dimanche 16 juin 2019

Il y a deux cheveux sur la tête à Mathieu.



Eh oui, je lis le Figaro, la moins marxiste culturelle des feuilles de choux subventionnées ou l’on peut retrouver avec plaisir la prose époustouflante d’un Stéphane Durand Soufflant, celle de monsieur Yvan Rioufol qu’un marxiste culturel le camarade Philippe Corcuff, engagé à l’ultra gauche et au parcours atypique, d’un grand complice de crimes contre l’humanité, d’abord aux Jeunes Socialistes (1976),puis au Parti socialiste (1977-1992),au Mouvement des citoyens (1993-1994),chez les Les Verts (1994-1997), Allah Ligue communiste révolutionnaire (1999-2009), puis sans rire SVP au NPA (depuis son congrès de fondation en février 2009 jusqu'en février 2013), et enfin, un tournant libertaire, avec son adhésion en février 2013 à la Fédération anarchiste qui prône une forme de communisme, l’autogestion par la propriété collective des moyens de production comme en ex URSS (Proudhon, qui fut le premier à se qualifier d'anarchiste disait : «Le communisme, pour subsister, supprime tant de mots, tant d'idées, tant de faits, que les sujets formés par ses soins n'auront plus le besoin de parler, de penser, ni d'agir : ce seront des huîtres attachées côte à côte, sans activité ni sentiment, sur le rocher de la fraternité. Quelle philosophie intelligente et progressiste que le communisme !»….) Le camarade Corcuff définit monsieur Rioufol comme un «catholique intégriste de droite extrême» , pfuuu, moi qui trouve papa Rioufol un peu mou et qui suis libertarien minarchiste, un libéral radical, opposés à l'État dans sa forme contemporaine, je ne peux qu’être outré. Contrairement à l’absurde idée libertaire, les libertariens ne sont pas pour une société marxiste culturelle gérée en commun, mais pour une société où les interactions entre les individus découlent de contrats librement consentis, conformément au Droit naturel et à l'axiome de non-agression. Bon mais je ne suis pas là pour critiquer les sottes idées socialopes d’un Corcuff ! Non, je suis là pour vous parler encore une fois de Mathieu Bock-Côté, sociologue québécois auteur de «L'Empire du politiquement correct» (Ed. du Cerf), qui dénonce comme Eric Zemmour la «bien-pensance» médiatique qui contribue au dérèglement démocratique. Le multiculturalisme serait l’alpha et l’oméga de la démocratie, le seul visage possible de la modernité. Monsieur Eric Zemmour qui écrit lui aussi dans le Figaro avait dans l’émission On n'est pas couché parlé de son livre «Le suicide français» (Chez Albin Michel) appelle la sphère politique marxiste culturelle : Le déconstructivisme une expression de l’École de Francfort (d’aucun le nomme marxisme rationaliste). Pourquoi pas ? Mais au «déconstructivisme» de monsieur Zemmour, j’y préfère de loin le terme de marxisme culturel ou dans une moindre mesure le politiquement correct car il est à craindre que l’emploi du mot déconstructivisme qui qualifie un mouvement artistique, particulier à l'architecture ne soit pas très judicieux. Dans Le Figaro du 16 Juin dernier, Mathieu Bock-Côté qui redécouvre 1984 de George Orwell, nous a trouvé un nouveau nom pour le marxisme culturel ce serait «l’idéologie diversitaire» terme déjà employé en Juillet 2018.
Voyons plutôt de quoi  Eric Blair dit George Orwell, père de la désormais fameuse «common decency», (la commune décence marxiste) était-il le nom dont tant se vêtissent de nos jours. Nul mystère en la matière, dès lors que l’on prend la peine de lire l’œuvre complète, afin d’en saisir l’unité logique. «Je suis définitivement à gauche», lança celui qui intégra les rangs espagnols du Parti ouvrier d’unification marxiste, en 1936, afin d’ouvrir le feu sur les franquistes — tout en confiant, dans les pages de son bel Hommage à la Catalogne, qu’il eût préféré prêter main forte aux anarchistes. Socialiste radical, antistalinien et partisan résolu d’une égalité fantasmée : personne ne devait selon lui posséder de voitures de luxe, de manteaux de fourrures, de yachts et de maisons de campagne si «on ne peut pas [en] donner à tout le monde». La libre concurrence ? Une «tyrannie» pour la «grande masse des gens». La publicité ? Il espérait la voir «disparaître de nos murs». Les forces de l’ordre ? Il décrivait l’agent de police comme l’ennemi naturel de l’ouvrier. La gloire impériale ? Il déplora en bon socialiste antisémite que l’on ne tint pas «compte des revendications arabes» et se montra hostile au projet sioniste comme à l’émigration des Juifs d’Europe vers la Palestine. Il nourrissait, confia-t-il dans Le Quai de Wigan, une «haine pour l’impérialisme» et assénait que le nazisme (le Social Nationalisme) était une «perpétuation de nos propres méthodes» (ici un extrait d’un discours prononcé par Hitler au parti National Socialiste en août 1920, à Munich : «Si nous sommes socialistes, alors nous devons forcément être antisémite (…) Comment, en tant que socialiste, ne pouvez-vous pas être antisémite ?»)  . Orwell rappelait que quiconque explique le monde en termes d’«âmes nationales» esquive la question économique, l’interprétation «marxienne de l’histoire» (son caniche noir se nommait Marx — bien qu’il ne fut pas un lecteur régulier du théoricien allemand), et le comparait au classement des insectes, à quelque «croyance magique». Nonobstant, blessé à la gorge en pleine répression stalinienne, au moment même où il découvre la désinformation colossale orchestrée par la presse de gauche, sous influence communiste, Orwell abandonne le stalinisme de sa jeunesse. Aucune voix ou presque ne relate la réalité des purges staliniennes. Son récit Hommage à la Catalogne, publié en 1938, est violemment attaqué, lui-même est taxé de trotskiste faisant le jeu des fascistes – donc de fasciste. Orwell comprend que les intellectuels peuvent renier la vérité par goût du pouvoir. C’est la racine de sa critique du totalitarisme qu’il décrit dans 1984.
George Orwell avait déjà remarqué que le débat politique est précédé et accompagné d’un débat-culturel, le méta-débat, le cadre conceptuel, la «fenêtre de discours» ou encore «l’agenda politique». En termes marxistes : «l’hégémonie culturelle» ou «l’idéologie dominante». Ce que je nomme aujourd’hui le marxisme culturel consiste à modifier ce cadre philosophique de manière subtile, en faveur du collectivisme et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir ultérieure.
Il consiste aussi à mentir, manipuler, désinformer, user d’arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer des arguments auxquels on ne croit pas soi-même, dans le but de saborder les sociétés non socialistes.
Messieurs Zemmour, Bock-Côté, Rioufol doivent être prudents en effet le Figaro qui avec ses 5 699 521 d’Euros d’aide de l’état marxiste culturel arrive en troisième position des quotidiens subventionnés, précédé en première position par Aujourd'hui en France avec 8 323 627 d’Euros (Aujourd'hui en France est l’édition nationale du Parisien (intitulé Le Parisien libéré jusqu'en 1986).) et en deuxième position par Libération qui touche 6 499 414 € d’argent de vos impôts !
Alors lorsqu’on a des articles payés par la Macronie on ne peut évidemment que ne pas parler de marxisme culturel mais de politiquement correct éventuellement de «bien-pensance», de «déconstructivisme» que le lecteur moyen ne comprend pas. «l’idéologie diversitaire» de Mathieu Bock-Côté pour le marxisme culturel pourquoi pas et puis comme ça, sa s’ra dit Rose !



Michel Alain Labet de Bornay

 

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