tribunaux rabbiniques laissent à penser que la logique au fondement du statut juridique des indigènes s’impose avec difficulté. En effet, un justiciable avait toujours la faculté d’opter pour l’application du code civil. Si les tribunaux inférieurs, notamment le tribunal d’Alger, choisissaient souvent de suivre les lois françaises, la cour d’appel d’Alger, cependant, était plus circonspecte. Ses jugements faisant application de la loi mosaïque suivaient une double logique : la nécessité de protéger les coutumes indigènes mais aussi la «dignité» de la citoyenneté française qui impliquait de respecter les «bonnes mÅ“urs» associées à l’ordre public (la polygamie institutionnelle des israélites installés sur le territoire national faisait un peu «désordre» dans notre belle république). Ce n’est que le 24 octobre 1870, que  le décret Crémieux confère la citoyenneté française aux «israélites indigènes des départements de l'Algérie». Les musulmans restant eux des «indigènes» nationaux Français certes, mais ne pouvant devenir des «citoyens» qu’à leur demande et en abandonnant leurs «droits» religieux. Entre 1865 et 1962, seuls un peu moins de 7000 musulmans deviennent pleinement français, c’est dire que le succès de l’opération n’était pas au RDV. A l’époque, des juristes conscients et intelligents  déclarèrent que le «statut personnel» musulman était entièrement incompatible avec la citoyenneté française, aujourd’hui les inconscients marxistes culturels de la gauche à l’extrême droite soutiennent le contraire, cherchez l’erreur. Dans une thèse de droit soutenue en 1894 et couronnée d’un prix, Emmanuel Besson soutient que ni les juristes, ni les moralistes ne peuvent tolérer de compromis (chose due… dixit Irène) : «Il ne doit pas y avoir sur le sol français des citoyens ayant des droits contradictoires. Nous ne pouvons nous faire à l’idée qu’il fût permis à un Français, par cela seul qu’il serait de race arabe ou kabyle, d’épouser légalement quatre femmes ou de vendre sa fille impubère. Ce serait vraiment avilir le titre de citoyen français». L’honneur national français, affirme-t-il, est lié à la supposée pureté (sexuelle) du droit. La nécessité politique de cette pureté condamnait le «musulman» à son état d’exception. Pour ces juristes, le droit français (et de ce fait la citoyenneté) et le droit «personnel» musulman étaient entièrement incompatibles. Et la plupart des Français de souche habitant les départements d’Algérie avaient alors intérêt à préserver cette incompatibilité). Partout dans le monde les communistes qui ont voulu faire plier l’Islam, ont échoué, même en Algérie avec leur participation au pouvoir dès 1962, ils se sont fait botter le cul en 1965 priés d’aller faire ailleurs leur «révolution» socialiste et de laisser les arabes avec leurs corâneries barbares moyenâgeuses teintées de «socialisme» Allah con pour faire «moderne». Harry Salem dit Alleg faisait partie du lot de ces crétins.                                                                                Revenons à nos doux agneaux de l’Aïd. Le «5ème bureau» d’action psychologique, créés en 1956 par le gouvernement de Guy Mollet, servirent à diffuser la nouvelle doctrine de la «nouvelle bataille contre le marxisme» à tous les échelons. En décembre 1956, la nomination au commandement en chef en Algérie du général Salan «le mandarin» acheva de lui donner un caractère officiel. Les derniers gouvernements de la IVème République se prêtèrent à cette officialisation en dénonçant à l’envi le rôle des communistes, dans l’espoir d’obtenir l’appui total de l’OTAN et des États-Unis, mais sans mesurer le danger de la politisation de l’armée.
Après le 13 mai 1958 et le changement de régime, la doctrine de la guerre subversive conserva d’abord toute son autorité. Le général Challe, successeur de Salan, y croyait fermement, de même que le général Massu. De Gaulle n’y croyait pas, parce que sa philosophie de l’histoire postulait le primat des États et des nations sur les idéologies : mais il évita longtemps de la contredire ouvertement, voire il la conforta en évoquant à plusieurs reprises «la dictature belliqueuse des communistes» qui ne manquerait pas de suivre la «sécession».
C’est en février 1960, après la «semaine des barricades», qu’elle fut pour la première fois désavouée : suppression des 5ème bureaux, inculpation de leurs chefs à Alger les colonels Goussault et Gardes. Les discours du général de Gaulle sur l’Algérie algérienne et sur la décolonisation rompirent nettement avec les thèmes de la propagande anti marxiste. Mais celle-ci conserva son crédit dans l’esprit de nombreux cadres de l’armée jusqu’à l’épuration qui suivit l’échec du «putsch» des généraux (avril 1961). Et les activistes du Front de l’Algérie Française (FAF), puis de l’Organisation armée secrète (OAS), continuèrent d’y puiser leur juste credo.
En effet, l’argumentation reposait sur deux affirmations et évidences. D’abord, que le slogan d’indépendance de l’Algérie était une invention de l’Internationale Communiste. C’était exact mais il y eu toutefois des revendications sans effet présentées à la conférence des «peuples opprimés» de Lausanne, en 1916, par un comité algéro-tunisien collaborant avec les Turcs et les Allemands, ainsi que les mémoires vainement adressées à la conférence de la paix à Paris, en janvier 1919 par le même comité, puis en mai, par le capitaine Khaled, petit-fils de l’émir Abd-el-Kader, qui demanda au président Wilson l’autodétermination de l’Algérie sous l’égide de la Société des Nations. Certains musulmans marocains se voyant déjà calife d’un état Islamique envisageaient déjà un peu comme Kadhafi un Grand Maghreb, regroupant Egypte, Lybie (Tripolitaine et Cyrénaïque) Tunisie, Maroc et Mauritanie.
D’autre part et surtout, le mouvement national algérien était lui-même une création du parti communiste de France. En effet, c’était l’Union intercoloniale, filiale de la SFIC, qui avait fondé à Paris en 1926 l’Étoile Nord-Africaine, première organisation nationaliste dont la direction comptait une majorité de militants communistes, notamment le président Abdelkader Hadj-Ali, et le secrétaire général Messali Hadj. Elle fut remplacée en 1937 par le Parti du Peuple Algérien (PPA), lequel donna naissance au MTLD en 1946, d’où sortirent le FLN et son frère ennemi le «Mouvement national algérien» (MNA) messaliste, incarnations successives du nationalisme «révolutionnaire» algérien.                                                                                C’était un communiste Français envoyé de la SFIC Jean Chaintron (Né le 28 août 1906 à Lyon (Rhône) Décédé le 7 janvier 1989 à Paris Sénateur de la Seine de 1948) qui fut à l’origine du PCA. Technicien chez Berliet à Lyon et déjà pressenti par le Parti, Jean Chaintron se joint à une délégation de militants pour un voyage nature et découverte du merveilleux communisme humaniste et progressiste de trois mois en URSS, et adhère au Parti communiste, à la cellule de la Croix-Rousse, lors de son retour en France, à la fin de l'année 1931. En février 1934, Chaintron part en Indochine avec Gabriel Péri pour soutenir des communistes indochinois emprisonnés. De retour en France, il est promu secrétaire de la région Paris-Ville du Parti, et se présente en mai 1935 aux municipales dans le quartier de Charonne, sans emporter de siège. Puis il est envoyé comme instructeur du Comité Central de la SFIC auprès des communistes en Algérie, pour les aider à se constituer en Parti indépendant.                                                                                            Sous le pseudonyme de Barthel, qu'il a adopté lors de son adhésion au Parti, il adresse une circulaire aux communistes algériens pour souligner que «la nation française n'est pas la nation du «peuple» d'Algérie», ce qui lui vaut d'être justement condamné par le tribunal correctionnel d'Alger à un an de prison; l'arrivée du Front populaire lui permet d'échapper à l'incarcération, alors qu'il est lui-même candidat aux législatives de 1936, dans la première circonscription d'Alger ; il se désiste au second tour en faveur du candidat socialiste. Cependant le résultat de ses efforts est illustré par la réunion à Alger, en octobre 1936, du congrès constitutif du Parti Communiste Algérien. De retour en France à la fin de 1936, il part dès février 1937 comme volontaire dans les Brigades internationales en Espagne et devient le commissaire politique de la brigade française.
L’envoyé officiel du PC-(F) serait aux dires des historiographes marxistes culturels d’aujourd’hui, le camarade Robert Deloche, considéré alors dans les départements Français d’Algérie comme étant «la véritable autorité du PCA avec pour rôle d’appliquer les directives de la SFIC».                                                      Cet ancien ouvrier fourreur, formé lui aussi à Moscou comme Léo Figueres, Alleg et tant d’autres, travaillait en 1928 comme commis de bibliothèque au bureau d'édition de l’abject quotidien communiste L'Humanité, puis, en 1929, au service de propagande (officiel celui-là) du Parti Communiste. Jusqu'en octobre 1935 il milite au rayon (groupe local qui deviendra plus tard la cellule) de la SFIC de Champigny-sur-Marne (Seine). En 1935, Robert Deloche s’installe à Joinville-le-Pont où il dirige la liste communiste aux élections municipales des 5 et 12 mai 1935 où il est élu conseiller municipal.                                                                                   Il succède en début 1937 à Jean Chaintron dit Barthel en tant qu’envoyé de la SFIC Section Coloniale pour mettre en place la bolchevisation du Parti communiste algérien (PCA) constitué en octobre 1936. Il est élu membre du bureau du Parti Communiste Algérien au deuxième congrès en septembre 1937. Au congrès du PC pas encore F (la SFIC) tenu à Arles du 25 au 29 décembre 1937, Robert Deloche est rapporteur de la commission coloniale.                                                                                                     C’est le camarade Deloche qui avait accusé Albert Camus d’être, horresco referens : trotskiste, avec le zèle d’un prédicateur baptiste luttant contre le malin, ce qui conduit à l’exclusion de l’écrivain par le Parti à l’automne 1937.                                                             Le camarade De-loche reviendra lui en France en 1938 et fera des tournées en Algérie en 1939.                                                                                        Les puants articles de Robert Deloche publiés par les Cahiers du Bolchevisme et La Lutte sociale attaquent alors sur ordre de Moscou les mouvements nationalistes, notamment le Parti Populaire Algérien de Messali Hadj et le Néo-Destour tunisien, les communistes voulant bien faire une «révolution nationaliste» mais au profit de l’internationale.
On pouvait donc admettre que le PCA aurait retenu de son origine une empreinte nettement «marxiste», sur le double plan de l’organisation (parti de «révolutionnaires professionnels» pratiquant le «centralisme démocratique» et aspirant au rôle de parti unique) et de l’idéologie (importance du concept d’«impérialisme» pour expliquer bêtement le «colonialisme» comme une manifestation du capitalisme occidental). Observons simplement qu’il ne s’agissait pas de «marxisme» au sens strict, mais pour l’organisation, de léninisme ou de Stalinisme et pour l’idéologie, d’un «nationalisme marxisant». En effet, ce nationalisme ignorait la lutte des classes à l’intérieur du «peuple algérien» arabe et musulman dans sa grande majorité, pour en transposer le schéma entre les nations, «prolétaires» et nanties. Cette idéologie nettement «populiste» s’apparentait à une déviation nationaliste des communistes musulmans soviétiques, sinon au fascisme.
On conçoit aisément les conséquences logiques de ces prémisses. Même si le PCA ne dirigeait pas le FLN (dont il restait volontairement distinct), la victoire de celui-ci entraînerait l’établissement d’un régime totalitaire fortement arabisé, foncièrement hostile aux intérêts et aux idéaux occidentaux. Après quoi, l’organisation et la dialectique marxistes-léninistes ne manqueraient pas, pensait les communistes optimistes béats et ridicules comme Alleg, de prendre le dessus.
Mais la théorie de la subversion marxiste ignorait certaines données fondamentales du problème algérien, notamment la rivalité constante du nationalisme arabe et musulman et du communisme internationaliste en Algérie. En effet, si les deux mouvements y avaient la même origine, il s’agissait de frères ennemis. Très tôt, leurs rapports étaient devenus et restés conflictuels.
Ce fut Messali Hadj qui fit adopter par l’Étoile Nord-Africaine la revendication de l’indépendance de l’Algérie, et qui la présenta au congrès de Bruxelles de la «Ligue anti-impérialiste» en février 1927. Mais il fut mal récompensé de son zèle par la privation de son emploi de permanent du parti communiste en France. Ayant quitté celui-ci, il reprit en main l’Étoile et en fit une organisation indépendante de tout autre parti par les nouveaux statuts qu’elle adopta en 1928. Le parti communiste tenta d’exploiter toutes les difficultés qui l’assaillirent à partir de 1929 (dissolution et poursuites) pour tenter de la reconstituer sous son contrôle, mais en vain. Après une réconciliation apparente en 1934 (due à l’action personnelle d’André Ferrat (de son vrai nom André Morel) rédacteur en chef de L'Humanité de 1932 à 1934 alors chef de la section coloniale de la SFIC), une rupture définitive survint en 1936 quand l’Étoile refusa d’abandonner la revendication d’indépendance pour se rallier à la Charte du Congrès musulman et au projet de loi assimilationniste Blum-Viollette. Le parti communiste accusa l’Étoile de faire le jeu du fascisme, approuva sa dissolution en janvier 1937 ; puis il accusa le PPA d’être l’homologue du Parti populaire français (PPF) de l’ex camarade Jacques Doriot.
Après de pénibles retrouvailles en prison de 1939 à 1943, les deux mouvements se séparèrent de nouveau quand le PCA, guidé par le PC devenu F, se prononça pour l’ordonnance du 7 mars 1944, qui inaugurait une nouvelle politique d’assimilation, condamna les insurgés nationalistes du 8 mai 1945 en les qualifiant de «provocateurs hitlériens», et approuva la répression à laquelle participèrent des communistes, avant bien sûr d’en condamner les excès.
Dans ces conditions, en dépit des offres de rapprochement qu’il multiplia après son échec électoral de juin 1946 et de ses efforts d’arabisation de ses cadres (C’est là que Salem prend son pseudo «Berbère» d’Alleg), le PCA ne réussit pas à dissiper la profonde méfiance des nationalistes, particulièrement celle des militants du PPA-MTLD, son rival le plus direct par son recrutement populaire. En 1956, le FLN exigea, en vain, l’autodissolution du PCA, refusa de rendre publics les accords conclus avec lui, et nia sa participation à la révolution en tant que parti distinct dans la «Plate-forme» du congrès de la Soummam. Comble d’ironie, le gouvernement algérien lui refusa sa reconnaissance légale après l’indépendance, au nom de l’unicité du parti révolutionnaire d’avant-garde ! Quant au PC-(F), le FLN lui reprocha souvent et sévèrement (particulièrement de 1956 à 1958) sa trop grande prudence dans la lutte pour la fameuse «paix en Algérie», et sa lenteur à reconnaître clairement le droit du «peuple» algérien à l’indépendance.
L’inconstance des positions communistes envers le nationalisme algérien s’expliquait par des causes profondes. Par son origine et par son recrutement, le PCA n’était pas vraiment «algérien», au sens nationaliste arabe du terme (Harry Salem par exemple était juif d’abord apatride ou Anglais puis nationalisé Français converti à la religion séculière marxiste, un Erev Rav, venu en Algérie essentiellement fomenter la «révolution marxiste», pour mieux se fondre dans le paysage il dû prendre un pseudo à consonance plus ou moins Berbère), bien que la politique d’«arabisation» relancée en juillet 1946 en eût fait un parti plus ou moins mixte. De plus, il restait dépendant du PC-(F) et à travers lui de l’URSS, organiquement et idéologiquement. Comme celui-ci, il subordonnait sa politique aux intérêts de la révolution en France et du camp socialiste dans le monde. Or, l’anti-impérialisme communiste n’était qu’une arme visant à affaiblir les puissances capitalistes ennemies de L’URSS en disloquant leurs empires coloniaux. Mais cet impératif s’effaçait quand la France devenait l’alliée de la «patrie du socialisme». Il fallait alors consolider l’empire français en «Union française», comme l’Union soviétique avait consolidé l’ancien empire russe et ses colonies. Maurice Thorez sur les ordres de Moscou appliquait à l’Algérie la politique soviétique des nationalités en préconisant «l’union libre» des indigènes dits «peuple» algérien avec le peuple de France et en précisant que «le droit au divorce n’est pas l’obligation de divorcer». Il ajournait en fait ce droit à l’autodétermination en définissant l’Algérie, «nation en formation dans le creuset de vingt races». Au fond, le pseudo droit marxiste dit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne pouvait être un principe absolu pour le marxisme-léninisme, qui faisait de la lutte des classes le seul moteur de l’histoire. Les nationalismes n’étaient que des moyens et le plus souvent des obstacles sur la voie de la révolution marxiste mondiale. Certains devaient être soutenus, d’autres combattus et les mêmes pouvaient passer d’une catégorie à l’autre, en fonction des circonstances.
Les nationalistes algériens étaient bien conscients du caractère circonstanciel du rapprochement désiré par le PCA et le PC-(F), auquel ils se prêtèrent pour des raisons également circonstancielles. Ce furent d’ailleurs les communistes qui se rapprochèrent des positions nationalistes, plutôt que l’inverse. Concessions apparentes des nationalistes, la dénonciation de l’alliance atlantique et celle de la guerre d’Indochine s’expliquaient par des motivations prétendues anticolonialistes : refus de se laisser mobiliser une nouvelle fois pour une cause étrangère à celle du «peuple algérien», et de participer à des guerres «coloniales» dirigées contre l’indépendance d’autres prétendus «peuples».                                                              L’anticolonialisme et la méfiance envers les communistes conduisaient logiquement au neutralisme. Telle fut bien la stratégie initiale du FLN : rechercher tous les appuis extérieurs possibles, sans exclusive ni inféodation. La proclamation du Ier novembre 1954 annonçait comme «objectifs extérieurs : 1° internationalisation du problème algérien ; 2° unité nord-africaine dans son cadre naturel arabo-musulman ; 3° dans le cadre de la Charte des Nations Unies, affermissement de notre sympathie agissante à l’égard de toutes nations qui appuieraient notre lutte libératrice». Deux ans plus tard, la «Plate-forme» du congrès de la Soummam reprenant quelques notions fondamentale du marxisme tout de même déclarait : «La Révolution algérienne, malgré les calomnies de la propagande colonialiste, est un combat patriotique, dont la base est incontestablement de caractère national, politique et social. Elle n’est inféodée ni au Caire, ni à Londres, ni à Moscou (sans rire SVP), ni à Washington. Elle s’inscrit dans le cours normal de l’évolution historique de l’humanité, qui n’admet plus l’existence de nations captives».
En effet, les relations du FLN avec tous les États qui l’ont aidé ont prouvé sa volonté d’indépendance qui leur avait été complaisamment soufflée par les communistes. Il ne serait pas moins absurde d’en faire un fantoche total du Caire ou de Moscou que de présenter de Gaulle comme une créature de Churchill. De plus, le recrutement du FLN-ALN était et est resté presque entièrement «national» (en dépit d’appels tardifs et symboliques à des volontaires arabes, africains et asiatiques). Il n’avait pas besoin d’interprètes pour communiquer avec la population dont il était issu, contrairement à l’armée française, composée en majorité de troupes étrangères au pays. La représentativité «nationale» de l’insurrection ne peut être sérieusement contestée.
Néanmoins, la théorie de la subversion comportait une grande part de vérité, qui s’est accrue progressivement au cours de la «guerre». On observe en effet un infléchissement, en plusieurs étapes, du neutralisme initial vers une attitude plus favorable au «camp socialiste» qu’à l’Occident «impérialiste». On ne crache pas dans la main qui vous nourrit !
Au départ, le FLN avait opté pour un neutralisme strict, comptant sur la solidarité de ses «alliés naturels» maghrébins, arabes et musulmans et sur l’«anticolonialisme» des pays afro-asiatiques. Mais il ne songeait pas à utiliser la «guerre froide», momentanément apaisée depuis la fin des guerres de Corée et d’Indochine. En effet, remarquait la proclamation du 1er novembre, «sous les aspects extérieurs, le climat de détente est favorable pour le règlement des problèmes mineurs, dont le nôtre, avec surtout l’appui diplomatique de nos frères arabo-musulmans». Pendant les deux premières années, la conférence de Bandoung et le groupe afro-asiatique de l’ONU furent les principaux cadres de l’action diplomatique du FLN, dont les seuls bureaux permanents se trouvaient dans les capitales arabes ou islamiques, et à New-York. En 1956, la délégation extérieure du Front espérait atteindre son but par la négociation avec la France, grâce à la médiation de la Tunisie et du Maroc, et en accord avec l’Égypte. Plus intransigeante sur les conditions d’un cessez-le-feu, la «Plate-forme» du congrès de la Soummam n’accordait pas un rôle plus important aux pays de l’Est.
Ce fut après la rupture des négociations avec la France et l’échec de son expédition à Suez que le FLN se résolut à utiliser la rivalité des deux «grands» pour la contraindre à céder en Algérie. Il s’agissait pour lui de faire des ouvertures suffisantes au camp socialiste pour inciter les États-Unis à faire pression sur leur alliée, avec le concours de la Tunisie et du Maroc, soucieux de prévenir la contagion du nassérisme, fourrier de l’influence soviétique. En 1957, le FLN commença de recourir aux armes et aux instructeurs militaires des pays de l’Est, par l’intermédiaire de l’Égypte, de la Syrie, et de la Yougoslavie. La participation de l’URSS à la conférence de solidarité des peuples afro-asiatiques au Caire (décembre 1957), puis la capture du navire yougoslave «Slovenija» chargé d’armes tchèques (janvier 1958), manifestèrent cette collaboration. En même temps le FLN, approuvant la fourniture d’armes anglo-américaines à la Tunisie, dénonçait l’aide accordée à la France par les États-Unis et par les pays de l’OTAN, contrairement à leurs principes. Après le bombardement de Sakiet - Sidi - Youssef (8 février 1958), El Moudjahid (Le Djihadiste, organe central du FLN algérien), dénonça publiquement «les responsabilités de l’Occident» qui, au lieu d’amener la France à reconsidérer sa politique, «s’est conduit en complice du colonialisme français, ne lui ménageant ni son appui diplomatique, ni son aide militaire et financière». Il déclarait le «peuple» algérien «fondé à assimiler de plus en plus l’Occident au colonialisme français, et à rejeter sur lui autant que sur la France la responsabilité de la guerre qui ensanglante l’Afrique du Nord». Il menaçait, en termes feutrés, de solliciter une intervention du bloc oriental, si l’Occident laissait passer cette «dernière chance» de régler le fond du problème algérien. Il salua la démarche diplomatique effectuée par l’ambassadeur soviétique à Paris, Vinogradov, parallèlement aux «bons offices» anglo-américains. Mais la chute du gouvernement Gaillard et celle de la République après le 13 mai 1958, firent échouer ce premier «chantage à l’Est».
En effet, le retour au pouvoir du général de Gaulle rendit la France moins vulnérable aux pressions de ses alliés. Les anglo-Américains renoncèrent donc à leurs «bons offices», et s’occupèrent d’arrêter l’expansion du nassérisme et de l’influence soviétique au Proche-Orient. En septembre 1959, le président Eisenhower obtint aisément du général de Gaulle une initiative pour l’ONU, parce que ce dernier avait déjà décidé de proclamer sa politique d’autodétermination. En janvier 1961, l’avènement du président Kennedy, connu depuis juillet 1957 comme partisan de l’indépendance de l’Algérie, n’entraîna aucune pression supplémentaire sur le gouvernement français, déjà résolu à négocier avec le «Gouvernement provisoire de la République algérienne» (GPRA).
Dès l’été 1958, le FLN avait renoncé à l’espoir d’une intervention occidentale décisive et résolu de se tourner davantage vers l’Est et Moscou. Après la révolution irakienne du 14 juillet 1958, il condamna fermement l’intervention anglo-américaine au Liban, en Jordanie et en Libye, et dénonça le «néo-colonialisme» des États-Unis «fourrier du colonialisme et de la réaction», «puissance impérialiste par excellence». Traduisant le point de vue des combattants («Plutôt combattre avec des armes orientales que mourir par des armes occidentales»), les colonels membres du Comité de coordination et d’exécution (CCE), se prononcèrent pour un recours accru à l’aide militaire de l’Est, en dépit des craintes d’isolement à l’Ouest exprimées par Ferhat Abbas.                                                         Mais leur attente fut alors déçue par l’attitude de l’URSS et de ses satellites, qui refusèrent de reconnaître le GPRA proclamé le 19 septembre 1958, et se contentèrent d’une aide humanitaire et discrète, afin d’inciter de Gaulle à s’éloigner de l’OTAN. Un an plus tard, Nikita Khrouchtchev approuva le discours sur l’autodétermination. Au début de 1960, avant son voyage officiel en France, il aurait demandé à visiter le Sahara ! Cette ouverture à l’Est obtint un seul grand succès, auprès des États communistes d’Asie (Chine, Corée et Vietnam du Nord, Mongolie extérieure) qui reconnurent le GPRA sans délai. La Chine communiste lui promit une aide militaire illimitée et sans condition (sinon, celle de s’en servir).                                                                                               Après le discours de de Gaulle sur l’autodétermination le 16 septembre 1959, le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), réuni à Tripoli de décembre 1959 à janvier 1960, définit une nouvelle stratégie et désigna pour l’appliquer un nouveau GPRA. Le ministère des Affaires étrangères, réorganisé par Krim Belkacem, s’employa à renforcer les pressions exercées sur l’Occident par les pays d’Afrique, d’Asie et de l’Est (notamment en faisant appel à des «volontaires» pour dramatiser le conflit). Puis, après l’échec des conversations de Melun (fin juin. 1960), le GPRA relança ses avances au bloc soviétique, en dénonçant officiellement l’inclusion de l’Algérie dans le pacte atlantique en septembre 1960. Grâce au regain de tension entre l’Est et l’Ouest consécutif à l’échec de la conférence au sommet de Paris, et à l’aggravation de la rivalité sino-soviétique, il obtint en octobre 1960 la reconnaissance de facto par l’URSS, et la promesse d’une aide financière et matérielle analogue à celle de la Chine. La Tchécoslovaquie, la Bulgarie et les autres pays de l’Est s’engagèrent dans la même voie, et l’ouverture des négociations outre la France et le GPRA multiplia les reconnaissances de celui-ci. La nouvelle crise de Berlin ouverte pendant l’été 1961 renforça la position du FLN en décidant le général de Gaulle à accélérer le regroupement et la modernisation de son armée en Europe. Mais quand éclata la crise de Cuba en octobre 1962, l’Algérie indépendante dirigée par Ahmed Ben Bella prit parti pour Cuba et pour l’URSS aussi nettement que de Gaulle pour les États-Unis, tout en continuant à se réclamer de non-alignement.                                                                                   Ainsi, la stratégie du FLN a-t-elle évolué entre deux limites, que l’on pourrait qualifier sommairement de «bourguibisme» et de «castrisme», mais sans jamais se confondre avec l’une ou l’autre.                                                                                                      Que cette évolution lui ait profité semble évident. L’appui, même intéressé, d’une ou deux très grandes puissances est très largement plus efficace que la solidarité des «damnés de la terre». Les aides reçues de l’extérieur ont permis au FLN-ALN de se maintenir, même quand déclina notoirement son contrôle sur la population algérienne à l’intérieur, et d’entretenir une constante pression diplomatique et militaire sur la France.                                                                  Le FLN aurait-il gagné à s’engager plus vite et plus loin dans la voie du rapprochement avec l’Est ? C’est ce que pensaient en 1960 bon nombre de ses cadres, pour qui le «chantage verbal» menaçant l’Ouest d’une alliance totale avec l’Est ne pouvait se prolonger trop longtemps sans «rendre précaires nos alliances communistes et illusoires nos pressions sur l’Occident». C’était l’avis, non seulement de militants marxisants tels que Mohammed Harbi, mais de hauts responsables comme le ministre Belkacem Krim, et le président du GPRA Ferhat Abbas (pourtant réputé pour sa modération). Celui-ci proposait en août 1960, (après l’échec de Melun), de renoncer à un neutralisme inefficace pour insérer la révolution algérienne dans la «guerre froide» renaissante, en sollicitant l’intervention des pays socialistes (et même le soutien du PC-(F)). «Dans la conjoncture actuelle», écrivait-il, «il apparaît que seule l’insertion de la guerre d’Algérie dans la guerre froide par l’appui entier des pays socialistes pourrait constituer l’élément déterminant recherché». En effet. «La guerre froide est une situation internationale qui nous est plus favorable que la coexistence pacifique» observait-il, contrairement à l’analyse de la proclamation du 1er novembre 1954. Mais cette mutation de la guerre entraînait des risques : «les gouvernements tunisien et marocain devront être mis en face de leurs responsabilités : ou bien ils acceptent de marcher avec nous et la tactique sera envisagée en commun, ou bien ils refusent et nous devons passer outre quelles que soient les conséquences».         L’expérience ultérieure de l’organisation communiste dite OLP, chassée de ses bases en Jordanie et au Liban, permet de mesurer la gravité des risques inhérents à cette stratégie, sans verser dans la politique-fiction rétrospective. Une rupture avec les gouvernements tunisiens et marocains (à supposer qu’ils n’eussent pas été renversés par des mouvements favorables à l’unité maghrébine autour du FLN) aurait pu entraîner la perte des indispensables bases extérieures de l’ALN. L’alignement de la Révolution algérienne sur le camp socialiste aurait pu conforter, à défaut de l’intégration dont la France ne voulait plus, la solution «baodaïste» de l’Algérie algérienne sans le FLN, envisagée par de Gaulle à la fin de 1960 et lui valoir une aide militaire accrue des États-Unis. Le GPRA eut sans doute raison de ne pas abandonner son neutralisme initial. Quoi qu’il en soit, l’ouverture et la difficile progression des négociations avec la France lui épargnèrent ce dilemme.                                            Peut-être la conséquence la plus importante de cette évolution fut-elle son influence durable sur l’idéologie algérienne. Alors que les dirigeants du FLN conservèrent jusqu’au bout leur très juste méfiance envers le PCA, le déséquilibre croissant de ses alliances au profit des États socialistes renforça l’attraction de leurs modèles institutionnels. Les statuts du FLN adoptés par le CNRA en janvier 1960 en firent un parti dirigeant d’ «avant-garde», implicitement unique, et destiné à conduire une révolution sociale après l’indépendance. Le «programme de Tripoli» soumis au CNRA en mai 1962 confirma cette vocation et définit la révolution «socialiste» projetée ; il fut adopté à l’unanimité, bien que Ferhat Abbas y eût vu avec justesse du «communisme mal digéré». Le contre-projet de la Fédération de France du FLN (d’où vint la référence explicite au «socialisme») suivait d’encore plus près les modèles soviétique et cubain.                                                                                             Plus profondément, la dénonciation de «l’impérialisme» occidental par des torchons marxistes culturels comme Alger Républicain d’Alleg a disposé les jeunes militants et quelques «intellectuels» algériens à adopter la vision du monde marxiste-léniniste. Si bêtement et par raccourci idiot «l’impérialisme» serait le «stade suprême du capitalisme», il serait naturel que les pays socialistes soient «les seuls défenseurs permanents et efficaces des petites nations et des peuples opprimées». Moins naïfs, les dirigeants de la Révolution n’étaient pas dupes des ambiguïtés et des variations de la politique soviétique : de même qu’ils ne pouvaient ignorer les répressions «socialistes» des insurrections nationales hongroise (en 1956) et tibétaine (en 1959). Mais la nécessité de ménager leurs puissants alliés, contraire aux exigences d’un anti-impérialisme rigoureux, leur interdisait de les dénoncer.                                                                                         Ainsi l’Algérie indépendante était-elle devenue pour un temps, selon la très juste expression de Kateb Yacine, «ce pays d’Islam où Lénine est chez lui».
Voyons maintenant comment Alleg deviendra «Algérien».                  Ses hagiographes nous disent : «Henri Alleg s'installe en Algérie en provenance de Paris en 1939, et milite au sein du Parti communiste algérien. Il entre dans la clandestinité en 1955, date d'interdiction du journal Alger républicain en Algérie. Il continue cependant à transmettre des articles en France dont certains sont publiés par L'Humanité».
On ignore tout de ce qu’a fait Harry Salem le fils de tailleur juif russo-polonais, né à Londres en 1921 ; c’est le grand vide biographique depuis son enfance et son adolescence passée à Paris où il est naturalisé français. Toujours le même vide depuis qu’il est censé être arrivé à Alger en 1939 à 18 ans au début de la deuxième guerre mondiale jusqu’en 1951 où il devint à 20 ans le camarade directeur et le rédacteur en chef du quotidien de propagande marxiste Alger «républicain», torchon rouge pendant de l’Humanité et de la Pravda soviétique (de 1951-1955), il était semble-t-il devenu membre du comité central du PCA en 1946 et avait dans la foulée épousé Gilberte Serfaty (pas Fortunée) qui deviendra comme lui une ardente militante communiste. En 1949 Harry Salem est membre du bureau politique du PCA.
C’est grâce à l’article de monsieur Jean-Pierre Lledo sur son film documentaire Un rêve algérien qu’on sait cependant que Salem était en 1941 un «clandestin» dans les départements Français d’Algérie ; extrait : «La fraternité multi-ethnique n'avait donc pas été aussi évidente que je l'avais pensé, y compris au sein du PCA. Il faut dire que pris dans leurs dogmes, les communistes avaient du mal avec les questions identitaires. Protégé derrière son pseudo de journaliste, Alleg n'avait jamais déclaré publiquement, jusque-là, qu'il était Juif. Et j'eus tout le mal du monde à le lui faire dire dans le film : ''Un jour, en 1941, à l'époque de Vichy, avec René Duvalet, on faisait du stop dans la campagne. Une charrette s'arrêta. C'était un Européen qui se mit à dégoiser contre les bolchos, les Anglais, et les juifs. Clandestins, on ne put rien lui répondre. Mais quand on descendit, René me dit : s'il avait su que t'étais les trois à la fois : Anglais, bolcho et juif !».
Il faut dire que, ceux qui ont suivi le savent, le juif converti à la religion séculière marxiste cesse d’être juif, il devient un Erev Rav, sauf évidemment lorsque ça l’arrange pour dénoncer le fascisme brun antisémite et génocidaire mais jamais au grand jamais pour dénoncer l’abject antisémitisme de l’URSS au plus de trois millions de victimes juives (exécutions sommaires de la nuits de poètes assassinés, complot des blouses blanches, procès antisémites de Prague d’où Jack London reviendra, élimination dans les camps du goulag, etc. etc.)
Monsieur Jean Pierre Lledo dans son film documentaire Un rêve algérien réalisé en 2003, qui avait fait parler Salem dira : «Alleg avait l'art du consensus, du moins, à l'intérieur de son camp, ''anticolonialiste'', et ''anti-impérialiste''. Plus qu'incisif contre l'adversaire, sinon railleur. Mais pour l'allié, rondeur, voire autocensure. Silences, sur lesquels je ne m'appesantirais pas ici, notamment ceux concernant l'intouchable ''camp socialiste'': les goulags, les millions de morts, le fait anti-juif massif, etc. Ou les silences concernant le devenir des pays indépendants, à commencer par l'Algérie: leurs dictatures, leur corruption, leur stagnation, leur... Tout cela n'était pour lui que conséquences du ''néo-colonialisme''».
J’adore les mots : «le fait anti-juif massif» de monsieur Lledo pour qualifier un des antisémitismes les plus odieux au monde, l’antisémitisme marxiste socialo-communiste qui a vu en URSS, l’élimination des «koulaks», la nuit des poètes assassinés (Tous juifs), le complot des blouses blanches (les médecins juifs) les massacres de Katyn en Pologne (Officiers et soldats Polonais ou se trouvait de très nombreux juifs), les déportations dans les camps de la mort du Goulag et le génocide de plus de trois millions de juifs. Ça aussi c’était la conséquence du néo-colonialisme ?
Beaucoup de marxistes culturels commencent aujourd’hui à ouvrir les yeux doucement ainsi monsieur Jean Pierre Lledo pourtant né en Algérie, en 1947, d'un père communiste, dira : «Si l'art du communisme consistait à s'abriter derrière des rêves de jeunesse, pour mépriser le réel, il était évident que je l'avais désappris depuis belle lurette, sans que j'ose même me l'avouer. En fait, le communisme avait failli, quasiment dès l'origine, dès le moment où Marx, justement dans ''La Question juive'', commença à s'attaquer aux ''droits de l'homme'', merci André Sénik de m'avoir permis d'en prendre conscience. Et moi, sans le savoir, je m'en étais éloigné, dès le moment où j'avais considéré qu'il n'y avait rien de plus important que la liberté d'expression et de conscience».
Vous aurez remarqué que Salem comme les autres et comme aujourd’hui les marxistes culturels au pouvoir se disait «progressiste» hors, ma profonde hostilité au marxisme provient de sa doctrine conservatrice qui rejette malgré les discours, le principe même de progrès. Le communisme est un arrêt sur image et l’image date du XIXème siècle. Comment progresser quand on est persuadé de détenir la vérité ? Pour moi le  communisme sert d’idéologie aux couards tremblants et frileux qui redoutent essentiellement le froid de la vérité et les courants d’air du changement. Vous aurez remarqué qu’en URSS dans un monde qui était le plus conservateur et archaïque qui soit, on abandonnait aux femmes toutes les tâches ingrates et déplaisantes pour leur faire croire qu’elles étaient les égales des hommes. Mais jamais on ne leur a confié de responsabilités importantes.
Le fils d’Harry et de Gilberte Jean Salem est né le 16 novembre 1952 à Alger. Ses hagiographes disent : «Lorsque celui-ci s’évade, Jean a neuf ans. Il ne sait rien des activités politiques de son père». Nous allons reparler de l’«Ã©vasion» d’Alleg.
On sait que Salem dit Alleg entra dans la «clandestinité» et le terrorisme rouge en 1955, date d'interdiction de son torchon marxiste dans les départements Français d’Algérie. Il continua cependant à transmettre des «articles» de haine rouge en métropole dont certains seront publiés par l'organe marxiste d’agitprop l’Humanité.
Sa biographie officielle sur Wikipédia dit : Il est arrêté le 12 juin 1957 par les parachutistes de la 10e DP3, au domicile de son ami Maurice Audin, jeune assistant en mathématiques et militant du Parti Communiste Algérien comme lui, arrêté la veille et qui sera torturé à mort. L’affaire Audin commence le 11 Juin 1957 : Quelques jours après l'attentat du Casino de la Corniche le 3 juin 1957, le docteur Hadjadj un communiste est arrêté et avoue avoir soigné, au domicile de Maurice Audin, l'un des dirigeants du Parti, l'ouvrier métallurgiste Paul Caballero. Pour comprendre l’affaire Audin il est nécessaire de faire encore un peu d’histoire. On a vu que le Parti Communiste Algérien (PCA), crée en 1924, était une branche du Parti Communiste la section Française de l’Internationale Communiste (SFIC) qui deviendra Français à la libération et ce dira alors (PCF).                           Au début ce parti minuscule ne comporte que des Européens tous marxistes. Sa presse sera jusqu’en septembre 1955 l’hebdomadaire Liberté, relayé ensuite par le quotidien algérois Alger Républicain. Henri Salem dit Henri Alleg était un des dirigeants de ce Parti. Le PCA avait alors une implantation relativement importante dans la population Européenne, du même ordre qu’en Métropole. Bab el Oued (Porte de l’oued) était lors un fief communiste. Les dirigeants du PCA n’arrivèrent pas à se faire admettre par les nationalistes Algériens et les actions à mettre à leur compte seront toutefois importantes puisqu’ils étaient les fabricants et souvent les poseurs des bombes qui explosèrent à Alger. Après la «Bataille d’Alger» on n’entendra plus parler d’eux.                                                                                         Le fait que Bab el Oued le quartier populaire Européen d’Alger basculera de bastion communiste en bastion farouchement «Algérie Française» explique l’abîme qui va au fil du temps séparer les dirigeants communistes des militants de base et l’échec final.                                                                                             Le PCA s’efforcera de créer un maximum d’agitation par l’intermédiaire de l’UGTA (équivalent de la CGT).                                                                                          Il prit position à retardement pour l’indépendance algérienne, André Moine et Camille Larribere estimant prématurée l’entrée dans la lutte armée. Le 2 Novembre 1954, Le journal communiste, Alger Républicain, traite les responsables de l’insurrection de «provocateurs» et «d’agitateurs inconscients».
En fin 1954 les provocateurs et agitateurs (en très petit nombre (quelques centaines au plus) et presque totalement dépourvus d'armes) étaient divisés en plusieurs partis, dont le MTLD de Messali ben Ahmed, dit Messali Hadj (Hadj : Celui qui est allé à la Mecque) qui avait fait son service national à Bordeaux en 1918. Démobilisé, il revient à Paris en 1923. Un temps ouvrier à Paris il noue des contacts avec des membres du Parti communiste français et devient «marxisant». En 1925 Messali ben Ahmed, adhère au Parti Communiste la SFIC et à la Confédération Générale du Travail Unitaire (CGTU).                                                                            C’est à cette époque qu’il rencontre  Hadj Ali Abd el-Kader  membre du comité directeur du Parti Communiste la SFIC, quand le Komintern par l’intermédiaire du patron du Parti Français Evzen Fried demande que l'action du parti se développe parmi les travailleurs nord-africains. On remarque que c’est très tôt que le parti Communiste International plante ses pions en Afrique du Nord par l’intermédiaire du Parti Français. Hadj Ali Abd el-Kader fonde alors en 1926 une association, l'Étoile nord-africaine dans ce but. Cette organisation, selon la volonté de Hadj Ali Abd el-Kader, se dit fondamentalement laïque et compte se battre en complète collaboration avec la soi-disant «classe ouvrière» française qui jamais existée que dans les têtes d’abrutiles et d’intellocrates marxistes. Elle recrute la majeure partie de ses militants dans l'émigration ouvrière algérienne, militants qui sont placés sous haute surveillance par le Service des affaires indigènes nord-africaines de la Préfecture de police de Paris. Les buts de cette association sont «la défense des intérêts sociaux, matériels et moraux» des travailleurs de cette région. En 1927, elle accueille Messali Hadj. Ce jeune homme a des points de vue qui divergent de ceux de Hadj Ali Abdelkader moins préoccupé par la laïcité, beaucoup plus mahométiste et faisant état de points de vue nationalistes, il veut engager le mouvement sur le terrain politique en se faisant porte-parole d'une revendication d'indépendance de l'Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie au sein d'un ensemble national que serait l'Algérie), c’était déjà le grand Maghreb de Kadhafi et des conquêtes Ottomanes.                                                                                       Avec aussi l'UDMA (Union démocratique du manifeste algérien, un parti politique en Algérie créé par monsieur le docteur en pharmacie Ferhat Abbas en 1946 qui prônait l'émancipation de l'Algérie sans une rupture d'avec la France), ils formaient au printemps 1954 un Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) composé d’une majorité de membres nettement «marxisants» de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du MTLD fondée sur les conseils de la SFIC et sur le modèle des OS du Parti Communiste. Celui-ci choisit la date du 1er novembre pour déclencher l'insurrection. Une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés ont lieu en ce jour de la Toussaint : récoltes incendiées, gendarmerie bombardée...                  On compte au total dix morts. Les deux premières victimes, assassinées la veille de la Toussaint, sont deux Français d'Algérie : un chauffeur de taxi de confession israélite, Georges-Samuel Azoulay et Laurent François, libéré depuis 6 mois du service militaire. Les autres victimes sont l'agent forestier François Braun, l'agent de police Haroun Ahmed Ben Amar et quatre appelés : le soldat Pierre Audat et le brigadier-chef Eugène Cochet, tués en pleine nuit dans le poste de Batna, dans le massif des Aurès, ainsi qu'André Marquet et le lieutenant Darneaud. Sont également tués le caïd Ben Hadj Sadok et Guy Monnerot, qui voyageaient ensemble.
Quelques mois plus tard le PCA approuvera et aidera le FLN.
Il faudra attendre le 13 mai et surtout le 20 juin 1955 pour que le Bureau  politique et le Comité central décident la participation à la lutte, initialement sous la forme des CDL (Combattants de la Libération, dit aussi de La Liberté) formés dans les grandes villes. Des attentats commis par des militants du PCA encadrés par le Parti sont perpétrés à Alger, Oran, Constantine et Blida. D'autres militants rallient à titre individuels les «maquis» FLN dans l'Aurès et le Tlemcenois.                                                                                     C’était le 20 Juin 1955 que le Comité Central du PCA se réunissait secrètement à Bab el Oued, un «fief» communiste et décidait de l'engagement des communistes dans la lutte armée dans un premier temps aux côtés du FLN mais nettement séparé. Le 20 Juin 1955 c’était aussi l’arrestation de Paul Caballero, secrétaire général du PCA pour collusion avec le FLN.                                                                                L'Implantation d'un «maquis» communiste présentait d’énormes difficultés en matière de soutien logistique, d'armement, de connaissance du terrain, et en raison de l'opposition prévisible des bandes de fellaghas de l'ALN. La région du Chéliff, carrefour entre Alger et Oran, leur parut alors la plus favorable, du fait de l'absence de bandes de rebelles du FLN et de l'existence de cellules communistes dans le bled et à Duperré, ville connue comme «la petite Moscou». Les choses sérieuses ne commenceront que le 4 Avril 1956 avec la désertion d’un militant communiste l’Aspirant Maillot, elles se finiront par un échec total et un bain de sang.
Le 3 Septembre 1955 le PCA est interdit en Algérie, il semble avoir été «dissous» et dix sous ce n’est pas cher pour des terroristes communistes.
Il est particulièrement difficile de se faire une idée juste du rôle nauséabond du «camarade» secrétaire général du PCA Paul Caballero. Ces hagiographes disent qu’il était né le 14 juillet 1910 à Oran (Algérie), il est mort le 7 mai 1995 à Massy (Essonne, France). Ce camarade dit «ouvrier métallurgiste» aurait participé à 26 ans aux grèves de 1936 à Oran et en France ; mobilisé en 1939, fait prisonnier; évadé il est revenu à Oran en 1940 et est appelé par le Parti en 1941 à Alger pour renforcer le PC clandestin décimé, il est condamné à mort par contumace comme dirigeant communiste en 1942 ; en 1943 il devient secrétaire à l’organisation du PCA, devient Secrétaire Général en 1945 et demeure membre du secrétariat aux côtés de la direction «clandestine» pendant les événements d’Algérie, il est arrêté à nouveau en 1957 et emprisonné jusqu’en 1962. Fin de l’histoire officielle !
Les hagiographes de Caballero passent sous silence qu’au 10e Congrès du parti communiste français, qui se tint dans les derniers jours de juin 1945, sept semaines après le début du drame de Sétif le camarade citoyen chef Caballero c’était exprimé; le compte rendu, par L’Humanité du 30 juin 1945, du discours de Paul Caballero, au nom de la délégation du parti communiste algérien, est explicite : «Le peuple algérien a les mêmes ennemis que le peuple français, et ne veut pas se séparer de la France. Ceux qui réclament l’indépendance de l’Algérie, explique-t-il, sont des agents conscients ou inconscients d’un autre impérialisme. “Nous ne voulons pas changer un cheval borgne pour un aveugle”, s’écrie-t-il, aux applaudissements du Congrès. Au contraire, le PCA lutte pour le renforcement de l’union du peuple algérien avec le peuple de France, sur la base de la lutte commune contre le pouvoir des trusts et des cent seigneurs de la colonisation, contre la cinquième colonne, pour une démocratie véritable». Le 28 Juin le camarade citoyen chef Caballero déclarait aussi: « le peuple algérien ne veut pas se séparer de la France » et traitait ceux qui «réclament l’indépendance d’agents conscients ou inconscients d’un autre impérialisme». Certains dirent que Caballero aurait employé l’expression : «D’agents provocateurs hitlériens».
La position du PCA va évoluer avec celle de la SFIC et du Komintern puis après la guerre avec celle du PC devenu F et celle du Kominform. S’agissant de la conquête de l’Algérie partie intégrante de la France elle fit Å“uvre civilisatrice de par les hommes d’église, les écrivains, les peintres, les journalistes amenés dans les vaisseaux armés du roi Charles X et du général de Bourmont, pour en répandre les semences «bienfaitrices». Tous les écrivains et artistes français, de Lamartine à Victor Hugo, de Delacroix à Fromentin, de Tocqueville à Louis Bertrand, de Camus à Sartre, de Malraux à Merleau Ponty, de Gide à Aragon (tête de con ; je sais c’est pas gentil, mais bon, un homme qui encensait le criminel et antisémite Guépéou, pour moi c’est une grosse tête de connard complice de crimes contre l’humanité), «inspirés» par la Renaissance, la philosophie des Lumières et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, avaient écrit sur l’Algérie, avec l’arrière-pensée d’en faire le banc d’essai des recettes «humanistes», «révolutionnaires» et dans tous les cas, assimilatrices de la saint-simonie, de la franc-maçonnerie et de la galaxie marxiste-léniniste et marxiste culturelle.                                                                                                La IIIe République, laïque exporta, de son côté, dans les villes et villages algériens, des centaines d’instituteurs élevés dans le sacerdoce de l’école publique de Jules Ferry et la foi dans le libre arbitre de l’agnostisme auxquels échurent les sacro-saintes charges de «sauver les âmes» des petits Algériens qui eurent pour certains (peu nombreux dont les parents avaient opté pour la citoyenneté Française et refusés le statut d’indigène avec ses lois musulmanes contraires aux lois de la république) de fréquenter les bancs du second collège. Ce fut la rencontre de tous ces affluents qui formèrent, au sein des élites algériennes francophones, le delta d’une culture dite «progressiste» prenant des teintes accentuées au fur et à mesure que les fameuses «luttes sociales» avançaient et exigeaient d’elles des armes de combat politiques efficaces. Quelles forces autres que les syndicats socialistes et marxistes et les partis de gauche européens et internationaux étaient en mesure de fournir aux Algériens, ici et en France ? Messali Hadj on l’a fut avait été le produit modèle de ces luttes dans lesquelles il puisa le plus clair de sa culture dite «prolétarienne» affermie par sa fréquentation des syndicats et des partis de la IIIe Internationale marxistes.
Suivant les directives formulées en novembre 1949 par le Kominform, le PC-(F) véritable «patron» du PCA renoue dès le début des événements d’Algérie avec le «pacifisme» en fait les «luttes» ou la guerre révolutionnaire traditionnelle de la gauche marxiste au couteau entre les dents depuis la fin du XIXe siècle à travers le mouvement pour la paix et l’appel de Stockholm. Outre l’opposition à l’arme atomique sauf bien sûr pour l’URSS, il concentre ses attaques sur la «sale guerre» d’Indochine, en défendant la «lutte» du Viêt-Minh et en dénonçant notamment les exactions prêtées aux soldats du corps expéditionnaire français à travers des livres et des articles de journaux, en manifestant dans les gares contre le départ de trains de matériel, en incitant les dockers à freiner le fret à destination des troupes combattant en Asie. L’Algérie est ensuite l’occasion pour le Parti Communiste de recommencer la même opération avec moins de succès toutefois et dénoncer d’autres exactions prétendues pour la plupart et odieusement prêtées comme la torture aux seuls combattants français avec les risques de dérives fascistes que le conflit aurait fait courir au pays. Le PCA était devenu pour les Algériens le «parti des patriotes à éclipses» vassalisé par le Parti Communiste osant s’affirmer Français sans aucune honte et entaché de «matérialisme occidental».
En 1954, le PC-(F) est confronté à une situation complexe car d’un côté l’insurrection du 1er novembre est déclenchée par un mouvement indépendantiste non-communiste, et d’un autre côté, avec quelques «colons» importants, la population d’origine européenne dans sa majorité compte un peuplement de «petits blancs» violemment hostile à l’indépendance (ils deviendront «Algérie française»). Ces deux facteurs rendent impossible le «schéma indochinois», dans lequel le PC-(F) centralisait la lutte dite «anticoloniale» grâce aux relations très étroites entre dirigeants vietnamiens et dirigeants communistes français et Soviétiques.
Revenons à Maurice et Josette Audin qui faisaient partie de cette toute petite minorité d’intellocrates marxistes pour qui l'indépendance de l'Algérie sous l’égide de l’Internationale Communiste était une évidence. Le Parti Communiste est interdit le 13 septembre 1955 et devient une organisation «clandestine», en relation avec le FLN ; la famille d’activistes rouges Audin participe à certaines opérations terroristes liées à cette situation.
En septembre 1956, le camarade Maurice sous les ordres d’Alleg organise, avec sa sÅ“ur (Charlye, née en 1925) et son beau-frère (Christian Buono), l'exfiltration clandestine à l'étranger (à Prague plaque tournante du terrorisme rouge) de Larbi Bouhali, premier secrétaire du PCA. Le communisme est comme dans beaucoup de religions séculières une affaire de famille et souvent comme encore aujourd’hui, l’influence de l’éducation nationale est très importante.
Christian Buono, était lui aussi un marxiste militant et activiste du Parti Communiste en Algérie Française dit PCA simple succursale du (F), né le 8 décembre 1923 qui a passé une dizaine d’années de sa vie à Constantine. Pendant la deuxième guerre mondiale, en 1941, il entre à l’École Normale de Bouzaréah (Alger) et à sa sortie il est nommé instituteur à Burdeau où il exerce sa profession de 1945 à 1947. Il se marie en 1947 avec Charlye Audin, sÅ“ur ainée de Maurice Audin. Son influence politique a contribué à l’adhésion de Christian, en 1955, au Parti Communiste Algérien. Charlye et lui sont enseignants dans des écoles de Tizi-Ouzou, Tigzirt, Mizrana et Makouda. Geneviève Buono sa fille est née en Algérie en 1949. Elle dira : «Mes parents étaient engagés. Cela a marqué mon enfance (...) Mes parents m'ont appris le sens des valeurs». Le sens des «valeurs», mais qu’elles valeurs ? Les valeurs marxistes qui ont sur la planète fait plus de 150 000 000 de victimes innocentes, les fameuses valeurs socialistes haineuses des poseurs de bombes terroristes fabriquées par le réseau bombe communiste qui assassinaient en Algérie les femmes et les enfants ? Geneviève Buono continue : «Mes parents ont été exclus du village de Makouda en 1955, parce que mon père avait signé l'Appel des 100 intellectuels dénonçant le colonialisme». Quel «colonialisme» ? En 1955 l’Algérie ce sont des départements Français ! Tous deux reviennent donc en 1956 à Alger, plus précisément dans la Cité populaire de la Montagne où ils vont exercer leur profession d’enseignants du primaire. Nos deux activistes rouges deviendront les logeurs des dirigeants clandestins du Parti communiste Algérien tels que Larbi Bouhali, premier secrétaire, puis Paul Caballero et André Moine. Buono le «logeur» du parti faisait passer les activistes et terroristes rouges de son propre F3 familial en haut d’Alger à Alger-Plage ou La Pérouse en louant des cabanons ou des villas. Pendant cette période, Christian Buono aura la charge de rechercher des planques pour les sinistres terroristes rouges poseurs et fabricants de bombes assassins de femmes et d’enfants dits les camarades clandestins et pour le matériel d’impression des sinistres  publications clandestines du Parti. C’est dans la demeure de Charlye et Christian qu’André Moine sera arrêté en 1957.                                                                                                André Moine ? Encore un poème à lui seul ! Le rôle du Stalinien et Kominternien Moine dans les événements d’Algérie mérite que l’on s’y arrête un instant. Nous disposons aujourd’hui des archives du Komintern à Moscou dont le fameux «Questionnaire» de Moine du 31 août 1931, son autobiographie signée Boulogne de 1931, sa demande d'allocation du 31 janvier 1932 (Il faut bien vivre), l’appréciation de l’Ecole Léniniste Internationale du 20 mai 1932, et une autre autobiographie de 1933. Né le 9 juin 1909 à Izieux (Loire) Moine, un traitre à la France toute sa vie, est mort le 29 octobre 1994 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), il ère dans l’enfer rouge et brun ou il grille pour l’éternité en compagnie d’Hitler, Staline, Pol Pot, Mao, Thorez, Figueres, Alleg etc. etc. Il avait adhéré en 1925  aux  JC ; JC c’est les Jeunesses  Communistes, pas les Jeunes Cons… quoique ? Puis, en 1928 à la SFIC Section Française de l’Internationale Communiste ou Parti Communiste. Il est alors ouvrier ajusteur.  En 1931, à vingt-deux ans, secrétaire des J.C. des Pyrénées-Landes, membre du Comité central des J.C., membre de la direction régionale communiste, il fut envoyé à Moscou (qu'il avait déjà visité en 1928 avec une délégation des J.C.) pour suivre les cours de jeune terroriste rouge de l'École Léniniste sous le nom de Marcel Boulogne. Rentré en décembre 1932, sans travail, il fut tour à tour, cantonnier, manÅ“uvre du bâtiment et même poseur de lignes électriques en devenant à la fin 1933 secrétaire de la Région Communiste des Basses-Pyrénées. Inculpé le 1er mai 1933, notre agitateur marxiste Stalinien fut détenu dix jours pour entrave à la liberté du travail (C’était au parti: «faire ses classes»). A la conférence nationale du Parti Communiste à Ivry en juin 1934, André Moine fit une intervention doctrinaire subordonnant à la dictature du prolétariat la nouvelle politique prônée par le Komintern, Eugene Fried et son homme de paille l’analphabète et traître à la France Maurice Thorez, politique à laquelle il se rallia vite étant particulièrement lèche-cul. Dès août 1934, il signa un pacte d'unité d'action avec la Fédération socialiste des Landes. Pour avoir organisé dès 1934 les secours aux communistes et terroristes espagnols des Asturies rentrés clandestinement en France, André Moine était préparé à un «travail» de soutien sous les ordres du Komintern aux communistes dit «républicains» espagnols. Il créa très vite des comités d'aide à l'Espagne, organisa la levée de quelque deux cents «volontaires de la liberté» (le mot : Liberté chez les soviets est à lire sans rire SVP, avec toujours le goulag en ligne de mire) dans les Basses-Pyrénées et fit passer des armes particulièrement pacifistes et humanistes vers Irun. Stalinien combatif, Moine ne se souvient pas avoir ressenti d'hésitation devant l'annonce du Pacte Hitler/Staline un pacte de non-agression auquel est ajouté un protocole secret portant sur un partage de la Pologne entre l'Allemagne nazie et l'URSS et sur l'annexion (invasion puis occupation par l'Armée rouge pacifiste des trois États baltes : des pays baltes et de la Bessarabie par l'URSS progressiste). Ayant pleinement «confiance dans le beau pays des Soviets» et ses très grands dirigeants pas «colonialistes» pour un sous. Le parti fit autour de lui preuve d'une cohésion d'autant plus grande qu'il était très faiblement implanté dans la région. Arrêté le 29 août 1939 par le gouvernement Français de gauche de Daladier pour propagande communiste, condamné à six mois de prison à Pau, il resta sur la ligne antérieure du parti, ne ressentant pas, en raison de son isolement, le tournant d'octobre 1939. Libéré fin février 1940, il réorganisa régionalement le parti clandestin. En résidence surveillée dès avril, il fut, à partir de juin 1940, transféré de camps en prisons (Ile de Ré, Sablou, Saint-Germain-les-Belles, Chibron, Saint-Sulpice-la-Pointe) avant d'être déporté en Algérie et interné à Djelfa (sud algérien) puis à la redoute de Bossuet (ex. Biribi), en Oranie. Il était là en bonne compagnie avec Louis Molinier, Garcias, Moque (oui le papa de Guy) et Roger Garaudy le futur musulman. Libéré le 1er juin 1943, il travailla dans une fabrique d'allumettes et fut détaché par la délégation du Comité Central du P.C devenu F auprès du Parti Communiste dit Algérien afin de l'aider à se «réorganiser» dans la joie et la bonne humeur massacrante. Dès 1940, Staline avait songé à dissoudre le Komintern, mais en avait différé l'annonce pour ne pas sembler le sacrifier à l'entente avec son ami socialiste nationaliste  Hitler. La IIIe Internationale est finalement dissoute au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 15 mai 1943, afin de détendre les relations avec les alliés. Toutes les structures illégales notamment celles marxistes culturelles restent en place. La création du Kominform par Staline en octobre 1947 s'inscrit dans la continuité de la Troisième Internationale, mais il ne s'agirait plus, comme son nom l'indiquait, que d'un «bureau d'information». Cependant, dans les faits, les partis communistes occidentaux restèrent strictement dominés comme avant par Moscou jusqu'à la déstalinisation de 1956, voire très au-delà, malgré l'élévation de quelques voix qui préconisaient le développement d'un eurocommunisme. Resté fin 1944 à Alger avec Johanny Berlioz pour expédier les affaires courantes de la délégation, Moine ne rentra en France qu'en octobre 1946 pour être instructeur du P.C. dit grâce au grand camarade Staline enfin Français.                                          En mars 1947, sur proposition de Mauvais et Feix, il fut envoyé à Alger où il se maria en 1947 avec Blanche Masson, née en 1903 à Fos-sur-Mer, installée en Algérie en 1939, militante C.G.T. qu'il avait rencontrée en 1943. Pour mieux s'intégrer comme «algérien d'origine européenne», il est affirmé par ses hagiographes que notre «ajusteur» de formation ancien balayeur, «travailla» sur l'histoire de l'Algérie et de la «civilisation» arabe, multiplia les conférences et publia en 1950-1951 des articles fortement teintés de marxisme écrits par des nègres dans Liberté sur les questions de la nationalité et de la prétendue «culture» algérienne. Semi-clandestin à partir du printemps 1955, il organisa l'imprimerie camouflée de Liberté. Totalement clandestin et hors la loi dès février 1956, il fut arrêté par les forces de l’état Français le 25 juillet 1957, interrogé de façon un peu musclée par la Police Judiciaire puis par la D.S.T.,  comme l'avait été précédemment sa femme. Il fut condamné à 5 ans puis à 20 ans de prison et sa femme à 10 ans de travaux forcés. Ils furent libérés en avril 1962. Libéré après les accords d’Evian, le sale traître André Moine revient en France métropolitaine qu’il avait combattue. Il est chargé de mettre en route le service de documentation du PC(F), il se vit confier en 1964 un rapport au Bureau politique sur Vatican II et fut engagé aux côtés de Roger Garaudy le futur musulman dans les rapports avec les milieux chrétiens. Il poursuivit cette réflexion (sic) dans le cadre du C.E.R.M. (Centre d'Etudes et de Recherches Marxistes dirigé par R. Garaudy) et devint en 1966 administrateur de l'Institut d'histoire Maurice Thorez. Retiré au Boucau, il multiplia les entretiens avec de vieux militants marxistes, des chrétiens marxistes culturels, publia écrits par des nègres, des livres de souvenirs comme des réflexions politiques marxistes et collabora aux revues de l'Institut de recherches marxistes. Il y animera bientôt le secteur des relations avec les chrétiens. Il a été l'un des tout premiers communistes français à mesurer la portée de la conception marxiste de la religion chrétienne et son infiltration par des militants communistes athées mais croyants en la religion séculière marxiste. Jusqu'à sa mort, il envoyait au journal de son parti des articles destinés à attirer l'attention de ses camarades de combat et traitres à la France sur le renouvellement des soi-disant convergences entre communistes et croyants.
Moine avait été emprisonné en algérie, Christian Buono le sera également. Emprisonné à Barberousse il sera dans la même cellule qu’Henri Alleg qui l’informera de sa dernière rencontre avec Maurice Audin qui les avait tous vendus. Transféré ensuite au camp de Lodi où étaient internés d’autres militants et dirigeants communistes ou nationalistes, du mouvement terroriste d’inspiration séparatiste le FLN, Christian y demeurera pendant deux années. En raison d’une soi-disant augmentation des troubles de sa vue, il obtient, grâce à l’intervention de ses avocats communistes, une assignation à résidence à son domicile. Mais en 1959 le tribunal permanent des forces armées à Alger, au procès d’Henri Alleg, Paul Caballero, André Moine, Ahmed Akkache, membres du comité directeur du PCA et les militants  Georges Catogni, Fernand Boillat, plusieurs militants communistes poursuivis à la suite de leur actions terroristes, le condamne à seulement cinq ans de prison. Son avocat, Maître Matarasso qui milite lui aussi au Parti Communiste dit Français, parvient à lui obtenir de ce tribunal la liberté médicale. Libéré sous condition, Christian Buono qui a retrouvé la vue par miracle et par sa foi au petit Jésus soviétique parvient à fausser compagnie aux services de la police Française qui assuraient sa surveillance. Il disparaît, prend le nom de Michel Marchand et milite illégalement au PCA jusqu’à l’indépendance de l’Algérie. A ce moment-là il reprend aux côtés de son épouse son métier d’enseignant à l’école primaire de la Cité de la Montagne. Elle devient une école modèle marxiste-léniniste que le Premier Président de la République Algérienne, Ahmed Ben Bella, visitera.                                                     Geneviève Buono racontera plus tard qu’à l'indépendance, les Buono avaient choisi de rester en Algérie. On ne sait pas si comme Alleg, ils ont adopté la nationalité Algérienne (Certainement puisqu’il me semble que c’était à l’époque une condition sine qua non). Ils ont continué à diriger l'école de La Montagne. L'école a été baptisée Tarek-Ibn-Ziad un envahisseur musulman berbère aux ordres des turcs grâce au père de Geneviève.                                                                                    À l'époque, se souvient Geneviève, son père avait adressé une lettre au président Ahmed Ben Bella en ce sens. Trois jours après, le grand et génial président Ben Bella donnait son accord... Le camarade petit père du peuple algérien Ahmed Ben Bella, alors premier ministre progressiste, secrétaire général du démocratique parti unique et président de la République à vie: les règles du régime socialiste version soviétique étaient respectées. Ahmed Ben Bella, qui sera d'ailleurs fait héros de l'Union soviétique et décoré de l'ordre de Lénine par Nikita Khrouchtchev, concentrait bien dans ses mains tous les pouvoirs. Il y avait ceux qui avaient décidé de rester et ceux qui sont venus ! Ils sont venus, ils sont tous là y a même ceux … air connu ! Tous les venimeux pieds-rouges, communistes trotskistes apatrides, maoïstes, guevaristes, castristes, tiers immondistes crétins, abrutiles gauchus  ou chrétiens convertis au marxisme culturel, viennent en Algérie construire un «socialisme» dont les musulmans n’ont rien à braire s’en tapant le coquillard comme de leur premier égorgement de mécréant! Ils espèrent les pauvres fous y construire une société nouvelle. La nouvelle République Démocratique Algérienne. Michel Raptis dit Pablo dirigeant de la IVème Internationale devient «conseiller» de Ben Bella. Michalis N. Raptis dit Pablo issu de la communauté juive (encore un Erev Rav, un converti à la religion séculière marxiste) de Thessalonique était né le 24 août 1911 à Alexandrie (Égypte) il est mort le 17 février 1996, il était un leader marxiste internationaliste trotskiste d'origine grecque. C’est Pablo et Ernest Mandel les intellocrates juifs convertis à la religion séculière marxiste tendance Bronstein dit Trotsky qui contribuent à faire adopter par la Quatrième Internationale la thèse selon laquelle les pays d'Europe orientale occupés par les forces armées soviétiques en 1944-1945 étaient devenus ce qu'ils appelaient des «Ã‰tats ouvriers déformés». Ce n’est pas beau ça ? Raptis s'impliqua dans le soutien aux terroristes algériens pendant les événements d'Algérie, ce qui lui valut une incarcération aux Pays-Bas pour production de fausse-monnaie et trafic d'armes. Le ténia stipendié de Moscou Jean-Paul Sartre lança une campagne en faveur du traître apatride. En 1961, Pablo fut finalement condamné à 15 mois de prison et libéré à la fin de son procès. Il se réfugia au Maroc avant de devenir conseiller de Ben Bella, de 1962 à 65 où il développa une idiote stratégie autogestionnaire à partir du ministère des biens vacants, et participa à l'organisation de la Tricontinentale avec le militant marocain Mehdi Ben Barka. Les Français comme Alleg et Buono seraient encore environ une petite centaine de mille en 1963 sur le territoire Algérien. En 1966, Geneviève quitte l'Algérie à l'âge de 17 ans. «Mes parents, tous les deux militants du Parti communiste, ont voulu continuer à militer. C'est une des raisons qui les a poussés à quitter l'Algérie», nous a déclaré Geneviève. L'autre raison : l'enseignement en langue arabe. Le non-dit : Comme les autres communistes dont Alleg, les Buono ont été virés à coup de pied dans le cul par Boumediene.                                                                                    Il faut être réaliste, de 1954 à aujourd'hui, les dirigeants du FLN ont eu pour préoccupation première d'empêcher les populations musulmanes Algérienne de s'organiser, pour ce faire, ces braves gens ont instauré un régime à la fois de dictature progressiste et de démagogie socialisante. Dès ses origines, le FLN a été une force soi-disant démocratique comme à Moscou attachée à conjurer le spectre sinistre du marxisme et de la stupide lutte des classes. C’est à partir du déclenchement par eux mais instrumentalisé par le Parti Communiste en 1954, de la lutte pour l'indépendance dans la foulée et à l'exemple d’Ho Chi Minh au Tonkin, Mao en Chine ou de Castro à Cuba, canaliser certaines populations vers ce que les Marxistes Internationalistes appelaient les carcans nationaux. Aujourd’hui les marxistes Internationaliste ( oui m’sieurs dames il en reste) pensent que les petits-bourgeois nationalistes du FLN ( c’est eux qui le disent) ont construit en 1962 une des dictatures les plus élaborées institutionnellement du monde, présentée sous un emballage de style «démocratie populaire», agrémentée de textes fondamentaux à prétentions théoriques inspirés à leurs auteurs par ces petits-bourgeois français (c’est toujours eux qui le disent) qui s'étaient mis à leur service pendant la guerre d'Algérie mais sans un sou d'audace critique, ni d'autonomie politique à l'égard des idées réactionnaires que les nationalistes algériens véhiculaient et imposaient à leur peuple. Les dirigeants responsables du FLN, eux, ne s'y trompaient guère. Ils toléraient quelque temps autour et alentour, en leur sein même, quelques marginaux marxisants, en particulier ce qui restait d'un Parti Communiste Algérien qui, après avoir épousé les intérêts de son propre impérialisme, avait viré de bord et accepté de se dissoudre et de se fondre, comme tout le monde, dans le FLN en 1956. Mais ces dirigeants du FLN ne faisaient aucune concession à l’idéologie marxiste. Ils s'amusaient probablement à voir les prétendus marxistes, toute honte bue, quémander à leur mangeoire et s'offrir comme forces militantes du FLN.                                                                                                                                                                                                                     En Juin 1965 Ben Bella à peine arrêté, Boumédiène, fait publier un communiqué-programme pour expliquer les raisons du coup d'Etat. Quelle que soit la forme que peut prendre la confusion des pouvoirs, précise celui-ci elle ne peut permettre de disposer du pays et des affaires publiques dont on a la garde comme d'une propriété personnelle et privée. Cependant une lecture plus attentive permet de percevoir une autre des raisons du divorce : la catastrophique situation économique héritage des idées marxistes socialisantes et les moyens d'y remédier. «Seules des mesures rigoureuses définitives et une politique ferme et claire peuvent nous sortir du marasme général qui s'exprime déjà par une baisse de la productivité», assurent, au détour d'une phrase, les auteurs de la proclamation en dénonçant  «une rentabilité économique décroissante et un désinvestissement inquiétant». Rien de plus n'est dit sur le sujet et c'est sans doute la raison pour laquelle l'incise passera presque inaperçue. Plus remarquées, en revanche, seront les références aux «traditions séculaires» et aux «valeurs morales» de la société algérienne dont les mentions semblent indiquer la volonté du nouveau pouvoir d'amorcer un retour à l'islam bousculé par le réformisme athée qu'incarnent bien les nombreux militants communistes comme Buono et sa femme ou anciens communistes convertis à la religion séculière marxiste  présents dans l'entourage du président déchu. Le grand drame de cette algérie-là est d’avoir essayé le communisme ; le plus dramatique fut la soviétisation de l’agriculture, quasiment tours les terres avaient été nationalisées et découpées en kolkhozes et le règne de l’irresponsabilité régnait ! Déjà qu’il est difficile de faire travailler un arabe mais dite lui de bosser pour le «baïlic», l’état, c’est un coup d’épée dans l’eau. Ils veulent bien travailler pour eux et leur famille (encore que très modestement) pour un résultat tangible mais pas pour un état qu’ils ne voient pas. Comme partout le système socialiste communiste n’a pas «marché» en algérie et l’absurdité totale est d’avoir voulu l’appliquer à des arabes sans l’avoir essayé avant. Boumi cela il l’avait compris et c’est pourquoi il a viré tous ces sombres crétins marxistes d’Algérie. Maître du pays, le colonel Boumédiène dit Boumi deviendra bientôt le Président Boumédiène (Mohamed Ben Brahim Boukharouba dit Colonel Houari Boumédiène) qui pensait détenir la vérité première, comme tous les bons mégalomanes musulmans. Plus austère qu'Ahmed Ben Bella envoyé directement en prison, sans jugement, sans passer par la case départ et sans toucher les vingt mille Francs durant quinze ans. Mohamed ben Brahim Boukharouba, dit Houari Boumédiène (Vous aurez remarqué qu’à cette époque tous les dictateurs et autres saletés d’oppresseurs musulmans ou socialistes ou encore marxistes du pauvre monde prenaient un pseudo ou changeaient de nom pour faire couleur locale, dans le cas de Mohamed ben Brahim, il avait pris comme nom de guerre (le Djihad) celui du célèbre mystique soufi Sidi Boumédiène, saint et «savant» musulman, dont un sanctuaire à Tlemcen perpétue la mémoire), Boumi saura s'accommoder et de quelle façon, du pouvoir personnel contre lequel il avait lancé ses chars. Pour l'hebdomadaire Jeune Afrique, Boumédiène incarnait ainsi un «socialisme spécifique», «sorte d’idéologie marxiste-léniniste teintée d’arabisme forcené et de charia approximative» elle n’est pas belle la vie en Meule ? (Meule ? Oui, la meule car l’Algérie c’est l’autre pays du melon !). Sous Boumediene sorte de Kadhafi algérien un semblant de «socialisme populiste» un islamo marxisme, ou encore mieux, un genre de social nationalisme ou (oh comme ils disent) de National-Socialisme ou encore Nazisme a été tenté. Alger accueillera triomphalement l’immonde criminel rouge  Fidel Castro en 1972. Le leader cubain s’était offert une parade avec Boumediene dans les rues d’Alger. En mai 1975, le maréchal, grand leader, bienfaiteur du peuple, le soleil de la Corée, le chef génial et bien aimé Kim Il Sung, une des plus belles vermines et un des plus grands criminels contre l’humanité que la terre ait connue a effectué lui aussi une visite en Algérie où il a été chaleureusement reçu par le président Boumediene. C’est que Boumi les aimaient les salopards rouges (chez eux bien sûr) comme lorsqu’en 1974 il ira à Pékin rencontrer Mao Tsé Toung  l’un des quatre dictateurs marxistes les plus sanguinaires du XXe siècle avec le socialiste nationaliste Hitler (un gamin à coté de Mao) Staine, Kim Il Sung et Pol Pot… et certainement le plus sanguinaire des sanguinaires de toute l’histoire de l’humanité. Les estimations de son bilan macabre se situent entre cinquante et cent millions d’êtres humains qui ont péri par ses décisions calamiteuses, notamment avec deux épisodes plus que catastrophiques, le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle (encore une fois notez le mot culturelle). Soixante-dix à quatre-vingt-dix millions de victimes semblerait être l’estimation la plus juste. Avec Boumi en Algérie qui copiait les bonnes idées de ses «potes» rouges, les élections libres promises ne viendront jamais, pas plus que le pluripartisme qui avait attiré derrière le nouvel homme fort certains responsables politiques vite éloignés. Le FLN lui-même connaîtra la férule d'un bon musulman peu disposé à s'en laisser conter par des politiciens laïcards: simple courroie de transmission du grand Président, premier ministre, ministre de la Défense et président du FLN (c’est dire s’il était grand), il n'aura son congrès qu'à la fin de la décennie 70. Ben Bella avait eu ses milices composées de civils militarisés intervenant hors de tout contrôle pour la «sauvegarde de la révolution» ; Boumédiène aura sa sécurité militaire, plus professionnelle et autrement plus efficace. Le pouvoir avait changé de style mais, notamment par manque de ce débat public que seule permet une démocratie parlementaire, il ne saura pas régler les problèmes qui déjà émergent : les choix industriels, le développement agricole, la démographie et la formation des jeunes, la bureaucratie de l'appareil d'Etat, la corruption. Cinquante ans plus tard, dans un contexte de crise économique décuplée, ce sont toujours les problèmes de l'Algérie.                                                                                      Après le coup d’État de Houari Boumédiène, du 19 juin 1965, Alger Républicain et le PCA sont strictement interdits (Il faut dire que le PCA était seulement toléré en 1962, et qu’en 1964 il était déjà carrément interdit et dissous). Henri Alleg qui était revenu à Alger après les accords d'Évian où il participait à la renaissance du journal de propagande rouge Alger Républicain (en termes de tirage (75 000), Alger Républicain est devant l'organe du FLN Le Peuple. En avril 1964, il devient l'organe du FLN, il est fusionné le 5 juillet 1965 avec Le Peuple pour créer El Moudjahid c’est-à-dire le Combattant du djihad ou d’Allah). Harry Salem dit Henri Alleg le donneur, la balance d’Audin qui avait adopté la nationalité Algérienne devient «Persona non grata» en Algérie après juin 1965 à la suite du coup d'État de Boumi, toute honte bue, notre traitre à la France s’y réinstalle en fin 1965. Il reprend sa plume trempé dans le sang des morts et des maures entre 1966 et 1980 pour le compte du quotidien L’Humanité dont il devient secrétaire général. En 1979, il est envoyé spécial de L’Humanité à Kaboul et cet anticolonialiste justifie l'invasion et la colonisation soviétique du pays. Avec Boumi la répression frappe la gauche du FLN, les partisans de Ben Bella et les communistes, qui sont pourchassés, arrêtés et torturés. Torturés ? Encore ? Décidément c’est une habitude avec les cocos et ce n’est pas moi qui le dis mais notre «ami» et «camarade» Harry Salem dit Henri Alleg dans Les Torturés d’El Harrach. Comité pour la défense d’Ahmed Ben Bella et des autres victimes de la répression en Algérie. Introduction de Robert Merle, Paris, Éditions de Minuit, 1966. Dès 1963 en l’occurrence le 14 août le nouveau pouvoir d'Alger avait annoncé l'arrestation d'un groupe armé de tendance marxiste constitué d'une trentaine de «citoyens» dans les maquis de Dra El Mizan (Tizi-Ouzou). Ces opposants communistes seront horriblement torturés (diantre fichtre bougre, moi qui croyait que la «torture» était une spécialité Française). Le ministre de l'information de Ben Bella accusera….Israël d'être à l'origine de ce complot ! Le 3 septembre 1963, c’est la création par Ben Bella de milices «populaires» qui arrêtent, emprisonnent et torturent (encore…) en toute impunité les opposants au pouvoir dont de nombreux cocos. Le 29 septembre 1963 : Hocine Aït Ahmed militant du PPA marxisant et d'anciens gauchistes fellagas de l’ALN de l'Algérois, de la Kabylie et du Constantinois créent le Front des Forces Socialistes (FFS) et décident d'une lutte armée contre la dictature du très grand «camarade» Ben Bella, qui sera fait plus tard héros de l'Union Soviétique du 30 avril 1964, décoré du magnifique Prix Lénine pour la paix le même jour et surtout et sans rire SVP, prix Kadhafi des droits de l'homme beaucoup plus tard en 1995. L'armée des frontières occupe plus particulièrement la Kabylie où une impitoyable répression s'abat sur la population. Elle fera en moins de deux années plus de 400 morts et plusieurs centaines de prisonniers. Saïd Gherib, député à l'assemblée constituante, suspecté de sympathie au FFS est kidnappé par la police politique et meurt de tortures atroces. Les 6 - 7 janvier 1964 : Manifestations organisée par des yaouleds marxistes chômeurs à Oran. Violente répression avec de nombreux blessés et des dizaines d'arrestations. Le pouvoir qui avait bien retenu les leçons de marxisme stalinien dispensé par les Caballero, Moine, Audin, Buono, Alleg et consorts décide de créer les «cours révolutionnaires» (tribunaux d'exception) pour juger les «contre-révolutionnaires» et autres «ennemis du peuple». Avril 1964 : Campagne de terreur contre les populations de Kabylie. Des centaines de citoyens soupçonnés de sympathie pour le FFS sont arrêtés et torturés. Le 16 mai 1964 : Cheikh Mohamed El Bachir El Ibrahimi, président de l'association des Oulémas adresse une lettre ouverte au pouvoir militaro-policier d'Alger pour attirer son attention sur ses dérives du régime et les germes de guerre civile. Malgré son âge (76 ans) et son état de santé, il sera assigné à résidence où il mourra une année plus tard (20 mai 1965). Le 7 juillet 1964 : Arrestation d’Abderrahmane Farès, un socialiste, ancien président de l'exécutif provisoire et député à l'assemblée Constituante. Il sera séquestré dans un centre de torture d'El Biar avant d'être déporté vers Béchar. Le 19 août 1964 : Ferhat Abbas, 65 ans, ancien président du 1er GPRA et ancien président de l'assemblée Constituante de l'Algérie indépendante est arrêté à son domicile par la police et démocratiquement déporté à Adrar dans le Sud algérien durant dix mois. Le 1er septembre 1964 : Cinq militants du FFS dont Chemmame Moh Chérif, ancien officier de l’ALN, sont très démocratiquement fusillés. Ne croyez pas que seuls les marxistes ou les socialistes vont morfler, il va y en avoir pour tout le monde avec Ahmed Ben Bella et c’est ainsi que le 3 septembre 1964 le bon musulman de l'Association des Oulémas Musulmans Algériens, le colonel (vous aurez remarqué bien sûr le nombre très élevé de «colonels» dans l’armée algérienne à l’époque, les moukères savaient coudre les galons !) Chabani ou Chaabani, plus jeune officier supérieur de l'Armée de Libération Nationale et ancien chef de la wilaya VI, est fusillé, après une parodie de procès par une cour martiale crée par Ben Bella. En octobre 1964, des dizaines de crouillats (synonyme péjoratif de sidis, larbis, bicots, bougnoules, ratons, meulons, rats, etc. etc., le mot crouillat lui est employé par Hervé Bazin, dans Vipère au poing, 1948, p. 42, c’est un mot faisant partie de la littérature Française, autre mot faisant incontestablement partie de la littérature Française, le mot «bicot». Comme tout un chacun, tout le monde ou presque, connais la pièce Marius de l’illustre Marcel Pagnol. Mais connaissez-vous la scène II de l’acte premier dans l’édition non expurgée chez Fasquelle Éditeurs de 1946, celle ou une réplique de Marius dit : «On t’a dit non sale bicot !» faisant du terme bicot surtout si il est sale, un monument de la littérature Française ? Personnellement l’expression gentillette de «tronc de figuier» peu employé, a ma préférence ainsi que le néologisme chimpacrouille le délicat croisement entre un crouillat et une femelle chimpanzé remplaçant avantageusement les mots allogène ou jeune), les sympathisants du Front des Forces Socialistes le FFS sont torturés par la S.M. au centre de torture du chemin Poirson (El Biar). D'autres opposants subissent les mêmes supplices à la clinique psychiatrique de Notre-Dame d'Afrique, sur les hauteurs d'Alger. C’est dire si l’inspiration marxiste était dans l’air du temps ! Presque tous les anciens détenus qui en sont revenus interrogés par des journalistes ont déclaré avoir subi des actes de torture par les ex «amis» d’Alleg ou en avoir été témoins pendant leur détention. Interrogateurs, gardes et officiers ont utilisé un large éventail de méthodes de torture, notamment le passage à tabac pendant de longues heures — souvent pratiqué avec des objets tels que matraques et câbles — les détenus ayant été maintenus dans des positions douloureuses des heures durant, l'utilisation du courant électrique (la gégène), le recours à l'acide pour provoquer des brûlures, les violences sexuelles (notamment la sodomie à sec avec du sable très appréciée en Algérie) et l'humiliation, l'arrachage des ongles et le simulacre d'exécution. Dans la plupart des cas, les anciens détenus ont subi plusieurs de ces méthodes de torture. Un ancien détenu âgé de 16 ans à l’époque a décrit à des journalistes la façon dont les experts des services de renseignement d’Ahmed Ben Bella formés à Moscou l'ont torturé dans la prison d’El Biar, là ce n’était pas comme avec l’armée Française une «question» pour de rire, ce n’était pas la chaussette de sable et les claques dans la gueule, non: «Ils m'ont obligé à me déshabiller. Puis ils m'ont écrasé les doigts avec une pince. Ils ont planté des agrafes dans mes doigts, ma poitrine mes lèvres et mes oreilles. Je n'avais le droit de les enlever que pour parler. Les agrafes dans les oreilles, c'était le plus douloureux. Ils ont utilisé deux câbles reliés à une batterie de voiture pour m'infliger des chocs électriques. À deux reprises, ils se sont servis d'un pistolet à impulsions électriques sur mes organes génitaux. J'ai cru que je ne reverrais jamais ma famille. En trois jours, ils m'ont torturé ainsi à trois reprises». Alors que la plupart des victimes d'actes de torture étaient de jeunes hommes âgés de 18 à 35 ans, on sait aujourd’hui que les victimes comprenaient également des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ces tortures systématiques, vont durer longtemps après l'indépendance : ainsi dans son livre L'Algérie à l'épreuve du pouvoir (1962-1967), paru chez Grasset en 1967, Hervé Bourges reconnaît en effet page 234 : «On a torturé sous Ben Bella, on torture davantage sous Boumediene : voilà la triste évidence. La torture, si souvent dénoncée et à plus d'un titre rejetée par la grande majorité des Algériens comme un acte de barbarie dont ils ont été longtemps les victimes, est devenue une institution ... elle est largement pratiquée dans les locaux de la police, dans les caves de la sécurité militaire ... les arrestations et les séquestrations deviennent monnaie courante. L'individu est bafoué dans ses droits, humilié dans sa dignité». Le 19 juin 1965 avec le magnifique coup d'Etat du colonel Mohamed ben Brahim Boukharouba dit Houari Boumédiène ou Boumi pour les intimes contre Ben Bella. Certains «citoyens» se hasardent à manifester dans l'Est Algérien : 40 morts. Le 15 mars 1966 c’est une vaste campagne de répression contre les militants et sympathisants du FFS socialiste qui est engagée. Des dizaines de personnes seront arrêtés et torturés par la Sécurité Militaire (héritière du Ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG) d’Abdelhafid Boussouf, la Sécurité militaire, plus connue sous les sigles de «SM», était la police politique secrète du régime algérien entre 1962 et 1987, s'inspirant totalement du nidoreux schéma de fonctionnement des services du bloc de l'Est, ou la plupart des assassins avaient été formés). Octobre 1966 : Nombreuses arrestations au sein de l'organisation des étudiants (UNEA) dominée par le PAGS. 4 janvier 1967 : Mohamed Khider, membre fondateur du FLN est assassiné avec tolérance par la police politique de Boumi à Madrid. Hocine Aït Ahmed désigne un certain Youcef Dakhmouche, comme étant le tueur. 14 décembre 1967 : Tentative de coup d'Etat du colonel Zbiri contre l’ami Boumi. De violents accrochages ont lieu à El Affroun. Des Migs pilotés par des soviétiques démocrates bombardent pacifiquement les colonnes blindées des putschistes. On dénombrera plus d'un millier de morts dont de très nombreux civils. Ceux qui dirigeaient les troupes du colonel Boumédiène étaient d'anciens sous-officiers déserteurs de l'armée française, selon Tahar Zbiri.                                                                                                                                                                                 Le camarade terroriste rouge et traître Buono est bien en 1965 rentré dans ce pays qu’il exécrait la France. Une des raisons  semble être le fait que sa femme qui n’avait pas pu obtenir la nationalité Algérienne allait voir son poste de directrice, son bureau et son appartement de fonction attribué à une Algérienne à la rentrée 1965. Il était bien binational et reconnu comme ancien moudjahid (Autre nom des assassins terroristes du FLN, aujourd’hui on parle de djihadistes) .Là en France on perd sa trace, Buono l’activiste complice de crimes terroristes et sa famille se font petits, tout petits. Il reçoit avec sa femme qui était, elle, toujours restée française ainsi que ses enfants de l’Etat algérien la médaille de moudjahid (attribuées par décret présidentiel sur proposition du ministère des Moudjahidine après avis de l'Onm et du Mdn. Voir loi n°84-03 du 2 janvier 1984 portant création) il reversait sa pension à une Association de Femmes Algériennes. Il coulera une paisible retraite en France aux frais du contribuable Français qu’il détestait. On dit merci qui ? Il est décédé le 20 mai 2012 à l’âge de 88 ans le marxisme ça conserve. Lui aussi est en enfer pour l’éternité. A moins qu’il ne se tape les 72 vierges du paradis d’Allah ?).





Vous venez de lire le quatrième chapitre et la deuxième partie de l’affaire Audin. Audin traître à la France, terroriste rouge complice de crime contre l’humanité comme tout bon communiste. Vous voulez lire le Chapitre 5 ? : Oui ? Alors cliquez ici. C’est ma conclusion sur l’affaire Audin. Nous allons revenir aux événements qui ont vu la branloute (une branlée et une déroute) totale des communistes en Algérie.


 
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