dimanche 17 mai 2009

Au hit parade de la peine de mort : Numéro un , la Chine communiste !

Au hit parade de la peine de mort : Numéro un toutes catégorie la république (sic) populaire de Chine !


Comment ; camarades du Mrap National, camarades du Parti Communiste Français, militants d' ATTAC, Militants d' SOS Racisme, dignes et vénérables membres abolitionnistes de la LDH, vous ne connaissez pas la Chine populaire et démocratique ? Ben ça alors ! Pourtant la peine de mort dans la grande et belle République populaire de Chine, qui applique dans toute sa splendeur démocratique, les belles idées socialistes, d’amour de paix et de tolérance marxistes, est pratiquée, faisant de ce pays communiste le premier au monde en nombre d'exécution de condamnés à mort. Vive la Chine et la juste lutte des peuples et la dictature du prolétariat ! Vraiment ce sont là des exemples magnifiques pour l’édification du socialisme avec les splendides drapeaux rouges flottant dans le ciel de la liberté et de la démocratie.



La Chine communiste démocrate et populaire prévoit deux types de sentences capitales : la bonne et juste exécution immédiate et la condamnation «avec suspension» de la peine pendant deux ans avec tortures et sévices divers dans les geôles immondes de la « république », qui devient définitive si le condamné opposant « politique » a commis d’autres délits pendant la période de suspension. Parmi les délits capitaux figurent des délits non violents comme l’évasion fiscale, le trafic de drogue, la falsification, la fraude, les jeux de hasard, la bigamie, la polygamie, l’ouverture d'une maison close, la corruption, le trouble de l’ordre public, l’appropriation indue de fonds publics, la contrebande de cigarettes, l’organisation de circuits de pornographie, la contrebande de machines, le proxénétisme, la spéculation, la publication de matériel pornographique, le vol ou le trafic de trésors nationaux, la fraude fiscale, la vente de fausses factures, la vente de peaux de panda géant, le vol de vaches, de chameaux et de chevaux, la vente de faux certificats de contrôle des naissances, la vente de faux certificats de stérilité, la corruption. La Chine communiste a même introduit la peine de mort pour la piraterie informatique et autres crimes liés à Internet. Quiconque a trafiqué une quantité égale ou supérieure à 50 grammes d'héroïne peut être condamné à mort.




Les sentences rendues par des « juges » commissaires politiques aux ordres du pouvoir communiste, sont habituellement appliquées dans des stades ou sur des places publiques envahies de figurants spectateurs hurlants,( Attention, dans ce grand pays démocratique, ne pas crier assez fort, peut vous valoir quelques années de rééducation politique en camp de travail) avec une musique assourdissante, encadrés par des commissaires politiques, comme à Pékin, avec une tribune d'honneur réservées aux camarades officiels ( plus égaux que les autres). C’est ce qu’il appellent l’édification des masses populaires et laborieuses.

Les condamnés à mort, ennemis du socialisme, sont fréquemment fièrement exhibés pendant des heures, avant d'être promenés dans les rues sur des plates-formes de camions découverts, précédés par les sirènes et les gyrophares des voitures de police, pour l’édification des masses populaires et laborieuses.



Le rituel pseudo judiciaire est réglé de façon théâtrale : les condamnés à mort sont présentés à la foule entre deux policiers, tête basse, chacun d'eux porte une pancarte au cou, sur laquelle leur nom a été barré d'une croix pour signifier qu'ils n'appartiennent plus au monde merveilleux et socialiste des vivants. La nature et le nombre de crimes commis y sont également inscrits (et de surcroît, énumérés par haut-parleurs).
Les suppliciés mis à genoux sont fusillés d'une balle de fusil ou de revolver tirée à bout portant dans la nuque. C’est économique, propre et rapide. Vive les camarades communistes ! De plus la famille de la victime paye la balle ! Il parait que chez nous en France la famille d’ Illan Halimi est prête à payer tout un chargeur pour Fofana !

Seul exception à la règle : les quelques insurgés de la Place Tiananmen (en 1989), des salopards petits bourgeois qui n’avaient rien compris au socialisme, des immondes chiens du camp impérialiste et anti-démocratique, qui furent justement condamnés à mort, ont été exécutés d'une rafale de mitraillette dans le dos, à hauteur du cœur.

Depuis 1997, la Chine communiste a introduit la méthode de l’injection létale (appliquée pour la première fois dans le Yunnan) et, récemment, plusieurs Provinces ont mis en place des unités mobiles d’exécution dans des fourgons aménagés à cet effet, qui se déplacent vers les différents lieux d’exécution. Le détenu est ceinturé à un petit lit de métal placé à l’arrière du fourgon. Une fois l'aguille insérée, un policier presse un bouton et la substance létale est automatiquement diffusée dans la veine. L'exécution peut être suivie sur un moniteur et éventuellement enregistrée. Les exécutions peuvent ainsi s'effectuer très peu de temps après que la sentence a été prononcée. Les forces de progrès socialiste font là la preuve que l’édification du socialisme n’est pas un vain mot ! Le peuple Chinois en s’émancipant du mal capitaliste libérera toute l’humanité ou régnera enfin l’égalité, la liberté et la fraternité et les droits de l’homme socialiste régénéré.
Le nombre des condamnations infligées, tout comme celui des personnes exécutées, est couvert en Chine socialiste par le secret d'Etat. Mais la Chine communiste détient assurément le record mondial de justes exécutions d’ennemis du parti, même si l’on ne peut se baser que sur des estimations pour en juger. Selon un article publié dans l’ouvrage Dissidents ou la Quatrième Génération, écrit par un membre interne du parti sous le pseudonyme de Zong Hairen et rapporté dans un article publié dans l’Asian Wall Street Journal d’octobre 2002, entre 1998 et 2001, 15 000 personnes ont été exécutées chaque année en Chine populaire et démocratique pour des crimes présumés.

Ces chiffres sont 4 fois plus élevés que les plus hautes estimations des occidentaux sur le carnage judiciaire annuel en Chine. Les mêmes données sont rapportées dans le livre Les nouveaux gouvernants de la Chine, écrit par Andrew J. Nathan et Bruce Gilley sur la base des documents secrets du Parti Communiste. Selon le China Daily du 9 septembre 2002, au moins 3000 personnes auraient été exécutées en avril lorsque le camarade président Jiang Zemin a réactivé la campagne pour l’édification du socialisme «Frapper fort», à l’occasion de son premier anniversaire. Ces campagnes, appelées yanda en Chine, fixent un quota d’exécution d’ennemis du communisme par province, et sont des moments de répression communiste intense.

La Chine communiste procède chaque année à environ 10 000 exécutions officiellement dont plus de 9 000 opposants politiques et innocents.

En 2009, les attaques, les interrogatoires, les incarcérations et les tortures à l’encontre de membres de mouvements religieux ou spirituels interdits par l'État se sont poursuivies en Chine. Sont toujours visés : les congrégations catholiques et protestantes, les musulmans, la répression exercée sur les 18 millions de musulmans que compte la chine populaire a pris un tour dramatique depuis la Révolution culturelle où l’Islam était directement stigmatisé. Les musulmans ne renonçant pas à la pratique de l’Islam étaient persécutés. La religion devient souterraine et expose les musulmans aux dénonciations. Certains sont contraints d’élever des porcs, de nombreux leaders religieux sont envoyés en laogai (camp de rééducation), beaucoup de lieux de culte sont saccagés et les mosquées détruites, les madrassas fermées…. Au Yunnan, les excès de cette politique anti-musulmane et les tentatives de résistance des musulmans provoqueront le fameux « incident de Shadian » durant l’été 1975 au cours duquel plus de 10 000 Hui sont massacrés. De nos jours environ 1 000 à 2 000 musulmans sont condamnés à mort par an pour pratique de leur religion ! En France, on attend avec la plus vive impatience les communiqués indignés du MRAP ou de SOS Racisme !

Aujourd’hui, les communistes Chinois massacrent par milliers des musulmans.

Voir ici : Attention âmes sensibles s’abstenir :

http://islamoncoeur.xooit.com/t8604-Chine-Massacre-en-Turkistan-Oriental.html


Sont aussi démocratiquement concernés, les bouddhistes tibétains, les membres du Falun Gong et autres mouvements spirituels non répertoriés officiellement. Des centaines de lieux de culte, mosquées «clandestines», temples, séminaires, églises catholiques et protestantes dites «domestiques» sont fermés tous les jours par la police politique et, dans la plupart des cas, démolis ou incendiés. Des milliers de pratiquants du Falun Gong sont toujours détenus en prison, dans des camps de rééducation ( En France la « justice » marxiste, appelle ça des stages de rééducation citoyens » véritables camps de la mort ou dans des asiles : des centaines d'entre eux sont morts des tortures et mauvais traitements subis depuis le début de leur persécution en 1999.


Depuis plusieurs années, des journalistes, des hommes politiques et des dissidents chinois dénoncent le prélèvement d’organes sur des condamnés à mort. Les témoignages se multiplient, qui semblent montrer que les camarades commissaires politiques exécutent en fonction de la «demande» d’organes. Lors d’une conférence sur les transplantations d’organes, en novembre 2006, le vice-ministre de la Santé, Huang Jiefu, a reconnu que «en dehors d’une faible proportion liée au trafic, la plupart des organes prélevés le sont sur les cadavres de prisonniers exécutés)

La Chine populaire et communiste a signé le Pacte international sur les droits civils et politiques ; ratifié la Convention sur les Droits de l’Enfant ; et la Convention contre la Torture et les traitements et punitions cruels, inhumains ou dégradants.Bravo ! Vive la chine populaire et démocratique quelle belle leçon de socialisme !

Bornay

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