samedi 23 février 2019

L'affaire Audin CHAPITRE 1


L'affaire Audin CHAPITRE 1


Vous vous apprêtez à lire le premier chapitre du livre l’Affaire Audin écrit par Michel Alain Labet de Bornay sur son blog blogspot.com/, c'est ici.  


L’insurrection


Continuons avec notre histoire de l’insurrection, Messali Hadj et l’Etoile Nord-Africaine se sépare de la SFIC ou parti Communiste Internationaliste en 1928, Parti dont la «bolchevisation» voulue par l’IC et le Komintern l'éloigne de ce qui sera sa revendication principale, l'autodétermination. La «bolchévisation» sous un des plus grand criminel contre l’humanité que la terre est connue Staline (Staline, veut dire «homme d’acier» en géorgien. Joseph Vissarionovitch Djougachvili, de son vrai nom, aurait pu choisir de s’appeler «homme qui tue». De son accession au pouvoir en URSS en 1924 à sa mort en 1953, l’ordure marxiste a fait déporter, assassiner, affamer, massacrer, purger, défoncer… son propre peuple. Résultat : 30 millions de morts, au moins), signifie la mise au pas des sections nationales du mouvement communiste pour qu'elles répercutent purement et simplement les points de vue de Moscou. Le centre de l'Internationale communiste luttait contre les tendances divergentes qui continuaient d'exister au sein de divers mouvements communistes et notamment l’Islamo marxisme. La bolchévisation a marqué la prise en main complète des partis nationaux par Moscou, et a été le prétexte à de nombreuses exclusions.
Les autorités françaises dénoncent la «menace pour l'autorité de l'État» de l’Etoile Nord-Africaine. L'ENA est dissoute le 20 novembre 1929. Le 28 mai 1933 une assemblée générale secrète se tient et élit Messali Hadj, président, Amar Imache, secrétaire général, Belkacem Radjef, trésorier général, et désigne Si-Djilani un marxiste pur et dur militant de la SFIC comme directeur du périodique El-Ouma (La Nation) dont Imache sera rédacteur en chef. La double appartenance avec le PC est alors interdite.
Lors des grèves du Front populaire, l'ENA adhère aux revendications des fameux et très marxiste mouvements sociaux et se solidarise avec les «ouvriers». L'ENA s'oppose on l’a vu au projet Blum-Viollette qui prévoit l'attribution de la citoyenneté française à une minorité d'Algériens. Le Front populaire dissout à nouveau l'ENA en janvier 1937 et poursuit ses dirigeants pour reconstitution de ligue dissoute. Ses dirigeants sont condamnés puis amnistiés. Selon des informations policières, l'ENA avait 5 000 membres à ce moment. Cette dissolution conduira Messali Hadj à la constitution du Parti du Peuple Algérien (PPA) à Nanterre en mars 1937, qui poursuit les mêmes objectifs islamomarxistes que ceux de l'ENA, revendiquant une émancipation et une autonomie totale de l'Algérie au sein de la République française. Mais Messali ne revendique plus l'indépendance.                                                                      Notre islamomarxiste Messali Hadj, est condamné aux travaux forcés en 1941 et les manifestations demandant sa libération sont une des causes des manifestations à Sétif en mai 1945, sévèrement réprimées.                                                                          Pionnier de l'idée d'indépendance, père du nationalisme algérien, considéré comme père du nationalisme nord-africain par beaucoup de personnalités maghrébines et européennes, notamment Habib Bourguiba. Après la dissolution de l'Étoile nord-africaine, le militant communiste Messali fonde en 1937  en France le Parti du peuple algérien (PPA).                                                                           Ce nouveau parti maintient la direction, les structures et les objectifs de l'ENA considérée comme une menace pour l'autorité de l'État.
Pour Messali, le PPA se distingue de l’Étoile nord-africaine qui demandait l'indépendance totale de l'Algérie, alors que le parti du «Peuple algérien» ne demande que son émancipation avec la reconnaissance de la souveraineté française. A l'accusation d'anti-France, Messali se positionne avec ces paroles: «Est-ce être anti-français que de demander un Parlement algérien ? Est-ce être anti-français que de demander la même indépendance pour l'Algérie ? Sommes-nous ici chez nous, en Algérie ? Nous travaillons pour notre liberté, avec l'aide de la France. Nous avons notre civilisation, notre religion et nous avons tout pour être un peuple. Nous voulons voir ce pays libre, indépendant, avec le secours de la France. Alors la France pourra compter sur nous et sur l'Islam tout entier».
Si le PPA ne demande plus une indépendance totale de l’Algérie arabo-islamique, la structuration du Parti reste sur le modèle marxiste et par conséquent communiste à l’indépendance.
Pendant la guerre le PPA est marginalisé par le gouvernement français, les communistes, et les réformistes du Congrès musulman. Les dirigeants musulmans racistes du PPA soutenaient que les Juifs affaiblissaient la France, que le décret Crémieux avait transformé les Juifs en un élément privilégié de plus et les avaient rendus hostiles à la population arabo-berbère. A la libération Messali Hadj, est traité par les Français, ainsi que ses séides, de collaborateurs, à cause des liens qu’ils ont entretenus avec l’Allemagne nazie (tout comme les collaborateurs communistes en métropole à la suite du Pacte Hitler/Staline) et arrêtés.                                                             En 1946, Messali Hadj fut libéré. Il créa le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) dont la fonction fut d’assurer une nouvelle existence légale au PPA.
Si le premier jour de la rébellion dans les départements Français d’Algérie partie intégrante de la République française est appelé «Toussaint rouge» il n’y a pas de hasard !
La Toussaint Rouge (là non plus pas de hasard), est la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), à l'origine du Front de libération nationale (FLN), manifeste pour la première fois son existence. Le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) est le nom qu’avait pris le mouvement fondé le 23 mars 1954 par le comité composé de quatre membres, deux anciens de l'Organisation Spéciale (Mostefa Ben Boulaïd et Mohamed Boudiaf) et deux centralistes (Mohamed Dekhli et Ramdhane Bouchbouba alias Ould Amri), les Messalistes luttaient pour une Algérie souveraine et les centralistes pour une Algérie au sein de l'Union française, sans rupture avec la France. L'Organisation Spéciale elle était le bras armé du MTLD, dirigé par l’Islamomarxiste Messali Hadj.
Cette journée du 1er novembre 1954 verra  une série d'attentats terroristes sanglants commis en plusieurs endroits du territoire Français dans les départements d’Algérie. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début de la répression de la rébellion (1954-1962) qui verra la naissance du Front de Libération National le FLN elle est devenue fête nationale en Algérie.
Cette journée fera deux morts civils musulmans : Sidi Ben Hadj Sadok, caïd du douar de M'Chouneche et Haroun Ahmed Ben Amar, agent de police. Qu’Allah leur pardonne tous leurs péchés inch’Allah et qu’il les accueille dans le Jenna.
Quatre morts civils non musulmans : Georges-Samuel Azoulay, chauffeur de taxi à Oran. François Braun, garde forestier près de Saint-Denis-du-Sig. Laurent François, 22 ans, de Picard (près de Mostaganem). Guy Monnerot, instituteur, de Limoges.
Cette journée fera aussi quatre morts militaires : Pierre Audat, soldat à Batna. Eugène Cochet, brigadier-chef à Batna. André Marquet, soldat à Khenchela avec le Lieutenant Roland Darneaud, officier à Khenchela.
Il n’y aura qu’une blessée civile : Jeanine Monnerot, épouse de Guy Monnerot assassiné par les terroristes barbares, institutrice.
Les victimes européennes les plus souvent citées, ignominieusement assassinées par les terroristes islamomarxistes sont un couple de jeunes instituteurs, Guy et Janine Monnerot, mariés depuis deux mois, arrivés depuis une semaine de métropole pour enseigner volontairement à Tifelfel, localité du douar de Ghassira. Seuls Européens parmi les passagers, le 1er novembre, ils se trouvent, avec le caïd du douar M'Chouneche, Hadj Sadok, et des paysans se rendant au marché, dans l'autocar de la ligne Biskra-Arris, qui est arrêté vers 7 h du matin dans les gorges de Tighanimine par un groupe de fellaghas terroristes.                                                                                            Robert Aron en fera le récit. D'après lui, les hommes du groupe de rebelles, après avoir barré la route au car par une rangée de pierres et l'avoir fait s'arrêter sous la menace de leurs armes, en font descendre les époux Monnerot avec le caïd Hadj Sadok qui était intervenu en les interpellant ainsi : «Vous n'avez pas honte. Ce sont des enfants, des instituteurs, ils viennent juste d'arriver chez nous pour notre bien […]» (Amis de la France ayez une pensée pour le caïd Hadj Sadok en disant Inna Lillahi wa inna ilayi raji-ôune, «Nous sommes à Allah et vers Allah nous retournons !»).   Mais les fellouzes terroristes criminels ayant à l'esprit les consignes qu'on leur a données d'«exécuter les Européens qui font du mal au pays et les musulmans à leur dévotion», les fellagas abattent les trois personnes d'une rafale de mitraillette.
Ces criminels attentats terroristes ont été préparés par neuf islamomarxistes dit les «fils de la Toussaint». On y trouve les sombres vermines suivantes :


1) Ahmed Ben Bella, ancien sergent des tirailleurs algériens et adjudant des Thabor marocains, décoré par le général de Gaulle en 1944, qui devint en 1963 le premier président de l'Algérie indépendante. Ben Bella est un des neuf «chefs historiques» du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), à l'origine du Front de libération nationale (FLN).
Ben Bella avait auparavant adhéré au Parti du peuple algérien (PPA) et au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), de Messali Hadj. Il est ensuite élu conseiller municipal de sa ville en 1947. Il est aussi membre de l'O.S. dirigée par Hocine Aït Ahmed avec Rabah Bitat. Ben Bella a eu pour objectif de construire un socialisme typiquement algérien (liens avec Cuba et la France à la fois, socialisme à l’Algérienne profondément influencé par l’Islamomarxisme Messaliste). Il lance une réforme agraire, nationalise le commerce et l'industrie et cherche à promouvoir l'autogestion sur les conseils du révolutionnaire trotskiste Michel Pablo. Il fait par ailleurs expulser du parti, de l'armée et de l'administration ses rivaux lorsqu'il devient secrétaire général du bureau politique du FLN en avril 1963. Son dauphin désigné est alors le colonel Boumédiène. Après l'adoption d'une constitution, il est élu en septembre 1963 président de la République algérienne, il réduit les insurrections kabyles et les diverses oppositions politiques. Soutenue par l'Égypte et par Cuba, l'Algérie repousse le Maroc lors de la guerre des sables. Il se rapproche évidemment des puissances communistes, Chine et U.R.S.S..


2) Rabah Bitat adhère jeune au Parti du peuple algérien (PPA) de l’islamomarxiste Messali Hadj ancien militant de la SFIC dit plus tard Parti communiste «français» (PCF)  (le PPA est le successeur du mouvement communiste et marxiste L’étoile Nord-Africaine fondé à la demande du Komintern moscoutaire et marxiste qui exigeait que l'action de la SFIC ou parti communiste en France se développe parmi les «travailleurs» nord-africains (Il n’était pas encore question «d’Algériens»). Hadj Ali Abd el-Kader membre du comité directeur de la SFIC, futur Parti communiste qui se dira français (PC-(F), fonde alors avec Messali Hadj l'Étoile nord-africaine dans ce but. Il ne fait aucun doute que le PPA qui a maintenu la direction communiste, les structures marxistes léninistes et les objectifs révolutionnaires marxistes de l'ENA était un parti communiste déguisé).Bitat adhèrera au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) fondé en 1946 à la suite de la dissolution du Parti (Communiste) du Peuple Algérien. Après la seconde guerre mondiale, il fait partie de l'Organisation spéciale (OS), branche clandestine du MTLD. À la suite de l'attaque de la poste d’Oran, il est condamné par contumace à dix ans de prison. Au cours de l'année 1954, alors que le MTLD connaît un conflit grave entre «messalistes» et «centralistes», il répond favorablement au projet de Mohamed Boudiaf et Mourad Didouche de créer un parti vraiment révolutionnaire et marxiste et il est l'un des militants, souvent des anciens de l'OS, à l'origine du Comité révolutionnaire d'unité et d'action ; en août 1954, après la «réunion des 22» dans une modeste villa du Clos Salambier appartenant à Lyès Deriche, il est un des six membres du conseil dirigeant du CRUA et lorsque celui-ci devient le FLN en octobre, il fait encore partie du conseil porté à neuf membres par l'entrée des trois délégués au Caire (Aït Ahmed, Ben Bella, Khider). Le 25 juillet 1954, dans la modeste villa appartenant à Lyès Deriche, vingt-deux individus Français ou indigènes d’Algérie se sont prononcés pour la révolution illimitée jusqu'à l'indépendance totale. Ils étaient tous des anciens de l'Organisation spéciale qui ont été convoqués dans la deuxième quinzaine de juin 1954. Beaucoup parmi eux étaient issus de familles où il y avait des caïds et des bachaghas, et qui avaient étudié dans les écoles de l'Association des oulémas musulmans algériens. C’est bien évidemment ce qui fera du FLN une organisation éminemment Islamomarxiste !


3) Hocine Aït Ahmed dès l'âge de 15 ans rejoint lui aussi le PPA, Parti du peuple algérien, dont il devint rapidement un des dirigeants les plus en vue. Membre fondateur de l'Organisation spéciale, qu'il pensa et dont il prit la direction à la mort de Mohamed Belouizdad. C'est à ce titre qu'il présente au Comité Central du Parti (avec un nom comme ça il ne serait pas communiste ?) réuni à Zeddine le rapport du même nom, où il démontra l'inéluctabilité de la lutte armée et définit les meilleurs moyens pour la réussite de celle-ci. Exilé au Caire, il fait partie des 9 dirigeants du Front de libération nationale historique dont il sera le fer de lance de la diplomatie durant toutes les années de lutte pour l'indépendance. Hocine Aït Ahmed démissionne du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et de tous les organes du nouveau pouvoir au lendemain de l'indépendance lors de la crise dite de l'été 1962, mais garde son mandat de député à l'Assemblée constituante où il mène un travail acharné pour le pluralisme et la démocratie. Mis en minorité, il crée en septembre 1963, le Front des forces socialistes (FFS), qui réclame le pluralisme politique face au verrouillage de la vie politique imposé par le système du Parti Unique comme à Moscou. Agé de 78 ans, il est le plus vieil opposant au régime algérien. Il a fondé, dès 1963, le Front des forces socialistes (FFS), et pris les armes dans un maquis en Kabylie. Arrêté, il a été condamné à mort puis gracié par le président Ben Bella, son ancien compagnon de détention avec lequel il a passé six ans emprisonné après leur arrestation, en 1956, avec trois autres chefs du FLN, dans un avion marocain détourné vers Alger par l'armée française.
Il réussit à s'évader et à quitter l'Algérie en 1966, revient en Algérie en 1989 pour repartir vers un exil volontaire en Suisse. Il est de retour en 1999 pour briguer un mandat présidentiel à l'élection d'avril remportée par Abdelaziz Bouteflika. Après avoir dénoncé une fraude, il est victime d'un malaise cardiaque et repart en Suisse, où il
est mort le 23 décembre 2015 à Lausanne.


4) Mohamed Boudiaf, éphémère président de janvier à juin 1992, a été ramené de son exil au Maroc pour être assassiné. Connu pour son patriotisme, il a été vice-président du GPRA et chargé des liaisons entre les groupes de fellagas et le FLN au Caire. Emprisonné en France avec Ben Bella et Aït Ahmed, il s'oppose à Ben Bella dès l'indépendance, fonde le Parti de la révolution socialiste (PRS) et s'exile au Maroc.
Mohamed Boudiaf est né citoyen Français le 23 juin 1919 en France à Ouled Madi dans le département d’Alger. Après avoir effectué ses études à M'sila, il devient Adjudant dans l'armée française en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale, il est commis au service des contributions à Djileli, puis est envoyé sur le front en Italie où il participa à la bataille de Monte Cassino, ainsi que Krim Belkacem qui était caporal, Larbi Ben M'Hidi qui était sergent et Rabah Bitat. Cependant ces hommes, qui servaient dans des divisions différentes, ne se connaissaient pas à cette époque. Après les massacres de Sétif de 1945, il s'engage dans les mouvements «nationalistes» algériens, et adhère lui aussi au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le département de Constantine. L'OS est démantelé par la police française en 1950, et avec les autres membres dirigeants de l'organisation, il est jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne. Il rentre dans les départements Français d’Algérie en mars 1954 et crée, avec huit autres militants, qui devinrent les «chefs historiques du FLN», avec pour objectif l'indépendance du territoire Français d'Algérie par la lutte armée le terrorisme barbare le plus abominable , le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) dont il est élu président lors de la réunion qui s'est tenue dans une modeste villa du Clos Salambier appartenant à Lyès Deriche. Après l'échec du CRUA, il fait partie, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du «groupe des 22», qui organise la préparation et la mise au point des actes de violence atroces contre les populations civiles désormais certains. Titulaire de la carte no 1 du Front de libération nationale (FLN), créé pour rassembler dans la lutte terroriste les différentes forces nationalistes, il est décidé comme date du déclenchement des «hostilités» le 1er novembre 1954 — date qui marque le début de la rébellion.


5) Krim Belkacem est le fils d'un caïd, Hocine Krim. Il fréquente l'école Sarrouy à Soustara, collé à la vieille médina d'Alger, et y obtient son certificat d'études. Le 21 août 1942, il s'engage aux chantiers de jeunesse à Laghouat. Son père, inquiet de l'intérêt de son fils pour les idées nationalistes, hâte son passage sous les drapeaux et le fait entrer dans l'armée en devançant l'appel de sa classe, le 1er juillet 1943. Il devient un excellent tireur. Le 26 novembre 1944, il est nommé caporal-chef au 1er régiment de tirailleurs algériens. Démobilisé le 4 octobre 1945, il revient vivre à Draâ El Mizan où il occupe le poste de secrétaire auxiliaire de la commune. Krim Belkacem adhère au PPA communiste et commence à implanter des cellules clandestines (la «cellule» est une section du Parti typiquement communiste) dans douze douars autour de Draâ El Mizan, armé d'une vieille mitraillette Sten. Les autorités françaises se rendant compte de son influence sur la population le convoquent le 23 mars 1947 pour «atteinte à la souveraineté de l'État». Après avoir pris l'avis du PPA, il devient un insurgé clandestin (sous le pseudonyme de Si Rabah) avec Moh Nachid, Mohand Talah Messaoud Ben Arab. Des menaces et des mesures de rétorsion sont exercées sur son père qui refuse de livrer son fils. En représailles, il dresse une embuscade pacifique et démocratique contre le caïd (son propre cousin) et le garde-champêtre. Le malheureux garde-champêtre est tué. En 1947 et 1950 il est jugé pour différents meurtres et très justement condamné à mort par contumace. Il devient responsable du PPA-MTLD pour toute la Kabylie, et à la tête des 22 rebelles felouzes qui composent son état-major il multiplie les contacts directs avec les militants et la population, il réussit à entraîner au moins 500 éléments rebelles dans la clandestinité à la veille de l'insurrection de novembre 1954 qui ne fera que 10 morts dont deux civils musulmans et six non musulmans et seulement quatre militaires et une blessée civile. Son plus proche collaborateur est Amar Ouamrane, de trois ans de son aîné. Le 9 juin 1954, Belkacem rencontre à Alger Mostefa Ben Boulaïd, puis Mohammed Boudiaf et Didouche Mourad, qui parviennent à le convaincre de la nécessité d'une troisième force. Il ne rompt pas pour autant avec les messalistes Islamomarxistes, puisque deux de ses représentants (Ali Zamoum et Aït Abdesslam) participent en juillet 1954 au congrès d'Hornu, en Belgique. Il passe un accord avec les cinq responsables du «groupe des 22», rompt avec Messali en août 1954, sans tenir au courant les militants de son initiative. Devenu le sixième membre de la direction intérieure du FLN («les six chefs historiques»), Belkacem est le responsable de la zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection. Krim Belkacem a été assassiné (ana alshaytan lah ruwhih) en 1970 à Francfort (Allemagne), où il vivait en exil après être entré en dissidence avec le pacifique et humaniste régime algérien et avait créé le Mouvement pour la Démocratie et le Renouveau en Algérie (MDRA). Vice-président du GPRA, il est l'un des signataires des accords d'Evian qui, en mars 1962, allaient instaurer le cessez-le-feu et mener vers l'indépendance. Il a été réhabilité en 1993. 


6) Mohamed Khider a lui aussi été assassiné démocratiquement de façon pacifique et humaniste en 1967 à Madrid où il s'était exilé dès 1963 après avoir volé le «trésor de guerre du FLN». Trésorier du mouvement, il était dans l'avion arraisonné en 1956. Oublié de l'histoire officielle, sa mémoire n'a jamais été réhabilitée. Evidemment chassez le naturel de l’Arabe il revient au galop. Jean Louis Burckhardt
dans la revue des deux monde dira: «On peut donner aux Arabes la qualification de peuple voleur, puisqu’ils font du pillage leur occupation principale et l’objet constant de leurs pensées. Mais il ne faut point attacher à ce métier l’idée de criminalité qu’éveillent en Europe les noms de brigand et de voleur. Le brigand arabe se fait honneur de sa profession, et le terme haramy (voleur) est un des titres les plus flatteurs qu’on puisse donner à un jeune guerrier. L’Arabe vole ses amis, ses ennemis et ses voisins, pourvu qu’ils ne soient point actuellement sous sa tente, où tout ce qui leur appartient est sacré. Voler dans le camp que l’on habite, ou parmi des tribus amies, n’est point une action réputée honorable : néanmoins ce genre de vol n’entache point la réputation, et se reproduit journellement. Mais l’Arabe se fait gloire surtout de voler ses ennemis, et de leur enlever par surprise ce qu’il n’aurait pu emporter de vive force». CQFD. L’haramy Mohamed Khider est issu d'une famille modeste originaire de Biskra. Il milite très tôt en faveur de l'indépendance. En 1934, il adhère à une section de l’internationale communiste crée par l’la SFIC (parti communiste en France) l'ENA (Étoile nord-africaine). Le 2 août 1936, il milite au sein du PPA (Parti du Peuple Algérien) remplaçant de l’ENA. En 1937, il est élu permanent du PPA en qualité de secrétaire du bureau d'Alger et trésorier de la section (les cellules n’avaient pas encore vu le jour dans tous les Partis Communistes en métropole le Pari Communiste Internationaliste la SFIC perdra ses «sections» en 1924 lorsque le Moscoutaire Thorez dira: "Formons-nos-cellules") Alger marine. Le PPA dissous ( dix sous c’est pas cher pour des cocos) durant la Seconde Guerre mondiale, ses membres sont traqués et le 28 mars 1941, Mohamed Khider est arrêté pour atteinte à la sécurité de l'État et sera emprisonné jusqu'en 1944. Libéré, il est à nouveau arrêté en 1945 après le massacre de Sétif du 8 mai 1945. Libéré en 1946, il est l'un des artisans de la transformation du parti du PPA, qui se divise comme la plupart des partis communistes dans le monde en 2 partis, l'un légal, le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), l'autre secret, l'OS (Organisation spéciale). En 1946, il est élu sur la liste du MTLD député d'Alger à l'Assemblée nationale française. Il est nommé membre de la Commission des pensions et le 30 janvier 1948 de la Commission de la famille, de la population, de la santé publique et de la Commission de la presse. C'est durant cette même année qu'il assistera au «Comité central de Zeddine» (vous avez déjà vu un «comité central» ailleurs que dans un parti communiste ?) qui donnera alors priorité à la lutte armée par la création de l'OS (Organisation Spéciale). En avril 1949, il est impliqué dans l'attaque de la poste d'Oran préparée par L'OS et fait alors l'objet d'une demande de levée d'immunité parlementaire. En juin 1951, à la fin de son mandat, pour éviter une arrestation, il quitte la France pour le Caire. Il est adjoint à Chadli Mekki responsable de la section algérienne du bureau du Maghreb. En octobre 1952, lors de l'exclusion de e Chadli Mekki, Khider prend la direction de la section algérienne du Bureau du Maghreb en tant que délégué du MTLD. Pour venir à bout de la crise qui éclate au sein du MTLD entre les messalistes et les centralistes qui s'affrontent sans merci et pour ressouder le Parti, Le CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action) est créé par ceux qu'on a appelé les 9 historiques dont Mohamed Khider, Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella. Le 10 octobre 1954, les membres du CRUA fixent la date de l'insurrection au lundi 1er novembre 1954 et créent 2 organismes : l'un politique, Le FLN, l'autre militaire l'ALN (Armée de libération nationale). Entre 1955 et 1956, Khider se rend dans plusieurs pays européens pour expliquer la «cause algérienne» et rencontrer un envoyé de Guy Mollet. Il se rend également en juillet 1956 en Libye pour y obtenir un soutien. Le 20 août 1956, lors du Congrès de la Soummam, la direction politique du FLN est confiée au CNRA (Conseil national de la Révolution algérienne) composé de 34 membres dont Khider. Le 22 octobre 1956, l'avion qui transporte les dirigeants du F.L.N. (Ben Bella, Mohamed Khider, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mostefa Lacheraf) de Rabat à Tunis est détourné sur Alger où ils sont mis en état d'arrestation puis emprisonnés, notamment sur l'île d'Aix. En septembre 1958, Khider et ses compagnons sont nommés ministres d'État du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne). Libéré en 1962, Mohamed Khider soutient Ben Bella et devient Secrétaire général et trésorier du FLN. À la suite de divergences apparues en 1963 avec Ben Bella, il est contraint à l'exil. À l'abri, depuis Genève, il annonce officiellement son opposition à la dictature du FLN. S'ensuit l'affaire dite du «trésor du FLN»Ben Bella puis Boumédiène l'accusent d'avoir détourné les fonds du FLN qu'il gérait. Khider déclarera d'ailleurs son opposition au coup d'État et au régime autocratique du colonel Boumédiène en 1965. A la tête des fonds du FLN, Mohamed Khider annonce qu'il finance tout projet visant à lutter contre le régime existant. Pour le dépôt de ces fonds, il crée en Suisse la Banque Commerciale Arabe (BCA). Le gouvernement algérien intentera plusieurs procès contre la BCA pour en démontrer l'illégitimité, en vain. Le 3 janvier 1967, en Espagne, Mohamed Khider est assassiné avec humanisme par les services spéciaux algériens à Madrid. Une personne se présenta un soir à sa voiture devant chez lui alors qu'il se préparait à partir, et lui porta plusieurs coups de pistolet qui furent fatals. Youcef Dakhmouche, un truand mandaté par la sécurité militaire algérienne et piloté par Rabah Boukhalfa, attaché culturel de l'ambassade d'Algérie à Madrid, a été identifié comme étant l'assassin. Cependant, bien que les coupables aient été identifiés par la police, le régime de Franco, alors d'entente avec le gouvernement algérien, classe l'affaire sans suite.


7) Mourad Didouche, dit Si Abdelkader,  le fameux «stratège» du 1er novembre, est heureusement tué en 1955 lors d'un accrochage avec la gendarmerie française dans la région de Constantine. Mourad Didouche naît dans le quartier de la Redoute (actuelle commune d'
El Mouradia) dans une famille Kabyle originaire de la commune de Port-Gueydon département d’Alger aujourd’hui Azzefoun dans la Wilaya de Tizi ouzou. Il fait ses études primaires et le cycle moyen à l'école d'El Mouradia, puis entre au lycée technique du Ruisseau à Alger. Il travaille ensuite comme cheminot à la gare centrale d'Alger et milite évidemment à la CGT filiale du Parti Communiste; il est nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, d'El Madania et de Bir Mourad Raïs ; en 1946, il crée la troupe de scouts «Al-Amal» (Les premiers groupes scouts musulmans datent des années 1930 et constituent un des aspects de la Nahda– intense activité religieuse et politique, qui marqua la naissance culturelle et politique algérienne. Ces groupes étaient fondés par des militants de l’Islah (la Réforme), dont des enseignants de l'Association des oulémas musulmans algériens (ou des Algériens marxistes ou gauchistes «nationalistes» qui formaient «Les soldats de l’avenir»). Il crée aussi l'équipe sportive «al-Sarie Al-Riadhi» d'Alger.                                                               En 1947, il organise les élections municipales dans son secteur et se rend également en Oranie afin d'organiser la campagne pour les élections à l'assemblée algérienne. Arrêté dans une rafle, il réussit à s'enfuir du tribunal.    La même année, il participe à la création de l'Organisation spéciale (OS), branche clandestine du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques de Messali Hadj ; il en est un de ses militants communistes infiltré les plus actifs... En 1950, la police démantèle une grande partie de cette organisation, 130 personnes sont arrêtées et le rôle de Mourad Didouche est mis au jour, mais il échappe à la capture ; il est jugé par contumace et condamné à dix ans de prison. En 1952, avec l’adjudant de l’armée Française Mostefa Ben Boulaïd, il constitue à Alger un noyau clandestin de traîtres et de rebelles à leur patrie. Lors de la crise de 1953-1954 au sein du MTLD, opposant le Comité Central du parti à Messali Hadj, il se rend en métropole où il devient l'adjoint de Mohamed Boudiaf de la Fédération de France du MTLD. Au début de 1954, avec Ahmed Mahsas, ils élaborent un projet de parti politique véritablement révolutionnaire (le futur FLN qui tirera sa politique d'autolégitimation de trois sources : le nationalisme et la guerre révolutionnaire contre la France (idéologie marxiste de Messali Hadj) ; le socialisme, interprété comme un credo anti-exploitation populaire ; l'islam, défini comme le fondement principal de la conscience nationale et facteur déterminant dans la consolidation de l'identité algérienne comme distincte de celle des Algériens français. Cette forme très nette de l'islamomarxisme de musulmans anticapitalistes se revendiquant des discours politiques de la gauche notoirement communistes et marxistes, de ces militant (tous les fondateurs du FLN l’étaient) d’une organisation, le MTLD, fondée à l’origine sous le nom d’Etoile Nord-Africaine en métropole sur l’ordre de l’IC (Internationale Communiste) le Komintern et le Parti Communiste en France (dit plus tard PC-(F)) c’est à dire la SFIC (Section Française de l’Internationale Communiste. Cette forme de marxisme ou de socialisme formant avec préceptes de l'islam un FLN notoirement Islamomarxiste); en mars 1954, Mohamed Boudiaf et Mourad Didouche rentrent en Algérie et prennent contact avec quelques anciens membres de l'OS. De ces contacts naît le Comité révolutionnaire d'unité et d'action. Une étape importante est la «réunion des 22» tenue en juin 1954 dans une villa du Clos Salambier appartenant à Lyès Deriche ; Mourad Didouche fait partie du premier «Conseil de la Révolution», composé de six membres dont cinq sont responsables d'une zone géographique, Mohamed Boudiaf excepté. Mourad Didouche est désigné comme responsable de la zone 2 (Constantinois «Wilaya II» à partir du [congrès de la Soummam] en 1956). En octobre 1954, lorsque le CRUA devient le FLN, il fait toujours partie du conseil, porté à neuf membres par l'intégration de trois membres de la délégation du MTLD au Caire (Aït Ahmed, Ben Bella, Khider). Il est l’un des rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954, diffusée dans le pays dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, pour expliquer les actions organisées durant cette journée de la «Toussaint rouge», qui marque le début de l’insurrection. Dans sa zone, assisté par son adjoint Youcef Zighoud, il réussit à jeter les bases d’une petite organisation politico-militaire. Le 18 janvier 1955, alors qu’il n’a pas encore 28 ans, Mourad Didouche meurt durant un accrochage avec la gendarmerie nommé par les rebelles fellouzes «bataille de douar Souadek, à Condé-Smendou, près de Constantine. Un rapport des services secrets français précise que ceux-ci avaient l’œil sur Didouche Mourad et ses opérations dans le nord-Constantinois, toutefois les autorités françaises ignoraient, du moins jusqu’à ce 20 janvier 1955, que «Abdelkader» était le pseudo de Didouche. Par ailleurs, le rapport de cinq pages  qui comportait quatre photographies et un message de félicitations envoyé par le maire d’Aïn-Beida à la suite de l’élimination des hors-la-loi précisait qu’«Abdelkader» dirigeait le groupe de Mechtate Al-M’ghayziya, cela confirmait que les services secrets français n’avaient pas réussi à suivre les mouvements des premières «unités» de fellagas dites Armée de libération nationale (ALN). Le document comporte l’identité des hors-la loi abattus par l’armée française, en mentionnant un nom, avec un crayon de cahier, sur chaque numéro de cadavre, et en laissant celui de Didouche à la fin, avec seulement son pseudonyme, son identité n’ayant pas encore été connue. Quelques caractéristiques y ont été adjointes : âge : environs 35 ans (il n’en avait que 28) ; taille : 1 m 75, cheveux noirs, moustache à l’américaine, vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon civil bleu. Les autres fellagas rebelles étaient : Bengharsallah Belgacem dit Bendriss, Ayache Youcef, Abbas Bouchriha, Belloucif Ali, Karboua Mohamed et Naas Ammar. Selon le rapport, une patrouille de gendarmerie de Smendou est tombée dans une embuscade en cette journée du 18 janvier 1955, à 8 heures et demie du matin, au douar Souadek, et plus précisément à mechta Graoua, tendue par un groupe de hors-la-loi fellaghas courageusement embusqués dans les buissons et les grottes longeant Oued Boukerker. Les fellouzes ont été les premiers à ouvrir le feu par surprise, tuant seulement un gendarme et en blessant un autre. C’était de piteux tireurs mal encadrés. Des unités de la gendarmerie mobile et de la sécurité républicaine sont vite appelées en renforts, sous la conduite du commandant M. P. et du capitaine P. L’accrochage a duré jusqu’à la tombée de la nuit. D’après le rapport, sept cadavres de rebelles immondes ont été recensés, et un blessé, nommé Mesbah Benaïssa, a été capturé. Lors de l’interrogatoire, le captif a avoué son appartenance au CRUA à Smendou (actuelle commune de Zighoud Youcef), avoir participé, avec un groupe de vingt rebelles, à l’attaque de la gendarmerie de Smendou, la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, sous la direction de Zighoud Youcef ben Saïd. Outre le «patron» des fellaghas la glorieuse «bataille» a fait un mort et un blessé du côté des autorités tandis que les rebelles étaient totalement éliminés avec sept morts et un blessé capturé qui «donnera» tous ces «potes» ! Décidément c’était mal barré dès le début en Algérie !                                                                        Mourad Didouche est le premier chef de zone à être éliminé, son successeur à la tête de la zone 2 est Youssef Zighoud. C'est dans cette fonction que Zighoud organise et dirige la fameuse offensive criminelle du 20 août  1955, les massacres du Constantinois qui furent fermement condamnés par le reste de la direction du FLN. Le total des morts atteint 119 Européens, une cinquantaine dans les forces de l'ordre et au moins 42 musulmans. Les victimes du côté des rebelles sont entre trois et cinq mille morts. C’ait plus qu’une déroute pour le FLN mais une vraie branloute, une branlée et une déroute ! Un an jour pour jour après cette offensive, le 20 août 1956, a lieu le Congrès de la Soummam qui met définitivement en place les structures organiques et politiques de la Révolution de Novembre. Youcef Zighoud, qui en est l'un des promoteurs, y est nommé membre du conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), élevé au grade de colonel de l'ALN et confirmé comme commandant de la Wilaya II. Peu après, il regagne son poste de combat et commence à mettre en pratique les décisions du Congrès. C'est au cours d'une tournée d'explication et d'organisation dans les unités placées sous son autorité que Youcef Zighoud tombe dans une embuscade à Sidi Mezghiche (wilaya de Skikda) le 25 septembre 1956, à l'âge de 35 ans. 


8) Mostefa Ben Boulaïd, chef charismatique des premiers groupes de fellaghas, est tué en 1956 dans les Aurès par l'explosion d'un poste de radio piégé parachuté par les services de renseignements français.
Mostefa Ben Boulaïd était issu d'une famille chaouia aisée d'Arris.
En 1939, il accomplit son service militaire et est mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale. En 1944, il se distingue par son courage pendant la campagne d'Italie, ce qui lui vaut la médaille militaire et la croix de guerre 1939-1945.                                            Démobilisé avec le grade d'adjudant, il regagne sa ville natale, où il milite dans les rangs islamomarxistes du Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis du MTLD. Il joue un rôle important dans l'OS, branche armée clandestine du parti, à l'intérieur de laquelle il mène une intense activité de formation politique et militaire des jeunes. Il commence à se procurer des armes en les achetant avec ses propres deniers et participe à l'hébergement des militants pourchassés par les autorités. Il supervise personnellement la distribution des armes à ces militants. En 1948, il participe aux élections à l'Assemblée algérienne. Membre du comité central du PPA-MTLD, il rompt avec les membres de ce comité lors de la crise qui oppose les centralistes à Messali Hadj. En mars 1954, il est l'un des fondateurs du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) et préside la «réunion des 22» du 25 juin 1954. En octobre 1954, lorsque le CRUA devient le Front de libération nationale (FLN), il est l'un des membres du «Comité des six» chefs insurrectionnels (avec Mohammed Boudiaf, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad et Belkacem Krim) et responsable de la zone I (Aurès).                   Il dirige avec son nouveau grade de «Colonel» (la promotion d’adjudant à Colonel avait été rapide) les opérations du 1er novembre 1954 (Toussaint rouge) cette journée marque le début de la rébellion qui va subir dès les premiers mois une très forte répression. En 1955, il se rend en Libye pour approvisionner les militants en armes. Il participe aux deux soi-disant «batailles» d’Ifri el blah et Ahmar Khaddou. Encore une fois les biographes Algériens, des historicistes nous la joue à la sauce couscous au raalouf. La «bataille» de la grotte d’Ifri Nath Lahssen dans la commune d’llloula Ou Malou n’a jamais eu lieu. Le 3 juin 1957, une grotte servant de refuge et d’abri pour les sections de rebelles fellaghas a été découverte par l’armée. Dans cette grotte il y avait à l’époque plusieurs dizaines de fellouzes dont des «officiers supérieurs» de la rébellion mais il n’existe aucune preuve de la présence de Mostefa Ben Boulaïd. L’armée Française et ses hommes supérieurs en nombre et en armement, ont essayé de capturer vivants les fellaghas mais certains s’étaient montrés déterminés à ne pas se rendre. Aussi, et pour «en finir», les militaires français avaient décidé de les asphyxier. Ils commencent par murer l’entrée de la grotte et envoient des gaz asphyxiants par un chenal creusé dans le plafond de la grotte. Malgré cela, les fellouzes ne répondaient guère aux «offres de reddition» (Il y en eu toutefois un grand nombre). Aussi les assaillants, après avoir sévèrement bombardé la grotte durant près de huit jours, ont finalement décidé de se retirer, convaincus que les fellouzes étaient tous éliminés. Certes, il y eut quelques morts mais des éléments rebelles, survécurent. D’autre part il n’y eu pas de «bataille» de l’Ahmar Khaddou. Il y eu en janvier Février 1955 une opération de pacification dite opération Véronique (janvier –février 1955) qui  engloba la région d’Ahmar Khaddou dans les Aurès et à laquelle participèrent 7 mille soldats appuyés par l’aviation et qui a néanmoins échoué.                         Mostefa Ben Boulaïd est arrêté le 11 février 1955 en Tunisie ; condamné à mort par le tribunal de Constantine, il est incarcéré à la prison centrale de Constantine. Il s'en évade en novembre 1955 avec plusieurs autres détenus dont Tahar Zbiri (ancien chef d'équipe aux mines de fer de l'Ouenza il adhère au très marxiste P.P.A-M.T.L.D. il était aussi militant communiste de la C.G.T), grâce à la complicité d'un gardien de prison, Djaffer Chérif, lui aussi chaoui. Au cours de cette évasion, un de ses compagnons chute, se blesse et, repris, il sera par la suite guillotiné. C'est en commun accord, au tirage au sort, que l'ordre d'évasion s'est déroulé. Revenu dans la clandestinité, Mostefa Ben Boulaïd est tué le 22 mars 1956 avec un de ses proches collaborateurs, Abdelhamid Lamrani, à la suite de l'explosion d'un poste radio piégé parachuté par l'armée française.


9) Mohamed Larbi Ben M'hidi, est un des plus connu des fellagas terroristes dit  aussi «têtes pensantes» du FLN, a été arrêté par les parachutistes français en pleine «bataille d'Alger» en 1957 et exécuté. Les autorités françaises avaient prétendu qu'il s'était suicidé mais le général français Paul Aussaresses, a reconnu son exécution dans ses mémoires. Cadet d'une famille rurale de trois filles et deux garçons, il naît en France dans le village d'El Kouahi arrondissement d’Aïn M'lila (département de Constantine). Après une année à l'école primaire, il part pour Batna où il obtient son certificat d’études primaires (ce qui fera de lui un grand intellectuel parmi les illettrés du FLN), puis commence des études secondaires à Biskra. En 1939, il s'engage dans les rangs des Scouts musulmans algériens ; au bout de quelques mois, il devient chef de groupe scout. On a déjà vu que les premiers groupes scouts musulmans datent des années 1930 et constituent un des aspects de la Nahda c’est-à-dire une intense activité religieuse et politique, qui marqua la naissance culturelle et politique algérienne. Ces groupes étaient fondés par des militants de l’Islah (la Réforme), dont des enseignants de l'Association des oulémas musulmans algériens (ou des Algériens marxistes ou gauchistes «nationalistes» qui formaient «Les soldats de l’avenir»). Ben M'hidi travaille ensuite comme aide comptable au service du Génie civil de Biskra pendant quelques mois, puis s'installe à Constantine et devient un militant très actif du Parti du peuple algérien (PPA). Ben M'hidi adhère au mouvement des Amis du manifeste et de la liberté (AML) fondé par Ferhat Abbas et participe au congrès de mars 1945. (Assez curieusement Ferhat Abbas est  d’abord influencé par l’idéologie maurrassienne : il est ainsi le fondateur de L’Action algérienne, puis Ferhat Abbas est favorable à la politique d’assimilation avec un maintien du statut personnel, il milite activement au Mouvement de la jeunesse algérienne, qui réclame l’égalité des droits dans le cadre de la souveraineté française. Diplômé docteur en pharmacie en 1933, il s’établit à Sétif où il devient rapidement une importante figure politique en devenant conseiller général en 1934, conseiller municipal en 1935 puis membre des Délégations financières (qui tiennent lieu d’Assemblée algérienne, mais avec des compétences limitées). Il adhère à la Fédération des élus musulmans du département de Constantine et devient rédacteur de son organe de presse, l’hebdomadaire L’Entente franco-musulmane (communément appelé «L’Entente») ; très vite remarqué par son président, le docteur Bendjelloul, qui, en 1937, le promeut rédacteur en chef du journal. C’est là que le 23 avril 1936, il publie un article intitulé «La France, c’est moi», dans lequel il brûle les idoles de sa jeunesse et qu’il déclare intelligemment que l’Algérie n’existe pas et son amour de la France : «Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste et je n’en rougirais pas comme d’un crime. Mais je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts, j’ai visité les cimetières, personne ne m’en a parlé. Sans doute, ai-je trouvé l’Empire arabe, l’Empire musulman qui honorent l’islam et notre race, mais les Empires se sont éteints. On ne bâtit pas sur du vent. Nous avons donc écarté une fois pour toutes les nuées et les chimères pour lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays».
Néanmoins  Ferhat Abbas publie, le 10 février 1943, un manifeste demandant un nouveau statut pour l’Algérie faisant notamment allusion à une «nation algérienne». Le projet est alors soumis à la Commission des réformes économiques et sociales musulmanes tout juste créée par le gouverneur général Peyrouton. Mais son successeur, le général Georges Catroux, bloque le projet et rejette les initiatives prises par Ferhat Abbas qui est, de septembre à décembre, assigné à résidence à In Salah par le général de Gaulle, chef du Comité français de la Libération nationale. De Gaulle répond par la suite en partie aux réclamations des musulmans : par les décrets du 7 mars 1944, il permet l’accession de dizaines de milliers de musulmans à la citoyenneté française pleine et entière, sans pour autant toucher au statut coranique, et constitue des assemblées locales comptant deux cinquièmes d’élus indigènes. Abbas et ses amis jugent cependant ces concessions insuffisantes. Le 14 mars 1944 Abbas crée l’association des Amis du manifeste de la liberté (AML) soutenu par le cheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi de l’Association des oulémas et Messali Hadj du Parti du peuple algérien (PPA). En septembre 1944, il crée l’hebdomadaire Égalité (avec pour sous-titre Égalité des hommes - Égalité des races - Égalité des peuples). Au lendemain des émeutes de Sétif de mai 1945, tenu pour responsable avec Mohammed Bachir et Chérif Saâdane, il est arrêté et l’AML est dissoute. Libéré en 1946, Ferhat Abbas et son compagnon de cellule Ahmed Chérif Saâdane fondent l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA). En juin, le parti obtient onze des treize sièges du deuxième collège à la seconde Assemblée constituante et Ferhat Abbas est élu député de Sétif. Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l’Algérie, il démissionne de l’Assemblée en 1947. Il durcit alors ses positions, l’hebdomadaire l’Égalité devient, en février 1948, Égalité - République algérienne puis République algérienne en juin de la même année. Alors qu’il y annonce dès 1953 une rupture imminente et définitive, le Front de libération nationale (FLN) lance le 1er novembre 1954 les premières actions armées et marque le début de la «révolution algérienne». Il rejoint, d’abord secrètement, en mai 1955 le FLN, puis annonce publiquement son ralliement et la dissolution officielle de l’UDMA le 25 avril 1956. Dès le 20 août 1956, à l’issue du congrès de la Soummam, il devient membre titulaire du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne), puis entre au CCE (Comité de coordination et d’exécution) en 1957. Ferhat Abbas devient ensuite président du premier gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à sa création le 19 septembre 1958, puis du second GPRA, élu par le CNRA en janvier 1960. En août 1961, considéré comme n’étant pas assez ferme face au gouvernement français, il est écarté du GPRA et remplacé par Benyoucef Benkhedda. À l’indépendance de l’État algérien, lors de la «crise de l’été 1962», opposant le GPRA de Benkhedda et le bureau politique du FLN, Ferhat Abbas rallie le 16 juillet les partisans de Ben Bella, tout en désapprouvant le principe de parti unique retenu par le programme du congrès de Tripoli. Il succède à Abderrahmane Farès, président de l’exécutif provisoire, et devient le président de la première Assemblée nationale constituante (ANC) fixée le 20 septembre, faisant fonction de chef de l’État à titre provisoire. Le 25 septembre 1962, il proclame la naissance de la République algérienne démocratique et populaire. Retiré de la vie politique depuis le coup d’État du 19 juin par Houari Boumédiène Ferhat Abbas est mort à Alger le 24 décembre 1985).
Larbi Ben M'hidi, est arrêté après les massacres du 8 mai 1945. Le PPA étant devenu clandestin après 1945, il adhère au très islamomarxiste Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et devient cadre de l'Organisation spéciale (OS). Lors du démantèlement de cette structure en 1950, il est de nouveau recherché et condamné par défaut à dix ans de prison pour «menées subversives et activité illégale». En avril 1954, Ben M'hidi est l'un des neuf fondateurs du Comité révolutionnaire d'unité et d'action qui le 10 octobre 1954 transforment le CRUA en FLN. On lui confie la direction de l'Oranie (wilaya V à partir de 1956) qui est sa première responsabilité ; il l'organise efficacement malgré les difficultés.
Renons à nos cocos dont le rôle dans les événements dans les départements Français d’Algérie est maintenant évident. Il est bon de rappeler que tous les fondateurs du FLN étaient «Messalistes» c’est-à-dire des islamomarxistes, Messali Hadj était un marxiste membre de la SFIC futur PC-(F), fondateur de la très marxiste Etoile Nord-Africaine crée par ordre de Moscou. ENA qui deviendra en changeant juste de nom mais en gardant la même structure et la même idéologie marxiste teintée d’une touche d’Islamisme, le Parti du peuple algérien (PPA), puis le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Toutefois dès 1920 émerge dans l’illégalité la plus totale une sorte d’extension de la SFIC. Ses noyaux sont principalement composés d'ouvriers expatriés, européens dont de nombreux Français «indésirables» en métropole, après que leurs parents eurent été envoyés au bagne dans les colonies à la suite de la commune de Paris et de mouvements gauchistes ultérieurs. Suite à la «Bolchévisation» des Partis communistes et des Sections de l’Internationale, la Section Française prend le nom de Parti Communiste Français en 1925.                                           
 Le Parti Communiste Algérien sera lui fondé en 1936 et ouvre ses rangs aux autochtones et aux indigènes. De son congrès constitutif, tenu les 16 et 17 octobre 1936, regroupant des délégués-militants d'origines diverses, sort un secrétaire, Kaddour Belkaïm, un ouvrier du bâtiment qui mourra en déportation en 1940. Mais personne n’est dupe et tout le monde sait que c’est l’envoyé du PCF, Robert Deloche, qui est la véritable autorité du PCA avec pour rôle d’appliquer les directives du PC-(F), du Komintern et de Moscou. Larbi Bouhali qui en 1934 s’était rendu à Moscou à l’École Léniniste Internationale dite aussi École Internationale Lénine pour recevoir pendant un an et demi, en stage nature humaniste et découverte démocratique du terrorisme et des crimes de masse du communisme, une formation politique (trêve de plaisanterie, il faut noter la rapidité avec laquelle le Parti communiste entreprend de former et d’éduquer ses militants et ses dirigeants qui tient surtout à l’auto-consécration du parti comme l’avant-garde et le guide de la classe ouvrière, auréolé d’une soi-disant analyse pseudo scientifique de la société, le marxisme-léninisme, qui n’est heureusement plus qu’un passé d’erreur et d’horreur. Pour accomplir cette «mission de guide», les communistes devaient s’approprier les bases du nidoreux et criminel marxisme-léninisme. Les écoles centrales et pour certains le passage par l’école internationale de Moscou une véritable école du crime de masse criminel contre l’humanité et du terrorisme le plus abject devaient permettre la maîtrise de la science par les dirigeants qui diffuseront à leur tour ce savoir dans les franges inférieures du parti. Les règles du centralisme démocratique et de l’unanimisme nécessitaient par ailleurs une appropriation des positions et des décisions du parti, largement diffusées, argumentées et expliquées dans les écoles). Larbi Bouhali participe à la fondation du congrès du Parti communiste algérien en 1936, et en 1939 il est nommé secrétaire du Secours populaire algérien (Secours Populaire toujours filiale du Parti Communiste en France), remplace dès la fin de la Seconde Guerre mondiale Amar Ouzegane, exclu lors d'un congrès extraordinaire en raison de ses amitiés avec les Amis du manifeste et de la liberté (AML), qui revendiquent tout au long de la Seconde Guerre mondiale la citoyenneté  française pour les Algériens, sinon l'autonomie de leur pays.
Il faut dire que le Parti Communiste dit Algérien, comme son grand-frère dit français a défendu des positions successivement contradictoires dictées par la stratégie imposée par l’IC, le Komintern et les grands patrons, les dirigeants soviétiques. Ainsi, sans revenir sur la position très ambiguë de ses délégués lors des travaux de la commission des réformes de 1944 qui a siégé à Constantine, il n’est pas souvent rappelé qu’il a en 1945, après l’insurrection de Mai 1945 qui a commencé à Sétif, condamné sévèrement ce soulèvement, participé très activement à la répression à Guelma et demandé le châtiment exemplaire des insurgés qualifiés de suppôts de l’hitlérisme demandant qu’ils soient passés par les armes, avant quelques temps plus tard de dénoncer la répression… Dans Le Cinquième Empire (1977), livre de Dominique de Roux, éd. Le Serpent à plumes, coll. «Motifs» celui-ci écrira justement : «Les communistes n'ont pas de sexe [...] Oui, Monsieur, les serviteurs de la Révolution n'ont pas plus de sexe que de cœur. Le communisme a tout rétréci en eux. Ils sont la mécanique d'un système de police, de psychiatres et de pénitenciers. Le mot peuple, dans la bouche des membres du parti, est une farce. À ce point de mensonge, ils ne savent plus ce que c'est que le mensonge. L'esprit de négation a aplati en eux toute spiritualité. Il les rabaisse, les matérialise et les enferme dans la mentalité petite-bourgeoise avec ses hiérarchies à rebours. Si vous voulez, le communisme, c'est le côté cour du nazisme». De la même façon, les farceurs communistes tentent d’accréditer qu’ils auraient été dès le 1er novembre 1954, des défenseurs de l’indépendance de l’Algérie, alors que le Bureau Politique a publié, le lendemain de la «Toussaint Rouge» dont on vient de suivre l’histoire, un communiqué qui réclame une «solution démocratique» respectant «les intérêts de tous les habitants de l’Algérie sans distinction de race ni de religion» et «qui tiendra compte des intérêts de la France». Affirmation qui suffit à montrer la distance séparant les vœux de l’Islamomarxiste FLN et ceux des communistes que nous dirons traditionnels algériens. La vérité est claire : le Parti Communiste fut plus que réservé envers le FLN à ses débuts, et même longtemps après. Les dirigeants islamomarxistes algériens le lui ont bien rendu, en l’interdisant dès 1964. Et Boumédiène en 1966 un peu plus islamiste que socialiste en les jetant dehors à grand coups de pied aux fesses !                                                           Un autre point important doit être souligné : la guerre d’Indochine qui était, elle, une vraie guerre, s’est terminée trois ans avant «l’affaire Audin» affaire dont on est là pour parler et les officiers qui servaient en Algérie en sont revenus particulièrement «anti-communistes» et Audin faisait partie des traîtres communistes complice de ses monstrueux crimes. Ils ont vu, en Indochine, des immondes communistes barbares très organisés, soumis à une discipline de fer, d’une implacable cruauté avec leurs opposants et bénéficiant de soutiens internationaux très puissants (URSS, Chine). Dès lors ils vont surestimer la puissance du petit PCA sans soutient véritablement populaire à la différence des Islamomarxistes du FLN et les forces ridicules des Combattants de la Libération (CDL) organisme marxiste-léniniste qui a tenté de mettre en place des «maquis rouges» pour montrer sa différence avec l’ALN et qui sera un monumental échec. Le Front de libération nationale (FLN) n'avait pas vraiment apprécié la venue d'un potentiel rival, et sa méfiance était d'autant plus forte que le souvenir de la participation du Parti Communiste Algérien dans la répression du soulèvement de Sétif en 1945 était encore très présent. Le FLN autorisa des membres du Parti communiste dans ses rangs avec une liberté d'action forte, mais n'aurait pas approuvé l'existence d'une force de guérilla rivale. En avril 1956, Henri Maillot, un membre du PCA, déserte l'Armée française en prenant avec lui des stocks d'armes et de munitions qu'il apporte aux CDL. Moins de deux mois plus tard, un informateur Français musulman le caïd des Beni-Boudouane Saïd Benaissa Boualem, dit le bachaga Boualam, commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire, croix de guerre 39/45, croix du combattant et la croix de la valeur militaire les dénonce et donne leur localisation à l'Armée. Le FLN se méfiait des groupes armés qu'il ne contrôlait pas. Belkacem Bouchafa, responsable des réseaux FLN d'Alger, racontera en 1986 : «Dès que la presse a parlé du vol du camion d'armes nous avons donné pour instruction de rechercher les auteurs de ce détournement pour pouvoir récupérer les armes et éventuellement les neutraliser. Ces armes étaient destinées à armer des groupes qui, plus tard, risquaient d'être des adversaires. Les éléments communistes étaient recherchés par les autorités coloniales et par nous-mêmes : c'était à celui qui les découvrirait le premier. C'était une course de vitesse».                                         Le petit groupe de huit rebelles et traitres cocos est alors pris en embuscade par l’armée avec la participation aux opérations de nombreux indigènes musulmans de la harka d e l'Ouarsenis du bachaga Boualam fidèles à la France. Laban est fusillé et Maillot est interrogé pendant deux heures avant d'être relâché. Il part en criant «Vive le Parti communiste algérien !» : il se fait tirer dessus et en meurt presque aussitôt. Rappelons aussi que les opérations militaires à Alger sont survenues quelques mois après l’écrasement par les chars russes de l’insurrection de Budapest qui ne pouvait que renforcer le très juste  anticommunisme de l’Armée. Pour elle, lutter contre le FLN, c’était également lutter contre la chienlit communiste, d’autant que les pays de l’Est ne cachaient pas leur sympathie pour les «indépendantistes» qu’ils avaient formés et que dès le début tout le monde savait que c’étaient les communistes qui étaient à Alger les fabricants et souvent les poseurs de bombes terroristes.
Et puis tant qu’on y est je voudrais vous raconter ce qu’était la fameuse «guerre» menée par le FLN islamomarxiste et ses complices communistes.
Un petit exemple vous éclairera surement ! Attention âmes sensibles s’abstenir !
Source : L’Algérianiste N° 94 juin 2001 Revue culturelle BP 213 11102 Narbonne.
20 août 1955 : massacre d’El Halia. Un voisin à ses futures victimes : «Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande» Il y a à peine soixante ans…

Le FLN – organisation séparatiste et terroriste soutenue entre autres par la gauche française et toujours au pouvoir en Algérie – avait décidé, devant l’essoufflement de sa propagande, de passer à une stratégie sanguinaire pour faire «monter la pression» en Algérie française. Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer. Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements. Souvenons-nous aussi comme des voisins chaleureux et ceux que l’on croyait des «amis» se sont transformés du jour au lendemain.                                                                                                 Description puis témoignage : Massacre des travailleurs de la mine d’El Halia le 20 août 1955, El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955. C’est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu’à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu’ils n’ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, «on se défendrait» au coude à coude. A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d’émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d’anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens… Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu’ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d’habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c’est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d’EI- Halia, une dizaine d’Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre. Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les «you-you» hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant au djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d’abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l’odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur «gibier» parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d’épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu’on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang. Le groupe de fellagha est commandé par le très fameux Youcef Zighoud. 123 des personnes qui l’habitent, de toutes religions, de tous sexes, de tout âge et de toutes opinions politiques sont massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer. (71 européens, 52 musulmans, 120 disparus). Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes, méthode habituelle, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ce massacre résulte des nouvelles consignes du FLN qui a échoué dans sa tentative de mobiliser massivement les Français musulmans d’Algérie contre la France, que ce soit par la propagande ou par la terreur. Il a également échoué dans sa tentative de créer une force militaire suffisante pour gagner des combats contre l’armée française, par manque de soutien extérieur susceptible de lui procurer des armes, aussi parce que les paras et autres troupes de choc, ramenées d’Indochine, implantent de nouvelles formes de guerre, avec des unités mobiles, et le début des opérations héliportées. Enfin de plus en plus nombreux sont les musulmans qui portent les armes françaises, d’abord protection des sections administratives spéciales nouvellement implantées, gendarmes des groupes mobiles de sécurité, puis progressivement et de plus en plus, auto défense des villages et troupes combattantes, les harkis. Le FLN a alors décidé de faire régner la terreur, il renforce ses politiques d’attentat aveugles dans les villes, son extermination systématique des européens, ses actions de sabotage de récolte, de routes, de réseau ferré, de lignes téléphoniques qui le conduiront à la victoire. Il vise aussi les nationalistes modérés type Ferhat Abbas, dont le neveu, qui gérait sa pharmacie est égorgé pour l’exemple. Abbas comprendra parfaitement qu’il n’est plus possible de tenter une troisième force et rejoindra le Caire. El Halia aura une autre conséquence, le gouverneur général Soustelle, qui était venu en Algérie avec la volonté de trouver une solution politique, voyant le massacre, déçu de ses contacts, décide «qu’on ne discute pas avec des gens comme ça». Lors de l’enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous-préfet. Soustelle écrira : «Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats….Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. A l’hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leurs cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d’août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles».


Quelques malheureux morts civils assassinés par les courageux fellouzes du FLN.


«Le 20 août 1955, une date terrible, une date inoubliable» dira Yves Courrière dans son Histoire de la guerre d’Algérie » (éd. Taillandier). Ce jour-là, Zighout Youssef, le chef de la willaya 2, lance la population civile de certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A El-Halia, petit centre minier près de Philippeville, cent trente-deux personnes sont assassinées dans des conditions barbares.
Marie-Jeanne Puscédu témoigne: Le 20 août 1955 j’étais à El-Halia Je m’appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis pied-noir, née à Philippeville en 1938 de parents français, d’origine italienne. Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, oncles, cousins, travaillait à la mine d’El-Halia, près de Philippeville. Ce petit village d’El-Halia n’était qu’un village de mineurs, d’artisans qui travaillaient dur dans la mine de fer. Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions, au moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres, nous nous respections. Nous étions heureux. Les «événements d’Algérie» ont commencé en 1954. Mais pour nous, la vie était la même, nous ne nous méfions pas de nos amis arabes. Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une belle fête et tous nos amis étaient là, notamment C., le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien. Avec mon mari, nous sommes partis en voyage de noces. Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur des mines employé au Bureau de la recherche minière d’Algérie), nous avons pris le taxi de C. pour rentrer à El-Halia. Pendant le trajet, C. nous dit: « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande». Je lui répondis: «Quelle fête ? Il n’y a pas de fête». Je pensais qu’il plaisantait. Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail à la mine sauf mon mari. Il était juste midi, nous étions à table, quand soudain, des cris stridents, les youyous des mauresques et des coups de feu nous ont surpris. Au même moment, ma belle-sœur Rose, sa petite dernière Bernadette (trois mois) dans les bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. Son aîné Roger, âgé de 17 ans, était à la mine avec son père. Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans, Suzanne ma sœur de 10 ans, Olga mon autre sœur de 14 ans et mon mari, nous avons compris qu’il se passait quelque chose de grave. Les cris étaient épouvantables. Ils criaient: «Nous voulons les hommes». Je dis à mon mari : «Vite, va te cacher dans la buanderie!». Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. A notre grande stupeur, c’était C., le chauffeur de taxi, «l’ami» qui avait assisté à mon mariage. Je le revois encore comme si c’était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au piège. C., avec son fusil de chasse, nous menaçait. Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement atteint. Ma belle-sœur Rose a été tuée dans le dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune sœur Olga s’est jetée, dans une crise d’hystérie, sur le fusil, il a tiré à bout portant, la blessant salement. Il nous narguait avec son fusil. Bravement et affolée, je lui dis: «Vas-y! Tire! Il ne reste plus que moi ». Il a tiré, j’ai reçu la balle à hauteur de la hanche, je n’ai même pas réalisé et il est parti. J’ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée avec lui derrière la volière. Les fellaghas, les fils de C., sont revenus. Ils se dirigeaient vers nous en entendant un bruit, mais l’un d’eux a dit en arabe: «C’est rien, c’est les oiseaux». Et nous sommes restés, apeurés, désemparés, sans bouger jusqu’à cinq heures de l’après-midi. Les cris, les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar ! …Un avion de tourisme est passé au-dessus du Village et a donné l’alerte. L’armée est arrivée à dix-sept heures. Et là, nous sommes rentrés dans la maison pour constater l’horreur. Mon petit frère Roland respirait encore; il est reste cinq jours dans le coma et nous l’avons sauvé. Malheureusement, ma sœur Olga a été violée et assassinée, ma sœur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte encore la marque. Puis l’armée nous a regroupés. Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la sœur de ma mère, son mari, ses deux filles dont l’une était paralysée, l’une des filles qui était en vacances avec son bébé a été, elle aussi, assassinée à coups de couteau (c’est la fiancée de son frère, qui s’était cachée, qui a tout vu et nous l’a raconté). Le bébé avait été éclaté contre le mur. Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette au restaurant de la mine, le frère de ma mère, Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans. Mon père, sourd de naissance, blessé à coup de couteau, s’était réfugié dans une galerie abandonnée. Il n’a pas entendu l’armée, on ne l’a retrouvé que quinze jours plus tard, mort à la suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre. Mon jeune frère Julien a été également massacré. Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés, massacrés par le F.L.N. Je suis restée à l’hôpital près de trois mois, j’avais fait une hémorragie interne avec infection, car les balles fabriquées étaient bourrées de poils, de bris de lames de rasoir. Nous avions échappé à la mort, mais pas à la souffrance. Mon mari fut muté à Bougie, mais le Chantier ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère, près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les femmes n’étaient pas admises. J’ai été recueillie avec mes deux frères à Lacaune-les-Bains, chez les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, j’y étais déjà venue plus jeune. Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté, j’ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie, car j’étais le seul témoin. Mon témoignage fut mis en doute, du moins la façon dont les miens ont été massacrés. Ils ont déterré ma mère pour voir si je disais la vérité, je n’en pouvais plus. On a retiré plusieurs balles et la seule chose de positive dans tout ce cauchemar, c’est le collier qu’elle portait et que l’on m’a remis ; collier dont je ne me séparerai jamais. Marie-Jeanne Pusceddu».

******************



Vous venez de lire le premier chapitre de l’affaire Audin. Audin était un traître à la France et un terroriste rouge complice de crime contre l’humanité comme tout bon communiste. cliquez ici pour voir au chapitre 2 le sujet principal de cette histoire, détail parmi les détails de l’histoire de France, l’affaire du camarade marxiste, du sieur et citoyen Français Maurice Audin traître communiste.


2019. Agence de Presse AIS (Accréditation International System). Trade Mark. Tous droits réservés.
Ce matériel peut être publié, diffusé ou redistribué dans la mesure de la citation de la source.
Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une précision à apporter? Des sous à nous envoyer ? Commenter l’article les commentaires sont libres et les ânes honimes tolérés ou écrivez à : a.de.bornay@gmail.com





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire