Renard et Fennec.

Dans un douillet bosquet de la campagne de France,

Une tanière ou Renard et lignée s’ébattait,

Familles et races de goupils en abondance,

Depuis plus de mille ans ce bosquet abritait.

On ne sait comment un jour, Fennec arriva,

Dans tanière de goupil être bonne proposa,

Renarde fatiguée  des ménages accepta,

Fennec et parenté chez Renard s’installa.

Dans le pire des mondes ces familles cohabitaient,

Chez Fennec ce n’était que ramdam et bamboula,

Renardeau excédé par cet état de fait,

Voulu chasser bonne et toute sa smala.

Mais sire le Roy Lion de la France décréta,

Que Fennec et famille était chez elle chez eux,

Ainsi chez Renard, Fennec, son banania,

Sa géniture avait droit de rester ventrebleu.

Renard pas d’accord s’insurgea. Le Roy Lion,

À l’amende Renard condamna fortement.

Dans les geôles et les fers renardeau couillon,

Jeta pour racisme anti Fennec lâchement.

Entre temps, les niais enfants de la bonne vexés

Et pas très malins ont saccagé la tanière.

Les gens d’arme du Roy venue les arrêter,

Les a relâchés comme menu fretin vulgaire.

Le Roy avait jugé qu’ils étaient insultés.

Ils sont donc revenus s’installer tranquillement,

Dans trou de Renard et attendent que fatigués,

Les goupils réparent les dégâts évidemment.

Pour moi, ni le Roi Lion et son gouvernement,

Et pas les beaux esprits, ni le peuple de gauche,

Rien ni personne ne me fera croire un instant,

Que Renard devenu Fennec est musulman.

Monsieur de Bornay